Mais les retours sont... polarisés visiblement.
Donc vraiment j'hésite. Puis Will Smith c'est un gros MEH pour moi...
Mais les retours sont... polarisés visiblement.
Donc vraiment j'hésite. Puis Will Smith c'est un gros MEH pour moi...
Je me demande si 60 fps ça passe en fait...
Mais du 120 fps 3D ça fait un projo qui envoie du 240 ips, c'est dingue...
Déjà 120 ips pour la 3D 60 ips je trouve ça cool.
Perso je l'ai vu en 2D 24fps, et déjà comme ça j'ai trouvé la scène de course-poursuite / baston à moto impressionnante, et j'ai bien vu en quoi elle devait être dingue à plus haut frame-rate (et oui, 60fps ca doit déjà être pas mal) et j'ai regretté d'être dans une salle pourrie (et je serais curieux d'en voir un making-of).
Mais cette scène est à peu près la seule raison de voir le film (avec le de-aging de Will Smith qui est de loin le plus bluffant de ce qu'on a pu voir jusqu'à présent en la matière).
Donc je dirais que si tu veux voir le film il faut absolument le voir en salle (et dans une bonne salle). Par contre je n'irais pas jusqu'à t'encourager à aller le voir...
J'avais vu le Hobbit en 48 images par seconde et c'était... bizarre. Mais c'était loin d'être le HFR des films d'Ang Lee, ça doit pas être comparable.
Jeux du moment : TEKKEN 8
Les films Avatar à venir aussi du coup, à voir si c'est une bonne chose
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C'est dur pour le fils Smith, si mauvais acteur que son père se passe de ses services à grands renforts d'effets spéciaux.
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Vu Gemini Man en 60 fps, c'était déjà bien impressionnant dans toutes les scènes d'action
Après... le film en soi est pas fifou. Le scénario est d'une bêtise abyssale (il suffit de réfléchir deux minutes à ce que sont vraiment les enjeux pour les personnages principaux), et malheureusement, des scènes d'actions, y en a pas non plus 36 dans le film et le reste c'est bien moins utile et il fallait bien combler les trous. Ça a réussi à prodigieusement m'ennuyer alors que la techno est impressionnante, là où Billy Lynn était déjà bien intéressant, même dans des conditions de base.
Du coup ok c'est cool la techno mais vu qu'on ne voit l'intérêt que pendant l'action, ça donne un peu l'effet Darty: on balance des images impressionnantes en 4K pour montrer ce que la télé que tu veux acheter est capable de faire pour en mettre plein la vue...
Je m'attendais à franchement mieux de la part de Ang Lee
Enorme migraine à la sortie me concernant. La techno c'est bien, au service d'un récit c'est mieux.
Avec Jason Bourne, je suis enfin à jour de la saga, spin-off compris. Bon, et bien il est temps que cela s'arrête. Le film est devenu ce que le tout premier avait réussi à tuer : les caricatures de film d'actions des 90's. Jamais novateur, jamais prenant, j'avais plus d'empathie pour le personnage de Vincent Cassel, pourtant le méchant du film, que pour Bourne.
"Elminster this, Elminster that. Give ME two thousand years and a pointy hat and I'll kick his arse!"
Vu Shaun the Sheep, the Movie: Farmaggedon, traduit maladroitement en français par Shaun le mouton, le film : La Ferme contre-attaque. Vous pouvez reprendre votre respiration.
Suite du premier film de Shaun the Sheep, qui lui même était un long métrage basé sur une excellente série d'animation pour les enfants (mais aussi pour les grands) du fameux studio Aardman, connu pour Chicken Run et Wallace et Gromit.
Le premier film était ancré dans l'univers de la série, on suivait les aventures loufoques de Shaun le mouton et sa bande, Bitzer le chien berger et du Fermier et c'était une excellente surprise, Aardman parvenait à transposer le tout sur un peu plus d'une heure sans qu'on s'ennuie, tout en gardant la touche britannique et l'originalité qui caractérise le studio et la série.
Dans le deuxième film, ce n'est plus le cas. Le film prend son inspiration dans une ribambelle de films de SF, avec plus ou moins de bonheur d'ailleurs. Quand un hommage consiste à repomper entièrement une scène et ne se contente plus d'un clin d'oeil, ça pose problème. Et c'est dommage. Techniquement, le film est sans conteste le plus abouti du studio. Mais l'histoire donne l'impression d'avoir été revue, rechauffée, passée au mixer, puis congelée, puis re-réchauffée pour être ensuite servie au spectateur. Bien sûr pour la cible juvénile du film, ça ne posera aucun problème, puisqu'ils ne saisiront pas les références. En revanche, pour l'adulte accompagnateur, c'est plus embêtant. Certes je ne me suis pas ennuyé, mais le manque d'inventivité pour cette suite me faisait à peine esquisser un sourire là où je m'émerveillais et m'esclaffais dans le premier film. Certains gags ne vont pas assez loin (les mecs en hazmat) et d'autres tombent un peu à plat aussi.
Ca fera malgré tout un excellent divertissement pour nos têtes blondes.
Portrait de la jeune fille en feu c'est très beau, avec les belles lumières naturelles et la façon de jouer à reproduire des scènes de peintures classiques. Presque pas de musique, mais quand y en a, ça fait un effet assez fou. Les émotions sont là grâce aux actrices (Avec Adèle Haenel on est jamais déçu, mais j'ai trouvé la petite servante exceptionnelle aussi) ... même si, à mon goût, y a des moments où le côté théâtrale donnent un côté soap à certaines scènes. Et après coup je me suis aussi dit que, même si un petit rééquilibrage de ce qu'on montre ou pas sur un écran de cinéma ne fait pas de mal, la réalisatrice jouait un petit peu trop à cocher les cases d'un bingo féministe : des règles, des aisselles, des sorcières ... ça ne gâche pas pour autant un très bon film d'amour.
@Couyu: J'en termine juste avec ça sur le Joker, je pense que ce qui t'a dérangé est que la morale de l'histoire n'est pas fournie avec le film, alors que moi je trouve qu'elle n'est pas nécessaire, c'est au spectateur de savoir ce qui est bien ou pas.Spoiler Alert!
On en parlera à la sortie du BluRay. (Non je déconne)
Ça me fait penser que j'ai vu The Art of Self-Defense avec Jesse Eisenberg et c'était très bizarre, que ce soit dans le rythme de l'histoire, la personnalité des protagonistes et d'autres choses que je ne suis même pas sûr de saisir.
Pourtant l'histoire est toute simple: un type se fait agresser, il s'inscrit dans un cours de Karaté pour apprendre à se défendre.
Mais ce qui se passe a l'air tellement raconté sérieusement tout en étant assez surréaliste cela crée un décalage pendant tout le film qui m'a assez déboussolé, fatigué, pour tout dire j'étais plus mal à l'aise que devant le Joker.
Je ne sais même pas à qui je recommanderai ce film ni même si je le recommanderai tellement ça a le cul entre deux chaises, ce qui n'est pas un mal, mais je ne saurais pas le raccrocher à un autre film que j'ai vu.
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Peut-être parce que je l'ai vu seul sans trop savoir ce que j'allais voir, en y repensant ça m'a fait le même effet que pendant le visionnage de la petite boutique des horreurs, où tout le monde avait trouvé ça très drôle et où j'avais trouvé ça angoissant (bon c'était il y a très longtemps).
C'est également la deuxième partie qui m'a créé ce décalage, à partir du moment oùSpoiler Alert!
Je comprends très bien les points de vus sur Joker.
Je l'ai pas vécu comme ça, j'ai trouvé que - mais c'est plus le fait de l'acteur que du réal - le personnage imposait le malaise voire une forme de dégoût inconscient contre lequel il est dur de lutter. Je m'inquiète clairement pour ceux qui y on trouvé de l'admiration.
Joker
On a bien aimé le film moi et madame.
Spoiler Alert!
Ça casse pas des briques sur un canard...
Perso j'ai totalement adhéré et compte tenu de l'époque c'était nécessaire.
C'est un film féministe qui traite directement des hommes. La scène de musique à laquelle tu penses est géniale, c'était une plongée dans un univers presque fantastique plutôt inattendue.
Le seul reproche que j'ai à lui faire c'est qu'on ait un homme, anecdotique, à la fin.
Ultime réponse : non, ça ne me dérange pas que la morale de l'histoire ne soit pas fournie.
Ce qui me dérange c'est qu'il n'y ait pas d'ambiguïté dans ce que nous montre les images.
Il n'y a pas de véritable indice. Ce qu'il s'est inventé est déconstruit dans le film, laissant supposer que le reste est vrai. Arthur n'est pas le Joker de Nolan, il n'est pas présenté comme un affabulateur. Au contraire, c'est quelqu'un de profondément attaché à sa triste histoire.
Joker est un film revanchard et mollement revendicateur, écrit et réalisé par un individu dont je ne partage ni les idées ni le cynisme.
Par chance certains arrivent à y voir plus que la somme de ses parties et ce n'est pas un problème, kiffez-le les copains. Moi j'ai essayé et je n'y suis pas parvenu.
On va parler d'un autre film : Fight Club, puisque c'est aussi une influence du film. La fin déconstruit toutes les implications de la révélation.
C'est un film profondément amoral parce qu'il cultive son ambiguïté. Le bouquin original est un pamphlet anarchiste ? Fincher en fait une adaptation dissonante.
Certains y ont vu de l'anarchisme, de l'anti-consumérisme. Les plus affutés y ont plutôt vu un Fincher cynique et très critique, n'embrassant pas tout à fait la cause de l'auteur, le cul entre le capitalisme moderne avec lequel il compose et la pulsion anarchiste qu'il entend mais le poursuit pas complètement non plus, d'où le traitement de ses personnages et du Fight Club.
Je m'arrête là-dessus, allez bouffer Taxi Driver, King of Comedy, revoyez Fight Club. Même devant Joker, enjaillez-vous que diable !
Cette faculté que l'on a de nos jours à foutre de la politique partout et être incapables de voir un film pour ce qu'il est: un divertissement
Heureusement que certains chefs d'oeuvres ne sont pas sortis en 2019...
Envoyé depuis mon Motorola StarTac et Netscape Mail 5.23
Un film peut trés bien être divertissant tout en ayant un message plus ou moins politique.
Et de toute façon, même si un film n'est pas spécifiquement politique, il y aura toujours des gens pour le prendre pour eux (voir les républicains américains qui voyaient Palpatine comme une attaque contre W Bush).
Le plus marrant ce sont les gens qui pensent que certaines œuvres sont apolitiques alors qu'en fait...
Vu Réincarnations de Gary Sherman
Dans un village côtier paisible et embrumé, des touristes sont violemment assasssinés. Le shérif mène son enquête avec le médecin-légiste et thanatopracteur hors-pair du coin.
Regardable mais pas passionnant, je dirais que c'est un petit film d'horreur.
Le démarrage est long mais le coup de théâtre surnaturel qui arrive au milieu du film fait son effet, même après coup. C'est pas terrifiant mais ça m'a donné quelques frissons.
Après j'ai trouvé que le film avait peu de cachet visuel (la brume ne suffit pas), les acteurs font le boulot sans que ça me marque et j'ai réussi à m'ennuyer par moments (le film dure 90 minutes).
Je ne le conseillerais qu'aux très curieux ou spécialistes qui veulent tout voir. Pour une assemblée à Halloween ça me paraît trop "mineur" pour maintenir l'attention d'un groupe.
J'ai été plus intéressé par les suppléments du blu-ray américain (chez Blue Underground, non-zoné).
J'avais entendu parlé du film pour ses effets spéciaux, ça ne m'a pas sauté aux yeux pendant le film. Et en regardant l'interview de Stan Winston (partie 1 / partie 2) j'ai découvert un exemple typique d'effet spécial sous-utilisé. Le trucage est si bien fait que je ne l'ai même pas remarqué, mais c'est aussi parce que le réalisateur l'a filmé d'une manière qui ne justifie pas son emploi. La scène en question...
Spoiler Alert!
À part ça il y aussi une interview de Dan O'Bannon sur le disque. Il a une idée assez noble des films d'horreur, en expliquant que faire peur au spectateur c'est le mettre dans un état particulier qui le rend plus sensible au travail des artistes (sur l'ambiance ou les thèmes abordés, la méthode d'H.P. Lovecraft selon lui). Il avoue aussi que le script n'est pas de son fait et que les producteurs ont voulu que son nom soit à l'affiche pour surfer sur le succès (encore frais) d'Alien. Il a été très réticent car il a été de l'autre côté du manche : il s'est battu pour être crédité pour son travail sur le film de Scott, et empêcher qu'un autre se l'accapare.
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Dernière modification par Yves Signal ; 23/10/2019 à 13h11.