Cinéma : Autant en emporte les ouins ouins

[Endymion]

J'ai acheté le BR pour ma fille l'année dernière. Le premier visionnage était un peu meh. Puis fille de 5 ans oblige, on l'a revu plusieurs fois. Je dois maintenant avouer que ce flim est un miracle. Un miracle car rien ne devrait fonctionner dans ce truc, mais bizarrement tout marche au poil. L'univers est cool, les persos sont excellents (j'ai toujours un faible pour Egon), les effets spéciaux franchement sympas et l'histoire intéressante pour un flim sur des chasseurs de fantomes.
En fait, c'est comme pas mal de gros succès populaires des années 80. Des concepts un peu risqué qui marchent grace au talent de leurs créateurs. Comme Back to the futur et Gremlins par exemple.
Et comme tous les succès des années 80, une suite n'est absolument pas nécessaire...

Il y a un épisode de "The movies that made us" sur le film, sur Netflix, très intéressant.
Eddie Murphy était prévu au casting, Bill Murray a provoqué une bonne suée en ne donnant aucune nouvelles avant d'être sur le tournage à l'heure comme une fleur.
C'était aussi par mal galère mais il ont eu finalement carte blanche avec l'aide de concours de circonstance et un bon coup demain d'un patron de studio.

[Rouqanzhul]

C'est l'introspection d'un homme, son aventure intérieure et son envie de toujours aller au-devant de son rêve, au point d'entacher la vie de ses proches. Un des films qui m'a le plus impressionné ces dernières années.

Pour moi, si ces thématiques sont bien là, on les aborde que très peu. C'est le reproche principal que je fais à ce film, on ne s'attarde sur rien.

[pseudoridicule]

Il y a un épisode de "The movies that made us" sur le film, sur Netflix, très intéressant.
Eddie Murphy était prévu au casting, Bill Murray a provoqué une bonne suée, car étant parti à l'étrange et ne donnant aucune nouvelles avant d'être sur le tournage à l'heure comme une fleur.

On sent que Murray s'en fout complètement. D'un coté c'est une force du flim, car ça colle parfaitement à Venkman. De l'autre, on a un peu l'impression qu'il se fout de la gueule du public. 'fin bon, Murray quoi. C'est pour ça qu'on l'aime.
Le perso de Winston devait etre important oui, car Murphy était à son top. Les boules pour l'acteur qui a repris le flambeau, se retrouvant à jouer le noir inutile de service… Une belle insulte pour le mec, qui n'a jamais décollé après ça, alors que ses trois camarades ont eu des carrières stratosphériques… J'éspère qu'ils ont bien utiliser Winston dans le prochain d'ailleurs, en lui donnant un role important… et pas juste pour du politiquement correct, comme l'aime à faire Hollywood ces jours-ci...
En y pensant en tout cas, je pense que Murphy dans la bande aurait créé des tensions avec Murray, qui était vraiment un gros con…

[ian0delond]

Pour moi, si ces thématiques sont bien là, on les aborde que très peu. C'est le reproche principal que je fais à ce film, on ne s'attarde sur rien.

Si c'est très peu abordé, le film dure 30mn en version dvd ?

[Kaelis]

Gros week-end de cinoche avec pas mal de temps au PIFFF, à boire et à manger comme souvent :

Jallikattu de Lijo Jose Pellissery : au fin fond de la jungle indienne, un buffle furieux s'échappe de l'abattoir et sème le chaos parmi les villageois dépassés par la situation.
Film "mollywoodien" très énergique et impressionnant sur grand écran, les scènes de cohue en pleine nature sont époustouflantes (des dizaines voire centaines d'hommes en battue) et les images nocturnes sont superbes. C'est très bien fichu, à tel point que la séance était éprouvante. Ça le serait moins sur une téloche dans le salon mais je le conseillerais quand même (film aussi sorti sur Prime Video).

The Mortuary Collection de Ryan Spindell : un mystérieux directeur de funérarium raconte des histoires macabres à une jeune postulante.
C'était très sympa, les quatre histoires racontées par Clancy Brown (très bon) sont assez variées pour renouveler le plaisir à chaque fois. Le film est sanglant et certains passages sont franchement sinistres, ce n'est pas destiné aux enfants.

The Wave de Gille Klabin : pour fêter un grand dossier réussi, un employé d'une compagnie d'assurance se fait embarquer dans une fête improvisée où il finira par ingérer une drogue aux effets peu communs...
Il ne faut pas y aller pour des images hallucinantes, il s'agit bien d'une comédie à la Very Bad Trip avec une chronologie sans dessus dessous. Justin Long est très amusant, le film un peu moins mais j'ai passé un bon moment malgré le côté "rédemption" un peu tarte.

Extra Ordinary de Mike Ahern et Enda Loughman : une monitrice d'auto-école irlandaise chasse les fantômes à ses heures perdues. Son dernier client va l'entraîner dans une affaire à plus grande échelle.
P'tit film charmant et sympathique, on ne croule pas sous les gags mais ça reste assez rigolo pour y passer une heure et demie plaisante.

The Pool de Ping Lumpraploeng : une piscine vide, un type bloqué au fond, des problèmes qui s'enchaînent.
Le concept est simple et bien mis en application, les tuiles et les solutions de fortune s'enchaînent du début à la fin avec pas mal de surprises. Ça peut être lassant tout de même, ça dépendra du spectateur.

Color Out of Space de Richard Stanley : une famille de citadins s'est installée dans une grande maison perdue dans la nature pour y vivre une vie tranquille. Jusqu'au jour où une météorite tombe dans le jardin et fait tout dérailler...
Plutôt déçu, je m'attendais à un film plus "poétique" et mystérieux alors qu'au bout du compte ça reste un film d'horreur banal et assourdissant avec des acteurs qui hurlent. J'étais mal à l'aise pour de mauvaises raisons, plus gêné qu'inquiet. Je sauverais quand même Nicolas Cage qui pète les plombs (évidemment) mais qui le fait bien.

The Hole in the Ground de Lee Cronin : une femme perd de vue son fils en pleine forêt, le retrouve mais a de plus en plus de mal à le reconnaître.
Encore un film d'horreur très banal qui se résume à son scénario, j'ai apprécié l'ambiance irlandaise et le petit rôle de James Cosmo mais c'est tout. C'est dispensable.

Vise de Yasuhiko Shimizu : un chirurgien esthétique fou défigure des clientes complexées par leur physique.
Comme tous les ans on a eu droit à un film japonais délirant, sauf que celui-ci manquait cruellement d'énergie. J'ai lutté contre le sommeil à cause de ça. Le film manque aussi d'idées, c'est trop répétitif. Le commentaire convenu sur la société japonaise ne sauve pas le film.

Spiral de Kurtis David Harder : un couple d'homosexuels s'installe dans un coin reculé du Canada. Leurs nouveaux voisins semblent accueillant mais leur comportement de plus en plus étrange inquiète l'un des nouveaux arrivants.
Faut imaginer un Get Out sans humour ni malice, entièrement au premier degré. On s'ennuie très vite et ça finit même par être énervant. L'impression d'être pris pour un imbécile sans doute.

[Rouqanzhul]

Si c'est très peu abordé, le film dure 30mn en version dvd ?

Ou je me suis endormi

[jeanba]

Pour moi, si ces thématiques sont bien là, on les aborde que très peu. C'est le reproche principal que je fais à ce film, on ne s'attarde sur rien.

Dans The Lost City Of Z, j'ai surtout été sensible à cet histoire d'un homme qui ne se sentait jamais à sa place.

[Wulfstan]

Ça donne un film mou et sans émotions.

Oui, c'est un film de James Gray.

[pseudoridicule]

Oui, c'est un film de James Gray.

C'est contradictoire, car le flim n'est pas grisant…

[Flad]

Oui, c'est un film de James Gray.

Tout en nuances donc.

[RegisF]

Salut à tous. Content de vous retrouver.

Longue période d'absence durant laquelle je n'ai pas vu grand chose, excepté King dont certains canards ont parlé ici même. J'ai aimé, moins que Outlaw king (qui m'a littéralement séché), mais quand même. Je me suis fait berné par le personnage de Falstaff qui s'avère un parfait contre-masque à son archétype. C'est bien vu de la part d'Edgerton. Je suis d'ailleurs agréablement surpris par les qualités artistiques du gars, que j'ai longtemps jugé sur sa filmo. Il a en fait écrit et réalisé plusieurs films. Belle carrière pour Owen Lars :



T'es Dark Vador jeune et tu te finis par te faire doser par un paysan. La vie, meilleur cinéaste

[Tellure]

Oh C'te RDJ/DFDJ C'est Joel Edgerton qui joue Owen Lars dans l'épisode 2

[cailloux]

Mademoiselle
Une histoire d'arnaque au japon des 40's (je dirai.)
J'ai bien aimé, malgré quelques petites longueurs.

[Teto]

Nouveau trailer pour le prochain Pixar, Onward :



Le 1er ne faisait vraiment pas envie, pask'à part le côté rigolo du monde dans lequel prenait place l'histoire, l'ambiance et le style général ne m'attirait pas vraiment. Et le coup du père à moitié là... Urk!
Mais le 2nd montre quelque chose de bien différent et là je suis intéressé.

[Emzy]

J'ai vu Zodiac (2007) de David Fincher.
J'avais récemment eu la chance d'enfin voir son Gone Girl et de le kiffer de bout en bout. Je continue donc à rattraper mon retard sur la filmo démentielle de Fincher.

Dans les années 60, un tueur se faisant appeler le Zodiaque se vente de ses crimes à travers des lettres envoyées à certains grands quotidiens de San Francisco. Celles-ci sont accompagnées de cryptogrammes à déchiffrer qu'il force les journaux à publier ainsi que les lettres. Un panel de personnages s'engage dans une enquête qui va prendre une place plus ou moins importante dans leur vie.

C'était génial. Le film est très long (près de 3h) mais on voudrait encore une heure de plus. Le trio d'acteurs principaux (Jake Gyllenhal, Mark Ruffalo et Robert Downey Jr) est top, même si RDJ fait ce qu'il sait principalement faire. Cela fonctionne sur moi et je dois dire qu'il me fait rire
Encore une fois impressionné par la palette de Mark Ruffalo après l'avoir redécouvert dans Spotlight. Il est super bon !

C'est maîtrisé de bout en bout par un Fincher qui prendra plaisir à traiter à nouveau le sujet des tueurs en série pour quelques épisodes de Mindhunters dix ans plus tard. Certains plans sont dingues.
Le film met l'accent sur la difficulté de coordonner une enquête qui passe par plein de services de police différents, et je dois dire que c'est assez rare pour être mentionné. Beaucoup d'omissions dans l'enquête viennent de difficultés à communiquer, et ça fait réfléchir sur une problématique qui doit être assez réelle, je pense.

Bref, c'est vraiment bien, donc si c'est pas encore vu on mate ça vite vite !

[Kaelis]

Déso par les pavés, j'ai vu une vingtaine de films en quelques jours

Le Mans 66 de James Mangold : l'histoire de Carroll Shelby et Ken Miles, deux pilotes qui vont travailler avec le géant Ford pour vaincre Ferrari aux 24 heures du Mans.
Non seulement le contrat "grand spectacle américain" est rempli très haut la main mais en plus le film arrive à être captivant sur son sujet premier qui m'intéressait pas des masses au premier abord.
Et pour couronner le tout, l'histoire de ces deux "créatifs" qui doivent sans arrêt composer avec la main qui les nourrit/poignarde dans le dos transcende le monde de la compétition automobile : on peut faire le parallèle avec d'autres professions, en particulier celle de James Mangold qui a un film de super-héros à son actif et se dirige vers un Star Wars. C'est fascinant de regarder le film sous cet angle, c'est très riche et beaucoup plus humble et nuancé qu'on pourrait le croire. Ça ne se résume pas à une affaire de "yes-man".
Bref je me suis régalé, sourire aux lèvres du début à la fin et propos passionnant

Une vie cachée de Terrence Malick : un autrichien très pieux refuse de prêter allégeance à Adolf Hitler après l'Anschluss car cet acte est totalement contraire à sa croyance.
La forme est superbe, j'ai beaucoup aimé la caméra virevoltante et le montage complètement libre qui se permet de passer d'une scène à l'autre quand bon lui semble. Par contre on sent vraiment le temps passer à cause de la répétitivité du film. Pour citer le pote qui m'a accompagné : "c'est quand même un film de trois heures sur un type qui change pas d'avis".

À couteaux tirés de Rian Johnson : un richissime auteur de romans policiers est retrouvé mort après une fête de famille. Tout le monde est suspect, le détective Benoit Blanc mène l'enquête.
Whodunit plutôt distrayant et bien ficelé, les acteurs font le boulot même si ça peut être difficile à supporter par moments (Craig m'a horripilé avec ses pitreries). Le moment où je me suis fiché de l'identité du coupable est arrivé bien vite. Du coup j'ai patienté, la fin qui explique tout fini par arriver.

Joker de Todd Phillips : Arthur Fleck, homme souffrant et clown méprisé, cède sous la pression d'une société sans pitié et devient le fameux Joker.
Pour être honnête j'y ai été par un concours de circonstances et j'étais parti pour me fâcher avec le film. Et à ma grande surprise, ça m'a laissé de marbre.
Le seul truc qui m'a intéressé est la façon de tirer le portrait du monstre. L'incarnation pitoyable de Phoenix et surtout la confusion du récit est une bonne façon de raconter cette histoire...
Mais pas de faire passer un message sur l'état de la société. Tout ça est équivoque et je n'ai pas pu prendre le film au sérieux une seule seconde sur ce terrain. Du coup pas de colère, même si j'avoue que cette l'idée de la foule qui serait prête à réclamer plus de sang m'a laissé très dubitatif. Les Misérables m'a semblé très supérieur sur la question.

4L de Gerardo Olivares : deux anciens compères ressortent la 4L du garage pour traverser le désert une dernière fois. Objectif : aller retrouver leur ami à Tombouctou, avant qu'il ne soit emporté par la maladie.
Road-movie tartignole avec Jean Reno sur Netflix, on a regardé ça pour rigoler. Le mauvais goût du film est consternant mais y a moyen d'en rire. Mi-navet ni-nanar, à éviter quand même.

The Outsider de Martin Zandvliet : un soldat américain reste au Japon après la guerre et finit par intégrer la pègre locale.
Nullissime, je comprends même pas l'intérêt. Jared Leto essaye de se la jouer dur à cuir silencieux plus yakuza que les yakuza, sauf qu'il ressemble à un collégien en stage d'observation. Toujours planté là à regarder le pain se faire... quel navet !

[Manu71]

Le film met l'accent sur la difficulté de coordonner une enquête qui passe par plein de services de police différents

J'ai vu un docu sur Ted Bundy récemment sur Natflix, et c'est impressionnant comment jusque dans les années 80, il n'y avait aucune communication.
Et pas qu'en inter-états hein.. même au sein du même, le Shérif ne communiquait pas avec la police d'état ou ce genre de trucs.

[RegisF]

J'ai vu un docu sur Ted Bundy récemment sur Natflix, et c'est impressionnant comment jusque dans les années 80, il n'y avait aucune communication.
Et pas qu'en inter-états hein.. même au sein du même, le Shérif ne communiquait pas avec la police d'état ou ce genre de trucs.

Suffit de voir les errances sur l'affaire Grégory (aussi sur Netflix je crois ?) et la non-communication volontaire entre gendarmerie et PJ.

[Maximelene]

Star Wars 9 : j'ai pas encore fini d'utiliser le sel du 8. Avec le 9, je vais avoir une réserve à vie.

[pseudoridicule]

Star Wars 9 : j'ai pas encore fini d'utiliser le sel du 8. Avec le 9, je vais avoir une réserve à vie.

Tu l'as déjà vu?

[Maximelene]

Séance à 11h15 ce matin, oui.

Perso j'ai aimé, mais il est établi que je suis bon public (et je peux comprendre pourquoi certains n'aiment pas). Mais là je lis des retours ailleurs et... ouf, ce qu'il prend dans la gueule.

[pseudoridicule]

Séance à 11h15 ce matin, oui.

Perso j'ai aimé, mais il est établi que je suis bon public (et je peux comprendre pourquoi certains n'aiment pas). Mais là je lis des retours ailleurs et... ouf, ce qu'il prend dans la gueule.

Tu pourrais développer un tout petit peu, STP? Les bons et mauvais points, par exemple.
Je suis encore sacrément indécis… A noter que j'avais bien aimé les deux précédents.
J'ai un peu peur que le dernier chercher trop à "corriger" The Last Jedi, devenant ainsi totalement générique… Les derniers interview de Abrams vont dans ce sens en tout cas.

[Manu71]

Suffit de voir les errances sur l'affaire Grégory (aussi sur Netflix je crois ?) et la non-communication volontaire entre gendarmerie et PJ.

Ouais, un docu en 5 parties, j'ai pas encore vu.
Esprit de Noël oblige, je finis d'abord de regarder celui sur Henry Lee Lucas.

[Maximelene]

Tu pourrais développer un tout petit peu, STP? Les bons et mauvais points, par exemple.
Je suis encore sacrément indécis… A noter que j'avais bien aimé les deux précédents.
J'ai un peu peur que le dernier chercher trop à "corriger" The Last Jedi, devenant ainsi totalement générique… Les derniers interview de Abrams vont dans ce sens en tout cas.

C'est très rythmé, mais le montage m'a parfois dérangé. Beaucoup le trouvent par contre trop rythmé (et je peux le comprendre, il ne s'arrête presque jamais).

Par contre, côté scénario, c'est parfois brouillon, et certains choix sont... discutables, pour rester poli.

Si tu as bien aimé les deux précédents, je pense que tu apprécieras celui-ci.

Il ne me donne pas l'impression de chercher à "corriger" TLJ, mais plutôt à s'en affranchir. Il rend du coup TLJ presque inutile au final, tu pourrais regarder le 7 puis le 9, et n'avoir presque rien raté.

J'ai détaillé un peu plus sur le topic dédié (mais c'est une réaction à chaud, je suis sorti de la salle y'a moins d'une heure ).

[pseudoridicule]

Merci bien.
En effet, le seul vrai défaut à TLJ (selon moi) est le fait qu'il ne se passe pas grand chose. Le flim ne se réveille qu'à la toute fin. Mais quelle fin!

[Maximelene]

Ah ben là, tu vas être servi, c'est l'exact opposée.

[Angelina]

Si vous voulez voir comment les caméras sont montées dans le cockpit pour filmer Tom Cruise en live dans un F14.

[LeLiquid]

C'est lui qui pilotait ?

[Petit parapluie]

Je sors également de SW 9. J'imagine qu'il est plus approprié de faire un compte-rendu dans le topic Star Wars ?

Mais en résumé : je vénère la trilogie originelle, je suis resté abasourdi de consternation devant l'Episode 7, l'Episode 8 j'étais en mode



mais ce 9... Pour l'exploit d'avoir cherché (et à mon avis, réussi à) corriger/biffer ce 8 si controversé, d'avoir bouclé une saga de 9 films, et d'avoir conclu l'histoire de Rey et de tous les Skywalker... c'est une réussite.

L'action est too much, bien too much. Mais je pense que 9 est une réussite.
Foncez le voir.

[zBum]

Vu Star Wars 9. Séance de 11h.

J'ai rien vu, rien lu dessus, donc esprit complètement vierge.

Ce que je constate :

- La salle est ressorti en se facepalmant littéralement la tronche (alors que bon, vu la séance, c'était probablement tous des fans).

- Le film est un énorme patchwork sans aucune cohérence d'un point de vue narratif. Grosso modo, il se découpe en trois parties : le premier tiers est un enchaînement sans queue ni tête de courtes scènes d'exposition servant à raccrocher les wagons, non seulement avec la trilogie actuelle (qui ne raconte toujours rien), mais avec tous les autres films précédents. Le second tiers est le coeur du film, à mon sens, car c'est le moment où on sent enfin Abrams respirer et faire ce qu'il veut. Le dernier tiers est une succession de fan service et de facepalms pour le spectateur car le rôle de "grande conclusion de la saga" transpire de partout de façon absolument pas subtil. Et puis non, on passe son temps à se dire "Putain mais ça sort d'où ce truc ?".

- John Williams est vieux et n'a plus beaucoup d'idées.

J'y suis allé vraiment curieux en me demandant comment ils allaient réussir à conclure une trilogie qui ne racontait pas grand chose jusqu'à présent. Ben la grande conclusion, c'est que ça ne raconte toujours pas grand chose. Ou en tout cas rien de différent de la première trilogie. Le film a un faux air de contrefaçon chinoise du Retour du Jedi. On change juste deux trois détails et on switch de personnages. Sauf qu'on a déjà vu Le Retour du Jedi. En mieux. Avec des personnages qu'on aimait.

Conclusion : Cette trilogie ne sert à rien et sa trame narrative respire la navigation à vue (ce que l'on sait, est un fait). Au moins, elle aura eu le mérite de réhabiliter la prélogie qui, bien que toute pétée et numérisée jusqu'à l'os, aura eu le mérite de raconter une autre histoire.