D’ailleurs j’apprends que le thème de « poison vert » du jeu est fondé sur le principe d’une variante génétiquement modifiée (et militarisée, j’imagine) de variole.
(merci pour l’info, du coup, @Saereg
)
Ce genre de scénario cataclysmique (car pandémie, pas de vaccin, *couic* l’humanité) a déjà été évoqué/abordé dans la littérature de fiction et scientifique…
Ça amène à hausser le sourcil, quand même.
Le virus ayant été éradiqué à la fin des années 70, il reste toutefois des souches en possession des USA et Russie, ce qui laisse imaginer les intérêts singuliers dans cette période de guerre froide, au-delà de l’intérêt scientifique pour éventuellement pouvoir se prémunir contre des variantes du virus (naturelles ou militarisées, justement…).
Il y aurait eu des recherches ayant abouties à la synthèse d’une variante de souche de variole du cheval en 2017 (le virus de la variole venant du cheval). Ce qui ouvre des perspectives inquiétantes mais aussi logiques puisque la plupart des virus les plus mortels viennent de la domestication d’animaux. Coucou SRAS-CoV-2 et pangolins/chauves-souris
Et en 2019, le labo russe contenant une des souches aurait souffert d’une explosion mais sans endommager la zone contenant la souche… « N’est pas mort ce qui à jamais dort… » disait l’autre…
Bref… Intéressant scénario de thriller à la Clancy. Ce qui est sympa pour le jeu et plus intriguant quant aux possibles dérives réelles.
Au passage, pour la culture G, je vous mets une vidéo d’un exposé très intéressant d’un spécialiste des questions de virus et industrialisation de l’élevage.
Ça date de 2008 et met en lumière des facteurs essentiels :
https://www.youtube.com/watch?v=pbV2u16zJFE
Du coup, kamikaze + variole + propagande qui ronge le neurone, ça se tient très bien.