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  1. #211
    Traitements Varroa hivernaux bien effectués ? C'est essentiel. Et un bon comptage serait un plus, pas seulement faire le traitement.

    Un comptage efficace c'est ça : https://www.youtube.com/watch?v=4ibIAxD2q8U

    Couvain en mosaïque : consanguinité, loque(s), trop de Varroa, éventuellement virus divers, voire cannibalisme par manque de nourriture. Difficile à diagnostiquer comme cela.

    Pour le miel, les récoltes seraient mauvaises à peu près partout en France, pas de miracle à espérer avec ce temps sec.

  2. #212
    Citation Envoyé par Erreur Voir le message
    Voici un lien très intéressant contre le frelon asiatique, et c'est un truc d'amateur.
    LGF en parle à 7min21


  3. #213
    Citation Envoyé par Minuteman Voir le message
    Lis les commentaires de l'article, à priori ça tue également les oiseaux qui vont manger les frelons morts.
    L'autre jour j'ai trouvé une mante religieuse en train de bouffer un frelon (europeen mais peu importe) donc bon.

    Mantis eating Hornet 2 , sur Flickr

    Généraliser ce genre de pratique, c'est potentiellement agresser tout une chaîne alimentaire.

  4. #214
    Tiens, je savais pas que ce topic existait.

    Sans rentrer dans le détail, je travaille sur un système de lutte contre le Varroa, basé sur l'administration d'acide formique.

    Je me pose cependant une question : les fabricants de produits actuels donnent une plage de températures d'utilisation de leurs produits, généralement entre 12 et 25-30°C. Or, j'ai absorbé beaucoup de littérature sur le sujet (je suis complètement candide) et il ressort que la température d'une ruche est stabilisée par les abeilles aux alentours de 35°C, tout au long de l'année (sauf en hiver), même en partie supérieure de la ruche. Du coup, pourquoi imposer une plage d'utilisation en fonction de la température quand celui-ci sera fatalement aux alentours des 35°C une fois installé dans la ruche ?

  5. #215
    Attention, c'est surtout la température de la zone de couvain qui est stabilisée. Mais dans une grosse colonie, tout l'ensemble peut chauffer, au point même qu'il faille ventiler en été.

    Mais les traitements anti-Varroa sont administrés hors période de miellée et généralement hors couvain. Donc dans des ruches moins peuplées, moins chauffées hors de la grappe, un peu plus froides sur les bords.
    Or l'acide formique est administré soit par le dessus (méthodes sur éponges, type Fomidol), soit par le dessous (diffuseurs FAM et autres), il va donc être plutôt à la température de la paroi, assez froid, alors qu'il faut maintenir une concentration minimale pour avoir une bonne efficacité, donc une pression de vapeur suffisante et une température de plus de 15 °C en gros.

    Attention à l'acide formique :
    - Intérêts : compatible avec l'apiculture bio, facile à se procurer, et efficace même en présence de couvain (ça diffuse à travers la cire).
    - Inconvénients : corrosif (ronge toutes les pièces métalliques) ; tendance à tuer les reines ; faible efficacité : il faut repasser trois à quatre fois à 15 jours d'intervalle.

    Toutes les molécules anti-Varroa sont maintenant commercialisées sous forme d'au moins un produit à AMM (le MAQS pour l'acide formique), il n'y a donc plus de tolérance pour traiter avec des "sauces maison". Même si tout le monde le fait.

  6. #216
    Merci pour la réponse, très claire. Pour mes sources sur la température dans une ruche, je les tiens d'études scientifiques qui tendent à prouver que la température en haut de la ruche n'est pas si loin des 35°C, si la colonie est assez peuplée (delat de + ou - 5°C à la grosse). Un exemple ici, même si c'est pas le plus scientifique.

    Mon dispositif sera placé en haut de la ruche, et la chaleur monte. Je peux donc considérer qu'il fera toujours plus de 12°C (et sinon, je bloque la diffusion), température qui commence à être critique, car si j'ai bien tout compris, les traitements à base d'acide formique se font en fin d'été et si besoin, au printemps. Je peux donc me passer d'un système du chauffe du diffuseur (très contraignant et énergivore), car je devrait avoir besoin de ventiler plus que de chauffer au final.

  7. #217
    Il n'y a jamais besoin de chauffer, sauf pour l'acide oxalique en sublimation (système Sublimox) ou parfois l'amitraze en traitement flash (avec "furets").

    Certains diffuseurs à acide formique sont réglables : un peu comme certains désodorisants à WC, on peut régler la surface d'ouverture sur différents positions en fonction de la température ambiante. Pour des éponges, le seul moyen de gestion est la concentration de l'acide, entre 60 et 80 % selon le produit. Ça laisse un peu de marge de manœuvre.

    Ah, il y a même une fiche pratique en fait : http://adapic.adafrance.org/download...c_formique.pdf

    Et un article de fond ici : https://apihappy.fr/apiculture-abeil...traitement-bio (le site est pas mal).


    Et j'oubliais : il vaut mieux refaire un comptage Varroa après traitements. C'est le seul moyen de vraiment savoir si la colonie a été suffisamment "épouillée" pour l'hiver. Un coup de "Bee-Shaker" ou autre compteur d'acariens et c'est bon.

    https://varroa.fr/evaluer-linfestati...s-phoretiques/

  8. #218
    Ca pourrait en intéresser certain ici.

    https://youtu.be/miXvM14HwXg

    Je ne regarderais pas le live je pense, mais un bilan serai le bienvenue.
    Dernière modification par Malakit ; 23/11/2019 à 15h43.

  9. #219
    Citation Envoyé par Nilsou Voir le message
    Je suis pas expert, mais les api me corrigerons :
    Pour les quatre premiers noms bizarres, ce sont des types de ruches, qui chacune ont leurs avantages et leurs inconvénients, leurs défenseur ("c'est plus productif", "c'est plus sain pour l'abeille", "c'est mieux pour débuter" etc...).
    Pour les espèces d'abeilles il y a l’espèce UE et l’espèce asiatique, l'UE ayant pas mal de sous-espèces selon la localité. Généralement les api parlent de la sous-especes en question.

    Le miel Cubain, c'est j'imagine, lié au fait que l'embargo américain a obligé Cuba, depuis plus de 20 ans déjà, à privilégier le bio (puisque incapable d'importer engrais et pesticide toute les cultures de cuba sont bio sauf le tabac, un cas quasi unique au monde) et a poussé ses citoyens a avoir des cultures maraichères (c'était même obligatoire dans la période la plus critique), des fruits et des légumes chez eux pour rendre le pays résilient face à la famine vu qu'ils ne peuvent rien importer. Résultat des courses : C'est le paradis des fleurs (tout le monde a des espèces de fruits et légumes, donc des fleurs) et le paradis du non pesticide. Ce qui fait que les abeilles cubaine se portent très bien. (donc l'état a aussi aidé a installer des ruches tout partout). De plus, le climat aide les abeilles à n'avoir besoin que de peu de réserve pour l'hiver.
    Le résultat est un rucher national très productif et de haute qualité sans diminution de la population d'abeille, contrairement aux USA et à l’Europe. On retrouve des articles sur le sujet un peu partout un simple "cuba+abeille" dans google donnent de nombreux résultat de tout les grands journaux, mais sinon au pif : https://sauvonslesabeilles.be

    Pour le bourdon je laisse les api répondre, je m'y perds toujours entre vrai, faux et cie ...

    Et pour le balcon, j'ai pas mal de lavande et ça butine très bien tranquilou
    "Une abeille vaut mieux que milles mouches"

    La sauvegarde des abeilles est primordial pour l'équilibre de la planète. De nombreux site et boutiques en ligne de vente de miel ou objets abeilles en tout genre ont vu le jour. Certains reversent des fond à des associations, d'autres non. Qu'elles soient d'europe, d'asie ou en France il faut à mon sens développer des produits bio afin de conserver nos amis les abeilles. Je prône le développement de ce genre de sujet et l'achat de produits dérivés afin de mettre en avant le travail des apiculteurs !

  10. #220
    T'as pensé au coupe-circuit? Avatar de Jeckhyl
    Ville
    Crétin des Alpes
    Puisqu'on en parle, hier, profitant d'une suite de journées à plus de 15° dans ma région, malgré qu'on soit assez tôt dans la saison (en général la visite de printemps je ne la fais que vers la mi-mars) j'ai ouvert mon unique ruche survivante.

    Avant d'ouvrir j'avais observé un petit vol tranquille sur la planche d'envol, avec une rentrée de pollen (certainement du châtaignier). J'étais donc un peu curieux.

    J'ai trouvé une petite boule (12 centimètres) de magnifique couvain sur trois cadres, ce qui me paraît pas mal si tôt dans l'année, et absolument plus aucune réserve, ce qui m'a fait me féliciter d'avoir pris le risque d'ouvrir. Il y a du pollen mais je doute que les filles trouvent du nectar si tôt dans l'année.

    Du coup j'ai posé un peu de bouffe et je leur ai fait un bisou à chacune individuellement en leur disant "allez ! à dans un mois !"
    Citation Envoyé par perverpepere Voir le message
    je préfère être dans les ruisseaux des petits geste inutiles que dans le torrent du je m'en foutisme.

  11. #221
    T'as pensé au coupe-circuit? Avatar de Jeckhyl
    Ville
    Crétin des Alpes
    Il y a un mois, j'ai acheté chez un pro un magnifique essaim sur 6 cadres. Je l'ai mis en ruche, et stimulé. Avec l'intention, selon la visite de demain, soit de poser une hausse, soit de diviser.

    Sauf qu'aujourd'hui, on a assisté en direct à l'essaimage. La stimulation a un peu trop marché et je n'ai pas vu de signes avant-coureurs d'essaimage la semaine dernière.

    Bref, essaim dans une branche à 6 mètres de haut.

    Heureusement parmi les voisins il y a un paysan avec un tracteur avec des griffes pour ranger les bottes de paille à une hauteur respectable.



    Je me suis assis sur une botte avec une ruchette et un sécateur, et il m'a fait monter à six mètres de haut. Ca bougeait un peu mais heureusement j'arrive très bien à shunter mon cerveau depuis mes années de militaire parachutiste . A partir de là, j'ai dégagé autour de l'essaim au sécateur, dès que j'ai senti que je travaillais dans un environnement sûr j'ai tenu d'une main la ruchette sous l'essaim, j'ai tapé un coup sur la branche et pouf, dans la boîte.

    Il y avait je dirais un quart des abeilles tombées à côté. 5 minutes après, tout le monde était rentré. J'ai laissé reposer une demi-heure, j'ai fermé, et hop, j'ai ramené la ruchette dans le coffre et enfermé les filles à la cave (un peu à la tradition belge).

    Dans 48 heures, je les remets sur leur emplacement et elles seront libérées, délivrées.
    Citation Envoyé par perverpepere Voir le message
    je préfère être dans les ruisseaux des petits geste inutiles que dans le torrent du je m'en foutisme.

  12. #222
    Du suspens, une illustration, l'histoire qui finit bien... c'est beau

    (Et purée, il est vraiment temps que je m'y mette)
    La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.

  13. #223
    T'as pensé au coupe-circuit? Avatar de Jeckhyl
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    Crétin des Alpes
    Si je me souviens bien de mes cours, avant mon essaimage naturel du 21 les abeilles avaient dû construire des CR. De la cellule royale à la naissance de la reine il se passe grosso-merdo 9 jours, je peux donc tabler sur le fait que j'ai une reine dans la caisse depuis le 1er juillet ? Avec le super beau temps qu'il fait actuellement, il est envisageable de euh, envisager une fécondation avant le 14 juillet, ce qui veut dire que si je veux un peu booster la ponte ce n'est pas la peine que je m'y prenne avant cette date ?
    Citation Envoyé par perverpepere Voir le message
    je préfère être dans les ruisseaux des petits geste inutiles que dans le torrent du je m'en foutisme.

  14. #224
    Je dirais moins de neuf jours car la vieille reine se barre un peu avant l'émergence des nouvelles reines. Le temps de régler l'ordre de succession entre prétendantes, ça ferait plutôt une émergence avant le 25 juin. Ajoutons deux semaines maximum pour la puberté/vol de fécondation/ovogenèse, ponte probable dès maintenant.
    Faut aller ouvrir et chercher les œufs. Et un petit coup de sirop de stimulation par dessus.

    S'il n'y a rien, chercher la reine pour s'assurer de sa présence.

  15. #225
    T'as pensé au coupe-circuit? Avatar de Jeckhyl
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    Super . Je verrai ça demain.

    Merci.
    Citation Envoyé par perverpepere Voir le message
    je préfère être dans les ruisseaux des petits geste inutiles que dans le torrent du je m'en foutisme.

  16. #226
    Citation Envoyé par Tremex Voir le message
    Traitements Varroa hivernaux bien effectués ? C'est essentiel. Et un bon comptage serait un plus, pas seulement faire le traitement.

    Un comptage efficace c'est ça : https://www.youtube.com/watch?v=4ibIAxD2q8U

    Couvain en mosaïque : consanguinité, loque(s), trop de Varroa, éventuellement virus divers, voire cannibalisme par manque de nourriture. Difficile à diagnostiquer comme cela.

    Pour le miel, les récoltes seraient mauvaises à peu près partout en France, pas de miracle à espérer avec ce temps sec.
    Bonjour à tous, triste de revoir ces discussion 3 ans aprés où les récoltes en 2022 s'annoncent encore plus catastrophiques entre frelon asiatique et pièges totalement vides en début de saison...Force à tout les apiculteurs et heureux de voir les nouvelles initiatives qui voient le jour !

  17. #227
    T'as pensé au coupe-circuit? Avatar de Jeckhyl
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    Rebonjour les gens !

    Il y'a deux ans, suite à plusieurs saisons d'affilée où inexplicablement les ruches n'ont plus donné un gramme de miel puis sont mortes, j'ai un peu baissé les bras.

    Mais là ça y est je suis en train de me remotiver doucement pour l'an prochain.

    La première étape ça va être de passer tous les vieux cadres à la fonte.

    Est ce que parmi vous certains ont fabriqué un cérificateur, et si oui où avez-vous trouvé les plans ?

    Merci !
    Citation Envoyé par perverpepere Voir le message
    je préfère être dans les ruisseaux des petits geste inutiles que dans le torrent du je m'en foutisme.

  18. #228
    Désolé, pas de plans, ici on parle en quintaux de cire donc le cérificateur solaire est un peu limite... Mais ça viendra s'il y a le temps un jour. Autrement on doit pouvoir trouver des idées de construction sur Internet. C'est basiquement une boîte sombre avec un (double) vitrage de récupération en façade, un support et un trou de collecte, et ça roule/coule.

    Attention aux vieilles cires : si les abeilles en ont bavé depuis deux ans, les contaminations de cire ne sont pas à exclure, et ça tue le couvain. Mieux faut tout fiche au feu et repartir sur de la cire fraîche. Si achat, une bonne cire devrait mentionner sur la facture : cire d'opercules ; d'Apis mellifera ; certificat sanitaire (cycle de stérilisation anti-loque européenne). Voire une analyse de pesticides sur le lot (les gros ciriers peuvent se le permettre),ou une certification mais difficile à trouver, c'est un produit rare.

  19. #229
    T'as pensé au coupe-circuit? Avatar de Jeckhyl
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    Citation Envoyé par Tremex Voir le message
    Désolé, pas de plans, ici on parle en quintaux de cire donc le cérificateur solaire est un peu limite... Mais ça viendra s'il y a le temps un jour. Autrement on doit pouvoir trouver des idées de construction sur Internet. C'est basiquement une boîte sombre avec un (double) vitrage de récupération en façade, un support et un trou de collecte, et ça roule/coule.

    Attention aux vieilles cires : si les abeilles en ont bavé depuis deux ans, les contaminations de cire ne sont pas à exclure, et ça tue le couvain. Mieux faut tout fiche au feu et repartir sur de la cire fraîche. Si achat, une bonne cire devrait mentionner sur la facture : cire d'opercules ; d'Apis mellifera ; certificat sanitaire (cycle de stérilisation anti-loque européenne). Voire une analyse de pesticides sur le lot (les gros ciriers peuvent se le permettre),ou une certification mais difficile à trouver, c'est un produit rare.
    Alors de manière absolument certaine, la cire est catégorie 3 carrément dégueulasse, et ne servira plus après filtration qu'à faire de l'encaustique ou des bougies (surtout qu'il n'est pas totalement exclu, faute de pistes claires, que la cire alors neuve ne soit pas à l'origine de mes déboires, déjà).
    Citation Envoyé par perverpepere Voir le message
    je préfère être dans les ruisseaux des petits geste inutiles que dans le torrent du je m'en foutisme.

  20. #230
    Si de la cire supposément neuve est coupée avec des acides gras (la paraffine, curieusement, ça passe mieux), elle engendre des mortalités de couvain. Ça se repère aussi à la réticence des abeilles à bâtir avec ce machin, encore faut-il avoir le coup d’œil.

    Assez classique malheureusement.

  21. #231
    Dépoussièrage et lecture à conseiller :

    Le miel, une autre histoire de l'humanité, de Marie-Claire Frédéric.

    Une spécialiste des produits (lacto)fermentés, donc quand elle dit en préambule que le miel est issu d'une fermentation, je me suis dit que ça commençait mal, quoique ça puisse se discuter (sur un autre fil). Puis ça monte en puissance, bonne bibliographie, de la linguistique, une poignée d'anciennes recettes "pour le fun" mais pas trop, et une bonne conclusion à mon goût.

    Je ne changerai pas mes cours pour ça, mais je recommanderai le bouquin en liste de lectures apicoles, pour le côté historique. Petit regret, que la grande spécialiste Eva Crane ne soit pas plus mentionnée, elle a pourtant pondu des ouvrages de référence. Mais anglo-saxons il est vrai. Celui-ci a le bon goût d'être francophone.

    Si vous préférez les guêpes locales, le bouquin Wasps de Spradbery, 50 ans d'âge, reste en effet de belle facture tel que je l'ai brièvement feuilleté pour le moment.


    Et pour en (re)venir au futur débat, j'hésite beaucoup à considérer le miel comme un produit fermenté. Parce que du miel fermenté, on en a parfois, et ça n'est pas bon. Il a même fallu récemment jeter un vieux fût, 300 kg de foutus, et quelques pots de temps à autre. Mais on parle là de fermentations secondaires, incontrôlées, généralement sur miel trop humide.

  22. #232
    Bonne année Tremex

    Ce n'est pas trop ma spécialité, j'hésite entre "les abeilles crachent dans le nectar, et les bactéries spécifiques (contenues dans la gorge ? des sacs spéciaux ?) font le travail" ou "les abeilles aspirent le nectar, le malaxent dans leurs cavités buccales et le recrachent (avec toujours option bactéries)".
    Du coup, si je ne suis pas à côté de la plaque, c'est le travail des abeilles sur le nectar qui diminue la teneur en eau et par conséquent augmente le "sucre" dans le miel, mais les bactéries doivent bien servir à quelque chose ?
    Et en même temps, si les bactéries faisaient beaucoup (donc, par conséquent, fermentation, donc consommation du sucre) on aurait un produit secondaire dans le miel, genre acide ou alcool.
    Il ne me semble pas.
    Mais encore une fois, la production du miel par les abeilles, ce n'est pas ma tasse de thé (même si c'est fun de manger du crachat d'abeilles ).

  23. #233
    Le vrai "crachat d'abeilles", ce serait plutôt la gelée royale ! Pas bon au demeurant, très acide.

    Les abeilles transforment le nectar de deux manières principales : évaporation préalable puis transformation enzymatique des sucres. Le saccharose, souvent dominant, est hydrolysé en glucose plus fructose. Ce qui au demeurant consomme de l'eau et assèche encore plus le miel, viens-je de découvrir dans Eva Crane ("A book of honey"). Après c'est stable et impropre au développement microbien : 80 % de sucres dont minimum 65 % glucose + fructose et < 20 % d'eau (critères légaux).

    Donc de mon point de vue les micro-organismes jouent peu de rôle dans la fabrication du miel, puisqu'il faut justement les éviter ! Même si sa fabrication présente des transformations chimiques similaires à certaines fermentations.

    Par contre la présence de bactéries lactiques serait nécessaire à la conservation du nectar tant qu'il est plus humide que 18-20 % d'humidité.
    Et il y a aurait une explication proche à la faible durée de vie des fleurs : elles moisissent vite (du moins le nectar se remplit de micro-organismes) et ce serait plus rentable pour la plante de détruire ses fleurs et d'en refaire jour après jour plutôt que de développer des substances anti-microbiennes ou autres solutions de lutte. Découverte récente, pas encore trouvé le moyen d’accéder aux articles complets.

    Donc quid du rôle des micro-organismes ?

    Eh bien plusieurs importants :
    - Préparation du pain d'abeilles par fermentation acide du pollen tassé, comme la choucroute.
    - Divers rôles digestifs dans le microbiote intestinal

    - Et à titre humain des fermentations -contrôlées cette fois- du miel dilué en autres produits, essentiellement l'hydromel et le vinaigre. C'est déjà pas mal.

    Mais le miel en lui-même échappe à mon avis à la "pure notion" de fermentation, d'où ma critique de départ sur cette idée.

  24. #234
    Citation Envoyé par Tremex Voir le message
    Le vrai "crachat d'abeilles", ce serait plutôt la gelée royale ! Pas bon au demeurant, très acide. (...)
    La gelée royale est très amère, au contraire, non ?

  25. #235
    T'as pensé au coupe-circuit? Avatar de Jeckhyl
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    Crétin des Alpes
    Tremex, tu conseilles quoi comme formation pour être vraiment au point en apiculture ?

    J'avais suivi une formation avec un syndicat local, formation qui apprend le minimum, les gestes de visites, tout ça, mais je me rends compte que je regardais mes cadres lors de la visite, mais n'avais pas les compétences pour interpréter réellement, pour voir les problèmes.

    Je pouvais te dire "là y'a un joli couvain madame" mais en vrai je pense que j'avançais beaucoup trop souvent au doigt mouillé. Et à un moment donné ça a vrillé totalement et je ne l'ai pas vu venir. La seule surveillance soutenue que j'ai pu faire parce qu'on a la pression dessus c'était le varroa, mais estimer la santé générale de la colonie, prendre les mesures appropriées, ce n'est pas que ça.

    Et les connaissances livresques ne suffisent pas.

    Or il me vient l'envie de reprendre, mais de reprendre sérieusement.

    Avec dans la visite une vrai démarche d'interprétation éclairée.
    Citation Envoyé par perverpepere Voir le message
    je préfère être dans les ruisseaux des petits geste inutiles que dans le torrent du je m'en foutisme.

  26. #236
    Aïe, je suis juge et partie, moi. Je commence mes cours de sanitaire apicole tout à l'heure, d'ailleurs.

    Première possibilité, effectivement les cours du samedi (ou autre) avec un syndicat local. Il existe normalement plusieurs niveaux, donc passer aux "confirmés" avec des bases d'élevage, ce qui permettra de manipuler plus les cadres pour le greffage.

    Les ADA (associations de développement apicole) proposent des journées de formation, ainsi que différentes autres structures. Mais plutôt pour les professionnels ou possesseurs de déjà pas mal de ruches.

    Et ensuite, il y a les centres de formation agricoles/apicoles (CFPPA). Une dizaine en France proposent des formations certifiantes (6 mois) ou diplômantes (une année scolaire) avec stages de terrain (10 à 16 semaines) chez professionnels.

    C'est quand même un peu long, donc nous, en ce qui nous concerne, proposons un "résumé" sur deux semaines, avec théorie le matin et pratique l'après-midi. C'est apprécié. D'autres centres doivent proposer des stages proches (UCARE Apiculture) mais je n'ai pas fait de veille de la "concurrence", donc pas moyen de conseiller directement quelqu'un.

    Quelques infos (j'ai bossé par là-bas à une époque, d'ailleurs).

    https://www.adaoccitanie.org/formations-en-apiculture/

    https://www.ada-aura.org/installatio...professionnel/

    Je repasserai pour plus d'infos.

  27. #237



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