Tu voudrais dire que Cannes a sélectionné un film sur le seul nom de son cinéaste et pas sur la qualité de ce premier ?
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
honnêtement, ça me fait un peu marrer d'avance qu'un réal intello-télérama fasse un film débile en se situant dans la lignée de Roméro justement. C'est certainement la meilleure chose à faire pour quelqu'un comme Jarmush. Même si on le savait déjà, une bonne manière de dire que Roméro n'était pas un imbécile.
(bon je le vois ce week end, normalement)
Cannes 2019.
Palme d'or pour ...
https://www.lemonde.fr/cinema/live/2...7278_3476.html
Il sort bientôt (le 5 juin).
Jeux du moment : TEKKEN 8
J'ai vu Detective Pikachu hier.
J'aurai aimé voir plus de scènes de la vie de tous les jours avec les Pokemon mais c'était déjà cool. J'ai eu ma dose de Psychokwak, il était magnifique. J'ai envie de jouer à Pokemon maintenant.
Vu Gloire et douleur (Almodóvar) hier - à peu près pendant que Banderas recevait son prix d'interprétation masculine à Cannes.
Bon, je n'ai pas vu les autres films en compétition, mais pour moi, le prix est amplement mérité. Le film est très loin des exubérances dont Almodóvar a pu faire preuve dans ses films. Difficile pour moi de mettre le doigt sur ce qui m'a touché, mais c'était super chouette.
Ah, et je sais pas si Banderas souffre ou a souffert des maux de dos de son personnage, mais croyez en ma longue expérience, sur ce point en tout cas il le joue bien
Avengers
Une bande de pote tente de se sortir d'une situation difficile. Un film art et essais plutôt léger.
Ça m'a bien plut.
Ça casse pas des briques sur un canard...
- Pour ses 40 ans, Alien, The 8th Passenger, sur grand écran, la DC en VO. Meilleur film de tous les temps. En dehors de 2 plans maquettes un peu crados (ont-ils perdu le master ?), rien a reprocher au film ni à ce montage alternatif.
- Life Un sous-alien finalement assez insipide. On passe le plus clair de son temps à se dire : "Tiens, j'ai déjà vu ça dans..." sachant que les ... sont souvent Gravity, Alien ou Sunshine. La réalisation est plutôt chouette et c'est dommage. Mention spéciale pour le montage de la fin : ne faites jamais ça. Tromper le spectateur de cette façon est interdit, et surtout complètement con.
- Serpico de Lumet, pas mon Lumet préféré, mais un Lumet complet. Itinéraire compliqué d'un idéaliste, le film parvient à restituer le sentiment progressif d'insécurité qui entoure son personnage et sa croisade quasiment seul contre tous. Pacino est impeccable, toujours à mes yeux le meilleur interprète masculin du cinéma américain.
- Ghostland de Pascal Laugier, et première incursion pour moi dans son univers. On prend du Tobe Hooper et du Rob Zombie, puis on secoue très fort. On obtient un Home Invasion (avec un twist) de très bonne facture, qui est parvenu à me prendre aux tripes. J'ai trouvé la réalisation particulièrement réussie et les actrices vraiment convaincantes. J'ai vu que le film est polarisant, je me demande du coup quels reproches qu'on pourrait lui adresser. Le twist ? L'ambiguïté de l'ensemble du récit ?
Prochaine étape : Nosferatu de Herzog, à défaut de pouvoir voir celui de Murnau.
il est là au cas où ... mais je ne sais pas si c'est ces conditions que tu veux le voir du coup.
___
c'est pas si compliqué de relancer une carrière.
Dernière modification par Pierce Inverarity ; 27/05/2019 à 10h06.
Je veux le voir... tout court !
Je vais regarder si ST il y a, sinon tant pis ce sera à sec. Merci pour le lien
Dans tous les cas je commencerai par celui de Herzog (disparaît de Canal demain soir).
y a une embrouille sur les droits en Europe sur ce film ... Murnau est mort il y a plus de 70 ans, mais un autre auteur du film (scénariste ?) est mort plus récemment et du coup ça a prolongé (si ça se trouve c'est levé, maintenant). Mais le droit américain permet de le voir sans problème.
par contre il y a une version restaurée qui existe aussi.
Vu Futur immédiat, Los Angeles 1991 de Graham Baker
Un vaisseau extra-terrestres peuplé d'esclaves arrive sur Terre. Ses occupants sont "intégrés" dans la société dans un climat de défiance. Un flic qui vient de perdre son partenaire va faire équipe avec le premier inspecteur alien, et enquêter sur de mystérieux braquages et meurtres...
Ce court film joue sur tous les terrains mais de manière trop simpliste pour être convaincant. Reste un buddy movie assez original et qui sent bon les années 80.
Malgré l'heure et demi (qui passe à toute vitesse) on nous balance beaucoup d'information sur le contexte avec les relations entre les hommes et les aliens, des détails sur le mode de vie de ces derniers, leur passé compliqué, leur futur incertain, la politique organisée par les hommes pour utiliser les nouveaux arrivants et soigner leur image, etc. Tout ça est pertinent sur le papier mais ça n'est jamais assez développé pour que ça fasse cogiter.
Franchement ça donne l'impression de voir le premier épisode d'une série, qui servirait uniquement à exposer.
Le côté buddy movie pèche aussi car il est trop convenu. C'est encore un duo mal assorti, une enquête qui part des bas-fonds pour remonter jusqu'à des puissants corrompus, la routine. James Caan en fait un peu trop, son partenaire extra-terrestre est beaucoup mieux car aimable mais aussi doté de sang-froid.
Maquillages, décors, explosions, du sang, pas un gramme d'images de synthèses : le film a ce "charme" des années 80 donc de ce côté-là c'est satisfaisant. On n'en fait plus des comme ça.
C'est inabouti mais sympa à voir malgré tout. Un remake opportun est prévu avec Jeff Nichols aux commandes (Shotgun Stories, Take Shelter, Midnight Special). Reste à savoir si ça va se concrétiser, ça fait parti des projets de la Fox passée sous le giron de Disney (et Bright est passé par là).
Dernière modification par Kaelis ; 27/05/2019 à 10h45.
Jeux du moment : TEKKEN 8
Ah oui c'est Bright, j'ai écrit Blight
Jeux du moment : TEKKEN 8
Jeux du moment : TEKKEN 8
Eh bah purée de pomme de terre, John Wick 3 m'a fait tellement kiffer.
Vivement la suite !
Bon Nosferatu - Phantom der Nacht (W.Herzog - 1979) rattrapé !
Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer le film avec le Dracula de Coppola, qui certes divise, mais propose une esthétique excessivement travaillée.
Le film ne démérite pas forcément pour la partie se déroulant dans les Carpates, mais je trouve que le choix d'un château filmé pafois en journée a tendance à diminuer l'ambiance inquiétante qui s'en dégage. Dommage après une ascension aussi éprouvante.
La nuit en revanche c'est très réussi, entre les jeux d'ombres à la Murnau (sans avoir vu le film, certains plans sont très iconiques) et le jeu de Kinski qui en fait une créature repoussante et souffreteuse, avant d'en faire un être presque romantique.
La seconde partie en Allemagne est un peu plus surprenante. Introduite par un retour en bateau fantôme qui arrive par miracle à bon port, elle est l'occasion d'illustrer le mal propagé par Dracula et l'impact de sa présence sur la ville et ses habitants.
On se retrouve rapidement dans des scènes d'horreur surréaliste, où les bûchers et les monticules de cadavre se dressent à côté des quelques vivants, plus soucieux de célébrer leurs vies vacillantes que d'honorer leurs morts ni se soucier des rats.
C'est un aspect qui n'est développé chez Coppola que de façon intime, au sein de la cellule des Harker. Et ce n'est pas la seule différence, la sexualisation du vampire est ici presque en retenue, sans doute proche du film de Murnau, à l'opposé de Coppola qui érotise (porno-ise) l'histoire en transformer les vampires en créatures ultra-sexualisées.
Autres particularités : dans le film de Herzog, on a un Dr Van Helsing croulant et presque inutile et une fin qui, me semble-t'il déroge au récit de Bram Stocker :
Lucy se sacrifie pour tuer le comte et sauver Jonathan, qui finalement achève sa transformation. Interrompu, Van Helsing n'a le temps que d'achever Dracula (s'il n'est pas déjà mort ?), laissant probablement au couple l'éternité
Du coup c'est à voir, ne serait-ce que pour l'interprétation de Kinski et de belles idées de réalisation, à ne pas découpler de la photographie nocturne et la réappropriation d'un héritage expressionniste très allemand.
Par contre Adjani est une tête à claque dans son rôle a minima de femme au foyer mystique. Pour ne rien arranger, je n'ai pu le voir qu'en VF.
Je l'ai vu il y a une trentaine d'année, et j'avais beaucoup aimé.
C'est une version plus en adéquation avec un certain fantastique allemand (la thématique des rats et de la peste ... et complètement différente de la version Coppolla.
Sinon, hier 3h10 pour Yuma.
Un grand classique du western.
La fin est un peu décevante, mais sinon, j'ai passé un excellent moment.
Tourné dans un noir et blanc très contrasté, la caméra joue sur les contrastes entre les plans proches (voire très proches, comme entre le méchant et Emmy) et huis-clos et des plans plus larges.
La scène du saloon vers le début, avec la caméra qui filme perpendiculairement au comptoir est impressionnante. Elle traduit aussi la fascination qu'exerce le méchant sur ses hommes, et sur la serveuse.
Un peu comme Le Train Sifflera Trois Fois, le film se déroule presque en temps réel.
Il se différencie par le face à face entre le gentil, un peu brute, animal, impulsif, et le méchant, séducteur, intellectuel (Randolph Scott, dans un de ses meilleurs rôles).
Le film sera rediffusé demain mercredi vers deux heures.
Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards
J'ai vu Le jeune Ahmed hier.
Funfact: j'arrive en avance au ciné, il y a une personne dans la salle et elle est assise... sur ma place Bon vu la fréquentation folle je suis allé m'asseoir ailleurs.
Revenons au film: il se laisse voir. Le rythme est classique du cinéma des Dardenne, donc un peu lent mais pas désagréable. Les acteurs sont bien, leur direction aussi, la récompense à Cannes n'est pas volée. Après on peut s'interroger sur la question de l'intérêt de ce film, car dans le genre "ne nous mouillons surtout pas, sujet glissant" les frérots belges se posent là. Probablement par peur d'être taxé d'islamophobie, le film ne prend pas vraiment la peine de montrer les contradictions et les incohérences de cette vision ultra-orthodoxe de la religion, et s'attarde finalement peu sur l'étape de l'embrigadement, car lorsque le film commence Ahmed a d'ores et déjà "basculé". Au final on assiste à la radicalisation du personnage sans qu'elle soit vraiment "documentée", on dirait qu'on a affaire au développement d'une maladie.
Le fanatisme est vraiment traité dans ce film comme un cancer, comme une fatalité à laquelle on ne peut finalement rien. J'ai trouvé cette orientation particulièrement fainéante et finalement sans intérêt.
Quant à la pirouette scénaristique en guise de conclusion du film je l'ai trouvé là aussi assez facile et décevante. Donc pas un mauvais film, servi par de bons acteurs, mais qui n'a finalement pas grand chose à dire.