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  1. #751
    Ok merci, reste plus qu'à le convaincre


    Sinon j'ai une question plus générale pour les expatriés de tout horizon. Comment gérez-vous les relations avec les familles ?
    Dans mon cas ça fait 4 ans qu'on a quitté la France pour le Canada, et seuls les parents de ma femme sont venus nous voir durant ces 4 années. Il faut dire qu'il y a eu la Covid aussi mais bon, les voyages étaient possibles.

    Du coup on se retrouve à se plier en 4 pour pouvoir voir tout le monde quand on rentre en France, chose qu'on fait plus souvent qu'on le voudrait puisque personne ne vient nous voir.

    Je sais qu'il y a un aspect financier et que c'est pas forcément évident pour tout le monde de venir quelques semaines à Montréal, mais du coup ça empiète sur nos vacances à nous : passer 3 semaines en France et parcourir tout le pays pour voir toute la famille, c'est usant. Et puis on voudrait bien pouvoir partir en vacances ailleurs qu'en France sans culpabiliser.

    A un moment on s'était dit qu'on allait essayer d'investir dans un chalet, histoire d'inciter la famille à nous rendre visite (avec comme argument que le logement serait gratos), mais outre le coût financier important d'une telle manoeuvre, je ne suis même pas certain que cela fonctionnerait vraiment...


    Bref, comment vivez vous la relation avec votre famille restée en France ?

  2. #752
    Alors c'est à mon avis un truc assez universel quand tu es immigré on a beau être en Belgique, ma famille francilienne fait toujours l'effort de venir, mon daron qui est dans le sud aussi.
    Mais ma belle famille, ils ont des gosses des boulots qui payent moyen, personne ne viendra.

    A chaque Noël/été on essayait de voir un max de nos familles et des amis de longues date (qui ne sont jamais venu non plus).
    Et depuis un moment on a stoppé *, c'est comme tu dis extrêmement fatiguant, et c'est finalement des relations forcées.
    Pour les amis, bon bah c'est comme ça, on peut être meilleurs potes mais chacun trace son chemin. Pour la famille, copine_de_tenshu en souffre beaucoup plus, c'est plus difficile à accepter que tes frères et sœurs n'ont jamais fait l'effort en 10 ans et que ça ne les intéresse pas plus que ça la vie qu'on mène.



    * Je dis ça mais on est chez ma belle mère à la Réunion là


  3. #753
    Citation Envoyé par wcxd Voir le message
    Bref, comment vivez vous la relation avec votre famille restée en France ?
    Si t'as besoin de beaucoup voir ta famille, t'as pas le bon profil pour être expat'

    Tu préfères aller en vacances aux USA ou en Amérique Latine? Ben vas-y. Si quelqu'un râle, tu lui réponds qu'ils sont cordialement invités à te rendre visite à Montréal.

    Quand on était à Montréal on allait en France à Noël, quelques jours chez les parents de l'un puis de l'autre, et c'est tout. Les frères, soeurs, oncles, tantes, etc. se bougaient pour être aussi chez leurs parents à ce moment là pour voir tout le monde d'un coup. Et tant pis pour les autres. Le reste du temps c'était vacances en Amérique (Niagara, Boston, Cape Cod, NYC, Floride, Vénézuela fréquentable à l'époque, etc. ).

    Par contre de la famille venait de France pour visiter le Canada, mais on pouvait les héberger.

  4. #754
    Citation Envoyé par Praetor Voir le message
    Si t'as besoin de beaucoup voir ta famille, t'as pas le bon profil pour être expat'

    Tu préfères aller en vacances aux USA ou en Amérique Latine? Ben vas-y. Si quelqu'un râle, tu lui réponds qu'ils sont cordialement invités à te rendre visite à Montréal.
    Je plussoie. Bon, je ne vis à Montréal que depuis décembre dernier, donc ~9 mois. Mais 9 mois de bonheur, on n'imagine pas faire notre vie ailleurs. On revient en France le temps d'une ou deux FIV (pas le choix de le faire ailleurs), puis retour au Canada et on demande la résidence permanente.

    Côté potes : ils aimeraient venir, mais ils n'ont clairement pas les moyens, donc on les a vu une journée à noël pendant qu'on profitait d'aller voir la famille pour les fêtes. Mais on en a discuté, on sait que la distance faisant, on va forcément se faire de nouveaux amis sur place, même si la pandémie ne nous a pas aidé jusqu'à présent, alors on se rattache encore un petit peu à la France pour ça. J'imagine qu'une fois la résidence permanente lancée, on coupera nos derniers liens avec nos potes français, même si c'est un sacrifice (des bébés sont nés, on est trop content de les voir grandir et d'apporter des cadeaux, etc).

    Côté famille : les parents sont trop agés, en mauvaise santé, et ils ne veulent pas abandonner leurs chats 2 semaines (ça c'est l'excuse bidon, comme leur toute récente peur de l'avion... mais bon, ils se rassurent comme ça, et je ne les jugerai pas). C'est clairement un gros sacrifice, car on pense au moment où nous allons les perdre, et nous ne pourrons peut être pas être là pour les accompagner. Ma mère a fait un début d’infarctus le mois dernier, c'était super dur à vivre.
    Le frère : osef, on n'est pas proches. Je lui ai proposé d’accueillir mon neveux (j'aimerais tisser un peu de liens quoi) pour les vacances tout frais payés (tout tout tout), mais excuse "polie" pour décliner, tampis, je comprends.
    Reste les 2 belles sœurs. Elles n'ont pas les moyens, alors on en a a accueillit une cet été, tout frais payés. On a fait 10 jours à Montréal, Toronto, les chutes du Niagara... c'est super sympa de la voir et de partager cela avec elle. On a dépensé bcp de fric, mais on le fait car notre niveau de vie a clairement augmenté (x2), donc on profite. Mais on se pose la question des prochaines vacances, et de l'autre sœur qui n'est pas motivée pour venir, elle préfère monter sa maison en paille et chier dans des toilettes sèches. Ca fait un peu mal, surtout à ma femme, car elle est très proche de ses sœurs.

    Les vacances rien qu'à nous : mais on va en profiter un max ! On pense déjà à visiter le Canada profond, mais aussi aller à Vancouver, aux States, en particulier à San Francisco. C'est un grand rêve enfin à portée, alors on ne va pas se priver, d'autant que vu le contexte géopolitique, écologique et économique, on ne sait pas ce qui nous attend dans 10 ans. On met bcp d'argent de côté, mais on ne se prive pas pour dépenser non plus. On ne pourrait pas faire ça en France.

    Enfin bref, nous faisons clairement des sacrifices, mais je pense que c'est compensé par tout ce que la vie au Québec nous apporte :
    Meilleur niveau et qualité de vie, super boulots (aucune pression, métier valorisé, ce genre de chose), on peut se balader tranquille dans la rue sans avoir peu des pickpockets (gros soucis quand on était sur Lyon, Grenoble ou région parisienne) ou des cambriolages, pas de peur de harcèlement (ex concret : ma femme a remarqué qu'ici plein de femmes ne portent pas de soutien gorge : en France ça ne passerait pas) ou d'un type louche qui te suit la nuit et essaie de te choper dans un coin (vécu), Montréal est très sécuritaire. Y'a vraiment une bonne mentalité. Pas parfaite, on le sait bien, y'a pas mal d'hypocrisie chez les canadiens, mais on préfère ça que vivre en France.
    On a tous notre vécu, et nos sensibilités. Je comprendrais que ce que l'on vit ne convienne pas à tout le monde, clairement.
    Je terminerais juste en rappelant que 85% des expatriés français demandent la résidence permanente. Signe que le Canada est attractif. Perso, je le vois comme un eldorado pour les Français, en particulier le Québec. Mais ça implique des sacrifices.
    Dernière modification par gros_bidule ; 12/08/2022 à 21h04.

  5. #755
    Ah mais on s'y plait énormément au Québec, on a eu notre résidence permanente il y a quelques mois d'ailleurs.
    Mais c'est justement ça qui "pèse", c'est qu'on sait qu'en restant ici on fait une croix sur nos familles respectives.

    Pourtant je suis pas spécialement attaché à ma famille, entre 2013 et 2018, en France, j'ai dû voir mes frères 5 fois.


    Peut-être que c'est simplement le fait que mon frère est devenu papa, moi aussi, et que je regrette de ne pas pouvoir offrir à ma fille un lien fort avec ses cousins.



    C'est pas aidé par le fait qu'on galère à se faire des amis sur place faut dire, je pense qu'on a réussi à réellement sympathiser avec seulement 1 seul autre couple québécois. Heureusement qu'on a quelques amis français aussi qu'on connaissait déjà avant de venir.

  6. #756
    Pour la relation avec la famille je suis un peu un cas particulier : dans ma famille on est depuis plusieurs générations des expat'/immigrés dans différents coins du globe, donc c'est relativement normal de ne voir des parties de la famille que lors de passages à droite ou à gauche. C'est une gymnastique à prendre. Mais c'est certain que c'est moins confortable qu'en étant dans le même pays.

    Après avec internet aujourd'hui c'est quand même vachement facilité : on peux parler à nos proches sur une base régulière et gratuitement, c'était pas le cas de mes parents/grands parents !

    Pour les copains et autres, dès le départ j'ai fais en sorte de pouvoir héberger un couple dans l'appart, ça aide à convaincre "viens ! t'aura pas l'hotel et les autres frais d'un voyage, c'est l'occasion !", surtout qu'hors saison les billets d'avions sont pas si cher si pris à l'avance.

    Si c'est pour héberger la famille, ça fait toujours quelques lits en moins à louer à l'hôtel.

    C'est sûr que si vous êtes très famille (du genre à vivre à 200m les uns des autres comme on vois dans certains patelins), l'expatriation ça va vous faire un choc, mais moi c'est ce mode de vie qui me laisse dubitatif.


    L'important c'est de se garder du temps pour se reposer, et je plaide coupable là dessus : on a vite fait de prendre des vacances qui sont de vrai marathons et on récupère plus, et ce n'est pas facile de gérer ça.
    Ces derniers temps je ne notifie plus toujours mes proches de manière large quand je rentre pour éviter ça, histoire de récupérer aussi. Et s'ils ont envie de me voir, de toutes manières le mieux c'est qu'ils viennent sur Montréal.

  7. #757
    Citation Envoyé par wcxd Voir le message
    Sinon j'ai une question plus générale pour les expatriés de tout horizon. Comment gérez-vous les relations avec les familles ?
    Dans mon cas ça fait 4 ans qu'on a quitté la France pour le Canada, et seuls les parents de ma femme sont venus nous voir durant ces 4 années. Il faut dire qu'il y a eu la Covid aussi mais bon, les voyages étaient possibles.
    Je pars du principe que c'est moi qui ait fait le choix de partir à *littéralement* l'autre bout du monde, et que si des gens compte pour moi, c'est à moi de me décarcasser pour les voir, surtout quand ils ont moins de moyens que moi, ou des gosses.
    Et c'est moi qui a décidé que le groupe famille/amis était une chose importante pour moi, donc je fais les efforts qui correspondent, et tant pis si c'est pas nécessairement la même échelle de valeur pour mes amis - ils sont mes amis malgré le fait de ne pas être alignés sur tout, n'est-ce pas.
    Donc paradoxalement, depuis que je suis parti en Australie, j'ai revu des amis que j'avais pas vu alors que j'avais juste déménagé de 500 bornes en France. Ça a évidemment un coût en temps et en argent mais c'est mon choix.

    Bien sûr, personne (hormis mes parents) n'a osé me reprocher d'avoir fait le grand saut et/ou de ne pas les voir assez souvent - je l'aurais très mal pris évidemment (cf la réponse de Praetor qui s'applique à ce potentiel cas).

    Quasiment personne était venu me voir en 8 ans sur la Côte d'Azur, je ne me fais aucune illusion sur le fait d'en voir en Australie (encore que, ça a été à un poil de fesse pour qu'un couple d'amis le fasse, mais bon, mauvaise chute, jambe brisée, bon, ça aide pas).
    Pas de signature.

  8. #758
    J'imagine aussi que la durée du trajet doit être un sacré frein.
    Si je prends l'exemple de ma famille, il faudrait : 4h de voiture jusqu'à l'aéroport, 3h d'attente, 8h d'avion (si pas de report/annulation/retard, c'est galère ces temps ci), 1h pour sortir de l'aéroport (si tout va bien). Enfin bref, 16h à avoir mal aux jambes. On passe du temps ensemble, modulo la fatigue du décalage horaire. Puis c'est reparti pour 16h à avoir mal aux jambes, et encore un décalage horaire. C'est difficilement supportable pour des personnes âgées ou avec enfants.
    J'imagine que c'est plus facile à supporter pour nous car on clairement a un intérêt, ça fait partie d'un projet de vie.

    D'ailleurs fait rigolo, ma belle sœur nous a rendu visite début août, et on a appris le jour de son arrivée à l'aéroport Trudeau, qu'elle devait faire un test PCR et s'isoler X jours . Etant là pour 10 jours, et étant négative avant de prendre l'avion, autant dire qu'on l'a ignoré (le test hein). Faut pas déconner.

  9. #759
    Citation Envoyé par Zepolak Voir le message
    Quasiment personne était venu me voir en 8 ans sur la Côte d'Azur, je ne me fais aucune illusion sur le fait d'en voir en Australie
    Ça dépend, tu as de quoi héberger en Australie ?

  10. #760
    Citation Envoyé par Zoublon Voir le message
    Mes questions (finalement) sont donc les suivantes : est-ce que vous avez déjà travaillé dans une langue non maitrisée, combien de temps cela vous a pris pour vous sentir à l’aise et pouvoir interagir plus ou moins normalement avec vos collègues, et surtout, est-ce que vous avez regretté cette décision ? Un grand merci pour vos retours d’expérience si vous en avez
    Sans être dans ce cas là, être honnête avec eux et leur demander sous combien de temps ils te veulent opérationnel dans cette langue me paraît être un bon compromis.

    Vu que tu as l'air de vouloir faire l'effort, je pense que ça pourrait être intéressant d'aborder le sujet franchement avec eux, pour éviter de louper une opportunité qui pourrait te plaire.

  11. #761
    Si tu es prêt à suivre des cours pour atteindre le niveau demandé ça ne devrait pas être un problème. Faut juste être clair dès le début, exemple: "vous demandez le niveau B2, or je ne suis que B1, mais disposé à suivre des cours, est-ce acceptable?".

  12. #762
    Je suis d'accord avec les deux ci-dessus. Je pense que ça peut être une super opportunité pour 'gagner' une langue, même si forcément, ça te demandera plus d'effort.

    En outre, le fait d'expliquer clairement que tu pars d'un peu bas, mais que tu es volontaire, ça te rapprochera forcément des collègues (sauf si c'est des gros cons) parce que c'est ultra engageant une personne qui fait l'effort d'apprendre ta langue. J'ai été des deux côtés (de celui qui apprend et de celui qui veut aider à apprendre) et y a pleins de gens pour lesquels c'est pleinement stimulant, parce que le sujet de la conversation, c'est la conversation. Le small talk devient une fin en soi, et c'est le small talk qui rapproche les gens.
    Pas de signature.

  13. #763
    Des amis se sont installés à Zurich il y a quelques années (bon ils sont récemment parti s'installer à Lausanne car il n'y était pas spécialement heureux).
    L'un d'eux était un peu dans ton cas: au début il avait juste des vieux restes de lV2 d'école (française), un niveau plutôt basique et très maladroit.
    Il a maintenant un bon niveau en allemand, ça lui a demandé plusieurs années et du courage pour reprendre des cours, mais il est maintenant suffisament à l'aise pour travailler dans cette langue au bureau (et suffisament pour se prendre la tête avec son voisin zurichois )
    Par contre niveau intégration ils ont un peu raté le coche: école française pour les enfants, amis expat' , au final ils n'avaient pas beaucoup d'interactions avec les locaux hors du travail. A Lausanne ils s'intègrent beaucoup plus facilement: la langue crée une barière.

    Après ça va être un peu compliqué au début; il faut pas se leurrer.
    Perso c'est avec l'anglais que je me suis fait surprendre: j'avais un niveau très bas (LV2 raté au collège/lycée). J'avais récupéré un bon niveau de compréhension écrite à l'IUT, mais j'étais vraiment une brêle à l'oral. Une année d'ERASMUS m'avait permis de me débrouiller un peu dans ce domaine.
    Quelqes années plus tard, après avoir travailler exclusivement en français, je suis pris pour un nouveau job, avec une équipe répartie entre Londres et Paris. Lors de la première réunion, en conf call video, je devais me présenter.
    Vu les têtes que tiraient les membres de l'équipe anglaise quand je parlais j'ai eu un très grand moment de solitude... Et pour capter mes collègues Indien avec leurs accents super chantant ça n'a pas été simple non plus...

    Plus tard, après avoir rattrapé un niveau correct pour m'exprimer, ce qui m'a le plus handicapé lors de mes expérience pro en "VO" c'était mon incapacité à expliquer des choses un peu complexes à l'oral.
    Défendre une idée ou un concept devant des collègues par forcément convaincus c'est déjà dur, pour moi, en français, mais c'était vraiment très stressant et fatiguant en anglais.

    Après l'expérience Londonnienne, j'ai fait 5 ans dans une équipe internationnale (espagnols, allemand, anglais, russes, portugais, italien, polonais...), et du coup la vie au bureau c'était quasiment en anglais à 100%.
    J'étais vraiment crevé en rentrant le soir: pour moi il y avait toujours un effort à fournir pour comprendre et me faire compdre aussi bien sur le plan professionnel que sur le plan personnel, même après plusieurs années.

    C'était très frustrant. Mais ça reste parmis mes années de travail préférées.

  14. #764
    Citation Envoyé par Zoublon Voir le message
    Merci encore pour vos avis, ça fait plaisir
    Avec plaisir, et merde pour l'entretien !
    Pas de signature.

  15. #765
    Citation Envoyé par William Vaurien Voir le message
    Par contre niveau intégration ils ont un peu raté le coche: école française pour les enfants, amis expat' , au final ils n'avaient pas beaucoup d'interactions avec les locaux hors du travail. A Lausanne ils s'intègrent beaucoup plus facilement: la langue crée une barière.
    Je rebondis la-dessus.
    Etre dans un pays dont tu ne maitrises pas la langue, c'est pas forcement evident.

    Je vis dans un pays depuis presque 6 ans, je sais dire uniquement bonjour merci au revoir (je galere pour le au revoir en plus). J'en suis pas trop fier, mais c'est une langue compliquee, parlee par uniquement 1 million de personnes dans le monde -> j'ai decide de ne pas faire l'effort.
    Par contre je ne connais quasi aucun francophone autour de moi. C'est sans doute ce qui me sauve, sinon je ne connaitrais le pays que sous le prisme francophone. Et ca serait bien dommage.
    Les gens autour de moi sont des expats ou des locaux, et acceptent la plupart du temps de parler anglais (c'est pas toujours vrai, mais tres souvent possible).
    Alors evidemment je peux galerer dans certains cas (allez dans un magasin de brico pour chercher un truc bien specifique... quand aucune des pancartes ne vous aide a localiser ne serait-ce que le rayon qui va bien...).

    Donc faire attention a la vie sociale, oui, la langue cree une barriere. J'imagine un gars ne parlant pas francais en France, il va je pense se retrouver esseule. Dans d'autres pays, ca passe tres bien.


    (cote boulot ca ne pose aucun probleme, la langue officielle est l'anglais, dans notre bureau local on est une cinquantaine, de 13 nationalites differentes)

  16. #766
    Je vois l'immersion dans le bain d'un nouvelle langue comme ça : c'est un entraînement du cerveau, donc un truc sain et bon pour la santé, que tu vas être "obligé" de faire régulièrement quoiqu'il arrive.
    C'est comme habiter à 20min à pied du bureau, ça garantit que tu vas faire 40min de marche par jour et ça, c'est bon pour la santé.

    D'ailleurs je commence, après 5 ans en Australie, à ressentir un certain besoin/envie de changement...
    Pas de signature.

  17. #767
    Citation Envoyé par ursule15 Voir le message
    Je rebondis la-dessus.
    Etre dans un pays dont tu ne maitrises pas la langue, c'est pas forcement evident.

    Je vis dans un pays depuis presque 6 ans, je sais dire uniquement bonjour merci au revoir (je galere pour le au revoir en plus). J'en suis pas trop fier, mais c'est une langue compliquee, parlee par uniquement 1 million de personnes dans le monde -> j'ai decide de ne pas faire l'effort.)
    Mais l'avantage c'est qu'il fait beau en Corse !
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  18. #768
    Citation Envoyé par Zoublon Voir le message
    La fatigue constante semble être un ressenti partagé de ce que j’en ai lu. Ma peur était de me retrouver dans 6 mois à me demander pourquoi j’avais fait ce choix. D’après ce que tu dis, ça t’as tout de même pris plusieurs années pour te sentir un peu plus à l’aise. J’imagine que je me reposerai la question si le second entretien se passe bien.
    Je confirme aussi. J'etais assez fatigue au debut quand je me suis mis a ne parler que anglais, meme si je le parlais deja avant de partir de France.
    Mais passer sur un 100% anglais, ca se ressent au debut, niveau fatigue. Et le debut, c'est pas juste quelques mois (pour moi en tout cas).

    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    Mais l'avantage c'est qu'il fait beau en Corse !
    Je sais bien que c'est pour la blague (et ca m'a fait rire) mais pour corriger, la langue corse n'est parlee que par un peu plus de 100.000 personnes... c'est encore pire!

  19. #769
    Citation Envoyé par Zepolak Voir le message
    D'ailleurs je commence, après 5 ans en Australie, à ressentir un certain besoin/envie de changement...
    Tu vis au Paradis, déconne pas
    Je plaisante, tu fais ce que tu veux, mais je veux un reportage photo.

  20. #770
    Citation Envoyé par Lee Tchii Voir le message
    Tu vis au Paradis, déconne pas
    Je plaisante, tu fais ce que tu veux, mais je veux un reportage photo.
    J'avoue que c'est une impression bizarre que de se dire : "bon, quand je déménagerai d'ici, tous mes futurs endroits auront une vue significativement moins bien depuis mes fenêtres/balcon, jusqu'à la fin de ma vie". (Enfin sans devenir multi-millionnaire, mais je serais pas multi-millionaire )
    First World Problems
    Pas de signature.

  21. #771
    Envois une photo de ton panorama !
    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    Jean-Henry LeLiquid, l'ébouillanteur de Monéteau.

  22. #772
    En France j'avais vu sur une cité
    Grand maître du lien affilié

  23. #773
    Je dois être un alien alors, quand j'ai bougé en Irlande mon cerveau s'est effectivement pris une claque et je rentrais crevé du boulot (infra réseau gigantesque à apprendre en plus de l'anglais H24), par contre ça a duré un petit mois, pas plus


  24. #774
    Tu avais peut être un bon niveau de base ? Perso j'étais pas très bon en sortant de mes études.
    Pour moi le plus compliqué c'était les phases de discussions argumentés concernant l'architecture logicielle. Quand il faut bien écouter pour tout comprendre (surtout avec des collègues espagnols: l'anglais n'est pas tout à fait pareil ) et quand expliquer demande le double d'effort.
    Après je n'étais pas crevé tout le temps, mais même après 5 ans je rentrais parfois bien plus fatigué que je ne l'aurais été dans une équipe francophone.
    J'ai bien vu la différence quand je suis revenu: c'est plus simple de se détendre au café en racontant des conneries, c'est plus simple de comprendre les autres, c'est moins compliqué pour expliquer convaincre (je suis pas doué pour ça).
    L'impression d'avoir un poid en moins en rentrant à la maison...

    Après, dans mon cas, c'était une équipe internationnale mais j'habitais en France... Donc il y a avait la bascule avec le quotidien qui empêche une vrai bascule linguistique. Et pendant mon année d'Erasmus ça m'avait semblé moins pénible.

  25. #775
    Il faut être en immersion totale pour que ça soit facile, à un moment le cerveau switch et tu fait même tes rêves dans l'autre langue.

    Sinon c'est super fatiguant car tu ne reste jamais assez longtemps dans un seul mode.

  26. #776
    Le pire je trouve c'est rejoindre une boîte qui demande une langue qui te maîtrise puis qui essaie de passer à une langue que tu ne maîtrises pas sans vouloir te former.
    Après, des pays que j'ai testé, l'administration ne parle pas anglais, ni les entreprises de service, donc parler la langue est utile.

  27. #777
    Ca me rappelle un pote qui avait eu y'a 20 ans un entretien d'embauche chez Dell avec 3 personnes, une qui parlait français, une qui parlait allemand, une qui parlait anglais. Il devait jongler entre les 3.
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  28. #778
    Après ca doit dépendre des boulots, mais un travail où il faut expliquer/argumenter sur des nuances à longueur de journée, ca peut être tendu si on ne maitrise pas bien la langue de base.

    Ca dépend aussi des gens, sur l'apprentissage des langues on est vraiment pas tous faits pareil.

    Ca dépend de l'age aussi, à 25 ans c'est pas du tout la même qu'à 35, malheureusement.

    Perso j'ai travaillé en allemand et en anglais. L'allemand je le maitrisais mal mais j'ai pris des cours et j'étais jeune (VIE), mais même comme ca c'était tendu en réunion, on réagit moins vite, on se limite, etc.

    En anglais j'ai toujours été très bon et je n'ai jamais ressenti de fatigue particulière.

    La je bosse aux Pays-Bas en anglais (les hollandais sont probablement les seuls au monde que ca ne fait vraiment pas chier de switcher en anglais, limite ils font pas la difference), je me mets au néerlandais parce que je trouve ca important pour comprendre une autre culture d'être au moins capable de lire le journal et de regarder la TV, mais je sais qu'à mon âge je deviendrai jamais assez bon pour l'utiliser vraiment dans mon taf, en tout cas pas dans les reunions tendues.

    Donc bref tout ca pour dire qu'il faut être conscient de ses capacités à apprendre une nouvelle langue d'une part, et d'autre part de la propension des collègues à parler anglais. Au début tout le monde dit ouais ouais pas de problème, puis au bout d'un moment ca revient a la langue du pays hein. Etre le seul à ne pas parler une langue dans une réunion, et etre capable de dire "non on revient en anglais la je comprends plus" quand les esprits s'échauffent, c'est un skill aussi.

    Ca dépend des boites et des pays, mais avec les allemands par exemple ca me parait difficile d'avoir un job à long terme et avec des responsabilités si on est pas capable de défendre son bifteck dans la langue de Goethe (en + y en a qui hésitent pas à forcer leur accent bavarois ou autre à la con quand ils ont décidé de te déstabiliser!)

  29. #779

  30. #780
    GG ! En plus tu vas pouvoir aller voir Rammstein et enfin comprendre les paroles

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