Là encore, une critique sauvage et sans concession de la société actuelle. Tel un visiteur perdu dans un musée virtuel, on erre dans ce village à la fois plein de maisons et désespérément vide d'habitants, où des voix robotiques nous rappellent la vacuité de nos existences. Les voix se mêlent et se chevauchent, menaçant la santé mentale du joueur, qui finit par retrouver la sérénité dans un retour à la nature, représenté par une tribu de lamas.
De façon amusante, c'est à cet instant que j'ai pris conscience de la possibilité de sauter (le zqsd non géré - claire allusion à "tu peux être différent, mais on ne s'occupera pas de toi" - m'avait un peu refroidi dans mon exploration des touches), et que le message supérieur du jeu m'est apparu : on est enfermé que tant qu'on accepte les limites arbitraires qui nous sont fixées.
C'est ainsi que j'ai pu me libérer de tout.