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  1. #391
    Merci pour vos réponses.

    Ouais le problème est de mon côté, clairement. Je n'ai aucune expérience, théorique ou pratique, sur comment gérer une équipe.

    J'ai pris les devant et acheté deux bouquins qui semblaient pas mal :
    - Dream Team, un mec qui est allé interviewer des centaines de managers et en fait un récap. Il y a tout un passage sur l'onboarding que j'ai zappé mais déjà beaucoup d'excellents conseils en ayant lu 30%.
    - Le management bienveillant, que je n'ai pas encore attaqué qui semble pas mal, écrit par un ancien docteur urgentiste

    J'ai déjà eu des retours positifs du peu que j'applique

  2. #392
    Hello,

    Il y a y un MOOC du CNAM disponible sur FUN. Du manager au leader : devenir agile et collaboratif

    Fin d'inscription : 27 jui 2021

    Bon, c'est encore un titre pompeux à mes yeux, mais cela peut peut-être t’intéresser ou au moins être un support différent.

    (Je ne suis pas assidu, mais j'ai toujours du mal avec les mooc).

  3. #393
    Citation Envoyé par Florian L Voir le message
    Hello,

    Il y a y un MOOC du CNAM disponible sur FUN. Du manager au leader : devenir agile et collaboratif

    Fin d'inscription : 27 jui 2021

    Bon, c'est encore un titre pompeux à mes yeux, mais cela peut peut-être t’intéresser ou au moins être un support différent.

    (Je ne suis pas assidu, mais j'ai toujours du mal avec les mooc).
    J'ai pas le temps, alors je vais prendre l'option "Aller directement aux questionnaires et on verra bien". Si à un moment je suis sec, c'est un bon signe.

    Mais comme ce sont des sciences humaines, ultra influencées par le contexte qui n'est pas retranscrite dans les quelques lignes de question, c'est pas simple. Sans compter les problèmes lexicaux et syntaxiques : quand il faut cocher 2 réponses, alors qu'intrinsèquement, elles s'opposent, c'est un soucis net.
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  4. #394
    Salut les canards. Après 3 ans d'absence dans le monde merveilleux des commerciaux me voilà de retour à mon premier Amour: la gestion d'équipe.

    I'm back

  5. #395
    Tu t'es rendu compte qu'un futur client c'est encore plus relou qu'un client et qu'une équipe ?
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  6. #396
    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    Tu t'es rendu compte qu'un futur client c'est encore plus relou qu'un client et qu'une équipe ?


    Pas exactement. Je suis passé chef d'équipe a 25 ans et je voulais pas devenir un mec qui ne sait rien faire d'autres. Y'a 3 ans quand ma boite a restructuré le département des ventes, j'en ai profité pour "diversifier mes compétences" et suis passé commercial, avec comme objectif à moyen terme de repasser sur un poste à responsabilité (le calcul c'était que ingénieur en geii + expecrience d'ingé support + management + commercial + trilingue = plutot employable).

    Ma boite a fait un gros plan social plus ou moins à cause du covid fin 2020 (30% de la masse salarialede Munich a sauté pendant mon congé parental), avec un prix de gros chez les commerciaux: ils délèguent 98% des clients a un distributeur. Le département dans lequel je bossait a été dissout et mes collègues comme mon chef "rupture-conventionnelés".

    Moi ils m'ont proposé une promotion et m'ont passé responsable grands compte. J'ai contacté le distributeur qui a récupéré le marché germanophone en parallèle en me disant qu'ils auraient besoin de s'acheter de l'experience. J'ai démissioné de ma boite le mois dernier et je récupére la direction du département des ventes des produits de mon ancienne boite chez le distributeur. C'est un territoire d'environ 60M de chiffre d'affaire et là faut que je trouve un bureau a ouvrir et une équipe d'une 10aine de commerciaux a monter.

    D'ailleurs, si vous avez des recommendations de bon bouquins sur le management des équipes commercialaes (voir plus récisemment d'ingénieurs commerciaux) je suis preneur.

  7. #397
    Dans le genre bons conseils, je vote pour Ted Lasso

  8. #398
    Salut a tous,

    je reviens un peu là car besoin de vider mon sac. J'ai hésite entre ici et le toppic des salaires, mais je me suis dit que mes "problèmes de riches allaient" ennuyer une partie des canards sur l'autre sujet.

    Les dernières 2 années ont été intenses (2 infections covid, ma compagne enceinte prise en urgence pour insuffisante respiratoire lors de la premiere infection, achat du 1er bien immobilier et déménagement pendant la quarantaine, naissace du 1er enfant, 6 mois de congé parental en confinements éprouvants, pas de soutien familial car famille loin, infection cardiaque ou il a failli mourir et 3 semaines enfermé dans une salle d'hopital sans possibilité de visite de sa mère, le nouveau job, le on/off permanent des crèches... etc) et je suis rincé.

    Mon taff actuel me plait: monter un business de "zéro" avec une équipe commerciale réduite, un an après devenir un gros secteur de la boite (>10M€) en phase de devenir le plus gros secteur de la boite et sa première BU (pour l'instant la segmentation du business n'a rien a voir avec des BU indépendantes) est vraiment grisant. Niveau paie, c'est OK. 100k€ et mon chef (le directeur commercial qui répond au DG) m'a signalé sans que je demande rien qu'il trouve mon salaire pas adéquat et veut l'augmenter "significativement". J'ai demandé 10% pour un de mes gars et c'est aussi passé crème.

    Les difficulté des années dernières nous ont laissé bien naze ma compagne et moi (elle a fait une vilaine depression post partum et on est tous les 2 sous antidépresseur depuis qqs mois). J'ai du mal a concilier aussi mon taff et la flexibilité de la vie de famille sous corona (il faut se rendre disponible dès que la crèche appele, prendre le bremlins des semaines entière quand il est malade ou quand la crèche ferme ce qui est dur a combiner avec le taff en question). J'ai demandé une réduction du temps de travail de 10% cette année (6 semaines) pour me remettre sur pied.

    J'hésite aussi a juste poser ma démission. Malgré le salaire confortable de ma position, ma compagne gagne significativement plus: mon salaire seul ne nous permet pas de couvrir nos dépenses courantes (credit, crèche, charges...), le sien si. D'un autre coté j'aime plus mon travail qu'elle aime le sien. J'ai un peu l'impression que ca nous met dans une espece d'impasse professionnelle, d'autant qu'on envisage de faire un 2eme gamin a moyen terme et que ca sera probablement a moi de prendre les 9 mois de congé parental nécessaire avant qu'il rentre en crèche pour les raisons sus-mentionnées.

    Bref, je sais pas trop ce que j'attend de partager ca ici, mais la situation personnelle et professionnelle semblent actuellement difficilement conciliables. Ma compagne me pousse a continuer car j'aime bosser et que je viens de mettre le pied a un niveau de responsabilité qui est a la fois épanouissant et qu'il serait dommage d'abandonner si vite. D'un autre coté le quotidien rend jongler avec tout assez compliqué.

  9. #399
    Alors c'est surement une question très conne, encore plus vu que je n'ai pas d'enfant, mais avec vos gros salaires, il ne vous serait pas possible de payer quelqu'un qui reste à la maison pour s'occuper du petit ?

  10. #400
    Citation Envoyé par Awake Voir le message
    Alors c'est surement une question très conne, encore plus vu que je n'ai pas d'enfant, mais avec vos gros salaires, il ne vous serait pas possible de payer quelqu'un qui reste à la maison pour s'occuper du petit ?
    Non. On a prévu des travaux dans l'appartement mais pour l'instant il est pas adapté à avoir une au pair. Une "Tagesmutter" comme ils l'appellent ici s'emploie déclaré et coute 4000€ par mois (en brut). On a une situation fiscale particulière qui fait qu'on ne peut pas avoir accès aux déductions d'impots liées.Financièrement mon congé parental ou du chômage seraient plus viable. 4000€ ca peut parraitre beaucoup (elle touche 2000€, le reste c'est des taxes, cotisation et impots) mais la demande est plus forte que l'offre. C'est ce que fait une de nos amies et des familles essaient de la débaucher (en proposant des 4400€ ou 4500€/mois, le corona ayant créé de nouveaux challenges chez les cadres).

  11. #401
    Citation Envoyé par Naity Voir le message
    Non. On a prévu des travaux dans l'appartement mais pour l'instant il est pas adapté à avoir une au pair. Une "Tagesmutter" comme ils l'appellent ici s'emploie déclaré et coute 4000€ par mois (en brut). On a une situation fiscale particulière qui fait qu'on ne peut pas avoir accès aux déductions d'impots liées.Financièrement mon congé parental ou du chômage seraient plus viable. 4000€ ca peut parraitre beaucoup (elle touche 2000€, le reste c'est des taxes, cotisation et impots) mais la demande est plus forte que l'offre. C'est ce que fait une de nos amies et des familles essaient de la débaucher (en proposant des 4400€ ou 4500€/mois, le corona ayant créé de nouveaux challenges chez les cadres).
    Je me doutais que si c'était aussi simple vous l'auriez fait depuis longtemps

    Ta situation est totalement en dehors de ce que je connais, donc je ne vais surement pas donner de conseils, mais toi et ta compagne avez tout mon soutien *pat pat*.

  12. #402
    Oui c'est un peu particulier . Si on peut mener le projet de rénovation à terme cette année ou pourra envisager d'avoir une au pair pour le second. Sinon faudra faire autrement.

  13. #403
    Sans la situation Covid qui entraine des galères de garde, ça serait plus gérable ?
    Parce que quand je lis ton post, j'ai l'impression que à part ça, ça va à peu près.

    Alors je ne minimise pas la partie déprime/dépression mais je pense que beaucoup de jeunes parents en passent par là (à des degrés divers) et que lâcher ton boulot que t'as l'air d'apprécier, c'est peut-être pas le bon choix. Des fois, c'est justement bien d'avoir cette bulle à toi. Je pense qu'ue réduction du temps de travail est effectivement nécessaire, même de façon temporaire. Le temps de souffler un peu, de digérer tous ces changements et de voir venir.
    Citation Envoyé par Teocali Voir le message
    Les qualités qui comptent pour être élus ne sont pas les même que pour gouverner. Et c'est tout le défi d'une démocratie dans notre société moderne : réussir a résoudre ce dilemme.

  14. #404
    Sans rentrer dans les détails, j'espère pour vous que le gremlin est bien remis et qu'il n'y a pas de conséquence à long terme. Même s'il y a des limites à la comparaison, je retrouve ce qui m'est arrivé (avec le second), donc je compatis sincèrement Et oui, je dirais vu de l'extérieur que vous avez probablement un peu beaucoup sur vos épaules en ce moment, mais en réalité, c'est le lot de beaucoup de jeunes parents double-actifs, et ça se calme assez rapidement (... rétrospectivement) - la meilleure preuve? C'est le nombre de parents qui remettent ça au bout de deux ans

    Donc oui, serrer les dents au lieu de prendre des "grosses" décisions que vous pourriez regretter, c'est peut-être pas si débile que ça. Mais c'est pas facile (je le sais, on ne l'a pas fait et on a pris des décisions "irréversibles" )

  15. #405
    Citation Envoyé par Naity Voir le message
    Les difficulté des années dernières nous ont laissé bien naze ma compagne et moi (elle a fait une vilaine depression post partum et on est tous les 2 sous antidépresseur depuis qqs mois). J'ai du mal a concilier aussi mon taff et la flexibilité de la vie de famille sous corona (il faut se rendre disponible dès que la crèche appele, prendre le bremlins des semaines entière quand il est malade ou quand la crèche ferme ce qui est dur a combiner avec le taff en question). J'ai demandé une réduction du temps de travail de 10% cette année (6 semaines) pour me remettre sur pied.
    Je fais une synthèse (pardon pour le coté sec du propos, je rappelle que l'écrit nuit à la nuance) : Vous craquez sous la pression. Ben la solution c'est de l'alléger. Rage quit un taff qu'on aime pour "gérer le/les gamins", c'est à court terme leur en vouloir. Mauvais plan. Va falloir trouver une solution moins radicale. Genre trouver un projet/un poste moins stressant pour se remettre un peu en jambe. Ou passer à 80% ou ... bref trouver une façon de baisser la pression.

    Ma situation est sensiblement différente hein : je suis à 100% et Madame à 80%, je suis à 100% en télétravail et Madame est à 80%, elle (à 80%) gagne en gros la moitié de mon salaire (à 100%), et on a un bébé de 2,5 ans, du coup, c'est moi qui ne peut pas m'arrêter, et Madame après beaucoup de pression et de stress, elle est sur un poste plus peinard. Elle commence à être démarchée pour des postes significativement plus sous pression, et franchement mieux payée (pour me rejoindre, en gros)... Et finalement elle est en train de se résoudre à décliner : la situation sanitaire, la nécessité d'être dispo dans l'heure, ... (bref comme toi), fait qu'elle envisage de rester sur son poste actuel. En général, c'est moi qui suis dispo pour aller chercher Mininous (quelque soit l'endroit où j'en suis au taff, "Je vous laisse, un soucis à l'école, je vais chercher ma fille" est un propos que j'assume sans peine), mais elle est colle Maman ensuite, donc il faut qu'elle puisse un minimum être dispo).
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  16. #406
    Citation Envoyé par ylyad Voir le message
    Sans rentrer dans les détails, j'espère pour vous que le gremlin est bien remis et qu'il n'y a pas de conséquence à long terme
    Merci. Oui, tout va bien. Le dernier controle a l'hosto y'a qqs semaines est positif et on a plus besoin d'un suivi régulier. Merci

    Citation Envoyé par ylyad Voir le message
    c'est le lot de beaucoup de jeunes parents double-actifs
    J'imagine, on en a pas/peu dans notre entourage direct. Le congé parental allemand (jusqu'à 36 mois) fait que beaucoup de gens autour de nous passent les 2-3 premières années à la maison... voir plus, le congé parental enchainant souvent sur un nouveau congé maternité.

    Citation Envoyé par ylyad Voir le message
    Donc oui, serrer les dents au lieu de prendre des "grosses" décisions que vous pourriez regretter, c'est peut-être pas si débile que ça. Mais c'est pas facile (je le sais, on ne l'a pas fait et on a pris des décisions "irréversibles" )
    Si c'est pas indiscret, c'est quoi que tu appelles décision irreversible? La question se pose effectivement pour nous car on a fait notre montage financier en amont (taile du crédit et des mensualité...etc) pour pouvoir joindre les 2 bouts sur le salaire de ma compagne seul. Et la tentation actuelle est là car un arret de mon activité professionnelle ne nous metterait pas trop dans merde financierement. Ce qui me fait hésiter c'est le "après": ne plus travailler pendant 3-6 ans c'est bien, mais même si après cette perriode j'aurais toujours moins de 40 ans, dans quelle mesure ca rendra mon retour a la vie active compliqué (les compétences ca se perd, la technologie évolue...)

  17. #407
    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    Je fais une synthèse (pardon pour le coté sec du propos, je rappelle que l'écrit nuit à la nuance)
    Y'a pas de soucis, pas besoin de prendre des pincettes.

    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    Genre trouver un projet/un poste moins stressant pour se remettre un peu en jambe. Ou passer à 80% ou ... bref trouver une façon de baisser la pression.
    Yes, c'est pas évident. Ce qui pour moi rend la décision pas facile est aussi que la viabilitée du projet (ou plutot la viabilité des objectifs très hauts qu'on s'est fixés) pour ma boite est encore très dépendant de ma personne (plus le temps passe, moins c'est le cas et plus un transfert "smooth" est possible). On a parlé de réduction avec mon chef, mais en vrai pour qu'elle soit efficace sur ce poste, il faut qu'elle comporte des semaines entières. Bosser 4 jours par semaine c'est juste emmener plus de taff a la maison. J'ai fait une demande de 6 semaines de sans solde réparties sur l'année, j'attend son retour.

    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    Ma situation est sensiblement différente hein : je suis à 100% et Madame à 80%, je suis à 100% en télétravail et Madame est à 80%, elle (à 80%) gagne en gros la moitié de mon salaire (à 100%), et on a un bébé de 2,5 ans, du coup, c'est moi qui ne peut pas m'arrêter, et Madame après beaucoup de pression et de stress, elle est sur un poste plus peinard. Elle commence à être démarchée pour des postes significativement plus sous pression, et franchement mieux payée (pour me rejoindre, en gros)... Et finalement elle est en train de se résoudre à décliner : la situation sanitaire, la nécessité d'être dispo dans l'heure, ... (bref comme toi), fait qu'elle envisage de rester sur son poste actuel. En général, c'est moi qui suis dispo pour aller chercher Mininous (quelque soit l'endroit où j'en suis au taff, "Je vous laisse, un soucis à l'école, je vais chercher ma fille" est un propos que j'assume sans peine), mais elle est colle Maman ensuite, donc il faut qu'elle puisse un minimum être dispo).
    La situation est pas si différente que ca. 80% de mon salaire représente la moitié de celui de ma compagne. C'est moi qui ai pris le congé parental et le gremlins me réclame quand ma compagne va le chercher. J'assume aussi completement de devoir annuler / écourte des réunions pour aller a la crèche, personne n'est redevable envers son employeur au point de se mettre dans la merde dans la vie privée. La seule différence avec ta situation c'est que c'est mon taff qui est le moins simple d'arreter (le sien étant beaucou plus flexible, mais aec plus d'implications légales).

    En tout cas merci pour vos retours, ca fait du bien de pouvoir d'épendre un peu là dessus.

  18. #408
    6 mois après avoir déménagé en Suisse, mon fils (18 mois à l'époque) a eu un accident grave qui a conduit à la perte d'un doigt. Alors 10 ans après, un doigt, ça semble "mineur" mais à l'époque, ça a été bien choquant et stressant pour tout le monde, avec 9 mois d'aller-retours à l'hôpital 3x par semaine, etc. Bref, un très mauvais moment à passer. Et ça, dans un nouveau pays, avec notre grande qui vivait les affres de l'intégration dans un nouveau système scolaire dans une nouvelle langue, la réalisation que ta famille et tes proches est "très" loin, le fait qu'on bossait tous les deux à 100% avec des déplacements réguliers, etc. Bref, voilà le contexte et pourquoi je peux imaginer (un peu) et compatir (beaucoup) avec votre situation, même s'il y a bien entendu des différences importantes.

    Décision irréversible? 1 an après, on divorçait...

    Alors ça va, on a les enfants en garde alternée, on s'entend bien, etc. mais voilà, on vit nos vies séparément. Concernant le boulot, j'ai changé de poste en interne rapidement à cause de la situation mais c'était après que je me retrouve seul à plein temps avec deux enfants - j'ai eu la chance de me voir proposer une promotion dans un poste sans déplacements et du coup, c'était un no-brainer. Mon ex avait choisi de se consacrer à fond à son job (d'où la séparation notamment). On a compris plusieurs années après le côté dépression (on en parle de temps en temps).

    Est-ce qu'on aurait pu faire autrement? Evidemment, difficile de dire quoi précisément, mais un suivi psy est la première chose à laquelle je pense. De ce que tu dis, la principale différence que je vois, c'est que vous êtes à priori suivis au niveau psy (vu que tu parles d'antidépresseurs), ou vous êtes au minimum conscients d'une situation plus ou moins de dépression. Nous, on ne l'était pas, et ça a fini par un divorce. Vous, vous l'êtes et ça peut changer beaucoup.

    Ton souci, c'est que tu es en train de réaliser un "vrai" projet pro et c'est cool. Si tu quittes, tu le regretteras vraiment et ça risque d'entraîner d'autres soucis.

    Par contre, même si elle gagne bien mieux sa vie, y a pas moyen qu'elle réduise, elle?

  19. #409
    Ah oui, dur. Tu m'en vois navré. Merci d'avoir partagé ton experience ent oute transparence. Je vois les parallèles avec ma situation et ca aide beaucoup.

    Oui, on est plus ou moins suivi niveau psy. Le corona a fait du mal à pas mal de gens et les thérapeutes ne prennent plus personne, même en liste d'attente. Ma compagne a pu en trouver une car sa couverture maladie "hors cadre" gérée par son employeur permet aux medecis de surfacturer (x3 par rapport a la grille de la sécu publique) et sont beaucoup plus enclin à la prendre. De mon coté le suivi médicamenteux se fait par ma généraliste. Je suis passé par la veille psychiatrique et familiale des service sociaux de la ville et par un psychiatre et je cherche un thérapeute .

    Citation Envoyé par ylyad Voir le message
    Par contre, même si elle gagne bien mieux sa vie, y a pas moyen qu'elle réduise, elle?
    C'est une option qu'on évalue. Elle y était opposé jusqu'à récemment (le coté "j'ai pas fait tout ca pour me retrouver femme au foyer") mais on se rend compte des limites actuelles. Et on envisage d'en avoir un second, et au plus tard à ce moment là faudra réduire.

    D'ailleurs j'ai eu mon entretien annuel avant hier où j'ai annoncé à mon chef que si on en faisait un second, faudra qu'il compte sur une absence de 9-12 mois (congé parental avant début de crèche). Il était ravi.

  20. #410
    Oh, c'est loin maintenant, et je vis très bien aujourd'hui.

    Réduire, ça veut pas dire arrêter / femme au foyer. Après, je me rends pas compte du contexte. A l'époque, à Paris donc, il était hors de question pour mon ex de réduire son temps de travail, sur le mode "au mieux, je tue ma carrière définitivement, au pire, je vais finir au chômage", etc." - c'était il y a 20 ans. Les choses ont changé, et le contexte local joue beaucoup: quand tu as 2% de taux de chômage comme ici, la "pause" et donc la reprise derrière est bien plus facile à envisager... pas toujours simple, mais plus facile. La Bavière, c'est plutôt dynamique économiquement, mais socialement, c'est pas les plus avancés

  21. #411
    Mais tellement . C'est pas les plus socialement avancés dans le coin.
    Mais en tout cas ca a demandé du temps a ma compagne pour qccepter que de se mettre à temps partiel n'est pas un aeu de défaite vis a vis de sa carrière. Et dernièrement c'est devenu envisageable.

    Le contexte économique local est aussi a filtrer par le domaine d'activité. Elle est ingénieure chimiste et docteure en génie des procédés. Sa spécialité c'est donc de reflechir a comment reproduire une experience chimique (qqs ml) à l'échelle d'une usine (plusieurs tonnes). Elle s'est un poil éloigné de ce domaine sur son poste actuel (quoique) mais il y a beau avoir le plein emploi ici, les usines chimiques ne courent pas les rues, et encore moins celles où ils investissent dans de nouveaux reacteurs. Ses collègues de thèse ou d'école d'ingé qui font carrière ont tous du s'exptrier loin (Russie, Qatar, Emirats, Inde...). La "pression à la réussite" est là quand bien même c'est le plein emploi.

  22. #412
    J'ai 2 filles en bas-âge, un poste lambda sans résponsabilités et sans trop de pression. Et moi aussi, j'ai parfois le sentiment de devoir faire le grand écart et de me noyer. Devoir jongler entre le taf', les réunions, l'école qui appelle car "votre fille a de la fièvre, faut venir la chercher", l'école à la maison... C'est fatiguant. Alors j'imagine même pas pour quelqu'un comme toi, vu comment tu décris ton travail qui, vu de ma porte, semble hyper stressant (gérer des gens !!!).

    Je pense que tu as besoin de repos, comme le dit Neo. Travailler moins, ou prendre une pause de quelques mois pour penser à toi. Tu n'a qu'une santé, il ne faut pas trop tirer sur la corde.
    Mais bon, c'est le lot des jeunes parents. à se demander pourquoi, avec l'expérience du 1er, on décide de relancer la galère pour un 2e .

  23. #413
    Un truc qui se voit beaucoup à l'ESA c'est les deux parents font du 80% mais chacun prends un jour différent comme jour de repos.

    Après j'imagine que l'Allemagne a encore l'état d'esprit classique, où la femme passe à temps partiel pour s'occuper des enfants, limitant du coup sa carrière, du coup la crainte est compréhensible. En Autriche c'est même pas une question que les couples semblent se poser, la femme fera le temps partiel.

  24. #414
    Citation Envoyé par Snakeshit Voir le message
    Un truc qui se voit beaucoup à l'ESA c'est les deux parents font du 80% mais chacun prends un jour différent comme jour de repos.
    On signe où ?
    Citation Envoyé par Teocali Voir le message
    Les qualités qui comptent pour être élus ne sont pas les même que pour gouverner. Et c'est tout le défi d'une démocratie dans notre société moderne : réussir a résoudre ce dilemme.

  25. #415
    Citation Envoyé par SuperLowl Voir le message
    On signe où ?
    Ben l'Agence Spatiale Européenne ou quasiment n'importe quelle agence européenne.

  26. #416
    Citation Envoyé par MilouseVH Voir le message
    J'ai 2 filles en bas-âge, un poste lambda sans résponsabilités et sans trop de pression. Et moi aussi, j'ai parfois le sentiment de devoir faire le grand écart et de me noyer. Devoir jongler entre le taf', les réunions, l'école qui appelle car "votre fille a de la fièvre, faut venir la chercher", l'école à la maison... C'est fatiguant. Alors j'imagine même pas pour quelqu'un comme toi, vu comment tu décris ton travail qui, vu de ma porte, semble hyper stressant (gérer des gens !!!).

    Je pense que tu as besoin de repos, comme le dit Neo. Travailler moins, ou prendre une pause de quelques mois pour penser à toi. Tu n'a qu'une santé, il ne faut pas trop tirer sur la corde.
    Mais bon, c'est le lot des jeunes parents. à se demander pourquoi, avec l'expérience du 1er, on décide de relancer la galère pour un 2e .
    Après, on a aussi un conditionnement à penser qu'on ne peut pas ceci ou cela (se barrer au milieu d'une réunion importante pour aller chercher bébé à la crèche sans que ça pose de problèmes, par exemple).

    Je crois qu'une bonne part des emmerdes que le boulot nous inflige, le sont parce qu'on l'accepte. Alors c'est facile à dire pour moi, parce que je n'ai plus 20 ans, et que j'ai une carrière, un palmarès et un caractère qui me permettent de l'ouvrir en ne risquant que de prendre un peu de retard dans mes objectifs de carrière. J'ai bien dit pendant mes entretiens que "désormais, je ne veux plus travailler avec des gens désagréables, les clients ont le droit, ils sont clients, mais pas mes collègues et mes chefs".
    Mes propos n'engagent personne, même pas moi.

  27. #417
    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    Après, on a aussi un conditionnement à penser qu'on ne peut pas ceci ou cela (se barrer au milieu d'une réunion importante pour aller chercher bébé à la crèche sans que ça pose de problèmes, par exemple).

    Je crois qu'une bonne part des emmerdes que le boulot nous inflige, le sont parce qu'on l'accepte. Alors c'est facile à dire pour moi, parce que je n'ai plus 20 ans, et que j'ai une carrière, un palmarès et un caractère qui me permettent de l'ouvrir en ne risquant que de prendre un peu de retard dans mes objectifs de carrière. J'ai bien dit pendant mes entretiens que "désormais, je ne veux plus travailler avec des gens désagréables, les clients ont le droit, ils sont clients, mais pas mes collègues et mes chefs".
    Amen.
    Je n'ai ni ta carrière, ni ton palmarès et pas encore 30 ans. Et pourtant, je me suis barré de mon précédent job entre autres parce que le nouveau directeur était un gros con (qui se vantait par exemple d'avoir réussi à pousser des salariés au burn out pour les faire démissionner). Bah malgré tout le bien qu'il pensait de moi et l'intérêt professionnel que j'aurais pu y trouver, j'ai posé ma démission moins de 6 mois après sa prise de fonction.

    On néglige trop le bien-être au travail. Une tempête de caca, ça peut arriver. Un climat de caca, c'est pas acceptable.
    Citation Envoyé par Teocali Voir le message
    Les qualités qui comptent pour être élus ne sont pas les même que pour gouverner. Et c'est tout le défi d'une démocratie dans notre société moderne : réussir a résoudre ce dilemme.

  28. #418
    C'était la base de mon premier cours de Management dans mon ancienne boite: "People don't leave jobs, they leave Managers".

  29. #419
    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    Après, on a aussi un conditionnement à penser qu'on ne peut pas ceci ou cela [...]
    Je crois qu'une bonne part des emmerdes que le boulot nous inflige, le sont parce qu'on l'accepte. [...] Me permettent de l'ouvrir en ne risquant que de prendre un peu de retard dans mes objectifs de carrière
    Je suis d'accord sur le constat. La situation de départ conditionne aussi ce qu'on est prets a accepter. J'ai des amis en France qui ont moins de responsabilité au travail, un gamin du même age et les parents proches et qui sont tout autant au bout de leur vie. La situation de base défini le seuil de tolérance qu'ils ont. On part d'un paradigme différent (étranger, 2 temps plein a responsabilité) et forcemment, la base de ce qu'on est prets a accepter ou pas n'est pas la même.

    Se barrer en pleine réunion (ou en annuler), annuler des déplacements ou parler de sujets "tabous" (réduction du temps de travail, congé sans soldes, congés parentales) ca fait de mon point de vue, au même titre que le salaire, parti du rapport de force avec l'employeur. J'ai personellement pas de soucis avec ca (et culturellemt j'ai l'impression qu'en Allemagne il y a moins la pression que les cadres intermédiaires et suppérieurs se mettent en se considérant corvéables a merci - le code du travail n'ayant de toute facon aucun amménagement avant un satut équivalent à celui de "cadre dirigeant").

    Ceci dit la pression que je me met actuellement ne vient pas de nulle part. On s'est bien pris la tête avec Mme Naity hier car le gremlins était malade jusqu'à mardi (et moi en déplacement), et qu'à partir de Mardi, 3 éducatrices ont testé positif au corona. Donc elle a dûe s'en occuper encore cette semaine et qu'elle sature (elle a bossé 10 jours depuis le 15 décembre). Lá on a pu trouver une baby sitter pour aujourd'hui donc elle reprend mais de mon coté, les échéances ne me permettent pas de "perdre" une semaine de boulot comme ca: si on fait abstraction des clients, les "hot toppics" sont en gros:
    * Arriver a recruter du personnel (des ingénieurs commerciaux). La marge fournisseur actuelle ne me permet pas de prendre des mecs chers (ou du moins, pas sans leur filer un territoire avec un quota à la limite de l'infaisable). Et c'est assez urgent.
    * Finaliser notre business plan vis a vis du fournisseur pour le présenter à leur Sr VP dans 2 semaines
    * Le fondateur est parti à la retraite, le nouveau DG compte restructurer, on va passer 3 jours à l'hotel pour d´ßefinir la nouvelle structure et y'a des choses à préparer en amont (notemment le business plan à 3 ans de ma BU pour justifier de mes positions sur certains sujets)
    * Le fournisseur nous menace de nous mettre un concurrent dans les pattes dans un pays où nos chiffres sont en dessous de leurs attentes. Gérer ca avant qu'ils mettent leur menace à execution:
    - Donc on a commencé à travailler avec une agence marketing pour nous positionner sur ce marché. J'ai pas mal de points à régler d'ici 2 semaines.
    - On a ouvert une entité légale mais c'est galère pour employer des locaux sous cette structure. Racheter une boite pour s'appuyer sur une structure existante est possible mais ne se fait pas en 1 jour.
    - J'essaie d'officialiser des coopérations avec des SSII pour m'appuyer sur un réseau de partenaires locaux.
    - Le reste c'est de la politique qui se règle au resto le midi, mais il faudra le faire aussi.

    Et puis le reste (les clients, gestion d'équipe, red´finition des territoires commerciaux et définition des objectifs, entretiens annuels. Tout est a faire dans les prochaines semaines).
    Tout ca pour dire que se barrer d'une réuinion pour une urgence familiale, pas de pb. Mais s'arreter des semaines entieres (hors congés) pour surveiller le gremlins, ca me parrait pas faisable.

  30. #420
    Citation Envoyé par Neo_13 Voir le message
    Après, on a aussi un conditionnement à penser qu'on ne peut pas ceci ou cela (se barrer au milieu d'une réunion importante pour aller chercher bébé à la crèche sans que ça pose de problèmes, par exemple).

    Je crois qu'une bonne part des emmerdes que le boulot nous inflige, le sont parce qu'on l'accepte. Alors c'est facile à dire pour moi, parce que je n'ai plus 20 ans, et que j'ai une carrière, un palmarès et un caractère qui me permettent de l'ouvrir en ne risquant que de prendre un peu de retard dans mes objectifs de carrière. J'ai bien dit pendant mes entretiens que "désormais, je ne veux plus travailler avec des gens désagréables, les clients ont le droit, ils sont clients, mais pas mes collègues et mes chefs".
    Amen².
    Il ya quelques années, je disais oui à tout au travail, avec ce conditionnement dont tu parles. J'ai vu ce que ça donnait (fatigue, épuisement moral et physique). Et j'ai bien remarqué que je n'avais aucune espèce de remerciement ou "récompenses". Je parle pas d'une prime ni rien, juste une reconnaissance que je galère mais que je suis soutenu.
    Depuis, j'ai d'une part appris à dire "non", couper totalement une fois sorti du bureau et ne pas hésiter à partir plus tôt si besoin. D'autre part, j'ai trouvé un environnement pro qui qui me laisse 100% autonome sur la gestion de mon temps et qui valorise les efforts "extra".

    Bon même avec ça, certaines semaines/mois sont galères. Mais au moins, c'est mieux qu'avant.
    Le souvenir ému de cette mission où les tâches étaient budgetées à la 1/2h, et où le client me demandait des comptes sur pourquoi j'ai passé 45mn sur telle tâche alors que ça servait à rien... Brrrr

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