La biomasse peut être utile pour valoriser les déchets de l'agriculture, contrairement au solaire ou à l'éolien la biomasse se stocké très bien (donc pilotable) et contrairement au nucléaire elle peut être décentralisée (pour alimenter une île ou un bled paumé sans cramer du fossile). Malgré ses défaut elle a une niche. Par contre cultiver des trucs juste pour les cramer dans une centrale électrique alimentant Paris serait stupide, on est d'accord.
Nan. Mais pour le ça serais pas mal. Ça pourrais vouloir dire que Paris recycle ses déchets organique pour les transformer en gaz.
Nan ce qui je veux dire c'est qu'aujourd'hui, sur tous les methaniseur que je connais, aucun ne tourne qu'avec des déchets, agricole ou urbain d'ailleurs. Ils ont tous une part non négligeable de plantes qui sont cultivé uniquement dans le but de les alimenter.
Précisons que c'est du log-log comme échelle (on prend le log 10 des ordonnées et des abscisses), du coup ça écrase encore plus les distances.
Mais on ne fera probablement jamais aussi compact que le nucléaire, il ne peut y avoir de match avec l'interaction forte (c'est l'interaction fondamentale la plus forte).
Mode expert cpc :
Pour rappelle il y a 4 interactions (forte, faible, électromagnétique et gravitation).
La forte et faible sont au niveau des noyaux (c'est de là qu'on récupère l'énergie nucléaire) à échelle très réduite (ça a une distance d'action très faible).
L'électromagnétique plutôt au niveau des électrons, les photons, le champ autour des noyaux, c'est souvent ce qui détermine la chimie et beaucoup de chose qui se passe dans nos corps, la vie de tous les jours. (distance d'action bien + grande)
la gravitation c'est à une échelle encore + macro et plutôt sur les astres, gros objet.
"Les faits sont têtus."
Question crosstopic pour les experts de centrales : c'est quoi le moyen d'arrêt d'urgence de la centrale de Zapomescoyillesjca ?
Au cas où.
La fuite.
Les opérateurs ukrainiens pourraient déclencher ces systèmes pour mettre la centrale hors-service (en supposant que les gardes russes leur en laissent la possibilité bien sûr) ?
Le soucis c'est que même une fois la réaction de fission arrêtée il reste une puissance résiduelle due à la (forte) radioactivité des produits de fission. Cette chaleur devra bien s'évacuer d'une façon ou d'une autre, sans dispositif actif (fluide, pompes donc allimentation...) la température du réacteur peut augmenter au delà du raisonnable (liquéfaction ou vaporisation de certains composants).
L'arrêt d'urgence est automatique si lancée, du moins normalement.
Après 7% de 3,3 GW thermique par réacteur ça fait dans les 300 MW à refroidir. Si les russes éteignent les systrmesde refroidissement, c'est une attaque nucléaire (le réacteur devrait mieux résister que Chernobyl mais pas dit qu'il tienne).
Un billet récent sur le blog de Mediapart intitulé sobrement "Le piège du nucléaire" : https://twitter.com/MediapartBlogs/s...68813558595586
Ça se base sur SDN et Jean-Luc Porquet pour l'argumentaire. Autant dire que ça ne vaut pas grand chose.
Concernant cette centrale, si elle n'est plus alimentée en combustible frais -ce qui me semble probable- et qu'elle continue à produire de l'électricité, le combustible sera "épuisé" (ne pourra plus produire d’électricité) au bout de combien de temps ?
Est-ce que la chaleur produite par le combustible épuisé ne sera pas alors grandement réduite à ce stade, et le danger réduit ? Si oui le plus simple serait peut-être de laisser la centrale tourner "normalement" en attendant l'épuisement du combustible, à ce moment les Russes n'auront plus grand chose pour nous menacer...
Les vaccins ARN messager seront récompensés par un prix Nobel.
J'ai dit
Bah sans doute, mais dans un cas on a une explosion sur une centrale en exploitation avec un résultat pas forcément corrélé avec la puissance des mines, dans l'autre on a "juste" une potentielle très grosse bombe sale avec un nuage de poussière radioactive qui dépend plus ou moins de la puissance des mines.
Dans le premier cas une "petite" mine pourrait peut-être causer une grosse explosion, dans le second cas les Russes devraient déployer une imagination considérable pour expliquer comment la grosse explosion se serait produite. La "menace" Russe serait dans ce cas à peu près la même que celui qui aurait enroulé un cordon de dynamite autour d'un baril de combustible usagé. En tout cas je serais personnellement moins inquiet une fois le combustible épuisé.
La meilleure stratégie pour les Ukrainiens est peut-être de faire cracher autant d’électricité que possible à la centrale pour épuiser le combustible au plus vite. Je ne sais pas quelle est la durée de vie du combustible avant qu'il faille le changer, mais ça fait déjà plus ou moins 6 mois maintenant, et avec un peu de chance le dernier renouvellement n'a pas été fait la veille de l'invasion.
Les vaccins ARN messager seront récompensés par un prix Nobel.
J'ai dit
On change un tiers du combustible ~150 kg, tous les 12 ou 18 mois. Unr centrale en fonctionnememt edt plus chaude donc une rupture du refroidissement suffit. Si elle est éteinte depuis 6 mois rlle ne produit quasiment plus d'énergie, mais rien qu'un mois le baisse considérablement (ou c'est en semaines ?).
Par contre on remarquera que ça donne quelques points aux anti nucléaire, en temps de crise, le nucléaire est bien un danger plus grand que pas mal de sources de production. (la rupture d'un barrage serait catastrophique aussi par exemple)
"Les faits sont têtus."
Oui c'est la plus grande faiblesse du nucléaire civile.
Il demande une certaine stabilité (paix et état stable) pour en assurer la sécurité.
Dans le cas où la Russie attaque ton pays et rase les villes, en effet avoir des centrales nucléaires apporte le risque qu'elles soient détruites.
Un risque certes grand, mais surtout pour les pays voisins qui ne vont cependant pas bouger leurs fesses pour régler le problème pour autant. (donc un combo voisin agressif et débile et voisins lâches)
Le pays attaqué quant à lui a d'autres problème plus immédiats et plus importants qu'une centrale qui explose, des problèmes de nature existentielle.
A noter qu'il s'agit ici de la Russie, pas sûr que d'autres pays soient à ce point inconscients pour miner ou bombarder une centrale nucléaire même en temps de guerre.
A noter aussi que ca donne un argument pour compléter son électro-nucléaire par une dissuasion nucléaire, qui empêchera le tout de se produire en amont.
Sinon, le "temps de crise" peut aussi être le moment où les effets du changement climatique induit par un refus du nucléaire provoqueront des catastrophes, là aussi bien plus grandes qu'une centrale qui explose.
On retombe sur la classique balance bénéfice risque avec une sur-représentation de l'"accident nucléaire", qu'il soit provoqué par une catastrophe naturelle ou pas.
Oui, dans le cas de l'Ukraine le problème est causé par un envahisseur taré qui veut raser le pays, et à Fukishima il y a eu le combo tremblement de terre raz-de-marée. Pas vraiment des circonstances normales et quotidiennes
Mais les anti-nucléaires préférent que les gens respirent la pollution dégagée par les centrales à charbon comme en Allemagne ( et être dépendants du gaz russe et financer ainsi la guerre de Poutine ) plutôt que des centrales nucléaires qui pourraient poser problème si ceci ou si cela.
https://www.lejdd.fr/International/s...nistre-4128290
La Suisse cherche à sécuriser ses approvisionnements en énergie, notamment le gaz. Elle pourrait s'appuyer sur un droit de tirage sur le gazoduc qui relie l'Allemagne à l'Italie.
Ca y est, les allemands vont envahir la Suisse pour sécuriser leurs appros en gaz?
T'es prêt à venir m'évacuer si ça chauffe?
Vu que la suisse contribue à des projets européens en milliards, il est normal qu'elle aie un retour de l'UE.
ex : https://www.eda.admin.ch/europa/fr/home.html#1
Deuxième contribution de la Suisse en faveur de certains États membres de l’UE
https://www.eda.admin.ch/europa/fr/h...s/beitrag.html
Dernière modification par Herman Speed ; 15/08/2022 à 13h02.
L'état Suisse ne nous a rien volé.
Je serai preneur de plus d'infos (ou de lien) si tu as. En MP vu que c'est pas vraiment le sujet.
Mais j'ai une unité de methanisation en cours de construction sur l'usine de traitement de l'eau où je bosse, et s'il y a bien un "ensemencement" des cuves de metha, j'avais cru comprendre qu'après on ne fonctionnerait qu'avec les boues extraites
On en est où des soucis de corrosion ? J'avais vu ici qu'on pourrait les mesurer avec des ultrasons. Les mesures ont été faites ? Les réacteurs vont être redémarrés quand selon vous ?
L'ASN vient de valider la méthode pour tester les soudure des coudes:
https://www.asn.fr/l-asn-informe/act...est-appropriee
Du coup les controles devraient pouvoir débuter.