Non je pensais à l'autre. Le SMR Framatome/GA.
Mais j'ai vu passé aussi que Nuward (au demeurant un SMR TA, probablement la meilleure approche pour avoir rapidement un SMR crédible, vu le retex disponible dans les technos TA) cherchait un partenaire, probablement Westinghouse... pour changer.
Cela dit, la séparation TA/FA est probablement très artificielle (c'est FA qui forge pour TA, la CEA est dans les 2, d'un biais ou d'un autre, EDF est dans Nuward et est le boss de FA, ...)
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
Ca y est, EPR de Taishan arrêté.
https://www.usinenouvelle.com/articl...-acte.N1130109
Sauf si je me trompe, ce n'est pas l'ASN qui va analyser et étudier pourquoi les crayons de combustibles ont fuités, mais plutôt Framatome et l'exploitant actuel ?L'ONG demande notamment à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui assure le suivi de la construction de l'EPR de Flamanville, "de faire toute la lumière sur les causes de la détérioration du combustible utilisé dans le réacteur de Taishan-1".
Surtout que je vois mal l'ASN pouvoir faire quelque chose sur un réacteur chinois.
Yep.
En étant un poil indulgent avec Greenpeace, je pense qu'ils veulent dire "l'ASN doit s'assurer que ce qui se passe à Taishan ne puisse pas de manière similaire amener à Flamanville un évènement à enjeu de sûreté".
Sachant que cette fuite à Taishan n'a pas je crois d'impact pour la sûreté, mais seulement sur la disponibilité de la centrale.
Mais sinon oui l'Asn ne bosse pour l'essentiel que sur les dossiers que lui transmet EDF. Elle peut leur demander si ils ont bien pris en compte l'événement sur l'EPR Chinois. Elle peut aussi essayer de discuter avec son homologue Chinois pour avoir des infos.
Pour d'autres sujets ça s'est déjà fait, pour celui-ci en particulier je sais pas si ils seront très coopératis. Ça va dépendre en partie de qui a merdé !
EDF quitte l'Amérique. Le gaz de shit est moins cher. Ça ne durera ptêt pas, mais pour le moment l'uranium ne s'aligne pas sur le gaz. Et puis surtout 40 milliards de dette, je suppose...
Désolé, article payant : https://www.usinenouvelle.com/articl...-ceng.N1131754
La fuite est explicable, elle n'a qu'un impact extrêmement modéré sur la sécurité dans le pire des cas, et virtuellement aucun dans le nominal (surtout avec du combustible neuf ou presque) : le gaz en question est neutrophage (think Tchernobyl, c'est ce gaz qui a empêché le réacteur de redémarrer dans la soirée malgré la sortie complète des barres de contrôle, qui n'ont ensuite pas pu rentrer assez vite pour amortir la décroissance du gaz).
Néanmoins, c'est un fonctionnement anormal du réacteur et dans une vision française de la sureté nucléaire, pour qui anormal = arrêt pour correction, ça justifie l'arrêt. Et pour la vision chinoise, c'est un fonctionnement sans impact sur la sureté, donc OSEF. Au final, la guerre économique US a fait tellement de bruit que le réacteur devait s'arrêter.
Et l'arrêter, c'est le mieux à faire, parce que si aujourd'hui, c'est sans impact, il y a probablement toute une série de conséquences possible à la cause racine de cette fuite (au hasard, "et si c'était pas une porosité, mais une rupture en cours de propagation ?" <= il y aurait pas mal de solution pour détecter ce cas, donc c'est probablement pas le cas). Et donc arrêter pour regarder ce qu'il se passe.
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
Globalement d'accord, sauf sur ça :
C'est pas du "jausqu'auboutisme à la Française" (j'exagère ton propos) que de fixer des seuils limites d'activité dans le primaire, faut voir qu'ils ont une bonne raison d'être :
La sûreté demande que pour les divers accidents qui peuvent arriver dans la vie de la centrale, l'activité rejetée à l'extérieur reste acceptable pour les populations.
Or lors de ces accidents, et notamment ceux où il peut y avoir des rejets de fluide primaire en dehors du confinement (genre si des tubes GV sont cassés et que le primaire passe dans le secondaire), l'impact radiologique pour l'environnement dépend directement de la propreté du primaire.
C'est pourquoi on fixe des seuils max à l'activité du primaire, afin que malgré les volumes (calculés) susceptibles d'être rejetés lors d'accidents, leur conséquence radio reste acceptable.
Donc je pense pas que l'on puisse dire que c'était complètement "sans impact sûreté" (vision Chinoise ?) d'avoir continué à tourner après que les seuils aient été dépassés.
Vi. Pour la petite histoire à sa sortie de cuve chaque assemblage combustible est "reniflé" pour détecté si il fuit (on envoie de l'air entre les crayons et on mesure son activité à la sortie de l'assemblage), et si oui on le met dans une espace dédié pour une inspection télévisuelle (ressuage), pour caractériser le problème.Et l'arrêter, c'est le mieux à faire, parce que si aujourd'hui, c'est sans impact, il y a probablement toute une série de conséquences possible à la cause racine de cette fuite (au hasard, "et si c'était pas une porosité, mais une rupture en cours de propagation ?" <= il y aurait pas mal de solution pour détecter ce cas, donc c'est probablement pas le cas). Et donc arrêter pour regarder ce qu'il se passe.
j'ai pas tout suivi mais on connait la cause ? Ca viendrait de la gaine en Zirconium ?
Ok my bad.
On parle là de ppm de xenon 135 à l'intérieur de la cuve (120 nominal, et un truc genre 180 mesuré à Taishan), si j'ai bien lu. Pas de 35 bars de vapeur dans l'enceinte. Mais c'est franchement en écart. Du coup, il y a une logique d'arrêt.
- - - Mise à jour - - -
L'hypothèse médiatique initiale, c'était un porosité de la gaine en zirconium. Mais pas vu d'info sur le sujet au delà.
Cela dit, le xenon étant un produit de fission et un descendant de produit de fission, il ne peut pas venir de tellement d'autres endroits que l'intérieur des crayons. Notamment, le xenon descend de l'iode 135, elle même gazeuse à la température du coeur.
Du mémoire, ils ont aussi parlé de Krypton, lui aussi produit de fission gazeux.
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
Fusion nucléaire : une « avancée historique » réalisée par un laboratoire américain
Quelqu'un pour m'expliquer pourquoi je ne dois pas trop rêver ?
Parce que le dormeur doit se réveiller.
D'ailleurs plus loin dans l'article
Et même quand ce seuil sera passé ça ne dit rien du % d'énergie produite qu'on récupérera.« Cette avancée place les chercheurs tout près du seuil d’ignition », selon le communiqué, c’est-à-dire le moment où l’énergie produite dépasse celle utilisée pour provoquer la réaction.
Par exemple notre Futur epr produit 4500MW ou 1650MW? Oui l'un est en chaleur produite et l'autre en électricité.
C'est très intéressant, mais il va falloir du temps avant de s'éclairer avec. En plus de ce qui a été dit, la technologie employé revient à faire imploser une petite capsule d'hydrogène, ce qui va déclencher la fusion. Sauf que cette fusion va être extrêmement ponctuelle, et pas du tout lissée dans le temps. Sans compter qu'il faut une capsule par réaction. Donc je doute fortement qu'on crée une centrale électrique sur ce principe. La technologie du tokamak (ITER) est de ce point de vue plus satisfaisante, puisqu'elle permet une fusion un peu plus continue.
Sinon, je pensais qu'on avait déjà réussi à attendre le seuil d'ignition. Mais peut-être dans des installations militaires (comme le laser Mégajoule), ce qui explique qu'on en parle pas trop.
Et puis il y a encore de longues années de boulot avant que ça ne soit au point. C'est comme les chinois avec leur soleil artificiel, c'est pas demain la veille où ce sera mis en production.
Un écrivain qui se livre, c'est un peu comme un canard qui se confie.
Je suis sceptique sur la viabilité de la fusion inertielle.
Le souci n'est pas seulement d'atteindre l'ignition, ça on y arrivera, ce serait presque la partie "facile". Le souci est que pour être rentable les tirs successifs devraient être espacés de peut-être une minute, alors que pour l'instant la préparation d'un tir prend des jours.
Il faut placer une cible avec une précision de l'ordre du micron, avec non seulement la chaîne de tir mais aussi les optiques des centaines de miroirs qui ne doivent pas présenter la moindre poussière. Si une crasse d'une fraction de micron se dépose sur un des miroirs il faut en gros le démonter, le nettoyer, et recommencer.
On parle d'une atmosphère filtrée du même ordre que celles des usines de microprocesseurs. On ne déplace pas directement les miroirs et le matériel d'un point A à un point B, les intervenants sont sappés comme des astronautes, et les salles blanches sont séparées par des salles "grises" pour ne pas saloper le matériel quand on le déplace.
A moins de placer la centrale sur la Lune, ça me paraît utopique d'espérer pouvoir garder une atmosphère assez propre pour enchaîner les tirs sur une longue durée. Et pour les enchaîner, justement, on compte faire comment ? La cible doit être placée au poil de micron près, il ne faut pas espérer utiliser un tapis roulant de factorio.
Et il faudra recommencer toutes les minutes.
Les vaccins ARN messager seront récompensés par un prix Nobel.
J'ai dit
L'avantage c'est qu'il y a moins de vent. Mais effectivement, tant qu'à construire une centrale nucléaire dans l'espace, autant le faire en orbite, c'est plus proche, et il y a encore moins de poussière (mais pas au point de ne pas avoir besoin de fermer tout ça).
https://www.francetvinfo.fr/societe/...e_4742133.html
2011, Frau Merkel dit "nein" au nucléaire.
2021, "vous reprendrez bien un peu vos déchets ?"
Dernière modification par Tonton_Ben-J ; 19/08/2021 à 14h18.