Dans quel sens ? J'avoue qu'avec 3 mois de préavis et une propal pour un CDD de 6-12 mois, je suis pas allé beaucoup plus loin, même si le poste semblait interessant.
J'ai pas regardé toutes les offres. Dans mon périmètre on est genre sur un CDD de 5 ans reconductible une fois, avec un vraiment gros % d'augmentation de salaire par rapport à ce que j'ai.
La grille des salaires se trouve sur le site.
Le moindre poste d'ingé/tech un peu pointu à 50 k€ net.
Le chef de projet à 120K
Je crois que j'ai mal choisi ma voie professionnelle.
Battle.net, BGA : S0uly
Et une surabondance de presta, pour échapper cette grille.
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
Pour ceux qui mangent de l'uranium au petit déjeuner et chient du plutonium à 4h, y'a 2 rassemblements prévus par "Stand up for nuclear" :
- 25 septembre 2021 à Lyon, de 9h à 17h, place Carnot
- Le 9 octobre 2021 à Paris, de 10h à 17h, place du Panthéon (Tristan Kamin va essayer d'être là, il l'était l'an dernier)
Il se murmure qu'il y aurait au moins 2 canards présents le 9 octobre à Paris
Plus d'infos sur FB : https://www.facebook.com/events/866723187615820/
Si cette histoire d'IRL est serieuse, j'en serais ! Pour soutenir la tome (s'il y a des planches de fromage)
Ceux qui chient du Pu sont priés de faire une étude de sûreté-criticité d'abord.Pour ceux qui mangent de l'uranium au petit déjeuner et chient du plutonium à 4h
Bercy c'est sympa, après ça sera à base de planches et pas de viandes. Mais au moins on s'entend parler, et la compagnie est plus sympa.
(Je découvre qu'il y a un bar qui s'appelle le meltdown. En plus si vous voulez ensuite faire une marche vers l'ambassade Allemande ou le siège de Greenpeace pour faire coucou, c'est plus près )
Sinon j'ai l'impression qu'il y a encore pas mal de sujets un peu chauds pour FA3 (dont un qui s'est ajouté suite à l'actu récente internationale), ça risque pas d'être compliqué le démarrage fin 2022 ?
Ca marche bien, mais pas aussi bien que la fusion deutérium-tritium. Il faut monter un facteur 10 plus haut en température du plasma pour obtenir les mêmes réactivités. Comme c'est déjà pas facile de faire de la fusion DT, on n'y est pas encore à la faire avec de l'hélium 3. Et comme tu le dis, le principal obstacle c'est qu'on n'a pas de combustible. L'extraction sur la lune est une chimère vu le coût énergétique du bazar.
Et quand bien même on en aurait, et qu'on arriverait à atteindre les températures requises, la réaction n'est même pas complètement aneutronique, parce que le mélange D+He3 sera porté à une température telle que des fusions D-D se produiront, et elles émettront des neutrons. Pire encore, un des sous produits de la fusion D-D est le tritium, qui se mettra aussi à réagir avec le deutérium via la réaction D-T "standard". Donc encore des neutrons.
Pour le moment, si on arrive déjà à faire un réacteur basé sur le DT et qui récupère la chaleur avec les neutrons, ce sera déjà bien. Surtout que ces neutrons servent aussi au passage à fabriquer le tritium in-situ, en étant arrêtés par du lithium.
Je ne suis pas d'accord, l'énergie de liaison nucléaire (typiquement le méga électronvolt) est un million de fois plus élevée que l'énergie de liaison chimique (typiquement l’électronvolt) que l'on utilise actuellement pour lancer les fusées, donc ce ne serait pas facile d'accord, mais rien n'interdit que ce soit rentable énergétiquement, contrairement à ce que donnerait l'exploitation d'un éventuel gisement d'hydrocarbures extra-terrestre qui, lui, ne pourrait effectivement jamais l'être. Même l'extraction minière des géantes gazeuses ne me paraît pas hors de question, même si dans ce cas on est dans le très long terme...
Les vaccins ARN messager seront récompensés par un prix Nobel.
J'ai dit
Je n'aurais peut-être pas dû mettre l'adverbe énergétiquement, effectivement. Economiquement serait plus juste, surtout au vu de nos possibilités technologiques actuelles. Néanmoins, je reste tout de même circonspect sur le rendement énergétique global. Il ne suffit pas de comparer les énergies de liaison, mais l'ensemble de la chaîne: le coût énergétique d'un aller retour de cargo d'hélium 3 sur la Lune n'est pas seulement celui du carburant: il faut prendre en compte la construction de la fusée elle-même, quand bien même elle serait partiellement réutilisable, le coût énergétique des installations d'extraction sur place (il faut chauffer des tonnes de régolithe à 600 degrés pour extraire l'hélium, puis le condenser, et le séparer de l'hélium 4, ce qui coûte de l'énergie) et le rendement de la centrale à fusion, qui ne dépassera probablement pas 50%, en étant très optimiste sur une conversion directe sans passer par un cycle vapeur.
En ajoutant à ça les problèmes intrinsèques à la réaction que j'ai mentionnés plus haut, je reste très sceptique quant à l'intérêt à court terme. Faisons déjà du deutérium-tritium, et si ça marche, on aura toutes les cartes en main pour passer à des réactions plus avancées. La même remarque tient pour les partisans de la réaction proton+bore, encore plus difficile à exploiter.
Je ne connais pas trop ce sujet en particulier, mais comme les produits de fusion sont chargés, ils portent un courant électrique, qui pourrait être récupéré directement. J'ai trouvé un vieux rapport sur google scholar proposant d'utiliser une collimation électrostatique. Je pense qu'il s'agit juste de concentrer le faisceau de protons et on les freine en induisant un courant dans des collecteurs genre bobines. Un peu comme de l'induction, en quelque sorte. Toutes les références plus récentes d'utilisation de l'Helium 3 mentionnent une conversion par des dispositifs "solid-state" sans jamais vraiment expliquer ce que c'est. En fouillant un peu, j'ai trouvé ça: https://www.tandfonline.com/doi/abs/...82/FST07-A1637. Ca ressemble à des diodes qui produisent un courant en absorbant des protons à haute énergie. Mais le rendement de celles de l'article est de moins de 1%... Donc je ne sais pas d'où vient le chiffre de 70% avancé par les tenants de la réaction He3 (et pourtant un des plus connus est cosignataire de l'article que je cite).
Parce que si la conversion directe ne marche pas, ça fait encore un avantage en moins à la fusion helium3. Les neutrons de la réaction DT, c'est emmerdant pour l'activation des matériaux de paroi, mais ils ont quand même la bonne idée de porter 80% de l'énergie de la réaction et d'être émis de façon isotrope. Donc tu as une grande surface et un grand volume pour les récupérer. Si la conversion directe ne marche pas pour la voie hélium 3, tu te retrouves à récupérer des particules chargées sur une surface toute petite: celle où le plasma est en contact avec la paroi. Et ça ferait probablement des densités de puissance monstrueuses.