Tu veux dire, si suite à la dépressurisation la pression en haut des tubes (à environ 2/3 de la hauteur totale du GV) passe sous la pression de vapeur saturante ?
L'écoulement va du GV au GMPP (puis la cuve), ce qui effectivement n'est pas le sens de circulation qu'il aurait fallu retenir si l'on s'en tient uniquement au risque que tu soulignes.
Merci pour la doc, c'est très instructif. C'est AREVA qui a repris je crois la conception des pompes ?
J'essaierai de trouver la ref dans laquelle j'ai lu que si les pompes étaient à l'aval des GV, c'était pour avoir une température à l'aspiration plus baisse et augmenter le npsh. C'était p-e bien un rds (EPR ?), ou alors j'ai rêvé...
Certains des ces coûts à venir (je pense au démantèlement) sont déjà estimés (correctement ?) et pris en compte je crois dans le prix actuel de l'élec.
Jeumont ou plus exactement JSPM est une entreprise du groupe Areva NP. Elle est située à Jeumont dans le nord à la frontière belge près de Maubeuge.
http://www.new.areva.com/FR/activite...mcanismes.html
Pour le coût de démentellement en France, le prix de l’électricité comprend une part pour le démentellement et l’argent est placé sur des fonds financiers sans risques (type obligations ou autres). Cette argent ne peut pas être utilisé pour d’autres choses.
A savoir qu’effectivement, le chantier de de construction de Brenellis n’est pas des plus rapide. Il y a des contraintes techniques (lié de mémoire au Tritium), un chantier à deux têtes (CEA/EDF) et des oppositions locales et d’associations anti-nucléaires qui retardent le projet via les tribunaux..
En revanche, le démantellement des réacteurs à eau pressurisée comme l’ensemble des réacteurs français actuels est bien maîtrisé. Plusieurs ont déjà été finis aux USA notamment et Chooz A, chantier de démantellement débuté en 2007 pour la partie nucléaire devrait se finir en 2020/2022 (fin 2016, il ne restait pous que la cuve à démanteler)
https://www.usinenouvelle.com/articl...on-edf.N538534
Le cas des chinois qui continuent sur le nucléaire ne s'explique pas par leur croissance exponentielle ? Le nucléaire n'est pas le moyen le plus rapide d'obtenir beaucoup d’énergie à court terme ?
Puis je sais pas si l'exemple chinois sert vraiment la cause du nucléaire. J'ai pas l'impression que l'environnement soit leur soucis principal.
Etant dans l’industrie nucléaire, j’ai forcément un biais dans mes propos mais j’essaie d’être le plus objectif possible et d’apporter des arguments étayés sans aller sur le fanatisme ou faire peur ou encore du buzz comme sait si bien le faire Greenpeace (c’est d’ailleurs leur gagne pain)
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Les chinois prennent en comptent très rapidement les enjeux environnementaux. Il y a cinq ans, c’était le cadet de leurs soucis. Mais ils sont pragmatiques et quand la pollution coûte plus cher que cela rapporte, ils savent prendre un virage à 180° très rapidement. Quelques exemples :
- 60% du marché mondial de l’énergie renouvelable est chinois (pricipalement via les panneaux solaires qui représentent la très grosse majorité de ce marché)
- dans les grandes villes comme Pékin, les immatriculations automobiles sont aujourd’hui limitées par l’état. Le seul moyen de bipasser cette limitation est d’acheter un véhicule électrique.
Tu fais bien.
Et tu as complètement raison pour les chinois, même s'il y a un gros doute sur la qualité de leurs autorité de sûreté nucléaire. Déjà que la japonaise est nulle...
Sinon, les allemands osent pas manger de fruits dans la forêt à cause du niveau de radiations dû à Tchernobyl. Quelqu'un a les chiffres ? Notamment de leurs limites ainsi que de la dose produite par les fruits allemands, notamment au sud, comparé à ceux présents ailleurs dans le monde?
Le doute est permis. Bizness et "raison" d’État, super combo (en fait c'est la même chose).
En France il y a des journalistes et des écrivains, même pas des 'gauchistes', qui se sont fait buter dans des parkings (affaires toujours pas résolues); un point commun des victimes est d'avoir émis un gros doute sur la validité de l'énergie nucléaire et d'avoir indiqué des compromissions (parfois c'était juste quelques lignes dans un roman de gare!).
EDIT: Zut ça fait chier: J'aimerai éditer pour être exact (j'ai écrit ça de mémoire), et je retrouve pas mes sources. Peut-être que je ne les aies plus, comme j'ai jeté et donné plein de "journaux passés de date qui prennent la poussière et que je ne lis jamais" (m'accuse mon épouse pour qu'elle aie plus de place dans notre appart'). Ça fait 'mon chien a mangé mes devoirs' mais je continue à chercher, comme le sujet n'est pas léger..
Dernière modification par ERISS ; 07/11/2017 à 02h28.
Donc rapidement, pour info ça vient d'une formation EDF.
Il y est dit que la position en branche froide des pompes se justifie pas :
-diminution du risque de cavitation,
-meilleure circulation dans le cœur (pression plus élevée à l'entrée du coeur),
-meilleur amorçage du thermosiphon.
Demain soir, 20h50, Arte diffusera un reportage sur la sécurité nucléaire (action terroriste sur une centrale,...).
Pour le feu d'artifice de Greenpeace, j'y étais, c'était mon premier jour en centrale, un bon bizutage, on arrive à 8h, la centrale n'a réouvert qu'à 17h
On dit que pétrir, c'est modeler,
Moi j'dis que péter, c'est démolir.
Embauché EDF oumaltraitésous-traitésous-traitantintermittent du spectaclesaisonnier voltigeurboucheur de trou avec ton doigt ?
De la haute voltige, donc.
Ça turbuile beaucoup moins bien.
Tests de mise sous pression sur l'EPR FA3 ces derniers jours, jusqu'à 242bars.
La cuve n'a fini dans le champ d'à côté, c'est un succès.
242 bars en eau, c'est pas la même qu'en gaz.
Et sinon, les essais sur FLA3 sont passés en 2/8 pour réussir le chargement du combustible en fin d'année.
Vi, au Japon au début des années 2000, pour tester la resistance d'un bâtiment réacteur, ils ont mis sous pression jusqu'à exploser un BR (échelle 1/4) avec de l'eau, pas de l'air.
Sinon il y aurait un gros contrat de signé avec la Chine pour une usine de rétraitement, entre Shanghai et Pékin (à confirmer).
240 bar à l'air il faut faire le test dans un bunker, parce que si ça pete.....
il y a eu des morts déjà....
Cette remarque m'intéresse : pour la pompe, je vois la différence (la pompe n'est pas en pression statique), mais pour la cuve, entre 242 bars de pression statique (quasistatique) et 242 bars de pression statique (quasistatique), c'est quoi la différence ? Dans mon souvenir lointain, la force exercée sur l'ensemble des objets soumis à une pression, c'est F=P*S. Je ne me rappelle pas qu'il y ait un facteur multiplicateur en fonction de gaz ou liquide. Du coup, c'est quoi qui change (encore une pompe "à part pour la pompe") ? Après je suis rouillé en physique, j'ai arrêté la science en obtenant mon diplôme, il y a déjà longtemps.
Mes propos n'engagent personne, même pas moi.
C'est surtout le coefficient de compressibilité du fluide qui n'est pas le même.
Je réagissais surtout sur les dégâts en cas de fuite ou explosion.
Dans le cas d'un gaz avec un fort coefficient de compressibilité, lors d'une explosion et la remise à la pression atmosphérique, le volume dégagé est plus important, donc, plus de débris projetés encore plus loin.
242 bars qu'ils soient en gaz ou en liquide resteront toujours 242 bars.
Non pour le test en contrainte du matériel en lui même il n'y a pas de différence, bien entendu. 242 bar c'est bien la même pression au cm², que ce soi de l'eau, de l'air ou du caca, c'est même la définition de l'unité...
Le problème c'est en cas de défaillance, l'eau est un fluide "incompressible", ou s'en rapproche.
L'air, un gaz, c'est tout le contraire. En cas de défaillance, à cette pression, le volume du gaz va se décompresser d'une manière catastrophique vu la différence de volume entre la même masse de gaz à 242bar et celle à Patmo... J'ai des photos, c'est pas beau à voir....
Meme à 11 bar les tests à l'air sont dangereux. Alors à 242....
S'il n'y a pas de problème de pollution par l'eau, il n'y a aucune raison de faire un test à l'air.
Malheureusement dans certaines application (exemple: cryogénie), on peut pas faire autrement.
Comme dit, il y a plus d'énergie emmagasinée avec un gaz, le travail à fournir pour monter à une pression donnée est plus importante qu'avec un liquide (j'espère ne pas dire se bêtise).