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Mépris ou réalisme ?Nommé au conseil d'administration d'EDF en 2014 par le gouvernement de François Hollande, ce défenseur de la transition énergétique comprendra vite (il finira par démissionner) qu'au sommet de l'entreprise, les énergies renouvelables n'ont pas particulièrement la cote. Il se rappelle y avoir entendu ce genre de propos : "Nous sommes une entreprise nucléaire" ou "Notre problème, ça va être la concurrence des énergies renouvelables"… On préfère d'ailleurs les appeler "énergies intermittentes subventionnées" – preuve, selon lui, d'un "certain mépris pour les énergies renouvelables".
Selon Gérard Magnin, "même le directeur, à l'époque, des énergies renouvelables, n'était pas du tout convaincu que le solaire et l'éolien avaient une pertinence". Il l'a rencontré au moment du lancement du projet Cap 2030. "Il m'a dit quelque chose du genre 'Faire du solaire en France ou en Europe occidentale, c'est juste de la bêtise'", se souvient-il dans "Complément d'enquête".