Je ne connais que ses deux livres sur les cartels, donc pas d'avis sur le reste.
Sinon, fini Blade - 1 : la hache de bronze, copyright Gérard de Villiers...
Ben oui, je sais, ce n'est pas de la grande littérature, mais je voulais voir ce que ça donne. Et finalement assez agréablement surpris : après une première page qui m'a rappelé le générique du "Prisonnier" ou un "James Bond", notre beau héros (c'est régulièrement rappelé) se retrouve dans une dimension parallèle à la "Conan". Rien de révolutionnaire mais c'est pas trop mal mené, pas de temps morts, il ne couche qu'à la moitié du roman, et encore pas beaucoup (on n'est pas dans San-Antonio, ni dans SAS ? - d'un autre côté c'est juste le tome 1, c'est ptêt plus gratiné ensuite...). Fin un peu abrupte.
En conclusion je dirais que ça devait être du roman de gare correct à l'époque. Ça devait occuper le voyage en train sans être trop "prise de tête", mais sans être trop pourri non plus. A part l'ordinateur de départ, et encore, pas de technologies SF ni de magie foireuses, tout à la hache et à l'épée et hagne donc !
Puisqu'on parle régulièrement d'Ursula K. Le Guin sur ce fil, je précise qu'une intégrale de "Terremer" semble sortie.
https://next.liberation.fr/livres/20...agique_1691833
Je l'ai vu en librairie oué.
Je l'ai pas prise parce que c'est assez cher au vue de l'épaisseur du papier et de la qualité global du livre : en rayon y avait 4 exemplaires , 3 avaient des pages qui commençaient déjà à de décoller..
Ah ouais 1800 pages en livre de poche a 23€. Il faudrait plutôt un format comme pour un Omnibus ou un "Bouquin" de chez Laffont. Du 13 x 20 cm. Format dit "grand poche".
En format poche, les confessions, les Karamazov, Outremonde, ça fait déjà 900 pages, et c'est déjà costaud comme épaisseur alors 1800 pages en un volume
Dernière modification par maldone ; 14/11/2018 à 02h27.
Les voix de l'espace, de Marion Zimmer Bradley.
Recueil/Anthologie de onze nouvelles de l'auteure, sans rapport avec sa grande saga de Ténébreuse (je découvre tout juste que ça s'appelle Darkover en V.O !). Ce qui les rend d'autant plus intéressantes, car c'est ladite saga qui est la plus connue.
Textes intéressants dans l'ensemble, nouvelles plutôt percutantes, c'était bien.
Mais comme toujours, je reproche à ces "livres d'or" d'avoir été écrits du vivants des auteur(e)s, donc on n'a jamais une liste complète de leurs œuvres. Même s'il y a Wikipedia et consort aujourd'hui.
Je l'ai lu en poche, et dans le bouquin il y avait un marque-page qui indiquait la correspondance. Je ne sais pas si le marque-page était glissé systématiquement dans le bouquin (il m'avait été offert), mais j'imagine que oui - il n'aurait pas eu grand intérêt dans un autre bouquin.
Sur la première édition la correspondance est sur le rabat de la couverture, je ne voit pas comment on peu faire plus simple d'accès. Ils ont fait comment sur la nouvelle ?
Ah c'est une version poche, my bad.
Ils ont donc fait comme la version grand format dont je parle. C'est effectivement plus pratique que le marque page qu'ils filaient avec le précédent poche.
En ce moment, je lis Giant meteorites, un livre très scientifique écrit par un soviétique (Krinov) il y a fort longtemps. Il traînait dans la vieille bibliothèque poussièreuse et oublié de mon labo et j'ai littéralement halluciné en tombant dessus. Il y a notamment un long chapitre sur l'impact de Toungouska qui est proprement hallucinant, car me faisant vraiment réaliser la taille du truc. Passionant pour ceux qui aiment de prêt ou de loin les météorites.
Et donc quand tu chies beaucoup , ça veut dire que tu manges beaucoup, et ça veut donc dire que tu est riche, CQFD
Tiens, je tombe sur une liste de romans "à saveur scientifique" :
https://www.sciencepresse.qc.ca/actu...r-scientifique
Pas d'une franche gaîté dans l'ensemble...
Au passage, le site est très bien, mais articles souvent fort courts et moins nombreux qu'avant, me semble-t-il. Dommage.
L'envol de la locomotive sacrée, par Richard A. Lupoff.
Au début je confondais avec la suite d'un livre de Michael Coney lu il y a bien longtemps (la locomotive céleste), mais rien à voir. Ici "la locomotive sacrée" est le nom d'un groupe musical...
Histoire bien déjantée, typique de certains livres de S.F du début des années 70s : pollution généralisée, drogues partout, des quartiers/communautés qui prennent leur indépendance au sein d'États-Unis déliquescents, guerre froide, plus des avions hypersoniques et des fusées pour Mars quand on croyait encore à ces technologies. C'est d'ailleurs un défaut, car le livre est ainsi trop marqué par son époque, justement.
L'auteur s'écoute parler à chaque début de chapitre en disgressant joyeusement, nos héros vient des aventures pire qu'un Max la menace (gadgets idiots et tenues excentriques incluses) et ça finit en fin du monde improbable.
Je ne sais pas si c'est de la grande littérature mais c'était marrant à lire (et pas trop long de toute façon).
Petit coup à la fiche Wikipedia : l'auteur semble avoir été assez prolifique mais c'est la seule fois dont j'en ai jamais entendu parler (ou dont je me rappelle, car pas sur de l'avoir jamais lu en anthologie par exemple - il n'est pas cité dans la liste des auteurs de "l'anthologie de la SF", entre autres).
J'ai fini HHhH et j'ai été emballé. J'ai beaucoup aimé le parti pris narratif de l'auteur et je trouve que c'est une méthode qui passe super bien. En plus je connaissais pas du tout cette histoire de la deuxième guerre.
J’ai fini ça :
On suit une tranche de vie de Benvenuto Gesufal, l’assassin d’une nouvelle de Janua vera dont le dernier contrat entraîne une tempête de caca sur la ville de Ciudalia et les alentours. La vie dans une ville du genre de Gêne de la Renaissance avec un système politique plus proche de la République romaine est très bien rendu, que ce soit en haut ou en bas de la société, dans les murs ou en dehors de la ville. On y comprend un peu mieux ma magie, on rencontre quelques les elfes et nains en évitant la traditionnelle opposition puérile entre les deux. À lire.
Je commence ça :
J’ai fini ça :
Certains philosophes construisent des cathédrales bien souvent pleines de courants d’air, d’autre tapent inlassablement sur le même clou. C’est le cas de Jean-Claude Michéa qui continue à disséquer le libéralisme économique (de droite) comme sociétal (de gauche) et à éclairer les liens entre les deux. Ici, il s’intéresse à la prolifération du droit lié à la monadisation des gens, c’est-à-dire au droit comme outil de destruction de la société et des communs.
Je commence ça :
Dernière modification par ducon ; 17/11/2018 à 17h24.
une balle, un imp (Newstuff #491, Edge, Duke it out in Doom, John Romero, DoomeD again)
Canard zizique : q 4, c, d, c, g, n , t-s, l, d, s, r, t, d, s, c, jv, c, g, b, p, b, m, c, 8 b, a, a-g, b, BOF, BOJV, c, c, c, c, e, e 80, e b, é, e, f, f, f, h r, i, J, j, m-u, m, m s, n, o, p, p-r, p, r, r r, r, r p, s, s d, t, t
Canard lecture
Planète des vents, de Jean-Michel Calvez.
Sujet pas mal maîtrisé, l'auteur étant ingénieur. Un petit air de A.C. Clarke, style "les sables de Mars" ou "la cité et les astres", je dirais. Des belles idées "techniques", et des aventures assez épiques.
Mais les sujets sont trop vite abordé en seulement 370 pages, il y avait pourtant du potentiel pour un space-opéra plus garni, avec en prime un épilogue qui est plus une conclusion du dernier chapitre qu'un vrai épilogue se passant des mois ou des années plus tard. Dommage.
C'était l'un de ses premiers romans vu la notice Wikipedia, donc ne pas désespérer de la suite.
Je lis actuellement "The boy on the Bridge" de MR Carey, la prequelle de "The girl with all the gifts".
C'est moins sombre que sa suite mais c'est pas mal non plus: l'action se passe entièrement dans un véhicule blindé entouré de menaces indistinctes et avec ses propres conflits internes, une sorte de huis-clos. (d'ailleurs on pourrait peut être faire quelques parallèles avec le film "La bête de guerre")
Trés sympa en tout cas mais pas autant de punch que l'autre livre, entre autre parce que la "menace" est nettement mieux comprise et définie.
Auparavant j'avais lu "Ni feu ni lieu" de Fred Vargas, le troisième de ses livres centré sur les évangélistes, un trio d'historiens vivant dans une maison délabrée, se retrouvant embarqués dans des intrigues policières.
Trés sympa, les personnages sont attachants et humain, je ne suis normalement pas un amateur de polar mais je crois que je vais tenter de lire au moins d'autres bouquins de cette auteure.
Je suis en train de lire les 4 tomes publiés du Batard de Kosigan, adaptation roman d'un vieux mod baldur's gate.
Apparemment, Fabien Cerutti a eu son petit succès et il a lancé son cycle depuis 2014. C'est de la Fantaisy, on suit un mercenaire au grand choeur dans l'univers de la guerre de 100 ans enrichis d'elfes, dragons, nains et autres sorciers.
Ca se lit. C'est divertissant après le style n'est pas extraordinaire. 3/5 disons.
Général de canapé : Jamais devant, toujours vivant !
C'est pas si obscène que ça, c'est même plein de désespoir, de désillusions.
— Il y a vingt ans que je cherche l’amour. Vingt ans que je cherche l’homme capable de m’aimer, capable de me faire jouir. Je le cherche toujours. Et on est des centaines dans mon cas, voilà la vérité.— J’ai su que j’étais devenue une vieille femme le jour où j’ai remarqué que les hommes trouvaient des prétextes pour ne pas rester avec moi, ne pas m’accompagner lorsque je sortais, pour ne pas être vus en ma présence. J’aurais cependant pu leur offrir quelque chose de savant qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs : du plaisir désespéré.
Je viens de finir "The boy on the bridge": la fin est vraiment bien, rappelle (dans le thème) celle de "The girl with all the gift" tout en y rajoutant une nouvelle fin (c'est donc une prequelle qui donne une fin, dans l'épilogue, à sa propre séquelle). Il y a aussi une référence évidente à un autre livrequi est plutôt bien posée.Spoiler Alert!
Aprés avoir des auteurs qui ne savent pas finir leurs livres (Neal Stephenson en particulier), ça fait plaisir de voir de vraies fins satisfaisantes.
Je viens de terminer l'intégrale du Conclave des Ombres de Raymond E. Feist. J'ai sacrément bien accroché. Du coup j'ai tapé son nom sur google et sur la page wiki il apparait que ce que j'ai lu, c'est qu'une infime partie d'un cycle (Les Chroniques de Krondor).
Que vaut le cycle ? Ca vaut le coup que je l'attaque depuis le début ? Ou je me contente juste de lire la suite ?
Merci !
C'est de la fantasy assez classique, facile à lire et à vocation distrayante. Si tu as aimé une partie tu ne prend pas de risque à lire le reste.
Les différents cycles se passent dans le même univers mais ils sont quand même relativement indépendant.
Les bases de l'univers sont posés dans le premier cycle la guerre de la faille, et mon cycle préféré c'est la trilogie de l'empire. Les 2 peuvent s'attaquer directement. Si tu lis les 2 tu verras l'enfance de Pug
Sinon le conclave des ombres se passe 30 ans après la guerre des serpents, cela peut te donner un autre point d'entrée.
Général de canapé : Jamais devant, toujours vivant !