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  1. #1
    Face au succès de l’AAR sur le scénario « César contre Pompée » de l’infâme Poisse, je crois qu’il est temps de rétablir la vérité. Ma vérité.

    Il y a bien longtemps, dans un empire rongé par la corruption et le népotisme, les peuples d’Italie attendaient en silence un sauveur providentiel. Et en toute modestie, je crois que j’étais taillé pour le rôle. L’initiative aidant, le franchissement du Rubicon par ma petite armée puis la capture de Rome furent une promenade de santé. Toutes les cités d’Italie reconnurent la légitimité de César à guider leur destinée vers un avenir meilleur. Les despotes de l’ancien monde fuirent vers les provinces barbares de Grèce et d’Afrique, et ainsi débuta la guerre qui devait mettre un terme à toutes les guerres. Bientôt les peuples du monde, sous la supervision d’un chef éclairé guidé par une vision grandiose, s’uniraient et travailleraient main dans la main pour créer le monde de demain.

    Passé la formalité du premier tour, est venu le temps pour moi de faire des choix stratégiques. Alea Jacta Est est séquencé en tour d’une durée d’un mois, nous sommes en février, et même si la météo est clémente cette année en Italie, je dois attendre l’arrivée du printemps avant d’envisager les premières opérations d’envergures. Mon objectif pour la première année est de profiter de ma liberté de mouvement pour sécuriser un maximum de régions A savoir : l’Hispanie, la Sicile et la cité pro-pompéienne de Massilia. J’effectue donc de petits déplacements avec de faibles contingents pour limiter au maximum la fatigue et l’attrition de mes troupes lié à la météo hivernale, la guerre va durer longtemps et chaque vie d’homme économisée est un pas de plus vers la victoire.


    Situation au deuxième tour.

    En termes de mécaniques de jeu la Sicile, dans ce scénario, tombe toute entière sous mon contrôle dès que je prends pieds sur son territoire peu importe les forces que j’engage. L’opération est confiée à Marc-Antoine, qui la remplit avec efficience. Son opposant sur l’île, Caton, ordonne le pillage de toutes les cités, les esclaves se révoltent, mais la rébellion sera rapidement matée et la population autochtone verra en mes légions la providence venue rétablir l’ordre et la prospérité.


    Marc-Antoine se charge du nettoyage des dernières poches de résistance de la rébellion, la mansuétude n'est pas de mise.

    Plus au nord, Massilia est une puissante cité qui me coupe la route entre l’Italie et l’Hispanie. Disposant de deux niveaux de fortification et d’une imposante garnison de 20000 hommes, sa capture sera sanglante. Je décide donc de sacrifier ma décision régionale « traitre », permettant ainsi de créer des brèches dans sa structure sans avoir à l’assiéger longuement et ainsi lancer directement l’assaut en limitant les pertes.


    Nettoyage des quartiers nord de Massilia.

    J’aurais pu ne pas utiliser la carte « traitre » et attaquer directement avec César qui dispose de la capacité spéciale de pouvoir lancer un assaut sur une fortification même sans brèche, mais ç’aurait été couteux en vie humaine. J’aurais pu perdre jusqu’à 20000 hommes et pour le coup je n’en perds que 4000, tout en gagnant un grand nombre de points d’expérience. Toute l’expérience que je peux grappiller de mes premières campagnes va s’avérer décisive lorsque viendra la rencontre avec le gros des forces de l’axe du mal. Une bonne opération donc.

    Une fois Massilia tombée, César rejoint ses légions qui ont déjà commencé à sécuriser le nord de l’Hispanie sans rencontrer de réelle opposition. A vrai dire, mon adversaire fait le choix surement judicieux de ne pas s’opposer à moi sur ce terrain et de renforcer ses forces en envoyant Pompée recruter de former de nouvelles légions en Grèce.

    L’Hispanie est pillée par les forces pompéiennes, c’est un choix à double tranchant de la part de mon adversaire, car l’action du piller lui coute des points de victoire et augmente la loyauté des régions ciblées en ma faveur, en contrepartie il récupère de l’argent. Il en tire un avantage à court terme, mais sur le long terme, cela m’est très profitable. En effet, je peux gagner la partie en écrasant les forces ennemies, mais je peux aussi vaincre une fois le scénario terminé à partir du moment où j’ai une avance en points de victoire. N’ayant aucun honneur, je garde dans un coin de ma tête l’idée de rester passif et de préserver mon avance, forçant par là même Pompée à prendre des risques et à venir me chercher sur un terrain défavorable. Néanmoins, je garde aussi en tête, que même avec l’Italie, la Sicile, la Gaule et l’Hispanie, Pompée gagnera mensuellement plus de points de victoire que moi et que peut-être qu’au bout de 50 tours il finira par rattraper son retard, voir à me dépasser. Je dois donc garder mes options ouvertes et réfléchir à des axes d’attaque potentiels et à des moyens de gagner des points lors de batailles faciles.


    Mes forces toutes entières se dirigent vers un objectif unique, Carthago Nova, capitale de l'Hispanie, où ce sont réfugié les forces Pompéiennes avec le vain espoir de retarder l'inévitable.

    Une fois que l’Hispanie sera sous mon contrôle, je dois réfléchir à la direction des opérations pour l’année suivante. La plus grande faille de mon territoire est ma capitale, Rome. Cette cité est protégée par une médiocre fortification de niveau 1, ce qui signifie qu’une simple légion peut la prendre d’assaut et la capturer en un seul tour, sa perte me ferait perdre 50 points de moral et mon adversaire en gagnerait autant, une catastrophe en somme. Je dois donc renforcer sa garnison pour éviter le cas de figure du « raid de pirate », mais je dois aussi conserver une force importante pour assurer la défense de l’Italie, si Pompée et ses légions débarquent.

    Si je veux libérer un maximum de forces et les employer comme je le souhaite, je dois assurer la sécurisation de l’espace méditerranéen autour de Rome. A terme, le seul port d’où peut partir mon adversaire pour atteindre rapidement la côte ouest de l’Italie, est le port de Carthage. Si j’arrive à sécuriser l’Afrique, alors je réduis sensiblement les possibilités d’un assaut direct sur Rome. L’autre axe d’invasion consisterait pour Pompée à passer par la mer Adriatique en débarquant sur la côte est, logiquement cela me laisserait 2 tours pour réagir et renforcer mon armée, et de fait sécuriser la Grèce est aussi une option attirante.

    Si vous n’êtes pas idiots, vous avez compris que la supériorité navale est la clef du scénario, si je maitrise les mers, alors j’imposerais ma volonté à mon adversaire. Tout le problème étant que ma flotte est actuellement inférieure en puissance à celle de mon adversaire et que construire des quinquérèmes coute très cher, c’est donc un plan qui va devoir s’étaler sur plusieurs années. En attendant je vais devoir réfléchir à des opérations intermédiaires pour maintenir la pression et éventuellement pousser cette crapule de Poisse à l’erreur.


    En Illyrie les forces de mon adversaire testent le terrain, mais je doute voir Pompée s'enfoncer plus profondément dans ce territoire sauvage et d'importance secondaire.
    Dernière modification par Pataplouf ; 21/03/2016 à 19h58.

  2. #2
    C'est toujours agréable de pouvoir suivre un AAR en ayant les deux points de vue. Merci.

    Et comme je suis pour la paix des ménages, je vais balancer ici que le perfide Poipéé n'hésite pas à appeler le glorieux Patasar de Tyran.

  3. #3
    Aar de qualité. Le problème avec la construction de trirème c'est qu'elle ça coute une vrai fortune. J'espère qui tu va réussit ce que je n'ai pas su faire contre Chataigne, a savoir des débarquements surprise en Egypte et en Asie Mineur.

  4. #4
    Honte au dictateur !!!! Renverser ainsi la légitime république !!! Fouler au pied les lois sacrées de Rome !!! :TeamPoisse:

    Et j'ajouterais que chercher à gagner aux points de victoire par des comptages de rétameur, c'est bien la manière de gagner peu glorieuse qu'on attend d'un général félon comme césar

    On comprends mieux comment il a réussis à conquérir la gaule à ses nobles défenseurs.

  5. #5
    Encore une fois, je n'ai vraiment aucun honneur, mais j'agis toujours à dessein et si l'opportunité s'offre à moi, alors je prendrais des risques. L’Égypte m'attire, mais je sens que l'envahir trop tôt peut-être assez casse gueule, l'Afrique c'est trop prévisible, la Grèce c'est le repaire secret de Pompée, l'Asie mineure c'est faire la choix de la surprise et la Judée/Syrie alors là ce serait vraiment manquer de respect à mon adversaire. En somme je garde mes options ouvertes, il n'est pas improbable qu'il attaque plus tôt que prévu d'ailleurs.

  6. #6
    Bon courage !

    Merci pour cet AAR.

  7. #7
    Pourquoi envahir la Judée et la Syrie serait lui manquer de respect ? Un mouvement trop stupide ?

  8. #8
    Citation Envoyé par Turgon Voir le message
    Pourquoi envahir la Judée et la Syrie serait lui manquer de respect ? Un mouvement trop stupide ?
    Yep, ce sont les provinces les plus lointaines et leur intérêt stratégique est limité, je risque même de me retrouver à devoir combattre les parthes.

  9. #9
    En Hispanie, César atteint Carthago Nova et rencontre les forces Pompéiennes en grand nombre retranchées derrière des fortifications, mes attaques sont indécises et les pertes sont lourdes. Je prends malgré tout le contrôle de 50% de la province, ce qui me permet de stationner mon armée sur place en posture défensive, face à l'armée ennemie qui fera de même.



    Le m² dans cette cité se paye très cher.

    Ma seule solution pour régler ce problème est de ramener mes légions de Gaule, qui viennent juste d'être déverrouillées, en renfort. La route est longue et elles risquent d'arriver au début de l'hiver sur une province où poisse profitera du contrôle de la ville de Carthago Nova pour limiter ses pertes hivernales. J'optimise donc au maximum les mouvements de mes troupes pour ramener en un temps record le plus de monde possible sur place et retenter l'assaut. Je patiente en envoyant des détachements d'auxiliaires prendre le contrôle des provinces environnantes et d'assurer ainsi le ravitaillement de mon armée principale.


    Petit à petit j'étends mon emprise sur l'Hispanie, seule une misérable cité résiste encore à mon avance.

    Poisse peut décider de rester en posture défensive et d'accepter la bataille prochaine, qui j'espère avec les renforts de deux légions supplémentaires devrait se terminer en ma faveur, il peut aussi se réfugier dans la ville de Carthago Nova, mais c'est un choix difficile, car s'il n’évacue pas assez rapidement par mer, j'éliminerai entièrement son armée et il peut finalement envoyer des renforts et chercher la bataille décisive. Dans les deux derniers cas de figure, je saurai où se trouve sa flotte et je pourrai en retour utiliser la mienne pour attaquer dans un autre secteur. J'ai des effectifs très importants en Italie sous le commandement de Marc-Antoine, mais la présence de Pompée en Illyrie me pousse à les conserver sur place et à jouer la prudence, d'autant plus que j'ai remarqué que Poisse avait effectué le blocus naval d'une petite cité, ce qui laisse supposer que le gros de sa flotte et son armée principale ne sont qu'à quelques dizaines de kilomètre du sud de l'Italie.


    Le gros des forces de Pompée repéré par mes satellites espions à seulement un bond du territoire sacrée.

  10. #10
    La vache, t'a morflé niveau pertes. Comme quoi c'est possible de gagner la bataille de l'Espagne avec Pompée. Du coup t'investit en remplacement ou tu continue de recruter de nouvelles unités a tour de bras?

  11. #11
    Jolie bataille en terrain difficile. Mais au final cela va se jouer maintenant. Cela peut tourner au désastre pour les forces fidèles à l'idéal de la république.

  12. #12
    Je vais investir dans les remplacements, a 2 points de moral la légion recrutable, je préfère attendre le début de l'année fiscale, si jamais je dois en recruter de nouvelles. Et puis ce n'est pas si dramatique, Poisse a subit autant de pertes et devra payer un peu près la même somme que moi pour recompléter ses effectifs, par contre il profite du fait d'être sur une province avec une cité et de recevoir ainsi directement les dits renforts.

    Ma plus grande crainte vient de la météo, parce que attaquer une position retranchée, en terrain difficile et par mauvais temps, j'ai peur que ça tourne à la catastrophe. Je pourrais certes reculer et attendre le printemps suivant, mais je crains qu'il en profite pour évacuer ses forces. En maintenant la pression, je peux le pousser à l'erreur... ou me pousser à l'erreur. Qui sait ?

  13. #13
    Si tu détruits l'armée de pompée, ce n'est pas le moral qui manquera

  14. #14
    J'ai réussi en un temps record à ramener 20000 hommes, dont deux légions, pour renforcer l'armée de César en Hispanie. J'oppose à mon adversaire 10 légions, dont la plupart ont été entamé par les combats précédents à 80% de combativité, plus d'importants effectifs d'auxiliaires venus de toutes les provinces sous mon contrôle et de mercenaires gaulois et germains. De son côté mes rapports, très précis, indiquent que Poisse aura face à moi 7 légions en pleine forme et avec des niveaux d'expériences qui n'ont rien à envier aux miennes, mais il a fait l'erreur de détacher un petit contingent d'auxiliaires ibères pour aller traquer les troupes que j'avais envoyé sécuriser les campagnes aux alentours, troupes qui ont réussi a éviter le combat et à rejoindre mon armée.

    Je totalise très exactement 4762 points de puissance, contre 2131 pour mon adversaire, malgré le terrain défavorable et la pluie, je m'attends donc à vaincre au prix de pertes non négligeables. Une fois la victoire acquise, je pourrai le poursuivre, écraser son armée, mes troupes gagneront un montant indécent de points expériences et je passerai noël à Alexandrie dans mon nouveau royaume universel. Dans le cas où le sort des armes me serait défavorable, l'avenir s'annoncerait moins radieux... Il serait tout de même malvenu de voir César perdre contre un second couteau, mais je sais que j'ai tout votre soutien et je pars donc à la bataille le cœur léger.


    Le grogne monte dans les rangs des légions de César, seul le sang apaisera leur colère.

  15. #15
    Citation Envoyé par Pataplouf Voir le message
    Il serait tout de même malvenu de voir César perdre contre un second couteau, mais je sais que j'ai tout votre soutien et je pars donc à la bataille le cœur léger.
    Oui tout à fait compte sur nous !!! Tout le monde aime césar !!


  16. #16
    Ha le fameux tour d'avant la bataille, l'incertitude quand tu reçois le tour suivant. La XIII eme est avec César aussi?

  17. #17
    La XIIIe et la Xe et bien d'autres encore. La difficulté de la bataille, ça va être le frontage. En gros le terrain va donner un bonus défensif aux troupes de mon adversaire et le frontage m’empêchera de profiter de mon avantage numérique lors des premiers rounds de combat, une fois que les troupes pompéiennes seront affaiblies par contre j'aurais d'autres renforts à envoyer dans la bataille, mais si je n'emporte pas la décision au bout du 6 et dernier round, alors je dois espérer que César décide de relancer une seconde bataille le lendemain pour repousser mon adversaire. Bon c'est la théorie, on verra en pratique.

    Voilà un screen de mes effectifs pour les curieux.

  18. #18
    Gloire a Cesar, que tes ennemis soient tous ecraser ! Le plan se deroulera sans aucun probleme, les augures ont parler (sauf erreurs d'interpretation, bien sur).

  19. #19
    Hélas la bataille n'a pas eu lieu, la lâcheté légendaire de Poisse ayant repris le dessus, mon adversaire se replie derrière les murailles de Carthago Nova, alors que dans le même temps une flotte de secours vient rejoindre son armée. Dans un sens j'avais espéré que Poisse agisse ainsi, en effet, défendre en surnombre une cité inflige un malus de combat pour chaque unité au delà du seuil maximum que la cité ne peut en contenir, j'aurais donc surement infliger de très lourds pertes à Poisse et peut-être même capturer la ville en prime.


    Une armée prise au piège.

    Le sort en a décidé autrement et Poisse réussi l'évacuation de ses légions par la mer (93% de chance de fuir la bataille à sa décharge). Seule reste la garnison, que j'écrase sans ménagement. L'Hispanie est libérée de la vermine républicaine, je terminerai l'hiver bien au chaud à Nova Carthago, tout en laissant quelques détachements finaliser le nettoyage des dernières cités de l'arrière pays. Poisse se replie en bon ordre avec son armée et c'est clairement une défaite pour moi. Mais il ne fait pas bon de naviguer en hiver sur la méditerranée, il serait vraiment malheureux qu'une vague un peu plus haute que la moyenne vienne secouer la flotte pompéienne...


    Poisse évacue son armée dans la mer déchainée.

  20. #20


    Cesar did not need a victory in spain anyway

    Mais c'est une jolie manœuvre il y a du répondant chez ton adversaire donc cela va être intéressant pour toi

  21. #21
    Il a plutôt bien géré sa barque, des pertes équivalentes et t'a évité de snowball en moral national. C'est quoi la prochaine étape du coup chef? L'Afrique?

  22. #22
    Effectivement, je suis curieux de savoir la suite ! C'est bien que pour le moment c'est assez équilibré, que de rebondissements !

  23. #23
    Excellent AAR, c'est vraiment un plaisir de suivre votre PBEM avec vos différents points de vue. Hâte de lire la suite.

    Si jamais tu attaque en Afrique, je crois qu'il faut y envoyer Caesar. Casimir y avait envoyé Marc Antoine et les mauritaniens ne sont jamais intervenu.

    A l'inverse quand il avait réussi a entrer en Anatolie avec Caesar, cela avait déclenché tout un tas d'évent (avec plein de factions qui rejoignaient le camp de Caesar et le Pont qui rejoignait le miens). Je suppose donc que si tu envoie Caesar en Mauritanie, les mauritaniens rejoindront ton camp.

  24. #24
    Pourquoi un général de Rome voudrait il l'aide de ces sauvages ?

  25. #25
    Parce que tout le monde sait que Caesar est la perfidie incarnée.

    #teampompee

  26. #26
    On entre enfin dans le vif du sujet. Suite à mes modestes succès en Hispanie, j'estime que plus je laisse Pompée en paix et plus mes chances de victoires s'amenuisent. Les provinces d'orient lui donnent une puissance économique supérieure et la grogne monte continuellement à Rome faute de blé pour satisfaire toute la population. Prendre le contrôle de l'Afrique devient vital et équilibrerait la situation.

    La chute de Cathago Nova aurait du me donner l’Hispanie, mais pour une raison que j'ignore le script du scénario ne s'est pas déclenché, peut-être parce que les révoltés liés aux réquisitions de Poisse ont fini par capturer des villes. Je laisse donc deux légions sur place ainsi que quelques unités de cavalerie pour rétablir l'ordre, le gros de mon armée se réunissant pour embarquer vers les côtes africaines. Je décide de tenter le sort en débarquant en aveugle, j'ai plusieurs choix qui s'offre à moi pour la région d'arrivée. Je ne vais pas débarquer à Utique, capitale de la province, où Poisse a stationné le gros de son armée que mes espions suivent de jour en jour, mais je ne vais pas non plus jouer la carte de la prudence en débarquant proche de l'Hispanie, ce qui impliquerait de capturer une à une les cités Africaine et laisserait à Poisse le loisir d'envoyer des légions renforcer son armée. La surprise et la vitesse d’exécution sont la clef, Poisse ne doit avoir comme choix que d'accepter le combat ou de fuir. Je débarque donc à Hyppo Regius, une petite cité située à 10 jours de marche d'Utique. Les renforts hispaniques ont rejoint l'armée africaine de Poisse ce qui porte à 2740 la puissance son armée, face à mes 5331 ( un petit moins à cause de la fatigue liée au 10 jours de marche), si la bataille a lieu, ce sera sur terrain clair et par beau temps, César est le meilleur général qui soit, Caton un des plus médiocre. Poisse acceptera-t-il la bataille ? Ou cherchera t-il du réconfort en suivant sa solution de facilité, c'est à dire la fuite vers l'orient ?

    Lors de la traversée vers l'Afrique, ma flotte de guerre a subit de lourdes avaries malgré le beau temps (54 points de dégats), en longeant les côté nous passons devant Rusicade où la flotte de guerre ennemie au complet est repérée. C'est une information importante et heureusement que je n'ai pas fait le choix de débarquer sur cette cité. Dans tous les cas je vais faire en sorte de ne pas m'attarder dans le coin, je pense réussir à fuir, mais César ne profitera pas du soutien de sa flotte.


    Mon débarquement s'est bien déroulé, je ne rencontre pas d'opposition et la cité tombe rapidement. Si je perds la bataille décisive qui s'annonce en Afrique, alors la guerre sera perdue.
    Dernière modification par Pataplouf ; 28/03/2016 à 15h29.

  27. #27
    Le mois de juillet est généralement un bon mois pour César, allez savoir pourquoi ?

    Je ne perds pas de temps et fais mouvement vers l'armée ennemie, tandis qu'au loin ma flotte cherche à distancer celle de l'ennemi, plus nombreuse et mieux armée. Mais mon amiral manœuvre mal et la rencontre a quand même lieu. La bataille se déroule en deux temps, une première phase indécise, puis le choc où les proues pompéiennes éventrent mes navires sans réel riposte de ma part. Je perds une quinzaine de navires, alors que les survivants mal en point vont se réfugier dans le port d'Hippo Regius.


    1ere bataille navale, j'ai oublié de prendre un screen de la suivante où je perds mes navires.

    Mais ma flotte a déjà joué son rôle, César est en Afrique et marche déjà vers Utique. Je m'attendais à ce que l'armée ennemie reste statique ou qu'elle quitte la région face à la menace, mais, contre toute attente, Poisse va chercher l'affrontement. Le combat tourne rapidement en ma faveur et j'écrase les forces pompéiennes dans ce que les annales appelleront la bataille d'Hyppo Diarrythus. Caton laisse le commandement à Marcus Octavius, qui malgré toutes ces qualités ne peut l'emporter face à César. Après coup, je pense que Poisse a mal lu mes pensées et a du croire que j'allais vouloir capturer les cités numides avant d’aller le retrouver à Utique, il a donc chercher, soit à prendre position sur une région montagneuse pour profiter du bonus défensif, soit à capturer ma cité d'arrivée pour me couper de mes sources de ravitaillement. Dans tous les cas c'est un échec et la route d'Utique m'est grande ouverte.



    Ah les bonnes batailles bien bourrines d'Alea Jacta Est, voilà ce qu'on aime voir !


    Une fois la victoire acquise, j'en profite pour lancer un raid depuis la Sicile avec deux légions nouvellement formées et enfoncer encore plus le clou.

    La situation au début du mois d'aout est très favorable, je m'attends à voir les forces pompéiennes fuir le pays par la mer, me laissant régler mes différends avec les numides du coin. Mais poisse me surprend encore une fois et arrive à se dérober à mon armée en s’enfonçant à marche forcée dans l'arrière pays. Son objectif semble être de rejoindre ses forces avec celles de son allié numide. Il a réellement l'intention de se battre en Afrique et à vrai dire sa manœuvre est osée, mais me force à changer mes plans. En effet, il menace directement le port où ma flotte se reconstitue peu à peu, il peut facilement lancer un raid sur Hippo Regius et détruire définitivement mes navires. Mes légionnaires après leur victoire sont fatigués et en sous effectif, mais je dois malgré tout les utiliser au bout de leurs possibilités et je laisse le strict minimum pour faire le siège D'Utique et fonce a toute allure avec César pour contrecarrer les plans probables de mon adversaire. J'optimise le mouvement de on armée en me débarrassant de toutes les troupes trop fatigués et des chariots de ravitaillement, je peux ainsi traverser 3 provinces en 9 jours et arriver en même temps que les numide et avant les forces pompéiennes.


    La carte en mode terrain, Poisse s'enfonce en Afrique en espérant me vaincre par l'attrition et en profitant du terrain difficile pour compenser son désavantage tactique.

    La cavalerie numide très rapide arrive donc avant les pompéiens, César engage donc la bataille contre les barbares avec ses forces diminuées et les écrase sans ménagement. Quelques jours plus tard, quand les légions pompéiennes arrivent enfin, elles ne peuvent que constater que César occupe le terrain et que leur allié numide est en déroute. Néanmoins mon adversaire contrôle 50% du terrain et nos deux armées se regardent en chien de faïence attendant que l'autre face le premier pas. A vrai dire, je n'ai aucune intention de bouger, Utique va tomber (d'autant plus que j'ai utiliser un espion pour accélérer le processus) et la loyauté de la province africaine évolue en ma faveur du fait de mes victoires. Si poisse veut évacuer, qu'il évacue, je lui cède la suprématie navale pour cette année, et s'il veut se battre, alors je me battrais, car je n'ai jamais fuit devant la bataille.


    Les numides tentent de forcer le passage et de reprendre Hippo Regius dans le but de faire sortir ma flotte de son port, mais César les intercepte et leur inflige une sévère défaite.

    J'ai réussi à vaincre séparément les deux armées de mon adversaire et à prendre le contrôle de plusieurs cités d'Afrique en un temps record. La question est de savoir si je vais conserver mes conquêtes et qu'elle sera la réponse de Poisse à cet affront, car après tout en Orient une menace plus importante encore grandie en silence, les forces du mal se réunissent sous le commandement du vénérable Pompée et deviennent chaque jour de plus en plus nombreuses...

  28. #28
    Bravo pour le retour à Hippo Regus ou tu te retrouves à recevoir son armée en posture défensive, j'ai l'impression que cela pouvait devenir difficile pour toi avec ta flotte en difficulté, ou même si le rôle play des barbares qui foncent dans le tas n'étaient pas aussi prononcée

  29. #29
    Très jolie manœuvre. Si Poisse t'avais détruit ta flotte ça aurait pu être problématique non ?

    En tout cas vos AAR sont plaisant à lire. Vous nous offrez du beau spectacle pour le moment ca promet pour la suite .

    Je vois que les Mauritaniens sont entré dans la danse, leurs forces sont conséquentes ?

  30. #30
    Citation Envoyé par Chataigne Voir le message
    Très jolie manœuvre. Si Poisse t'avais détruit ta flotte ça aurait pu être problématique non ?

    Je vois que les Mauritaniens sont entré dans la danse, leurs forces sont conséquentes ?
    Pour ma flotte oui, ç'aurait été catastrophique, c'est d'ailleurs pour ça que Poisse prend des risques pour capturer ma cité portuaire, mais César et ses légions vont tellement vite que j'ai pu le prendre de vitesse. Avec ses deux armées combinées il a une puissance similaire à la mienne, mais mes légions commencent a voir de la bouteille, César est le meilleur général qui soit, je suis en défense et en plus j'ai une cité à mes pieds donc je vais pouvoir lentement reconstituer mes forces de tour en tour, alors que de l'autre côté mes alliés vont raider ses territoires et le couper de ses lignes de ravitaillement. Si je survis encore un tour, l'Afrique sera à moi sans difficulté.

    Après mes alliés sont bien plus faibles que ceux de Poisse en Afrique, peut-être de l'ordre de un tiers de sa force, mais avec mes victoires je pense avoir rétabli l'équilibre et ma position actuelle sur le théâtre est légèrement avantageuse

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