J'ai lu avec intérêt l'article de LF Sebum page 43
J'ai un point de vue un peu différent/ complémentaire, qui, en tout cas, me concerne moi.
Lecteur/ joueur plus âgé que la moyenne de la communauté, j'ai aussi un usage des jeux types RPG et assimilés, peut-être propre à ma "classe": j'en profite pour voyager.
Prenons un exemple: Far Cry 4. Il m'est arrivé de déambuler le long d'une rivière, pratiquement depuis la source jusqu'au lac où elle se déversait, comme ça, juste pour la ballade.
Dans MGS V, j'ai viré l'épouvantable canasson pour le plaisir de courir (lourdement, certes, avec cette démarche si particulière de Snake, qui semble faire penser que la gravité dans son pays avoisine les 2G) d'un endroit à l'autre. Ca m'est arrivé bien des fois de me comporter en parfait touriste entre deux missions secondaires: prendre l'hélico, ou cavaler, quitte à faire une autre mission, descendre de jeep pour mater un paysage, ou dégotter une bestiole. Tenter de remonter une rivière pour voir, au delà de la cascade.
Dans ce sens, réellement, la carte est l'outil du voyageur, avec sa dose de frustrations, d'endroits où on est allé, où voudrait aller, où on ne peut plus retourner, par quelque artifice de scenario malheureusement proche parfois de la vraie vie, genre, si tu y retournes, tu prends des balles).
Il y a quelques semaines, j'étais en airbnb chez un jeune geek. Entre deux planches de phonétique de Kanas, et des posters de héros qui volent et donnent des coups de poings magiques, il y avait une carte reconstituée d'un RPG kawai que je ne connaissais pas. J'ai passé pas mal de temps à la scruter.
Les cartes, ça sert aussi à rêver.