Nan mais c’est surtout faire de l’humour avec des gens que tu connais ou à l’inverse pas d’humour avec ceux que tu connais pas suffisamment.
On a tous tendance a surestimer l’interprétation de notre auditoire et moins on connait la personne plus on va prendre au pieds de la lettre ce qu’elle nous dit.
Autre chose le cerveau aime bien mettre dans "des cases" pour simplifier donc si la première tu as fais de l’humour et que la personne ne l’a pas compris tu es peut être passé dans la case gars chelou ce qui aide pas le cerveau la prochaine fois a faire un effort pour comprendre.
Et enfin on est pas tous réceptif de la même manière a l’humour/second degré donc en fonction de l’auditoire tu vas être plus ou moins bien compris.
Les interactions sociales si j’étais un poil cynique je dirais que ça se travail et d’autant plus si tu attends quelque chose des personnes en face !
Vu comme ça de l'extérieur, je me dis que ça peut venir de deux choses. La première c'est que le second degré c'est de la rupture. Si t'es en permanence comme ça, y'a pas de rupture et les gens savent pas si tu es second degré ou juste chiant/pessimiste/déprimé/associal (ce qui est aussi possible vu ta remarque quand quelqu'un t'adresse la parole dans la rue...). La seconde c'est que savoir quand et avec qui faire du second degré, c'est une compétence sociale. Tu le fais peut-être (probablement, vu ce que tu racontes avec la nana du bus) avec trop de monde sans gérer le contexte.
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C'est surtout du ressenti à mon sens. Moi je fais énormément de second degré, avec mes potes, avec mes collègues, avec des gens que je connais pas depuis longtemps. Mais j'ai l'impression de pouvoir sentir comment ça peut passer, y'a une atmosphère de la rencontre, faut juste être un peu ouvert à tenter de la comprendre. Et faut aussi pas être en permanence dépréciatif, négatif etc. ça c'est le genre de truc qui saoule tout le monde. Faut varier les registres.
Putain mais j'ai plusieurs réponses sensées et utiles.
Ce forum sombre dans la déliquescence.
Mais en vrai merci, ça m'aide à comprendre
Justement je pense que ce ressenti n'est pas universel et que, sans tomber dans les extrêmes comme l'autisme, tout le monde n'est pas égal avec ce ressenti, et que ceux beaucoup moins sensible à ça, sont ceux qui ont le plus de mal à interagir avec autrui.
Donc mon conseil d'expert CPC serait justement à ceux le moins à l'aise de pas penser que les autres en face vont instinctivement traduire notrecetat d'esprit sans nous connaître et de laisser des pistes dans la discussion.
patpat
Il y a quelques mois, j'ai eu un truc similaire.
J'ai dit une blague énorme, tellement énorme qu'on aurait pu mettre un panneau "blague" devant moi, ça aurait été jelb.
Adressée à une personne avec laquelle je parlais genre tous les jours, toute la journée depuis plusieurs mois.
Elle l'a interprété au premier degré mais elle ne me l'a même pas dit.
Ça m'ait revenu en boomerang des semaines plus tard.
Par contre, ça ne m'était jamais arrivé, et j'ai travaillé dans le public, dans le privé, dans des grosses structures et des petites.
Selon moi, même s'il faut redoubler de prudence dans le milieu professionnel, le plus important, c'est l'ambiance et la perception que les autres ont de toi.
Précédents jobs, aucuns problèmes, mes chefs super contents de mon travail, on a même pu s'engueuler ouvertement et on reste en bons termes.
Actuel job, longue décente aux enfers, littéralement tout ce que je dis, je fais et j'écris est et peut-être retenu CONTRE moi.
Ben je ne fais plus d'humour avec tout le monde, je surveille mes paroles, et j'évolue en plus petit groupe maitrisé (on repère assez vite qui a bavé sur soi) et je garde une oreille sur qui pourrait être aux alentours.
Hier j'ai fait une blage de beauf au boulot sur l'écologie, genre ça parlait de l'interdiction du plastique qui était bien car la mer en est envahi, moi j'ai dis un truc genre "rhooo ça va un bon colin farci à la poche Leclerc ça passe crème", blague qui aurait fait marrer mes potes, là gros blanc, regards gênés... ptdr (sérieux, sont pas très marrant non ? On peut rire de ces trucs sans pour autant les valider non ? ou c'est moi qui suis un gros con ? XD)
Jeu(x) du moment : Helldivers 2; Valorant; Yakuza : Like a Dragon.
---> Topic de Vente BDs JdS : L'Aquarium de fishinou }>(((((°)>
Pas à ce point-là, non.
Les autres ont déjà pas mal répondu.
J'ai un cousin comme ça. On se connait bien, et il a tendance à être constamment dans le second degré un peu caustique limite sarcastique. Entre pote, c'est la marrade, mais ailleurs, c'est parfois (souvent) mal perçu et on le prends par moments pour un type pas très net, alors que c'est pas l'intention à la base.
Comme l'ont dit les autres, le second degré, à la base c'est de l'humour, faut pas que ça devienne un réflexe (même si il suffit de lire un peu le forum pour voir que c'est souvent automatique). Pis comme dit, ça dépend des gens et du contexte. Un truc énorme dit sur un ton sérieux à des gens qui ne nous connaissent pas trop, ça sera très souvent pris au 1er degré, quelle que soit l'énormité de la chose.
Tiens par exemple. Bobbin en sketch vidéo, c'est marrant. Je le sais car je regarde une vidéo sur le net ou je lis un post sur un forum.
Mais si un type que je ne connais pas me racontais la même chose dans le bus, je serais hésitation entre humour noir bien caché ou grand malade qui se révèle, hésitation entre rire d'un air peu assuré, appeler les flics ou lui faire un atémi à la carotide.
Bref, pour finir sur une banalité, le second degré, l'humour noir et le sarcasme, c'est bien, mais pas avec tout le monde.
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
J'ai pas dit que j'étais logique ou de bonne foi
Non mais là c'était un peu volontaire, ce qui m'embête c'est quand l'interprétation est complètement à l'opposé de ce que je voulais dire.
Après : hier, j'envoie un mail à la dame qui s'occupe de renouveler les cartes de visite. ''Salut, pourrais-tu me commander de nouvelles cartes?'' avec le cordialement de la signature.
Réponse : bonjour oui, et ''stp merci'' dans une semaine.
Ben ça m'a pris complètement de court là, et je n'ai pas eu la moindre conscience d'avoir manqué de politesse ou je sais pas quoi. Surtout que les mails internes sont généralement expéditifs.
Ça, c'est typiquement la situation à éviter et que je ne vois pas venir, et j'imagine que j'en porte la responsabilité mais je ne comprends vraiment pas.
Assez étrange de se sentir à côté de la plaque et euh, mal élevé en fait.
J'ai déjà eu ce genre de sentiment.
Pour moi ça a clairement fait partie de mon apprentissage, les échanges sociaux. Je suis quelqu'un d'assez "brut", et j'aime bien le second degré aussi. Et, en effet, ça a parfois été mal compris / mal interprété.
J'ai déjà été repris sur ma formulation dans les mails, pour des choses que je considérais comme inutiles ou superficielles.
Sauf que j'ai fini par comprendre que ma définition du superficiel n'était pas la même que celle des autres. Que si quelqu'un considérait comme superficiel un truc que je considère important, bah ça me met de travers, donc en fait... c'est plutôt logique comme réaction.
Par exemple, dans ton mail (pur exemple que tu donnes là), j'aurai probablement formulé ça comme ça : "Bonjour, Désolé de t'embêter, est-ce que tu aurais moyen de me commander de nouvelles cartes s'il te plaît ?", avec le Cordialement de la signature.
Le "Salut" fait un peu croisement de couloir, le manque de "politesse" (sans s'il te plait) fait un peu "ordre déguisé", et pour peu que la personne soit pas de bonne humeur... bah c'est mal pris.
Edit: en bref, on n'est pas tous égaux face aux interactions sociales. Donc si c'est pas ton fort, faut y mettre plus d'effort
Voilà.
Le "cordialement" n'est qu'un signe de ponctuation qui ne recouvre aucun sentiment de cordialité ou même d'attention.
Donc, oui, le "salut" du coup passe pour encore moins respectueux. Faut bien que je commence par quelque chose, mais ça me gave alors "salut" ça ira bien.
On peut comprendre que la "dame" se sente "un peu" réduite au rôle d'enceinte connectée "hé moogle, tu me commande des cartes de visite".
Un peu comme la boulangère qui te voit rentrer dans la boulange sans bonjour ni même un regard parce que (faut comprendre que c'est important) t'es au téléphone ... Nan mais allo quoi.
Bon je te dis ça uniquement parce que tu finis ton message par : "je ne comprends vraiment pas".
C'est triste car ça dénote d'une tendance très générale à une déshumanisation pour l'autre, qu'on a pas appris à considérer.
Tu as le droit de répondre par "Ok boomer", on restera dans la note.
Tout est dans le pseudo - Vivre
Ouais le s'il te plaît, merci c'est quand même à mon sens de l'ordre de la politesse de base que tu apprends aux enfants. Je reprends régulièrement le mien là dessus. Mais il a 6 ans. Et il le dit quand même facilement sans avoir besoin de le reprendre. Quand j envoie un mail que ce soit à l'interne ou à un service client etc. Si je fais une demande y'a toujours un merci qq part dedans. Ca indique à la personne en face que tu prends un peu de temps pour l humaniser.
Humf. Oui. En effet.
(J'avais mis ''salut prénom'', tout de même, mais ouais, je vois pourquoi ça coince.)
"C'est pas que c'est pas drôle, c'est que c'est pas une blague en fait"
J'ai un client comme ça, déjà le mec t'envoie des mails 2CRITS AVEC LA TOUCHE CAPS LOCKS BLOQU2E, il dit à peine bonjour (s'il t'a déjà envoyé un mail dans le mois, il se contente d'un "re" ), jamais merci, jamais au revoir, il n'y a même pas le cordialement dans sa signature d'email (qui on est d'accord ne sert à rien mais choque quand il n'est pas là).
Et il est pareil au téléphone.
Et il est commercial.
Si ça se trouve c'est Verygromf
Dans 3 messages on va apprendre que verygromf a été perdu à la naissance et s'est fait élever par une meute de phacochères.
Mais.