J'ai par contre trouvé très drôle le choix de l'acteur pour Thomas Wayne.
J'ai par contre trouvé très drôle le choix de l'acteur pour Thomas Wayne.
Globalement, tout ce que vous dites me conforte dans mon avis.
C'est un peu le problème que ça a rien à foutre là sauf pour être le coup de coude bien lourd du studio pour justifier la licence.
Elle a bon dos la bédé quand ça existe pour dire que dans killing joke c'est dit qu'on peut faire ce qu'on veut et qu'il faut caser une référence à Batman éculée, qui s'intègre pas au film et qui marche pas dans la vie du Joker car ça voudrait dire que Batman a du mal à tabasser un septuagénaire.
Le film est joli, la musique est efficace et la prestation de Phoenix incroyable. Mais c'est un film Joker juste parce qu'ils ont collé vite fait une licence à la mode pour les costumes d'Halloween.
En fait, avec Joker, on retrouve certaines critiques similaires au Dark Knight de Christopher Nolan.
"Arrête avec ta vision l'artiste, rends-nous la BD."
Une des beautés du comics, c'est que de nombreux auteurs ont présenté leur propre vision d'un personnage ou univers. C'est quelque chose qu'on peut retrouver au cinéma avec les nombreuses adaptations. Pour le coup, je trouve ça plutôt génial d'avoir plusieurs interprétations, que certains se retrouvent plus avec le Joker de Nicholson, Ledger ou Phoenix.
Dire que le film s'appelle Joker sans aucun (ou presque) lien avec le comic-book, je trouve ça vraiment de mauvaise foi, en plus de ne rendre aucun hommage à toutes les artistes qui ont travaillé sur le personnage.
Dernière modification par Woulfo ; 11/10/2019 à 15h27.
Hmmm, pour moi, un Joker ne fonctionne pas sans un parallèle, même minime, avec Batman.Spoiler Alert!
Et si le film s'appelait "Clown" et n'avait rien a voir avec l'univers de Batman, bah déjà je serais pas allé le voir et aussi j'aurai eu une vision et appréciation différente du personnage.
La réalité c'est qu'on compare ce Joker en permanence avec le Joker de TDK et ça passe bien car finalement ça ne se contredit pas trop
Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun
Tu fais une adaptation, mais tu reprends juste le nom au lieu de faire un film original, c'est vraiment abusé de dire que c'est con.
Ca voudrait dire que le Joker a 70 balais dans TDK.
C'est vraiment un truc d'ayatollah que je vais dire, on peut faire beaucoup de trucs débiles avec ces personnages, mais la base c'est que batman et joker ils se frappent quand même.
C'est vraiment flagrant que le Joker de Joker soit celui de TDK ?
Pour préciser, l'appréciation que j'ai eu du film viens du fait que j'avais des attentes par rapport au Joker et que ça a été comblé. L'une de ces attentes pour moi, c'est au minimum un parallèle avec BatmanSpoiler Alert!
That's all, je m'en balec de l'âge du Joker, pour ma part çe ne figurait pas dans mes attentes
Mais du coup, si c'était le film Clown, j'aurais eu aucune attente et donc beaucoup moins de satisfaction
- - - Mise à jour - - -
Spoiler Alert!
Aarghlb lub blohrub je pourtant clair, ne pas ?
CA : SW-7075-4159-1225 - Steam : mickakun - https://twitter.com/mickakun
Ces deux interprétations du Joker sont proches, mais c'est extrapoler que d'en faire le même personnage.
Dans la grande majorité des cas, Batman et le Joker n'ont aucune altercation physique, à l'exception de "Batman assomme le Joker après avoir mis ses plans à mal" (en général en un ou deux coups, sans que le Joker soit capable de riposter). Le Joker n'a (presque) jamais su se battre. Du coup, qu'il aie 30 ou 70 ans ne change rien. Le Joker organise et flingue, il ne se castagne pas.
C'est pas pour rien que dans Arkham Asylum, ils ont été obligé de lui faire prendre du venin. C'était le seul moyen d'avoir un duel final.
Globalement, tout ce que vous dites me conforte dans mon avis.
C'est effectivement très nul, notamment parce que le personnage du Joker, ça n'est pas ça. C'est un mastermind dégénéré, pas un combattant. Et en faire une simple copie de Bane est juste ridicule.
Globalement, tout ce que vous dites me conforte dans mon avis.
Très chouette Joker, Phoenix magistral, même si la fin est pour moi délicate sur ce que ça raconte
Spoiler Alert!
Ah, je vois que tu as compris le message.
I am Moanaaaaaaa !!! (et en version legit!)
Vu El Camino, un film Netflix de 2h.
Et bien... c'est un peu long. Voire longuet. C'est sympa de revoir quelques personnages emblématiques mais... l'exercice parait un peu vain. Madame et moi sommes ultrafans de la série, j'adore Better Call Saul, El Camino est clairement pas indispensable ni d'un impérissable souvenir.
Dans le genre "film de conclusion" celui de Downton Abbey est beaucoup plus pertinent.
Désolé d'interrompre la discussion sur le Joker, mais je suis allé voir Gemini Man, autrefichier de vidage mémoire, pardon film pas prise de tête. Confirmé par la jeunesse de l'assistance et le popcorn jusque sur ma veste à la fin du film...
Ben finalement pas mécontent du résultat. Les deux heures passent sans regarder sa montre, il y a de l'action pas trop lourdingue, ça passe. C'est co-financé par Alibaba entre autres, donc inévitable chinois de service et je suppose placement produit pour de la bière ? et ptêt les motos, mais je n'y connais rien et j'y reste peu réceptif.
Histoire de clone peu crédible scientifiquement mais ça donne des dialogues intéressants (à défait d'être vraiment rigolo), effets spéciaux pas dégueulasses sur les deux versions de Will Smith.
Mais bon, je finis par être blasé par ces films avec des directeurs d'agences ultra-secrètes qui finissent par merder "pour le bien du pays". Heureusement qu'on n'a pas le gros plan sur une bannière étoilée à ce moment-là, ça doit être à ça qu'on reconnait un film "pondéré"...
Bref, si vous pouvez avoir les tickets à pas cher (vive le Comité d'entreprise d'une de mes tantes !), vous pouvez vous permettre la dépense, sinon laissez tomber. De ce que je m'en souviens, Schwarzy dans "le 7ème jour" donnait lieu à du meilleur spectacle.
Edit : et puis en plus vous vous trompez de film : le méchant clown c'est là
Je sors
Vu Downtown Abbey de Michael Engler.
C'est tout simplement un long épisode de la série mais c'était très bien, ça a même quelques petites folies de mise en scène par moment ( la transition à travers la serrure de la porte, du jamais vu dans la série ). Ca apporte une bonne et jolie conclusion à cette excellence série, même si j'ai un peu regretté que certains éléments soient survolé ( grosso modo, toute la partie qui concerne l'homosexualité d'un certains personnage ).
Evidemment, le gros point fort du film, c'est Maggie Smith dont toute les répliques font mouches ( globalement, le niveau d'écriture des dialogues est comme dans la série donc on est vraiment dans du très bon ).
Bon par contre, cela va sans dire, mais si vous n'avez pas suivi la série, c'est même pas la peine de penser à mettre les pieds dans la salle de ciné pour voir ça.
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Vu aussi, à l'instant, El Camino de Vince Gilligan.
C'était très bien, on retrouve déjà la patte artistique de Vince, notamment dans le fait de placer avec talent des moments de tension avec peu de moyen ( la scène duen est le parfait exemple même si son dénouement est assez prévisible ).Spoiler Alert!
Ca manque tout de même un peu de coup d'éclat, l'histoire se laisse suivre et Aaron Paul est vraiment très bon ( son style assez d4rk me fait penser qu'il pourrait être un très bon acteur entre les mains de Fincher pour un film d'enquête.
C'est tout de même une conclusion satisfaisante mais je pense maintenant qu'on a fait le tour de l'univers Breaking Bad. Il ne reste plus qu'à conclure Better Call Saul et ensuite, il faut laisser cet univers en paix.
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Vu aussi JOKER de Todd Philips.
Malgré des craintes suite aux différentes interviews du réalisateur qui semble se placer du côté des " Ouin ouin on ne peut plus rien dire " ( vous savez, ceux qui se permettent de tout dire, en fait ), j'espérais que ça ne transparaisse pas trop dans le film.
Et toute mes craintes ont été balayés.
Le film est excellent, déjà grâce à l'interprétation de Joaquin Phoenix qui est sidérant que ce soit dans sa gestuelle, son rire, les danses hypnotiques et l'évolution physiologique qu'il a durant le film ( j'aime tout notamment).Spoiler Alert!
J'ai aimé les parallèles ( l'escalier ) dont la subtilité était parfois pas vraiment au top mais tout de même intéressant. J'ai aussi beaucoup aimé la musique qui garde un côté film de comics mais tout en étant très... lancinante, un peu agressive, elle m'a fait frissonner plusieurs fois.
J'ai beaucoup aimé les petits twists disséminé un peu partout et les explosions de violence, attendue, mais tellement forte.
Et enfin j'ai aimé être ENFIN devant un film qui me fait ressentir une ambiguïté morale. Ca faisait depuis longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
Attention, ça ne veut pas dire que le film justifie quoi que ce soit comme acte, au contraire, une grande partie du dernier acte est travaillé pour montrer que Arthur Fleck ne fonctionne qu'au prétexte pour faire ce qu'il fait.
J'ai noté aussi pas mal de référence au The Dark Knight de Nolan ().Spoiler Alert!
Bref, c'était un film intense, dur et magnifiquement bien interprété.
Je dois encore mater Portrait d'une jeune fille en feu et Parasite mais pour le moment, c'est mon film de l'année.
C'EST PAS CHEZ MARVEL QU'ON VERRAIT UN FILM DE VRAI CINEMA COMME CA
Ça apporte quelque chose en plus Downton Abbey ? J'adore cette série surtout parce qu'en plus de la partie très soap, plutôt bien faite, ça a vraiment des choses à dire sur la période et la société britannique de cette époque. Si c'est juste un peu de "more of the same" pour les fans, je suis pas sur d'avoir envie de voir ça. Le dernier épisode de la série m'avait déjà paru presque de trop à ce niveau. Ta remarque sur l'homosexualité du personnage semble indiquer que le film va malheureusement dans cette direction lui aussi.
Godzilla : King of Monsters.
Oh boy. QUE. C'EST. NUL.
Déjà, le fil s'ouvre là-dessus :
Bon ok.Dans quoi ai-je mis mes piedsDevant quoi ai-je collé mes yeux ?
Allez, donnons sa chance au produit, le Godzilla de Gareth Edwards (2014), dont ce film est la suite, était largement perfectible mais tout de même sympathique et fourmillait de bonnes idées, notamment sur la mise en scène.
Sauf que là, tout est oublié. La principale critique du Godzilla de 2014 était que l'on ne voyait pas assez le lézard et encore moins de castagne entre monstres. Ben là les studios répondent avec un film de Kaïju pur et dur, dans tout ce que ça a de plus mauvais : les monstres sont moches, les personnages humains sont tous turbo-teubés et le script se mord la queue plus d'une fois, de façon magistrale. Un exemple :
Depuis un sous-marin, une tête nucléaire doit être lancée au cœur d'un proto-Atlantis (oui oui) située au centre de la Terre qui est creuse en passant, où niche une poche d'air extrêmement radioactive. Sauf que le dispositif de lancement de cette tête nucléaire ne fonctionne pas, il faut donc y aller à la mano. Quelqu'un se porte volontaire, un autre lui rétorque que si ce n'est pas la chaleur qui le grille, ce sera les radiations (d'où le fait qu'il n'y aille pas en sous-marin). SAUF QUE : quelqu'un d'autre se porte volontaire, même s'il doit y rester. Triste. Notre bon gars s'équipe donc, d'une tenue de plongée lambda et d'un petit plongeur motorisé. Ok. Il entre dans cette poche d'air qui est, je le rappelle, EXTRÊMEMENT RADIOACTIVE ET SITUÉE AU CENTRE DE LA TERRE DONC TRÈS TRÈS CHAUDE, et pose tranquillement sacrottebombe en ENLEVANT SES PUTAINS DE GANTS ET SON CASQUE pour armer la tête nucléaire. Et merci pour lui, il va bien.
Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Pour ne rien arranger, le design des monstres est dégueulasse : Guidorah ressemble à "dragon lambda n°84752" (bon, ça à le mérite d'être fidèle aux design japonais). Même Godzilla ne ressemble à rien. Je pense qu'il a du se reconvertir en VRP Razer tellement il est pimpé par les Leds RGB.
Le film est kitsch en fait, et je pense que c'est là qu'on ressent le plus la production chinoise (où la franchise cartonne). Les personnages évoluent uniquement, pendant tout le film, dans des bases high-tech, sous-marins et autres avions furtifs. Sauf que ces décors sont tous interchangeables, laids et terriblement fauchés. Ça rappelle les décors de série B des années 90.
Rien à sauver. De bonne augure donc pour le futur Godzilla vs. Kong qui est bien évidemment rappelé pendant tout le film.
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
Il est très ennuyeux ce film, c'est une purge. On voit rien en plus, comme le précédent
Dans le Shin on voit tout.
Jeux du moment : TEKKEN 8
Surement, mais n'étant par fan de films de kaijū à la base, le Shin Godzilla me repousse plus qu'il ne m'attire. Si je me suis infligé ce Godzilla : King of the Monsters, c'est uniquement parce que j'avais été séduit par le premier, dont j'avais trouvé l'approche intéressante mais l'exécution un peu faible, notamment parce qu'il désamorçait tout seul la tension qu'il construisait si bien.
Du coup, toujours dans ma volonté de m’exercer à écrire, j'ai tombé mon pavé (lien SC, pas la peine que je colle le texte ici cette fois, je pense) sur ce Godzilla II, première fois que j'écris sur un film que je n'aime. Ben c'est pas simple comme exercice.