J'ai failli appeler Ivan, tellement cette histoire sentait l'embrouille, la pègre, voire l'espionnage industriel.
Vous vous rappelez qu'Activision avait attaqué aux States 5 personnes et conclu avec chacune une transaction secrète pour terminer le litige et que 3 d'entre eux avaient versé chacun 100 000 $ ?
Et que, hormis l'implication du jeu COD 3, on ignorait quels étaient les méfaits commis par les personnes poursuivies ?
Et bien, on vient d'apprendre qu'une 6e personne, un certain James R. Strickland, vient de verser également 100 000 $, et comme toujours, impossible de déterminer pour quelle faute commise, si ce n'est que, comme pour les autres, aucun partage de fichier n'est en cause et que le jeu COD 3 est impliqué.
Mais comme le journalisme juridique total, c'est aussi ça, j'ai retroussé mes manches, cassé quelques doigts, fracturé trois genoux, menacé d'assignations mes indics et j'ai enfin obtenu l'acte introductif d'instance qui nous éclaire sur les raisons de cette poursuite et que vous trouverez en anglais ici.
Et là, tenez-vous bien, non, tenez-vous mieux je vous prie, ça va secouer, on apprend qu'Activision reproche à ce Monsieur Strickland (et donc, a priori, reprochait aux 5 autres) d'avoir copié des cd du jeu COD 3 sur XBOX 360 et de les avoir vendu au public et réclamait l'indemnisation de son préjudice qu'elle évaluait entre 30 000 et 150 000 $.
Alors, oui, je vous entends d'ici, "tout ça pour ça" etc.... c'est vrai que c'est pas top glamour, et qu'autant de mystère pour 6 bêtes vendeurs de cd pirates, c'est nul.
Mais d'une, je fais avec ce que j'ai et de deux, vous avez la rubrique "guerre et pègre" si vous êtes en mal d'émotions policières.
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