Aleph
23/11/2006, 21h13
Si comme moi vous avez un énorme faible pour ces jeux se déroulant dans le vide stellaire alors vous êtes à bon (spatio) port ! Posez vous et venez partager vos meilleures expériences. Je veux de l’anecdote salace, de la fesse, tous ces moments qui rendent ces jeux si uniques et inoubliables pour vous. Prenez votre temps et réfléchissez y bien, car il faut faire un choix et présenter vos 3 références, et uniquement celles là ! Le terme space opéra est à prendre au sens large : de l’action pure jusqu`à des trucs plus calmes. Ne vous sentez pas obligés de pondre des pavés mais au moins quelques lignes ça serait bien.
Je vous invite également à consulter l’excellent topic de Metal destroyer finement intitulé: De la space opéra, en veux tu ? en voilà !! (http://www.canardplus.com/forums/index.php?showtopic=3837)
Bon puisque c’est mon idée je commence : ma sélection c’est pas du tout récent mais je n’ai vraiment eu rien à me mettre de correct sous la dent depuis un bout de temps. Attention ça spoile à mort et y’a beaucoup de mots ! Contentez vous des titres si ça vous gave. Dans l’ordre décroissant :
Tie fighter: CD Rom Collector
Graphismes améliorés, voix digitales a 100%, nouvelles campagnes, bref l’édition ultime et indispensable pour tout pilote qui se respecte. Globalement c’est un shoot spatial à mi chemin entre arcade et simulation, tout ça dans l’univers de Star Wars du côté des méchants.
Voilà un jeu qui n’a peur ni de la complexité ni de la difficulté. Tout le clavier où pratiquement a utiliser en plus du joystick. Le génie de tout ça c’est qu’on peut s’en sortir avec un nombre réduit de touches que l’on étend progressivement pour gagner en efficacité. Il ne faut pas non plus avoir peur de recommencer une mission plus de dix fois.
Les premières campagnes nous font découvrir les joies du pilotage de vaisseaux qui se disloquent au bout de un ou deux tirs seulement. Combien de missions presque gagnées qui se terminent en hurlements de frustration à cause d’un laser venu de nulle part…Et ces crises de panique a bord de Tie bomber quand retentit l’alerte de missile en approche. Peu à peu on prend du galon et on a le droit à de vrais chasseurs et bombardiers équipés de boucliers. Tout cela complexifie délicieusement la gestion d’énergie : il faut doser en permanence la puissance allouée aux moteurs, aux lasers et aux boucliers.
Mais voilà un millenium faucon qui s’échappe de la station spatiale sur le point de rendre l’âme après un assaut acharné. Il faut absolument le rattraper avant qu’il ne puisse passer en hyperespace. Il est rapide le bougre. Pleine puissance aux moteurs donc ! Arrivé à portée nos lasers sont déjà déchargés. Qu’a cela ne tienne on transfère l’énergie des boucliers vers les lasers mais les tirs de l’ennemi les affaiblissent et nos réserves de missiles sont épuisées depuis bien longtemps…
Et toutes ses fins de missions où, débordé d’ennemis, on appuie fébrilement sur la touche pour engager l’hyperespace. Le vaisseau s’aligne alors avec une lenteur exaspérante sur le bon cap, tandis que les lasers ennemis entament nos boucliers et…catastrophe ! Le système d’hyperpropulsion et le radar sont atteints…pleine puissance et c’est parti pour une série de loopings plus ou moins fous pendant que ça se répare (on peut mettre des priorités). Enfin, le cœur battant la chamade, les étoiles s’allongent vers l’infini et la mission s'achève enfin…
Les missions sont variées et profitent surtout d’une excellente mise en scène avec de nombreux passages bien calmes où l’on est bercé par les échanges radio et la musique trompeusement paisible (merci John Williams au passage) qui s’emballe lorsque notre radar s’emplit tout à coup de petits points verts. Notre escadron Alpha gagne progressivement en réputation et mène les opérations les plus risquées avec de moins en moins de soutien. On teste également en avant première toutes les avancées technologiques de l’empire (avec ce que cela implique comme ratés). Et, ultime honneur, un vol avec Dark Vador lui-même !
Un émissaire impérial nous donne également de mystérieux objectifs supplémentaires (optionnels). Pas facile tout ça, déjà qu’il faut jongler entre objectifs primaires et secondaires. Mais rien ne doit décevoir l’empereur ! Inspection de vaisseaux fuyards, neutralisation préalable de vaisseaux qu’il faut ensuite détruire conformément aux objectifs principaux, tout y passe. Il faut vraiment avoir un don d’ubiquité parfois, alors on recommence 10 ou 20 fois la même mission en cherchant la meilleure stratégie pour tout accomplir. Mais les données récoltées sont précieuses et de dérangeantes, y’aurait il donc un traitre au sein de l’empire ?
Car l’ennemi le plus coriace dans Tie Fighter c’est bien l’empire lui-même ! Que peuvent les rebelles face au Tie-Defender et autres Missile boat capable d’anéantir une flotte à lui tout seul ? S’ensuit la partie la plus palpitante du jeu où l’on enrage tandis que les traitres sabotent nos campagnes contre les pirates et nous forcent à évacuer les centres de recherche les plus secrets de l’empire. Enfin, l’empire emploie toute son énergie à traquer l’Amiral rebelle, qui, en bon soldat impérial, se battra jusqu’à la mort.
Longue vie à l’empire !
Wing commander : Privateer
Un spin off de la série célèbre du même nom mais cette fois on incarne un chasseur de primes qui mène son existence de contrats en contrats. Très immersif !
Les débuts sont bien difficiles, coincés dans notre boite a chaussure volante. On enchaine les missions de patrouille en priant de ne pas tomber sur ces maudits pirates qui nous laissent le plus souvent avec une coque défoncée et une note de réparation plus importante que notre maigre récompense. Souvent on flâne chez le marchand et on rêve devant les armes, les divers équipements, et les vaisseaux hors de prix. Chaque achat est un acte mûrement réfléchi et surtout très onéreux. Que choisir ? Un nouveau canon, un blindage plus épais ? Cruels dilemmes mais là réside tout le sel du jeu, il faut travailler dur pour se payer quoique ce soit.
Un vaisseau ennemi trop rapide ? On désactive les armes lentes pour ne tirer qu’aux lasers bien plus véloces, et de toute façon notre centrale à énergie trop limitée ne nous permet pas de tout utiliser dans des conditions satisfaisantes. Les boucliers de l’opposant ayant enfin lâché, on peut tester ce nouveau canon à particules lent mais bien plus efficace sur les coques que nos vieux lasers. Et le visage de l’ennemi qui apparait dans sur notre tableau de bord juste avant la fin nous apporte un sourire des plus carnassier.
Avec un vaisseau bien mieux équipé il est enfin temps de s’aventurer un peu plus loin et d’effectuer notre premier saut hyper spatial. De quel système avait parlé cet homme ? hmm après consultation des points de sauts on y sera en 4 bonds, soit juste assez pour nos faibles réserves de carburants. Et les missions de la trame principale commencent mais il va bien falloir upgrader un maximum notre vaisseau pour avancer dans l’histoire.
Cette fois ci on va prendre un gros risque et acheminer de la contrebande pour gagner une grosse somme. Les forces de l’ordre nous attendent déjà à la sortie de la station. Pas de pilote automatique, on devra parcourir les 135 000 km sans aide. La post combustion nous permet à peine de les maintenir hors de portée de tir et encore il faut constamment la désactiver et attendre que l’énergie revienne. Enfin le point de saut est atteint. La caméra s’éloigne lentement à mesure que notre vaisseau semble rassembler ses forces pour le bond. Déjà les premier tirs fusent, les boucliers encaissent le choc et soudain le terrible bruit de souffrance de la coque retentit… ouf, nous voila passés et arrivés de l’autre côté ! Tous les systèmes sont dans le rouge et un nouveau comité d’accueil est en place, la chasse recommence…
Ca y’est ! A force de dur labeur on a enfin pu se payer le Centurion, la Rolls des chasseurs spatiaux ! Que d’efforts mais quelle joie de piloter un engin aussi maniable. Maintenant il ne reste plus qu’a acheter cet ordinateur de bord ultraperformant avec centrale inertielle de tir et des cannons à plasma...encore du travail en perspective.
Depuis quelques temps l’amiral nous donne des missions bien étranges qui se terminent surtout par des combats contre des Kilrathis bien énervés. Leurs vaisseaux sont si rapides qu’ils évitent sans problème nos missiles mais à coups de post combustion et avec un peu de ruse on parvient toujours à avoir l’avantage. Et puis tout ces voyages vers des points de saut non répertoriés, ces bases cachées dans des champs d’astéroïdes qui ne pardonnent pas la moindre erreur, ces escortes d’inconnus croisés dans des bars qui pourtant disposent d’informations capitales, est-ce bien utile ?
Tant que cela nous permet de rester bien au chaud dans notre vaisseau maintenant dernier cri ça n’a pas vraiment d’importance…
Freespace 2
Le messie après des années de disette ! Encore un shoot spatial! Yabon shoot spatial !
La paix règne entre Humains et Vasudiens après des années de guerre, forcés de s'unir contre la menace représentée par les terribles Shiviens (ce qui ne les empêchent pas de se faire dégommer) qui semblent s'être temporairement retirés...classique ? Oui ! Scenario magistralement développé et missions passionnantes ? Oui aussi !
Le côté simulation est présent quoique moins poussé par rapport à Tie fighter. Par contre la diversité des armes et des vaisseaux à piloter est immense et on est parfois un peu perdu parmi la multitude de choix possibles. Il faut trouver le bon mix entre cannons rapides/consommateurs d’énergie/efficaces sur bouclier ou coque, sans parler des nombreux types de missiles disponibles.
Et que dire des croiseurs ennemis ? Certains sont tout simplement gigantesques et l’on se sent véritablement minuscule face a leur puissance de feu (et rassuré quand ils sont de notre côté). Avec un chasseur léger il faut vraiment éviter de se rapprocher trop sous peine de se faire découper en miettes (merci la DCA).
L’ennemi rusé s’est progressivement rapproché de son vaisseau mère, perdu dans le combat on ne le remarque qu`a peine…Soudain une sphère iridescente apparait à la poupe du croiseur géant et quelques instants plus tard un immense rayon frôle le cockpit avant de s’évanouir…on a eu chaud ! La prochaine fois c’est un coup de post combustion en essayant de voler le plus parallèlement possible au croiseur pour maximiser nos chances. Et encore c’est si l’on n’est pas trop occupé en pleine mêlée car sinon il faudra se fier au son annonciateur....
Vous vous en doutez les Shiviens reviennent, où plutôt l’alliance tombe sur eux en testant d’anciennes reliques servant de nœuds subspatiaux artificiels…la boite de pandore est ouverte. Commence alors la lente déchéance, car oui, ce jeu est avant tout l’histoire d’une défaite inexorable, mais non sans actes héroïques…
Ah et les missions secrètes (que l’on peut refuser ! Faut il être fou), ou le moindre faux pas entraine un passage en court martiale et la mort. On se retrouve seuls au monde avec notre escouade, au sein de nébuleuses situées au fin fond des lignes ennemies. Quelle joie de retrouver la sécurité du vaisseau mère !
Au sortir d’un saut c’est la surprise ! Un gigantesque destroyer de 5km nous fait face et accélère dans notre direction ! La post combustion nous permet tout juste de l’éviter…voici le vaisseau amiral des Shiviens donc. Et la suite se résume en une séries de missions éclairs ou l’on tente d’affaiblir le monstre, qui fait finalement face à la fierté et plus imposant croiseur de l’alliance : le GTVA Colossus. On reste rivé dans notre cockpit, impuissant et assistant médusé au sacrifice du croiseur qui parvient tout de même à entraîner son opposant dans sa chute. La victoire est amère, mais plus encore lorsque l’on apprend que les Shiviens possèdent des centaines de vaisseaux de ce type…
Et quelle fin superbe, mais j’ai déjà assez spoilé comme ça !
edit: corrections diverses
Je vous invite également à consulter l’excellent topic de Metal destroyer finement intitulé: De la space opéra, en veux tu ? en voilà !! (http://www.canardplus.com/forums/index.php?showtopic=3837)
Bon puisque c’est mon idée je commence : ma sélection c’est pas du tout récent mais je n’ai vraiment eu rien à me mettre de correct sous la dent depuis un bout de temps. Attention ça spoile à mort et y’a beaucoup de mots ! Contentez vous des titres si ça vous gave. Dans l’ordre décroissant :
Tie fighter: CD Rom Collector
Graphismes améliorés, voix digitales a 100%, nouvelles campagnes, bref l’édition ultime et indispensable pour tout pilote qui se respecte. Globalement c’est un shoot spatial à mi chemin entre arcade et simulation, tout ça dans l’univers de Star Wars du côté des méchants.
Voilà un jeu qui n’a peur ni de la complexité ni de la difficulté. Tout le clavier où pratiquement a utiliser en plus du joystick. Le génie de tout ça c’est qu’on peut s’en sortir avec un nombre réduit de touches que l’on étend progressivement pour gagner en efficacité. Il ne faut pas non plus avoir peur de recommencer une mission plus de dix fois.
Les premières campagnes nous font découvrir les joies du pilotage de vaisseaux qui se disloquent au bout de un ou deux tirs seulement. Combien de missions presque gagnées qui se terminent en hurlements de frustration à cause d’un laser venu de nulle part…Et ces crises de panique a bord de Tie bomber quand retentit l’alerte de missile en approche. Peu à peu on prend du galon et on a le droit à de vrais chasseurs et bombardiers équipés de boucliers. Tout cela complexifie délicieusement la gestion d’énergie : il faut doser en permanence la puissance allouée aux moteurs, aux lasers et aux boucliers.
Mais voilà un millenium faucon qui s’échappe de la station spatiale sur le point de rendre l’âme après un assaut acharné. Il faut absolument le rattraper avant qu’il ne puisse passer en hyperespace. Il est rapide le bougre. Pleine puissance aux moteurs donc ! Arrivé à portée nos lasers sont déjà déchargés. Qu’a cela ne tienne on transfère l’énergie des boucliers vers les lasers mais les tirs de l’ennemi les affaiblissent et nos réserves de missiles sont épuisées depuis bien longtemps…
Et toutes ses fins de missions où, débordé d’ennemis, on appuie fébrilement sur la touche pour engager l’hyperespace. Le vaisseau s’aligne alors avec une lenteur exaspérante sur le bon cap, tandis que les lasers ennemis entament nos boucliers et…catastrophe ! Le système d’hyperpropulsion et le radar sont atteints…pleine puissance et c’est parti pour une série de loopings plus ou moins fous pendant que ça se répare (on peut mettre des priorités). Enfin, le cœur battant la chamade, les étoiles s’allongent vers l’infini et la mission s'achève enfin…
Les missions sont variées et profitent surtout d’une excellente mise en scène avec de nombreux passages bien calmes où l’on est bercé par les échanges radio et la musique trompeusement paisible (merci John Williams au passage) qui s’emballe lorsque notre radar s’emplit tout à coup de petits points verts. Notre escadron Alpha gagne progressivement en réputation et mène les opérations les plus risquées avec de moins en moins de soutien. On teste également en avant première toutes les avancées technologiques de l’empire (avec ce que cela implique comme ratés). Et, ultime honneur, un vol avec Dark Vador lui-même !
Un émissaire impérial nous donne également de mystérieux objectifs supplémentaires (optionnels). Pas facile tout ça, déjà qu’il faut jongler entre objectifs primaires et secondaires. Mais rien ne doit décevoir l’empereur ! Inspection de vaisseaux fuyards, neutralisation préalable de vaisseaux qu’il faut ensuite détruire conformément aux objectifs principaux, tout y passe. Il faut vraiment avoir un don d’ubiquité parfois, alors on recommence 10 ou 20 fois la même mission en cherchant la meilleure stratégie pour tout accomplir. Mais les données récoltées sont précieuses et de dérangeantes, y’aurait il donc un traitre au sein de l’empire ?
Car l’ennemi le plus coriace dans Tie Fighter c’est bien l’empire lui-même ! Que peuvent les rebelles face au Tie-Defender et autres Missile boat capable d’anéantir une flotte à lui tout seul ? S’ensuit la partie la plus palpitante du jeu où l’on enrage tandis que les traitres sabotent nos campagnes contre les pirates et nous forcent à évacuer les centres de recherche les plus secrets de l’empire. Enfin, l’empire emploie toute son énergie à traquer l’Amiral rebelle, qui, en bon soldat impérial, se battra jusqu’à la mort.
Longue vie à l’empire !
Wing commander : Privateer
Un spin off de la série célèbre du même nom mais cette fois on incarne un chasseur de primes qui mène son existence de contrats en contrats. Très immersif !
Les débuts sont bien difficiles, coincés dans notre boite a chaussure volante. On enchaine les missions de patrouille en priant de ne pas tomber sur ces maudits pirates qui nous laissent le plus souvent avec une coque défoncée et une note de réparation plus importante que notre maigre récompense. Souvent on flâne chez le marchand et on rêve devant les armes, les divers équipements, et les vaisseaux hors de prix. Chaque achat est un acte mûrement réfléchi et surtout très onéreux. Que choisir ? Un nouveau canon, un blindage plus épais ? Cruels dilemmes mais là réside tout le sel du jeu, il faut travailler dur pour se payer quoique ce soit.
Un vaisseau ennemi trop rapide ? On désactive les armes lentes pour ne tirer qu’aux lasers bien plus véloces, et de toute façon notre centrale à énergie trop limitée ne nous permet pas de tout utiliser dans des conditions satisfaisantes. Les boucliers de l’opposant ayant enfin lâché, on peut tester ce nouveau canon à particules lent mais bien plus efficace sur les coques que nos vieux lasers. Et le visage de l’ennemi qui apparait dans sur notre tableau de bord juste avant la fin nous apporte un sourire des plus carnassier.
Avec un vaisseau bien mieux équipé il est enfin temps de s’aventurer un peu plus loin et d’effectuer notre premier saut hyper spatial. De quel système avait parlé cet homme ? hmm après consultation des points de sauts on y sera en 4 bonds, soit juste assez pour nos faibles réserves de carburants. Et les missions de la trame principale commencent mais il va bien falloir upgrader un maximum notre vaisseau pour avancer dans l’histoire.
Cette fois ci on va prendre un gros risque et acheminer de la contrebande pour gagner une grosse somme. Les forces de l’ordre nous attendent déjà à la sortie de la station. Pas de pilote automatique, on devra parcourir les 135 000 km sans aide. La post combustion nous permet à peine de les maintenir hors de portée de tir et encore il faut constamment la désactiver et attendre que l’énergie revienne. Enfin le point de saut est atteint. La caméra s’éloigne lentement à mesure que notre vaisseau semble rassembler ses forces pour le bond. Déjà les premier tirs fusent, les boucliers encaissent le choc et soudain le terrible bruit de souffrance de la coque retentit… ouf, nous voila passés et arrivés de l’autre côté ! Tous les systèmes sont dans le rouge et un nouveau comité d’accueil est en place, la chasse recommence…
Ca y’est ! A force de dur labeur on a enfin pu se payer le Centurion, la Rolls des chasseurs spatiaux ! Que d’efforts mais quelle joie de piloter un engin aussi maniable. Maintenant il ne reste plus qu’a acheter cet ordinateur de bord ultraperformant avec centrale inertielle de tir et des cannons à plasma...encore du travail en perspective.
Depuis quelques temps l’amiral nous donne des missions bien étranges qui se terminent surtout par des combats contre des Kilrathis bien énervés. Leurs vaisseaux sont si rapides qu’ils évitent sans problème nos missiles mais à coups de post combustion et avec un peu de ruse on parvient toujours à avoir l’avantage. Et puis tout ces voyages vers des points de saut non répertoriés, ces bases cachées dans des champs d’astéroïdes qui ne pardonnent pas la moindre erreur, ces escortes d’inconnus croisés dans des bars qui pourtant disposent d’informations capitales, est-ce bien utile ?
Tant que cela nous permet de rester bien au chaud dans notre vaisseau maintenant dernier cri ça n’a pas vraiment d’importance…
Freespace 2
Le messie après des années de disette ! Encore un shoot spatial! Yabon shoot spatial !
La paix règne entre Humains et Vasudiens après des années de guerre, forcés de s'unir contre la menace représentée par les terribles Shiviens (ce qui ne les empêchent pas de se faire dégommer) qui semblent s'être temporairement retirés...classique ? Oui ! Scenario magistralement développé et missions passionnantes ? Oui aussi !
Le côté simulation est présent quoique moins poussé par rapport à Tie fighter. Par contre la diversité des armes et des vaisseaux à piloter est immense et on est parfois un peu perdu parmi la multitude de choix possibles. Il faut trouver le bon mix entre cannons rapides/consommateurs d’énergie/efficaces sur bouclier ou coque, sans parler des nombreux types de missiles disponibles.
Et que dire des croiseurs ennemis ? Certains sont tout simplement gigantesques et l’on se sent véritablement minuscule face a leur puissance de feu (et rassuré quand ils sont de notre côté). Avec un chasseur léger il faut vraiment éviter de se rapprocher trop sous peine de se faire découper en miettes (merci la DCA).
L’ennemi rusé s’est progressivement rapproché de son vaisseau mère, perdu dans le combat on ne le remarque qu`a peine…Soudain une sphère iridescente apparait à la poupe du croiseur géant et quelques instants plus tard un immense rayon frôle le cockpit avant de s’évanouir…on a eu chaud ! La prochaine fois c’est un coup de post combustion en essayant de voler le plus parallèlement possible au croiseur pour maximiser nos chances. Et encore c’est si l’on n’est pas trop occupé en pleine mêlée car sinon il faudra se fier au son annonciateur....
Vous vous en doutez les Shiviens reviennent, où plutôt l’alliance tombe sur eux en testant d’anciennes reliques servant de nœuds subspatiaux artificiels…la boite de pandore est ouverte. Commence alors la lente déchéance, car oui, ce jeu est avant tout l’histoire d’une défaite inexorable, mais non sans actes héroïques…
Ah et les missions secrètes (que l’on peut refuser ! Faut il être fou), ou le moindre faux pas entraine un passage en court martiale et la mort. On se retrouve seuls au monde avec notre escouade, au sein de nébuleuses situées au fin fond des lignes ennemies. Quelle joie de retrouver la sécurité du vaisseau mère !
Au sortir d’un saut c’est la surprise ! Un gigantesque destroyer de 5km nous fait face et accélère dans notre direction ! La post combustion nous permet tout juste de l’éviter…voici le vaisseau amiral des Shiviens donc. Et la suite se résume en une séries de missions éclairs ou l’on tente d’affaiblir le monstre, qui fait finalement face à la fierté et plus imposant croiseur de l’alliance : le GTVA Colossus. On reste rivé dans notre cockpit, impuissant et assistant médusé au sacrifice du croiseur qui parvient tout de même à entraîner son opposant dans sa chute. La victoire est amère, mais plus encore lorsque l’on apprend que les Shiviens possèdent des centaines de vaisseaux de ce type…
Et quelle fin superbe, mais j’ai déjà assez spoilé comme ça !
edit: corrections diverses