Voir la version complète : Réflexions métaphysiques sur le rôle du jeu dans l'épanouissement personnel (oh shit)
Sickducker
03/10/2010, 02h21
A la base, ce post (ou "billet", comme le recommande chaudement ma prof de site web documentaire) je comptais le publier dans le topic sur "les jeux qu'on n'a pas fini". Mais après avoir rédigé, je me suis rendu compte que ça allait un peu plus loin dans le fond, et que je devrais mieux y consacrer un nouveau topic.
Il est 2h et j'avais l'intention d'aller me coucher, mais un tour sur ma boite mail, une alerte forum qui me rappelle à l'ordre, et tout bascule. :blink:
Et va y que je me lance à corps perdu dans une réflexion psychologique (du mieux que je peux) sur le rôle des jeux video dans la vie.
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J'ai presque jamais fini de jeu.
Même ceux auquels j'accroche... [...] ...ou alors un gameplay hyper maitrisé (Fear 1, Péniche Emulator, Mirror's Edge, Nexus the Jupiter Incident). (http://forum.canardpc.com/showpost.php?p=3627005&postcount=507)
Tiens c'est intéressant ce que tu dis là, je m'y retrouve.
Jusqu'à ce que tu interviennes, je comprenais pas qu'on puisse ne pas finir des jeux qu'on aimait pourtant. Je pensais être le seul dans ce cas. Dans l'absolu c'est pas compliqué : t'as un jeu, tu l'aimes, tu le finis.
(NB : Et j'ai adoré Mirror's Edge aussi de par son univers... sans le finir.)
Malheureusement les philosophes du jeu vidéo (comment ça ils n'existent pas ?) ne se sont pas encore penchés sur la question, et on essaye sur ce topic parfois métaphysico-philosophico-psychologique d'y répondre - c'est d'ailleurs pour ça que j'y ai posé une alerte.
Que tu dises "je me vois jouer" m'a fait tilter. J'ai du mal à trouver mes mots parfois, et il faut d'autres personnes pour m'aider. :sad:
Historiquement, je dois être intéressé par le jeu vidéo. J'ai toujours aimé ça. Je me rappelle les jours, les semaines, les mois à attendre une sortie, une commande, un nouveau PC. Et par habitude, je continue. Par exemple je viens de m'acheter une bête de course alors que j'aurais pu investir dans un micro statique de home-studio car j'en ai pas, j'en ai besoin, et ça aurait sans doute été plus enrichissant de l'obtenir plutôt qu'un énième ordinateur.
A présent je me prends trop la tête. Je suis jeune, mais pourtant quand je joue j'ai un arrière-goût en bouche, que je n'avais pas quand j'étais un p'tit bonhomme. Quand je joue j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose, de perdre mon temps, de gâcher ma vie. Je joue, et ça sert à rien, alors que je pourrais m'atteler à enregistrer un vrai album de miousique (des milliers de "single", j'y arrive, mais UN "album" bien homogène bien beau, ça non), écrire des trucs que je traîne depuis des années, ou encore amortir ma caméra HD que j'ai achetée y a un an pour rien.
Je ne conçois pas de quelle façon jouer pourrait être épanouissant. Et pourtant, je continue. Parce que c'est facile, ça passe le temps, c'est un divertissement puissant sans faire grand chose de risqué.
Avant, jouer ne me tracassait pas. Je sens que quelque chose est rompu. Oui je me "vois" jouer aussi, je ne suis plus dedans. Je me vois faire une activité inutile. Et dans ce cas, pourquoi je suis là sur ce forum, pourquoi j'arrête pas tout simplement ? Je sais pas trop en fait. Peut-être suis-je à la recherche de quelque chose que j'ai perdu, peut-être ai-je trop peur de tout pour m'affairer à une autre activité, peut-être suis-je trop lâche pour oser affronter ce qui est difficile.
Socrate, il me semble, disait que l'argent peut contribuer au bonheur s'il est utilisé comme moyen, et non comme objectif. C'est valable également pour les jeux : jouer en ligne, rencontrer des personnes, passer des moments avec d'autres gens, jouer pour créer, pour capter de la vidéo, en faire des montages, des réalisations, voilà qui est passionnant. Mais jouer pour jouer ? Jouer pour finir le jeu à la limite... mais après ? Où est l'accomplissement ? (et je ne parle pas de Steam)
Dernièrement j'ai réessayé de m'intéresser aux jeux d'une nouvelle façon : j'ai arrêté de pirater (oui bon ça va), j'ai changé d'ordi, j'ai acheté des jeux qui n'étaient pas forcément au hitparade de jv.com histoire de chercher du vrai charme comme avant... et pis ben... j'arrive pas à faire des sessions de jeu de plus de 2-3h sur le même joujou sans m'ennuyer, que ce soit ArmA, Mafia II, Civilization V, RUSE, ou Alpha Protocol.
J'ai d'autres choses à dire, mais je vais m'arrêter là pour l'instant. On verra déjà où ça vous mène, ou si je suis vraiment le seul à se poser ce genre de questions.
Quel est l'intérêt de tout ce blabla ? Eh bien je me demande par lequel de ces deux facteurs notre comportement est-il le plus influencé : notre personnalité et nos désirs profonds ou un éventuel développement de jeu vidéo qui a perdu du charme et ne nous conquis plus (pour ceux qui sont concernés, évidemment) ?
Est-ce que quand on s'ennuie devant un jeu, y a forcément quelque chose qui va pas en nous ?
A quel point le jeu vidéo nous aspire et nous soumet à son intrinsèque facilité que l'on ne peut retrouver qu'en lui et qui soulage artificiellement nos peurs quotidiennes nageant dans le monde du complexe ?
Sk-flown
03/10/2010, 03h01
Moi je dirais qu'il y a 2 trucs bien distincts, l'ennui en faisant quelques choses et l'ennui en ne faisant rien.
Moi par exemple tout me lasse très vite, mais au contraire je ne m'ennuis pas quand je ne fais rien.
Et dans ces moments là je me rappelle un truc que j'ai vu ou entendu je ne sais où, c'est que les personnes intelligentes ne s'ennuient jamais quand elles ne font rien et c'est sûrement plus une phrase qui sert a me rassurer qu'autre chose.
Sinon pour les jeux vidéo je pense que comme tout média de masse c'est fait pour des gens ayant un QI moyen autour de 100 (voir moins pour certains titres;)) et que si comme moi tu es doté d'un QI bien supérieur(:ninja:) forcement tu t'ennuis, un peu comme un surdoué en classe.
lokideath
03/10/2010, 03h03
Session de 2h/3h ca me parait déjà assez élevé, je vois pas vraiment le problème. C'est même un peu normal de vouloir passer à autre chose.
A te lire Sickducker je crois que tu devrais te précipiter sur ça :
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41QG3SSD7FL._SS500_.jpg
On peut évidemment appliquer sans difficulté au jeu vidéo tout ce que dit Caillois (et je suis pas le premier, pour ceux que ça intéresse (http://blog.belial.fr/post/2009/09/04/Les-Jeux-et-les-Hommes)). ;)
P'tite citation : "(le jeu est) une action libre, sentie comme fictive et située en dehors de la vie courante, capable néanmoins d'absorber totalement le joueur ; une action dénuée de tout intérêt matériel et de toute utilité ; qui s'accomplit en un temps et dans un espace expressément circonscrit, se déroule avec ordre selon des règles données (...)".
Le rapport avec toi ?
J'ai l'impression, et surtout arrête-moi si je dis des conneries, que tu culpabilises de pratiquer une activité sans but, alors que tu es en train de devenir (attention les grands mots) adulte. Par là je veux surtout pas dire que jouer c'est un truc régressif, uniquement pour les gamins ; quand je dis adulte, ça signifie quelqu'un qui compte son temps, qui est responsable et qui dans la vie courante agit en ayant des buts précis... Apparemment tout le contraire de quelqu'un qui joue, quoi.
Bon, dans tous les cas et pour faire court : read zeu feuquine book !
Pour finir ce que je te dirais c'est que ça va passer ton histoire : soit tu vas t'occuper d'autre chose, soit tu vas te rendre compte que ça ne sert à rien de te chercher des justifications, et peut-être retrouver un vrai plaisir à jouer.
Enfin moi, c'est tout le mal que je te souhaite...
Tiens je traverse à peu près la même phase, non pas que jouer m'ennuie, mais je culpabilise. Surtout quand on à un grand frère qui fait plein de chose qui vous dit : "arrête de jouer, moi tu vois j'ai arrêter de jouer définitivement à ton âge (19-20 ans quoi)". Je tiens a préciser qu'a mon âge il passait son temps sur Warcraft III, DoTA ou sur CS (c'était pas un power user ni un pgm cela dit, il n'était pas dans des teams ou truc du genre, ça à jamais été gros joueur). Puis quasiment du jour au lendemain il a arrêté. Et j'ai l'impression qu'il fait 15 fois plus de choses que moi dans sa vie. Au départ quand il me disait d'arrêter de jouer je m'en foutais et ça avait pas vraiment d'impact, mais au fur et à mesure j'ai aussi cette impression de passer à coter de quelque chose (je ne veux pas dire par la que je reste H24 sur mon pc, je fait quand même plein de chose à coté et j'ai une vie sociale bien remplie), mais ouais quand je suis face à mon pc en train de jouer, je me dit "je devrait faire autre chose plutôt que de perdre mon temps a jouer" mais globalement par flemme je continue à jouer :p ou alors je perd l'envie de faire quoique ce soit et je finis à me balader sur le net sur ce forum ou sur divers site plus ou moins interessant.
La je viens de me rendre compte qu'il est 5h28, j'aimerais pouvoir dire que c'est à cause de CIV5, mais non, c'est juste un dossier à rendre pour lundi :p
Quel est l'intérêt de tout ce blabla ? Eh bien je me demande par lequel de ces deux facteurs notre comportement est-il le plus influencé : notre personnalité et nos désirs profonds ou un éventuel développement de jeu vidéo qui a perdu du charme et ne nous conquis plus (pour ceux qui sont concernés, évidemment) ?
Est-ce que quand on s'ennuie devant un jeu, y a forcément quelque chose qui va pas en nous ?
Question: est-ce que tu ne ressens pas ça aussi devant certains films ?
Ce que je veux dire, c'est qu'on a l'impression d'avoir "un peu" tout déjà vu.
Moi, j'aime bien les RTS, même si je ne suis pas un pro du clic sauvage à la fréquence THz, néanmoins j'avoue que je suis de plus en plus blasé...
J'ai acheté récemment Starcraft 2, et puis bon... un RTS comme un autre si l'on fait abstraction de la machine Blizzard pour le suivi du jeu.
Enfin bref, l'ennui vient peut-être de produits un peu trop formatés aussi.
Pour le reste, il est évident qu'il y a une part personnelle (capacité à se fixer sur quelque chose) et aussi l'environnement (le jeu vidéo en tant que loisir "bouffe-temps" se conjugue mal avec d'autres contingences).... ainsi que l'actualité ("oh un nouveau truc à essayer"). :p
Tiens je traverse à peu près la même phase, non pas que jouer m'ennuie, mais je culpabilise. Surtout quand on à un grand frère qui fait plein de chose qui vous dit : "arrête de jouer, moi tu vois j'ai arrêter de jouer définitivement à ton âge (19-20 ans quoi)". Je tiens a préciser qu'a mon âge il passait son temps sur Warcraft III, DoTA ou sur CS (c'était pas un power user ni un pgm cela dit, il n'était pas dans des teams ou truc du genre, ça à jamais été gros joueur). Puis quasiment du jour au lendemain il a arrêté. Et j'ai l'impression qu'il fait 15 fois plus de choses que moi dans sa vie. Au départ quand il me disait d'arrêter de jouer je m'en foutais et ça avait pas vraiment d'impact, mais au fur et à mesure j'ai aussi cette impression de passer à coter de quelque chose (je ne veux pas dire par la que je reste H24 sur mon pc, je fait quand même plein de chose à coté et j'ai une vie sociale bien remplie), mais ouais quand je suis face à mon pc en train de jouer, je me dit "je devrait faire autre chose plutôt que de perdre mon temps a jouer" mais globalement par flemme je continue à jouer :p ou alors je perd l'envie de faire quoique ce soit et je finis à me balader sur le net sur ce forum ou sur divers site plus ou moins interessant.
La je viens de me rendre compte qu'il est 5h28, j'aimerais pouvoir dire que c'est à cause de CIV5, mais non, c'est juste un dossier à rendre pour lundi :p
C'est clair que quand tu ne joues pas tu peux faire énormément de choses à côté, surtout avec tes amis (enfin je parle pour ceux qui en ont car il y a énormément de personnes qui s'isolent car elles se précipitent pour rentrer chez elles et hormis le travail et les études n'ont aucun contact physique avec d'autres gens), j'ai un frère comme toi Darkath qui jouait de maniere identique (notamment à WC3) et qui a arrêté du jour au lendemain, la différence entre lui et moi c'est que ça n'était pas sa passion.
Après faut pas se culpabiliser, personnellement au college je rentrais chez moi et je jouais mais j'en ait aucun regret car au moins je ne trainais pas dans la rue et j'avais un truc qui me passionait et qui m'a permis de m'intéresser à pleins d'autres domaines à côté comme la littérature ou la musique alors que ceux qui trainaient devant l'école avec leurs clopes au bec allaient soit se rouler un join soit trainer au bar du coin, bref bilan culturel proche du néant et au final ils s'ennuient plus que tout, et c'est de pire en pire avec Facebook car en plus ça se la raconte.
Personnellement je n'ai qu'une seule personne parmi mes amis et mes potes qui a un gros temps de jeu (mais bon elle joue seulement à CSS :|) et j'en suis bien content car elles me font découvrir des choses et d'ailleurs je ne peux pas supporter les personnes qui ne parlent que de jv (surtout quand leur culture s'arrête à GTA 4 et GoW) mais à côté de ça j'aimerais bien parler de ce qui me passionne de temps en temps, le truc c'est qu'il ne faut pas s'isoler dans ce qu'on aime mais plutôt essayer de le faire partager en y allant doucement et peut être même convertir une personne qui a 20 voir 30 ans à quelque chose qu'elle n'a jamais touché, pour beaucoup de gens les jv ne sont encore qu'un loisir de gamins ou d'autistes attardés alors que ces même personnes sont parfois des joueurs en puissance, surtout si elles sont un peu rêveuses dans l'âme.
Rah c'est dur d'avoir un tel problème existentiel :emo: !
Au hasard, jette un coup d'oeil à Minecraft, et lis le topic associé (dans la section jeux multi). Je pense que cela devrait t'intéresser au vu de ce que tu dis.
Est-ce que quand on s'ennuie devant un jeu, y a forcément quelque chose qui va pas en nous ?
Non. Après, si cette activité t'ennuie et que tu culpabilise, passe à autre chose. Quitte à y revenir plus tard.
Contrairement à toi, je ne pense pas que l'on joue uniquement pour jouer. Certes, le jeu n'est pas une activité dont on peut mesurer l'intérêt et la productivité. Contrairement à un métier, elle ne rapporte pas d'argent (sauf dans des cas très précis, mais le jeu perd alors son qualificatif de " jeu ") et contrairement à un sport, on ne peut pas voir évoluer son corps (allez, pour contrer toute remarque, je dirais " sauf une petite tendance à l'embonpoint et à la myopie ").
Dans ton cas, j'ai l'impression que l'une de tes gênes est que le jeu video ne soit ni productif, ni créatif (hormis le fait que l'on est créatif " dans " le jeu video). Mais c'est tout l'intérêt d'un jeu ! La beauté d'un jeu (et pas seulement un jeu vidéo) est de pouvoir se lancer à corps perdu dans une activité " inutile ", ou en tout cas a priori inutile.
Au final, beaucoup de gens " perdent " leur temps. Et si ce n'est pas en jouant, c'est en regardant la télévision des émissions qui ne nous intéressent pas, en faisant des siestes volontairement trop longues, en surfant sur internet sans but. Perdre son temps est un tempérament tout à fait humain. Personne ne peut dire qu'il optimise à 100% sa journée. Et je pense que c'est plutôt sain.
Après, si perdre ton temps en jouant t'angoisse, il reste deux solutions :
- faire autre chose
- si tu souhaites quand même continuer à jouer, essayer de développer un aspect créatif autour du jeu vidéo. Que ce soit en créant un blog, en essayant d'associer un jeu vidéo avec une oeuvre artistique (beaucoup de jeux s'inspirent du cinéma, de la littérature ou de la bande dessinée, il est donc pertinent d'essayer d'y trouver les mêmes mécanismes) ou de développer ton point de vue sur le jeu vidéo.
Moi-même, je joue beaucoup. Parce que mon emploi du temps le permet (je suis dans une fac d'arts plastiques, en fin de cursus) et parce que j'aime ça. Par contre, je ne considère jamais perdre mon temps : pour moi, jouer à un jeu vidéo est aussi enrichissant que lire un livre ou voir un film. Je suis surtout passionné par les interactions entre les mains et une manette de jeu ou comment avec un nombre limité de boutons, un développeur permet au joueur de réaliser un très grand nombre d'actions (ce qui se pose moins sur PC).
Et ce qui est intéressant aussi, c'est qu'un grand nombre d'artistes proposent depuis les années 50 des oeuvres qui interagissent avec le spectateur (au hasard, Tinguely), ce qui est la base d'un jeu vidéo.
Et, dernier point, j'aime appliquer ce que j'apprends sur un art au jeu vidéo : on découvre rapidement que le jeu vidéo (qu'il soit mauvais ou bon) a beaucoup de points communs avec d'autres formes d'art. Du coup, son inutilité est relative. Et la boucle est bouclée.
Il faut savoir d'abord dans quel monde nous sommes.
Jouer c'est déjà beaucoup mieux qu'être salarié.
Jouer est une activité libre, volontaire, où tu es maître de ce que tu fais.
Tu culpabilises probablement parceque tu es dans un environnement qui a accepté la soumission productiviste.
En te rappelant ça, maintenant tu devrais plutôt avoir honte d'être salarié plutôt que de jouer.
(Mais dans notre civilisation on trouve ça normal, et il y en a même qui sont fiers d'être aux ordres pour de l'argent!)
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 13h00
Moi je dirais qu'il y a 2 trucs bien distincts, l'ennui en faisant quelques choses et l'ennui en ne faisant rien.
Moi par exemple tout me lasse très vite, mais au contraire je ne m'ennuis pas quand je ne fais rien.
Et dans ces moments là je me rappelle un truc que j'ai vu ou entendu je ne sais où, c'est que les personnes intelligentes ne s'ennuient jamais quand elles ne font rien et c'est sûrement plus une phrase qui sert a me rassurer qu'autre chose.
Sinon pour les jeux vidéo je pense que comme tout média de masse c'est fait pour des gens ayant un QI moyen autour de 100 (voir moins pour certains titres;)) et que si comme moi tu es doté d'un QI bien supérieur(:ninja:) forcement tu t'ennuis, un peu comme un surdoué en classe.
A part CERTAINS jeux, comme EVE online ou X3, ou il faut beaucoup calculer, j'ai du mal a avoir le rapport entre le niveau de QI et les jeux-vidéos.
Encore moins dans les RPG, ou ça reste de la capacité d'analyse et de l'intelligence "littéraire" (qui elle, ne fait pas partie du QI)
Donc, un joueur de RPG accomplis, peut avoir une bonne intelligence littéraire, et d'analyse, mais être nul en math, et donc un QI moyen, car le test accorde beaucoup d'importance a l'intelligence logico-matémathique.
Il faut savoir d'abord dans quel monde nous sommes.
Jouer c'est déjà beaucoup mieux qu'être salarié.
Jouer est une activité libre, volontaire, où tu es maître de ce que tu fais.
Tu culpabilises probablement parceque tu es dans un environnement qui a accepté la soumission productiviste.
En te rappelant ça, maintenant tu devrais plutôt avoir honte d'être salarié plutôt que de jouer.
(Mais dans notre civilisation on trouve ça normal, et il y en a même qui sont fiers d'être aux ordres pour de l'argent!)
Sinon, pour la question principale, bah pour moi, le jeu n'est pas inutile, car ça m'amuse.
Les jeux, certains aspects de la vie sociale, bref tout ce qui est amusant, c'est la finalité de la vie, tandis que le travail, bah c'est l'obligation pour y accéder, mon tartare avant les champs Élysée.
Il faudrait déjà en revenir à un principe de base : ne pas jouer quand ça ne nous fait pas plaisir (ça parait une évidence mais parlez-en à un joueur de MMO qui passe parfois plus de temps à accomplir des tâches ennuyeuses qu'à s'amuser).
Ce n'est pas si simple : où réside le plaisir ? Est-ce que c'est en picorant des tas de titres sans en goûter la réelle saveur ou est-ce en s'investissant dans quelques jeux pour accéder à leurs subtilités ?
Tu dis que tu te sens coupable et que tu te vois jouer. C'est de la distanciation, tu te remets en cause. Mais peut-être que tu te remets en cause non pas parce que tu joues et que c'est improductif, mais parce que tu joues sans t'amuser.
Le plaisir change avec l'âge, c'est comme garder une BD qu'on a adoré petit : on la garde mais on n'a plus forcément le même plaisir à la lire parce que nos critères ont changé et il faut les redéfinir.
J'ai ressenti la même chose que toi à un moment donné, après une longue période MMO. J'ai laissé le jeu vidéo de côté quelques temps et j'ai commencé à jouer aux jeux de plateau : après la première partie, j'ai eu du mal à dormir tellement j'avais envie d'en refaire une. C'est une super émotion, celle après laquelle je courrais. Je la retrouve avec les jeux vidéo, mais il aura fallu pour ça changer des choses dans ma pratique et déterminer de quoi j'avais vraiment envie, ce qui n'est pas forcément facile.
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 13h19
Change de genres aussi.
Un fan de FPS , peut détester les RPG , et inversement.
On peut détester un genre, puis l'adorer plus tard.
Par contre, je suis normal, de me ficher complétement d'être productif ou non ? car ça me semble important, pour pas mal de personnes...
C'est comme les vêtements, je trouve ça chiant de faire les boutiques de chaussures, et j'évite ça, mais même chez les mecs, j'en trouve pas mal, qui ragent un peu du choix vestimentaire des femmes.
A part CERTAINS jeux, comme EVE online ou X3, ou il faut beaucoup calculer, j'ai du mal a avoir le rapport entre le niveau de QI et les jeux-vidéos.
Encore moins dans les RPG, ou ça reste de la capacité d'analyse et de l'intelligence "littéraire" (qui elle, ne fait pas partie du QI)
Donc, un joueur de RPG accomplis, peut avoir une bonne intelligence littéraire, et d'analyse, mais être nul en math, et donc un QI moyen, car le test accorde beaucoup d'importance a l'intelligence logico-matémathique.
Ben justement, le QI se base plus sur une rapidité et une cohérence d'analyse qu'une quelconque capacité de calcul (on peut avoir un QI élevé et mettre du temps à faire une division simple car notre cerveau n'est pas rôdé à utiliser les connexions correspondant à cet épreuve), une analyse se base toujours sur une problématique qu'il s'agisse de faire une division, faire une partie d'échec, prévoir la réaction d'une personne, faire une passe au foot, trouver une réponse à une question philosophique. Après tu as raison concernant le QI qui n'est qu'un test permettant de définir la rapidité de réflexion d'un sujet mais en aucun cas de la quantifier, ça n'est pas parce que tu as un QI plus élevée qu'une autre personne qu'elle ne sera pas capable de mettre au point des raisonnements bien plus profond et de comprendre des choses abstraites dont tu es incapable de saisir la substance, de toute façon QI et intelligence sont 2 choses très différentes.
Pour réponde au message de SK concernant la profondeur des jeux je ne suis pas d'accord, certains jeux permettent de se vider l'esprit et ça fait beaucoup de bien, ne pas avoir à trop réflechir permet de se détendre et de se reposer intellectuellement, surtout lorsque cela défoule, le vrai problème c'est de vouloir faire passer ça pour quelque chose de complexe et de profond.
Sujet très intéressant, bravo pour s'être lancé dans cet examen assez difficile.
Il faut bien comprendre que le 'jeu vidéo', ou le concept de divertissement virtuel, est la forme qui tend à être la plus pure et la plus prononcée de divertissement. Ça ne veut pas dire qu'il ne peut pas être créateur d'enrichissement, mais ça n'est certainement pas sa fonctionnalité essentielle : A l'origine, le jeu vidéo a pour but de flatter grassement l'ego du joueur, en lui offrant un monde qui s'adapte à ses phantasmes (même les plus puérils) et sur lequel il a pleine emprise.
Dans l'extrême, on peut entrer dans la science-fiction et imaginer des périphériques de jeux plus sensuels sinon sexuels, visant à stimuler les sens du joueur pour accompagner le plaisir (comme la frustration, car le plaisir n'existe sans frustration) moral par le plaisir physique.
Par le biais du jeu vidéo, comme par le biais de toute forme de divertissement, le joueur cherche un moyen de retourner à l'état fœtal d'inconscience, d'inactivité et de jouissance extatique (qui s'apparente, en fait, à l'absence totale de douleurs).
C'est son fonctionnement physiologique, qui le pousse à désirer ce qui est bon pour son corps, et c'est là que se pose le dilemme, cornélien s'il en est, et hautement philosophique :
Qu'est-ce que tu considères comme étant ton but dans la vie ?
Je ne vais pas entrer dans le détail des réponses possibles, il s'en dégage principalement deux : La première, stipule que si l'homme n'agit que pour rechercher le plaisir, alors son accomplissement ultime doit se trouver dans le plaisir perpétuel et ininterrompu. La mort lui est interdite par son instinct de survie, mais son affect le pousse à rechercher la source potentielle de soulagement la plus intense; il trouve donc l'accomplissement dans un état de stase où ses besoins physiologiques et psychologiques seraient satisfaits au simple exercice de sa volonté (la technologie, et particulièrement le jeu vidéo, nous permet d'imaginer avec vraisemblance une telle éventualité).
La seconde réponse, c'est que le plaisir n'est finalement qu'un moyen, utilisé par ton affect, pour te pousser à réaliser un objectif plus grand. La finalité de l'affect n'est pas seulement de te pousser à survivre, mais aussi à assurer la pérennité de ton espèce : de façon primaire, en te reproduisant et en protégeant/éduquant tes progénitures, mais dans une plus large mesure en améliorant ses défenses vis à vis des menaces extérieures, et en annihilant celles-ci.
En gros : il existe un but supérieur à celui d'éprouver du plaisir, et le jeu vidéo, par analogie avec la masturbation, est une activité plutôt futile et aliénante (l'homme étant esclave du fonctionnement de son corps, et non de ses finalités essentielles).
Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est que socialement comme moralement, il est plus valorisant de participer à une activité qui produit le plus d'enrichissement possible, et dans l'idéal de mettre à profit cette richesse, ce savoir, pour exécuter un ensemble d'actions qui aient un impact positif sur l'humanité, sa propension à survivre et à dominer son environnement (on ratisse large, tu peux imaginer tout un tas de choses). Seulement pour cela, il faut être capable de briser les chaînes qui nous condamnent à une vie crasse faite de jouissances faciles.
Je suis sûr que ça ne répond pas du tout à ta question. :O
Bon ben Darkath tu sais quoi répondre à frère la prochaine fois ^_^.
Lemming Zola
03/10/2010, 13h50
Le jeu est une fuite, comme d'autres, mais elle est peut être plus radicale, celle là. Enfin après on peut différencier le jeu prêt-à-jouer, temporaire et simple activité parmis d'autres, de celui dans lequel on s'immerge, au gameplay-gouffre temporel.
Le piratage, quand ça va mal, c'est le pire truc pour s'enfoncer.
Le problème c'est l'accessibilité à l'évasion. En piratant, tout est possible, on peut jouer là, tout de suite, à ce qu'on veut.
Et quand ça va mal, on pirate. Je sais bien, c'est irresistible. C'est comme si un accro à la cocaine pouvait se procurer gratos ses doses. Il sait que c'est pas bien, mais il résiste pas. Enfin ça se discute...
Et en jouant en ligne, on a tout loisir d'aller se perdre dans un univers qui si on a plus du tout les pieds sur terre, nous bousille.
J'aime bien les jeux, le monde du jeu, mais je trouve que c'est important de se poser des questions quand même, surtout quand point l'ennui et que paradoxalement, on persevère à tester, recommencer, à alterner les jeux.
Sidducker, c'est bien si justement tu cogites. De mon point de vue.
Je rajouterai à ça qu'il me semble aussi important, même si ça fait famille de france (qui à mon avis, bien que je leur riais au nez plus jeune, n'ont pas toujours tort), que la réflexion sur le contenu des jeux c'est pas mal aussi. Se poser des questions, sur l'ennui, l'addiction ET le plaisir déplacé que procure certaines formes de gameplay... ben ça permet de jouer plus intelligement, ou alors de faire des choix, d'être un peu plus en phase avec soi même, moralement.
C'est ptet risible, mais je pense fermement que des jeux comme medal of honnor ou call of duty, aussi bon qu'ils soient, sont vachement contestables.
Enfin moi en tout cas maintenant ça me bloque, depuis que j'ai vu d'autres choses dans la vie que ce que je voyais plus jeune et naif.
Bon c'est un autre sujet, mais pas totalement. C'est pour appuyer l'idée que jouer, c'est bien que ça ne soit pas qu'un divertissement, un plaisir débarassé de questionnements métaphysiques. Même si ça fait vieux con.
Enfin je m'égare. Pour revenir au topic. Moi, quand je stoppais des jeux, même bons, c'est souvent parceque je me rendais compte que la fuite servait à rien, l'évasion amenait pas de solution. Et malgré le plaisir pris à jouer, cette frustration de comprendre que ça ne menait à rien sur le plan personnel, amenait un arrêt subit. Et géneralement, un décrochage d'un, deux ou trois ans.
Bon ben Darkath tu sais quoi répondre à frère la prochaine fois ^_^.
ça ressemble à du bullshit psychanalytique et je hais la psychanalyse, freud et tout ce qui s'en rapproche, :tired:
Il faut bien comprendre que le 'jeu vidéo', ou le concept de divertissement virtuel, est la forme qui tend à être la plus pure et la plus prononcée de divertissement.
Je mets de côté ton message psychologique et relève la seule phrase qui m'intéresse. Le jeu vidéo est loin (mais alors très loin) d'être la forme la plus pure et la plus prononcée de divertissement. C'est un divertissement qui demande un investissement (argent et temps) et un apprentissage (comprendre le mécanisme d'un jeu ou le fonctionnement d'une manette), ce qui annule d'emblée la notion de pureté.
Je reviens aussi sur l'utilisation de " prononcée " : un jeu vidéo est souvent loin d'être uniquement un jeu. Il comporte généralement une morale, un message ou une histoire (quelque soit la qualité du jeu). Un jeu vidéo n'est donc pas uniquement un divertissement.
Pour moi, la forme la plus pure et prononcée de divertissement, c'est un enfant qui est capable de jouer à tout avec trois fois rien. Un gamin avec deux cailloux, ça c'est pur et prononcé comme divertissement.
corentintilde
03/10/2010, 14h59
Faut aussi voir que les jeux vidéos quand on est enfant, c'est un graal parce que c'est une activité (en principe) très limitée en temps du fait des parents et de l'école.
En grandissant ça se perd un peu, et du coup l'aspect récompense/semi transgression disparait.
Je mets de côté ton message psychologique et relève la seule phrase qui m'intéresse. Le jeu vidéo est loin (mais alors très loin) d'être la forme la plus pure et la plus prononcée de divertissement. C'est un divertissement qui demande un investissement (argent et temps) et un apprentissage (comprendre le mécanisme d'un jeu ou le fonctionnement d'une manette), ce qui annule d'emblée la notion de pureté.
Je suis parfaitement d'accord là-dessus, le malentendu doit venir de l'utilisation du verbe "tendre", qui rend ma phrase ambigüe. En fait, mon propos n'était pas que le jeu vidéo est, à l'heure actuelle, un média totalement transparent, qui agit plus efficacement que n'importe quel autre sur les frustrations psychologiques et physiologiques de l'homme.
Quand je dis qu'il 'tend' à l'être, ça veut dire qu'au long de son évolution (mouvementée), il se rapproche de plus en plus de cet idéal, aussi illusoire qu'il peut être ou sembler être.
Ça passe par le développement de l'interaction homme/machine à l'écriture de l'I.A, la reproduction progressive des apparences et du fonctionnement de la réalité physique etc.
Mr.Natural
03/10/2010, 15h24
Je reviens aussi sur l'utilisation de " prononcée " : un jeu vidéo est souvent loin d'être uniquement un jeu. Il comporte généralement une morale, un message ou une histoire (quelque soit la qualité du jeu). Un jeu vidéo n'est donc pas uniquement un divertissement.
Je pense tout le contraire.
Je rejoins ce qui a été dit plus haut sur la culpabilité. Les jeux vidéo sont conçus, pour moi, comme de simples divertissements, n'ont jamais été conçus autrement et ne contiennent justement aucun messages et aucune morale. On a trop tendance à comparer le jeu aux média, probablement à cause de son support visuel. L'écran rappelle celui de la télévision, du cinéma et plus largement renvoie aux images. Et pourtant le message y est totalement absent. Ce qui le diffère d'un médium est l'absence de dialogue entre un "auteur" et un "spectateur", j'irais presque jusqu'à dire (pas taper :ninja:) l'absence d'humain.
Donc comparé à tout ce que l'on peut faire, découvrir dans une vie en dehors du jeu vidéo, effectivement ce dernier ne fait pas le poids et il est légitime de se poser des questions quant à son utilité face à d'autres activités plus constructives et qui permettent d'atteindre un but sans pour autant être dénuées de plaisir.
Enfin je précise que tout ça est l'avis d'un quasi-trentenaire et que les plus jeunes générations n'y voient peut être pas la même chose...:p
PS: sujet vraiment intéressant en tout cas.
Je pense tout le contraire.
Je rejoins ce qui a été dit plus haut sur la culpabilité. Les jeux vidéo sont conçus, pour moi, comme de simples divertissements, n'ont jamais été conçus autrement et ne contiennent justement aucun messages et aucune morale. On a trop tendance à comparer le jeu aux média, probablement à cause de son support visuel. L'écran rappelle celui de la télévision, du cinéma et plus largement renvoie aux images. Et pourtant le message y est totalement absent. Ce qui le diffère d'un médium est l'absence de dialogue entre un "auteur" et un "spectateur", j'irais presque jusqu'à dire (pas taper :ninja:) l'absence d'humain.
Sérieusement ? Pas de message ? Pour moi, il y a justement un dialogue constant entre l'" auteur " (même si le terme est à éclaircir dans le cas du jeu vidéo) et le joueur. Chaque jeu propose une vision du monde, qu'elle soit caricaturée ou réaliste. Les fps s'approprient l'époque à laquelle est censée se dérouler l'histoire (Call of Duty réinterprète des évènements qui se sont réellement déroulés pendant la Seconde Guerre Mondiale et plonge le joueur dans sa " réalité ") et les jeux de gestion caricaturent la façon dont fonctionne le monde.
Dans une partie de Sim City, lorsque tu choisis d'augmenter les impôts sans augmenter les offres de travail, tu en dis beaucoup sur la façon dont fonctionne le monde et comment tu l'interprètes.
Dire qu'il n'y a pas de message dans un jeu vidéo (un exemple qui crève les yeux c'est l'ethnocentrisme dans le jeu vidéo, qu'il soit américain ou nippon), c'est comme dire qu'il n'y a pas de message dans un film.
Non mais clairement.
Le jeu vidéo est aujourd'hui un média (je conserve le mot, plus pratique) ou une activité psycho-ludique (dans le sens non-sportive), disons, où la notion d'enrichissement culturel et intellectuelle est quasi-nulle.
En cause, on peut citer les coûts de production assez astronomiques et les moyens nécessaires qui font que l'artiste ou l'instructeur est à des années-lumières de la liberté d'expression permise par des médiums moins contraignants comme la l'écriture.
Mais plus profondément, c'est la finalité même du jeu-vidéo qui pose ici la plus grosse contrainte à cette expression : Ce qui fait la légitimité du jeu vidéo en tant que médium, c'est la possibilité d'agir, d'exercer la puissance de sa volonté sur des éléments virtuels.
S'enrichir c'est observer, écouter, recevoir des informations puis les comprendre. Sur ce plan, on n'a besoin de rien d'autre que d'une animation sonore et visuelle, si le jeu vidéo va plus loin c'est parce qu'il n'a jamais visé une optimisation de l'enrichissement intellectuel, mais bel et bien le principe de valorisation du joueur par ses actions.
Ce qui le diffère d'un médium est l'absence de dialogue entre un "auteur" et un "spectateur", j'irais presque jusqu'à dire (pas taper :ninja:) l'absence d'humain.
Chui pas vraiment d'accord avec cette remarque car, je pense, que s'il y a bien un média qui pose un "dialogue", c'est bien le JV car il est par définition interactif.
Contrairement aux autres où on a forcement un "monologue" suivi d'un ressenti du spectateur, dans un JV on peut avoir ce que propose les créateurs et ce que le joueur fait avec, en réaction, suivi du ressenti qu'il obtient en fonction de ce qu'il a choisi de faire avec ce qu'on lui propose (que ce soit suivre une histoire/se donner des défis/explorer les possibilités offertes/scorer pour son égo/...).
Après le JV reste un média balbutiant, et actuellement passablement étouffé par les voies prises par son industrie où l'innovation se fait très frileuse.
Enfin, si dans ton ressenti, tu trouve qu'il y a moins d'humain dans le JV, c'est surtout parce que souvent, il n'y a que soi (même s'il existe des jeux où en plus "l'auteur/créateur" garde une forte présence), alors que dans la litterature/musique/cinoche, il n'y a que l'autre.
Enfin, c'est que mon avis. ^_^
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 16h11
Je lis des tas de débilités, les JV, sont juste un gros moyen de se détendre, d'interagir avec un monde.
C'est pour ça, que beaucoup de jeux se rapprochent d'une réalité déformé, ou on ne voit que les bons cotés des choses. (combats sans douleurs physique,ect...)
Rien a avoir avec l'état foetal.
Rien a avoir avec l'état foetal.
Par état balbutiant, j'entendais que l'industrie à se jour laisse très rarement les moyens aux JV d'avoir un "discours" (que ce soit sur la vie, l'univers ou le reste), comme les autres média peuvent l'avoir (du pur divertissement d'un coté et d'autres plus engagés ou réfléchis).
Après, dans tous les cas, quelque que soit le média, c'est avant tout pour passer un moment qu'on se plonge dedans.
Par état balbutiant, j'entendais que l'industrie à se jour laisse très rarement les moyens aux JV d'avoir un "discours" (que ce soit sur la vie, l'univers ou le reste), comme les autres média peuvent l'avoir (du pur divertissement d'un coté et d'autres plus engagés ou réfléchis).
Après, dans tous les cas, quelque que soit le média, c'est avant tout pour passer un moment qu'on se plonge dedans.
Il faisait référence à mon post où je faisais une analogie entre la recherche du soulagement immédiat et perpétuel, en tant que finalité, et l'état d'inconscience fœtal où le fœtus ne connaît pas la frustration physiologique.
Otanpourmoi :p (Par ce néologisme, j'evite l'éternel débat étymologique propre à cette expression !)
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 16h30
Par état balbutiant, j'entendais que l'industrie à se jour laisse très rarement les moyens aux JV d'avoir un "discours" (que ce soit sur la vie, l'univers ou le reste), comme les autres média peuvent l'avoir (du pur divertissement d'un coté et d'autres plus engagés ou réfléchis).
Après, dans tous les cas, quelque que soit le média, c'est avant tout pour passer un moment qu'on se plonge dedans.
Oui mais bon, tu compare donc, tout ce qui est distrayant dans la vie, comme primitif ? je veux dire, dans la vie, tu as ce qui est peinant, et tout ce qui est plaisant, or tout ce qui est plaisant, peut être mis dans la catégorie "Divertissement" (loisirs, aspect positif de la vie sociale)
Oui mais bon, tu compare donc, tout ce qui est distrayant dans la vie, comme primitif ? je veux dire, dans la vie, tu as ce qui est peinant, et tout ce qui est plaisant, or tout ce qui est plaisant, peut être mis dans la catégorie "Divertissement" (loisirs, aspect positif de la vie sociale)
Je compare des média (Litté/Ciné/Musi/Jivé/voire Télé - des fois), soit des oeuvres crées avec cette relation spécifique "auteur/spectateur".
Dans le fond, pour revenir dans le sujet du topic, pour comparer avec les choses qu'on pourrait faire "dans la vrai vie" à la place, je dirais que les deux aspects (faire des choses réelles ou des choses virtuelles) se valent, se sont des expériences, la différence, c'est "ce qu'on y gagne" et sur ce point la, une chose est sure, le virtuel ne donne rien de tangible, reste à savoir si c'est vraiment "moins bien" ou juste différent.
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 16h57
Je compare des média (Litté/Ciné/Musi/Jivé/voire Télé - des fois), soit des oeuvres crées avec cette relation spécifique "auteur/spectateur".
Dans le fond, pour revenir dans le sujet du topic, pour comparer avec les choses qu'on pourrait faire "dans la vrai vie" à la place, je dirais que les deux aspects (faire des choses réelles ou des choses virtuelles) se valent, se sont des expériences, la différence, c'est "ce qu'on y gagne" et sur ce point la, une chose est sure, le virtuel ne donne rien de tangible, reste à savoir si c'est vraiment "moins bien" ou juste différent.
Le fait de pouvoir s'amuser, c'est pas une récompense assez grande ?
Façon, a moins d'être croyant, et de croire a un systéme de Paradis/enfer ou mérite/peine, a moins de se satisfaire de pouvoir se divertir, la vie n'a pas de but, puisqu'elle n'a aucun intérêt en dehors de la vie elle-même.
Mr.Natural
03/10/2010, 16h57
Call of Duty réinterprète des évènements qui se sont réellement déroulés pendant la Seconde Guerre Mondiale et plonge le joueur dans sa " réalité ".
Je reprends ton exemple qui m'intéresse. La seule chose que peut nous apprendre call of duty c'est, à la rigueur, la couleur des uniformes et à quoi pouvaient bien ressembler des armes (et encore, n'étant pas un connaisseur dans ce domaine, je m'avance peut être un peu trop). J'ose espérer que ses créateurs n'ont pas eu la prétention de vouloir nous faire revivre la deuxième guerre mondiale autrement que comme un divertissement (dit comme ça, ça fait froid dans le dos :O) en la limitant à des fusillades et sans prendre en compte tous les à-côtés aux conséquences plus que désastreuses. Je serais plutôt tenté d'aller voir du côté des livres d'histoire ou de témoignages d'époques pour comprendre un tant soit peu une réalité que certains auteurs, l'ayant eux même vécue, se disent impuissants à rendre.
Chui pas vraiment d'accord avec cette remarque car, je pense, que s'il y a bien un média qui pose un "dialogue", c'est bien le JV car il est par définition interactif.
Enfin, si dans ton ressenti, tu trouve qu'il y a moins d'humain dans le JV, c'est surtout parce que souvent, il n'y a que soi (même s'il existe des jeux où en plus "l'auteur/créateur" garde une forte présence), alors que dans la litterature/musique/cinoche, il n'y a que l'autre.
Le terme "interactif" désigne le fait de pouvoir interagir avec un environnement, virtuel qui plus-est, pas avec son créateur. Je ne ressens effectivement aucun dialogue quel qu'il soit en jouant, aucun échange. Mais c'est peut-être aussi une question d'environnement, d'éducation, ou de contexte.
J'ai effectivement l'impression qu'il n'y a que soi dans un jeu vidéo. Le créateur/auteur s'efface au détriment du joueur. Par contre (pour être un peu provocateur :ph34r:) je trouve plutôt effrayant de considérer que dans la littérature/musique (qui est quand même l'un des exemples les plus concret de dialogue)/cinéma, il n'y a que l'autre. Je suis bien deux quand je lis un livre, si je peux me permettre l'expression.
Non mais clairement.
Le jeu vidéo est aujourd'hui un média (je conserve le mot, plus pratique) ou une activité psycho-ludique (dans le sens non-sportive), disons, où la notion d'enrichissement culturel et intellectuelle est quasi-nulle.
En cause, on peut citer les coûts de production assez astronomiques et les moyens nécessaires qui font que l'artiste ou l'instructeur est à des années-lumières de la liberté d'expression permise par des médiums moins contraignants comme la l'écriture.
Mais plus profondément, c'est la finalité même du jeu-vidéo qui pose ici la plus grosse contrainte à cette expression : Ce qui fait la légitimité du jeu vidéo en tant que médium, c'est la possibilité d'agir, d'exercer la puissance de sa volonté sur des éléments virtuels.
S'enrichir c'est observer, écouter, recevoir des informations puis les comprendre. Sur ce plan, on n'a besoin de rien d'autre que d'une animation sonore et visuelle, si le jeu vidéo va plus loin c'est parce qu'il n'a jamais visé une optimisation de l'enrichissement intellectuel, mais bel et bien le principe de valorisation du joueur par ses actions.
Oui. Et personnellement c'est ce manque d'enrichissement qui me permettrait d'expliquer la lassitude et l'ennui générés au bout d'un certain temps par certains joueurs. Et donc la culpabilité décrite un peu plus haut.
gregounech
03/10/2010, 17h02
Je me suis pas coltiné tout le topic mais je vais donner mon avis et mon état actuel.
J'ai 16 ans (ou presque :ninja:), je suis en Terminale S dans un lycée d'intellos ou plutot une classe d'intellos ou rien qu'à la réunion parent-prof la mère de la fille qui bosse le plus a ralé parce qu'elle a pas vu sa fille du week-end, soit du vendredi 2h à dimanche soir tellement elle bossait, alors que moi j'ai révisé 30min mon controle de maths que du coup j'ai foiré et j'ai du jouer tout le long à F1 2010 vu que je suis arrivé à 36 heures de jeu du mercredi au dimanche...
Mais, comme certains, je me lasse assez rapidement des jeux, exemple j'y joue une semaine intensivement et ensuite je laisse tomber ou alors j'accroche pas tout simplement.
Par contre, moi j'ai toujours des parents derrière moi, et là ils commencent à sérieusement s'énerver avec le PC... En effet, je sais pas ce que j'ai mais je suis un gros flemmard... Par exemple, toute la journée d'hier je savais pas quoi faire, j'ai du trainer toute la journée sur le net, j'ai essayé de faire une session de F1 2010, j'ai arrété en 20minutes, ensuite j'essaie de me défouler sur CSS, pareil, je fais du TF2, ça me gave, je traine, je commence à réviser mes deux controles pour le lendemain, je lis 2 lignes j'arrête, et puis je glande, je vais devant la télé... Puis à 1h30 du mat je joue avec voodoonice à F1 2010 et je me couche à 2h mais dans mon lit je m'arrête pas, je prends mon HTC Desire, et je traine sur le fofo, je regarde des vidéos youtube etc...
Aujourd'hui, pareil rien envie de faire, j'ai ragequit F1 2010 (http://forum.canardpc.com/showpost.php?p=3628110&postcount=1782), et il est 17h, j'ai toujours pas bossé, j'ai rien foutu et j'ai du jouer 2heures aux JV...
Par contre, bizarrement je sens le couché à 1h du mat à cause des révisions, car c'est seulement à la dernière minute que je me rends compte du boulot comme jeudi dernier où j'ai fini 5minutes avant le cours mon étude de doc de géographie...
EDIT : Et sinon, j'ai 150 de QI :ninja:
Le fait de pouvoir s'amuser, c'est pas une récompense assez grande ?
Façon, a moins d'être croyant, et de croire a un systéme de Paradis/enfer ou mérite/peine, a moins de se satisfaire de pouvoir se divertir, la vie n'a pas de but, puisqu'elle n'a aucun intérêt en dehors de la vie elle-même.
La morale (en tant que code de conduite comme d'objectif existentiel) n'est pas simplement religieuse. Il existe des morales laïques, athées, voire nihilistes (ça peut paraître contradictoire, je sais : Voir Nietzche et son surhomme).
Je reprends ton exemple qui m'intéresse. La seule chose que peut nous apprendre call of duty c'est, à la rigueur, la couleur des uniformes et à quoi pouvaient bien ressembler des armes (et encore, n'étant pas un connaisseur dans ce domaine, je m'avance peut être un peu trop). J'ose espérer que ses créateurs n'ont pas eu la prétention de vouloir nous faire revivre la deuxième guerre mondiale autrement que comme un divertissement (dit comme ça, ça fait froid dans le dos :O) en la limitant à des fusillades et sans prendre en compte tous les à-côtés aux conséquences plus que désastreuses. Je serais plutôt tenté d'aller voir du côté des livres d'histoire ou de témoignages d'époques pour comprendre un tant soit peu une réalité que certains auteurs, l'ayant eux même vécue, se disent impuissants à rendre.
Bien sur. Seulement, Call Of Duty donne à voir " une réalité ". En la présentant d'une manière différente qu'un livre d'histoire ou d'un film. Je me souviens à l'époque y avoir joué quelques heures, en débutant par le débarquement en Normandie. J'avais eu la chance de le tester avec un rétroprojecteur, avec une installation sonore assez dingue. Cette vue à la première personne, ne pas avoir d'indication sur l'objectif à atteindre, ressentir que l'ennemi est en position de force, qu'il nous tire dessus sans qu'on puisse le voir ou l'atteindre, les explosions autour de moi m'ont laissées un souvenir beaucoup plus fort qu'un livre sur la Seconde Guerre Mondiale ou le jour le plus long.
Après, ça reste un divertissement. Cependant, on revit la Seconde Guerre Mondiale selon le point de vue des concepteurs du jeu. Et ici, perdre le joueur, le désorienter volontairement tout en lui donnant l'impression du danger permanent est véritablement un dialogue.
Et justement, Call Of Duty se concentre sur les batailles, tout en laissant de côté le contexte politique et économique (quoique...) et complète du coup un livre d'histoire. Vivre le débarquement, que ce soit dans un jeu, est une expérience beaucoup plus forte et personnelle que de lire un compte rendu de bataille dans un livre. L'idée n'est pas forcément de comprendre, mais de prendre un point de vue précis et de le vivre par procuration. Ce qui est une expérience intéressante.
Donc, on a plus à y apprendre que la couleur des uniformes et les armes utilisées.
En fait ici on est tous plus ou moins des gros blazés de la vie xD
gregounech et d'autres, ce dont vous parlez, c'est simplement de la lassitude devant le panel de choix.
Comme justement relevé par quelqu'un plus haut, le fait d'avoir immédiatement accès à un tas de loisirs immédiats et souvent virtuels, qui en plus vous dispensent de tout effort physique, fini par vous lasser. Et comme vous avez la flemme, vous tournez en rond et sur vous-même au sein de cette lassitude, vous relancez un jeu quand même, pour mieux alt-tab pendant 3h sur le net au bout de 20 min ou le quitter.
Faire tout autre chose, se lessiver la tête, c'est la solution. Généralement, pas devant le PC.
Comme disait Balavoine, il faut vous redonner l'envie d'avoir envie.
Sinon gregounech pour les 150 de QI j'ose espérer que tu déconnes, parce que là c'est même plus du gâchis à ce niveau, c'est du sabotage :ninja:
gregounech
03/10/2010, 17h15
Non en plus je déconne pas :emo:
Bon sur ce je vais essayer de réviser pendant 2 minutes avant de faire le tour du web pendant 5heures et réviser 5min et aller sur firefox pendant 3h etc...
Tiens un autre exemple, Red Dead Redemption, j'y ai joué 20h j'en suis à la moitié du jeu depuis plus jamais relancé.
EDIT : Sinon à partir de dans deux semaines je ferai du tennis avec un pote le samedi :lol: :rolleyes: :ninja: :tired: :emo:
EDIT2 : Anton c'est pour ça que je suis en Terminale alors que j'ai 15 ans notamment (enfin 16 dans 1 mois, mais mon parcours scolaire est compliqué).
EDIT3 : Autre exemple, je me suis lancé dans la programmation Python et j'ai fait 5 chapitres et laissé tombé alors que jusqu'alors j'avais vraiment aimé, des fois je reprends une apres-midi et j'arrête... par flemme.
Alors bouge-toi, espèce de trou du cul :tired:
http://www.makeyousmile.net/wp-content/uploads/2010/08/police_academy-500x322.jpg
EDIT : Et sinon, j'ai 150 de QI :ninja:
Comme tout le monde, non ?
Comme tout le monde, non ?
Non pas comme tout le monde, 150, c'est dans la partie haute des scores de QI logiquement. La médiane doit se situer aux alentours de 120 j'imagine.
110. Mais il ironisait :tired:
De toute façon on s'en fout + c'est pas le sujet (et encore heureux, rien de moins intéressant qu'un concours de pénis), et la remarque de Oni-Oni était ironique.
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 17h44
La morale (en tant que code de conduite comme d'objectif existentiel) n'est pas simplement religieuse. Il existe des morales laïques, athées, voire nihilistes (ça peut paraître contradictoire, je sais : Voir Nietzche et son surhomme).
Non, mais on critique les jeux-vidéos, car ça n'apporte pas de but externe aux jeux-vidéos, mais la vie, a moins de croire a une vie aprés la mort, régie par un systéme de récompense, c'est la même chose.:)
Non pas comme tout le monde, 150, c'est dans la partie haute des scores de QI logiquement. La médiane doit se situer aux alentours de 120 j'imagine.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f7/IQ_curve.svg/600px-IQ_curve.svg.png
La moyenne, c'est 100, et c'est conçu pour que l'occidentaux lamdda soit pile dans la moyenne d'ailleurs.
Et il y a pas plus de type ayant 110 que des types ayant 90. (Les bas QI, sont plus courant qu'on le croit en occident, c'est juste que les gens ayant un QI moyen faible, ont plus honte que les types ayant un QI moyen haut)
Le fait de pouvoir s'amuser, c'est pas une récompense assez grande ?
Pour moi, c'est suffisant, après tout je fais suffisament assez de choses "inutiles" dans la vie pour au moins en choisir qui me sont agréable et qui parfois m'auront donné à "jouer" quelque chose qui m'aura transporté un temps "au-delà" du simple jeu.
Pour d'autres, j'aurais juste perdu mon temps avec des enfantillages qui ne m'auront rien rapporté.
En fait, tout ça est lié à la notion de "réussite" véhiculé par notre société, quelle soit personnelle ou professionnelle...
...il me reste encore 24 ans pour avoir une Rolex et c'est bon, j'aurais pas raté ma vie. Pour l'heure, c'est mal barré.
(Toi aussi, trouve le jeu de mot minable !)
gregounech
03/10/2010, 18h09
Pour clore la partie QI a la plus grosse, de mémoire entre 140 et 150 ça représente 0.02% de là population mondiale.
loupgarou93
03/10/2010, 18h19
Pour clore la partie QI a la plus grosse, de mémoire entre 140 et 150 ça représente 0.02% de là population mondiale.
Bon je devrais pas mais apparemment le QI c'est comme le reste suffit pas d'avoir le plus gros encore faux il savoir s en servir ;)
vous pouvez ouvrir le feux ^^.
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 18h22
Enfin, dans le monde du travail, vaut peut être mieux avoir un gros QE qu'un QI.(Surtout dans le monde des salariés, ou franchement, la progression, c'est du social pur et dur)
gregounech
03/10/2010, 18h26
QE ?
Quotient Émotionnel.
Invention de hippies.
Alors que le QI est une invention tout a fait légitime, utile et pertinente :ninja:.
C'est pas un peu HS vos histoires de QI là ?
Il faut savoir d'abord dans quel monde nous sommes.
Jouer c'est déjà beaucoup mieux qu'être salarié.
Jouer est une activité libre, volontaire, où tu es maître de ce que tu fais.
Tu culpabilises probablement parceque tu es dans un environnement qui a accepté la soumission productiviste.
En te rappelant ça, maintenant tu devrais plutôt avoir honte d'être salarié plutôt que de jouer.
(Mais dans notre civilisation on trouve ça normal, et il y en a même qui sont fiers d'être aux ordres pour de l'argent!)
Malgré une légère outrance, c'est exactement ça. B)
Aujourd'hui on est devenu incapable de mesurer l'épanouissement personnel en d'autres termes que ceux de résultat et de productivité. Quand je joue (et ça pourrait très bien être autre chose : art, lecture...) je me libère temporairement de tout ce qui dans ma vie est censé me lier à un sens extérieur.
Personnellement je vois pas d'épanouissement sans ça...
gregounech
03/10/2010, 18h30
Ok...
D'ailleurs de mémoire, il y avait deux trucs dans mes résultats de test de QI de chez le psy, genre le QI et le QI de progression, ou un truc qui dit si tu as tendance à te reposer sur tes lauriers ou non et j'avais eu un score nul à ça je crois genre 80.
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 18h34
Alors que le QI est une invention tout a fait légitime, utile et pertinente :ninja:.
M'enfin, Ziltoid, faut pas complexer a cause de ton QI, tu est moyennement beau, moyennement intelligent, bref banalement, comme tout le monde ou presque quoi.
C'est a peine mieux d'avoir 110 tu sais ? c'est tellement peu important de pas être comme 80% des gens...
Bref, la je sens, que tu as BESOIN de reprendre des séances, surtout que tu as pas fini de financer ma toiture.
Moff Tigriss
03/10/2010, 19h48
Tient, un topic très intéressant en vue !
En ce qui me concerne, je me retrouve un peu dans le fait de commencer un jeu et ne pas le finir. Et même avec des jeux bien sympas : Mass Effect 2, The Witcher, Nexus...
Mon parcourt a été assez classique : Atari ST bien fournit, période PC très peu active sur les jeux, puis découverte d'un certain nombre de choses très sympas avec le piratage dès que le net est devenu assez rapide. Ca ne m'a jamais empêché de passer du temps à jouer.
Puis il y a eu un changement. Vers 2006/2007, je suis arrivé sur Eve, dans lequel j'ai massivement investis du temps : co-gestion d'une grosse corpo, soirées Excel, négo avec des russes en anglais pourrave des deux côtés... Et enfin, des tonnes de souvenirs dignes de grands space-opéras. Durant deux ans, je n'ai quasiment touché à rien d'autre.
Et depuis un an environs, j'achète tous mes jeux sur Steam, 99% du temps avec les promos, et je joue à un tas de jeux différents.
Bon, coolstrorybro-proof, parce que j'ai besoin de ça pour expliquer la suite.
Ma période Eve m'a posé beaucoup de questions existentielles, exactement comme celles vues sur ce topic. Tout ce qu'on construit est virtuel et ne nous appartient même pas légalement. J'ai rapidement eu le sentiment de perdre mon temps, même si le jeu était super. Et puis après un tas de discutions avec des membres de corpo, beaucoup ayant ce genre de questions en tête, j'ai fini par changer mon point de vue : en fait, jouer à un jeu n'est pas une activité vaine, tant qu'on sais ce qui nous intéresse, et qu'on agit en conséquence.
Une fois compris ça, j'ai retiré énormément d'expériences de Eve, qui me servent largement actuellement : animer une réunion avec 60 personnes en audio, concevoir un projet, appréhender une grosse structure (250 avatars) et adapter les projets en conséquence... La liste est longue.
C'est exactement la même chose sur les jeux auxquels je joue maintenant. Avant j'avais aussi le sentiment que j'aurais probablement fait mieux en passant mon temps à autre chose. Mais actuellement, quand je joue à un jeux, je m'intéresse en général plus à tout le côté créatif et manipulation du joueur qu'à autre chose. Leveldesign, images, musique...
Un Just Cause 2 est marrant, mais j'y joue 10 minutes à tout casser tellement c'est pauvre. Par contre, Dead Space est un des très rares jeux que j'ai fais deux fois. Et j'ai mit en pause Minecraft justement parce qu'il n'y à rien de neuf actuellement.
Je ne bosserais jamais dans le jeux vidéo, même de loin, pourtant c'est un sujet qui me passionne, et donc c'est ce que je recherche quand je joue à un jeu. Je joue souvent deux ou trois heures par soir, je m'emmerde très rarement. Jouer, et surtout voir plus loin que le produit final, est même devenu une chose importante pour mes activités (cf. signature), et enrichissante.
Cela dit, je termine toujours aussi peu de jeux. Par contre j'y reviens toujours s'il était bon du côté conception.
Pour résumer, jouer à un jeu pour jouer à un jeu ressemble effectivement à une perte de temps, c'est à dire du divertissement pur, un peu comme regarder la télé sans but. Mais en ayant un véritable intérêt à jouer, il en ressort forcément un bénéfice culturel, qu'il devient possible d'utiliser dans d'autres contextes. Donc on ne joue plus "pour rien".
Bon après c'est ma vision de la chose, et je sais parfaitement que ça n'explique pas tout. J'ai toujours des questions existentielles, bien qu'elles ne concernent plus directement l'action de jouer.
(bon, je voulais travailler plus ce post, mais là, plus le temps :sad: faites avec :p)
Pour clore la partie QI a la plus grosse, de mémoire entre 140 et 150 ça représente 0.02% de là population mondiale.
Fais gaffe, MENSA va bientot venir sonner à ta porte.
Sk-flown
03/10/2010, 20h37
C'est pas possible il y a un nid a gros QI sur CPC ?
(ou de mytho)
Moi c'est 148, (et ma bite 17.5:ninja:)
Mais après ça n'empêche pas des gens de me trouvais, con, autiste ou tout ce qu'ils veulent, juste parce que je pense pas comme eux et que ma vision des choses et bien différente de la leur, mais contrairement a eux moi grâce à mon QI je ne juge pas, je ne fais que les méprisaient...:tired:
C'est pas possible il y a un nid a gros QI sur CPC ?
(ou de mytho)
Moi c'est 148, (et ma bite 17.5:ninja:)
Mais après ça n'empêche pas des gens de me trouvais, con, autiste ou tout ce qu'ils veulent, juste parce que je pense pas comme eux et que ma vision des choses et bien différente de la leur, mais contrairement a eux moi grâce à mon QI je ne juge pas, je ne fais que les méprisaient...:tired:
Visiblement, un gros QI ne s'accompagne pas forcément d'un respect total des règles élémentaires de grammaire et d'orthographe. :tired:
Sinon, le débat était intéressant, avant d'être pourri par vos histoires de QI. Sinon, je rejoins l'avis de Moff Tigriss.
Et je relance de : finalement, comme certains d'entre vous, je m'aperçois en fonction des jeux que j'ai fini que mon intérêt autour d'un jeu tourne autour de 30/40 heures. Généralement, quelque soit le jeu - à moins que je n'arrive à la toute fin ou qu'il m'intéresse particulièrement -, je le laisse tomber. Par contre, si je le finis en moins de 10 heures, je me sens arnaqué (à moins que quelque chose justifie ce temps de jeu : un faible prix, une grosse rejouabilité, etc...).
Je pense que c'est une donnée à prendre en compte dans une lassitude pour l'ensemble des jeux vidéos.
Et je relance de : finalement, comme certains d'entre vous, je m'aperçois en fonction des jeux que j'ai fini que mon intérêt autour d'un jeu tourne autour de 30/40 heures. Généralement, quelque soit le jeu - à moins que je n'arrive à la toute fin ou qu'il m'intéresse particulièrement -, je le laisse tomber. Par contre, si je le finis en moins de 10 heures, je me sens arnaqué (à moins que quelque chose justifie ce temps de jeu : un faible prix, une grosse rejouabilité, etc...).
Heureusement, les éditeurs ont pensé à toi ! Aujourd'hui un jeu doit se terminer en 10h, 15 grand maximum.
Faut ni lasser le joueur, ni lui donner l'impression qu'on l'encule.
A noter que c'est simplement un "problème" d'attention générale (l'humain ne pouvant focaliser pleinement son attention sur quelque chose que pendant quelques minutes).
J'ai déjà connu ce genre de problèmes, et sérieusement, faut pas s'inquiéter!
Y'a 6 mois encore je croyais avoir raté ma vie, j'avais 14 ans, j'étais en seconde, et, sachant que j'ai 180 de QI, (même si ça ne veut rien dire d'après moi, ça pourrit le débat mais je le met quand même au cas ou), j'étais à un tournant de ma vie. Déjà sur le plan sportif, mon père était un champion national, moi j'ai hérité de pas mal de trucs (1m69 pour 69 kilos, sachant que je suis tout mince) mais je pratique aucune activité physique, j'avais commencé le Taekwondo à 7 ans, le gars m'avait dit (en même temps il était souvent bourré mon maître de Taekwondo) que j'avais un grand avenir, et j'ai arrêté trois mois plus tard, je préférais passer du temps devant mes jeux, qui me transportait dans de magnifiques univers. Ensuite sur le plan intellectuels, y'avait tous mes grands parents qui me mettaient la pression et qui voyaient en moi un espèce de Mozart et qui disait que je gachais mon potentiel en jouant aux jeuxvideo. J'avais de bonnes notes, mais je pouvais mieux faire, sachant que je bosse le minimum, voir même moins. Ensuite bah, j'ai tendance à arrêter tout ce que je commence même si ça me plait et que je suis pas mauvais, j'ai gaché des trucs, j'ai fais des mauvais choix et plein d'autres trucs beaucoup trop personnels (comme le fait qu'on me traitait de puceau y'a encore 9 mois de ça pour des raisons stupides et que con comme je suis je pensais que c'était un échec personnel alors que j'avais fait ce qu'il fallait, bref, ça m'angoissait beaucoup à ce moment, j'en ai parlé à mon père, il m'a posé une simple question : "es-tu heureux?", je lui ai dit, "en somme oui" Et il m'a dit "Ta vie est une franche réussite, en tout cas plus que celle du fils de untel que ses parents obligent à prendre des cours particulier pour viser une excellence sans aucun intérêt." Et puis plein d'autres trucs. Résultat, j'ai pas changé, je suis heureux, je m'éclate, j'ai des rêves pleins la tête, les yeux qui brillent, je vois la vie en rose, j'ai foie en l'avenir, je suis optimiste, et je sais que les jeux (ceux auxquels je joue du moins) m'apportent un gros plus intellectuellement en plus de m'apporter une putain de satisfaction personnelle.
Sk-flown
03/10/2010, 20h55
Visiblement, un gros QI ne s'accompagne pas forcément d'un respect total des règles élémentaires de grammaire et d'orthographe. :tired:
Sinon, le débat était intéressant, avant d'être pourri par vos histoires de QI. Sinon, je rejoins l'avis de Moff Tigriss.
C'est pas nouveau ça, le QI n'a rien a voir avec beaucoup d'activités(et mon non respect chronique de l'ortho) mais en même temps ça aide aussi pour tout.
Enfin je suis d'accords c'est un peu(beaucoup) hors sujet sur ce topic.
Ah ouais, 180 de Q.I, on est deux à être un cas unique dans le monde. Moi j'ai 11, mais c'est suffisant pour m'alimenter et déposer mes excréments dans la cuvette des toilettes.
Sk-flown
03/10/2010, 21h00
Ah ouais, 180 de Q.I, on est deux à être un cas unique dans le monde. Moi j'ai 11, mais c'est suffisant pour m'alimenter et déposer mes excréments dans la cuvette des toilettes.
^_^, ça dérape, c'était sûr.
Essayons de ne pas pourrir un topic légèrement au dessus de la moyenne.
J'ai mangé mon test de QI, alors je suis pas sûr du résultat.
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 21h03
Ah ouais, 180 de Q.I, on est deux à être un cas unique dans le monde. Moi j'ai 11, mais c'est suffisant pour m'alimenter et déposer mes excréments dans la cuvette des toilettes.
M'ouais, même si tous les stades de progression existent a partir de 100, en dessous, on passe directement de mal répondre, a pas répondre du tout.
Un peu de 0 a 50 directement.
Moi, je faits pas de test de QI, car avoir 130 de QI, me ferait pas grand chose, tandis qu'avoir 82, oui.
Euh Noxus, je sais pas mais entre 150 et 180 la différence dans les "résultats" est plus faible que entre 120 et 125. Enfin je sais pas exactement, mais c'est pour te dire à quel point ça veut rien dire, c'est un chiffre qui fait jolie, ctout.
Ah ouais, 180 de Q.I, on est deux à être un cas unique dans le monde. Moi j'ai 11, mais c'est suffisant pour m'alimenter et déposer mes excréments dans la cuvette des toilettes.
Entre le QI et la parenthèse Psychanalytique , le sujet est carrément parti en couille
Sinon, je n'ai pas vraiment compris le sujet du topic (rappelez vous, j'ai mangé mon test de QI ), alors je me lance en aveugle :
Pour trouver un regain d'intérêt, j'ai dû jouer à des jeux en correlation avec ma carrière professionnelle, qui permettaient de me stimuler ludiquement tout en restant dans un terrain familier, même si ça me cantone à un nombre de jeux se comptant sur les doigts d'une main d'un boucher aveugle. En règle générale, les jeux sortant de ce cercle restreint, m'amusent 2 ou 3 jours pas plus. Je ne sais vraiment pas pourquoi. Pourtant, je m'essaye à pleins de trucs mais pas moyen d'accrocher, je m'amuse peu en faite. Parfois, je fais pêter une durite en lançant un jeu bas du front mais ça ne me dure pas vraiment longtemps et je retourne à ma petite liste habituelle.
Quand je regarde le nombre de jeux que j'ai eu en ma possession, il y'en a très peu que je pense avoir fini. Et pour la moitié des finis, j'ai dû utiliser un trainer ou des codes triches pour arriver le plus rapidement à la fin avant que la lassitude l'emporte sur ma curiosité. (Je sais, c'est sale et honteux)
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 21h24
Tes jeux de travails, sont nuls, c'est tout
Heureusement, les éditeurs ont pensé à toi ! Aujourd'hui un jeu doit se terminer en 10h, 15 grand maximum.
Faut ni lasser le joueur, ni lui donner l'impression qu'on l'encule.
A noter que c'est simplement un "problème" d'attention générale (l'humain ne pouvant focaliser pleinement son attention sur quelque chose que pendant quelques minutes).
Bah euh... Ouais. Et j'en suis plutôt content (même si je préfère du 20-30 heures). Je râlais plus jeune sur le raccourcissement du temps de jeu mais au final, j'ai dû m'avouer que les jeux très longs, je ne les finissais jamais.
Du coup, je préfère jouer moins longtemps, mais avoir le fin mot de l'histoire (quitte à recommencer), plutôt que de me lasser en cours de route. Par contre, pour que l'alchimie fonctionne, il me faut de plus en plus de challenge. Un nouveau Zelda qui me donne l'impression de refaire une énième fois le même jeu, ça me botte moyen.
Et pendant que j'y suis, je milite contre les prologues ou les phases de jeu trop longues. J'aimerais refaire Dragon Age selon un nouveau point de vue, mais quand je repense à certains passages comme la tour des Mages ou la ville des nains, j'arrête même avant d'avoir lancer la nouvelle partie. Pareil pour Fallout 2 et ses grottes pleines de rats.
Ah ouais, 180 de Q.I, on est deux à être un cas unique dans le monde. Moi j'ai 11, mais c'est suffisant pour m'alimenter et déposer mes excréments dans la cuvette des toilettes.
Mec avec des phrases du genre, tu prends +100 dans mon test de Q.I personnel :love:.
DakuTenshi
03/10/2010, 21h42
Non pas comme tout le monde, 150, c'est dans la partie haute des scores de QI logiquement. La médiane doit se situer aux alentours de 120 j'imagine.
Humour fail ^_^.
Mec avec des phrases du genre, tu prends +100 dans mon test de Q.I personnel .
Ca ne fera jamais que 111. Comparé au score de 420 que j'ai fait sur le site de M6, c'est un peu naze.
Sinon, je passe aussi dans une phase où les jeux-vidéo ne m'amusent vraiment plus comme avant et la plupart de ce qui a été posté résume pas mal l'état d'esprit. Je rajouterai juste que, dans mon cas, je vis de manière très passive, j'ai l'impression d'être le spectateur plutôt que l'acteur.
J'ai le sentiment que c'est quelque chose d'assez répandu et qu'il arrive à beaucoup de personnes de ressentir un tel état d'esprit. Dans mon cas, je suis dans une période charnière (20-21 ans) et j'ai énormément de mal à passer le cap, à changer mes attitudes encore très "adolescentes". Le jeu-vidéo, et peut-être plus largement, ce sentiment de passivité, peuvent devenir alors des refuges et c'est à partir de ce moment qu'on perd l'envie et la passion, lorsqu'on se cache, qu'on attend plutôt que de se lancer, d'être acteur.
Sickducker
03/10/2010, 22h00
Eh bien je suis fier et heureux que le sujet vous intéresse autant que moi. ;)
J'ai lu toutes vos réponses de long en large, et j'en ai retiré beaucoup de choses à réflexionner. Je vais devoir écrire un livre là dessus.
Je vais revenir vite fait sur quelques points, car je suis malade, je viens de me taper mon trajet hebdomadaire (à ne pas confondre avec le chameau) d'étudiant, et par conséquent j'ai pas sincèrement envie de m'étaler.
Je me retrouve bien dans l'expérience de Gregounech. Tourner en rond de cette façon m'arrive bien trop souvent. Quasiment à chaque fois que j'ai beaucoup de temps libre, en fait (au moins une demi-journée).
J'apprécie cette idée de se sentir emprunt du devoir de faire avancer l'humanité pour se trouver une utilité. C'est mon sentiment, en effet.
Chaque jour, j'ai quarante idées de pièces de théâtres, de vidéos, de projets, d'albums, de livres, de réflexions, de musiques, de dessins, de dialogues, de progrès... Et pourtant je passe mon temps à quoi ? A jouer.
Je suis touché par le perfectionnisme et la flemme. Souvent, j'aimerais que ce que j'entreprends soit fini tout de suite, soit facile. Qu'une chanson une équipe s'occupe de l'enregistrer et la mixer pour moi, que j'écrive un essai qui coucherait une réflexion en une heure.
Je me perds un peu dans toutes les explications possibles et imaginables de ces phénomènes, qui pourtant me pourrissent la vie quotidiennement.
C'est bizarre, j'arrive pas à retirer d'un jeu vidéo une quelconque source de culture, d'information, de piste à penser. Je peux regarder la télé pendant 2h sans culpabiliser, car j'en aurais retiré, suivant l'émission, des analyses sociologiques, des explications scientifiques, des trucs que j'aime emmagasiner.
Une explication à cela peut être que le jeu vidéo est virtuel et chacun peut le modeler à sa façon pour lui faire exprimer sa vérité, qui peut alors être infiniment différente. Je ne trouve rien dans le jeu vidéo qui puisse m'apprendre quelque chose, malgré toutes les techniques qu'il utilise. Je trouve ça aussi vain que la politique. Je ne vois pas comment un jeu peut apprendre. Éclairez moi si vous trouvez.
Pour finir, cette histoire de Q.I. Je crois que le sujet du topic (je rappelle qu'il suffit de lire son titre pour le connaître:p) n'est pas incompatible avec le fonctionnement de l'intelligence. J'ai moi-même été "diagnostiqué" comme surdoué (oui le mot est affreux) à l'âge de 14 ans, et j'ai tendance à croire la théorie de l'imbécile heureux, même si j'y ressens une inégalité qui me déplait beaucoup. Je me suis intéressé au sujet, rencontré des gens (et été ami avec), fréquenté des forums. Et je pense que le sentiment de "tourner en rond" est plus prégnant chez les gens qui se servent trop de leur caboche, sans même s'en rendre compte parfois. Malgré tout, je n'aime pas parler de ça, car j'ai l'impression d'y voir planer malgré moi une sorte de présomption involontaire, de diffamation non voulue.
Évidemment j'ai plein d'autres choses à dire, mais il me faudrait y penser des heures pour arriver à tout réorganiser dans ma tête, et il faudrait même que j'écrive sur du papier, ce qui est pour moi synonyme de quelque chose qui me déplait (je ne sais pas pourquoi). C'est aussi pour ça que je reste aussi longtemps sur un ordinateur sans rien faire.
PS : Ah j'ai oublié de préciser mon âge. J'ai 20 ans, et je la sens bien passer la période charnière...
EDIT : Et je plussoie fortement le message précédent de Genchou. J'ai un gros décalage sensibilité/réflexion.
Et je pense que le sentiment de "tourner en rond" est plus prégnant chez les gens qui se servent trop de leur caboche, sans même s'en rendre compte parfois. Malgré tout, je n'aime pas parler de ça, car j'ai l'impression d'y voir planer malgré moi une sorte de présomption involontaire, de diffamation non voulue.
Tu penses juste, c'est effectivement le cas. Sous certaines conditions, l'ennui ou l'hyperactivité sont fréquents chez les surdoués et des signes indicatifs. Le premier pour la facilité d'assimilation, ou sans même essayer parce qu'il sait qu'il le fera s'il s'en donne la peine. Egalement parce que tout étant facile et abordable, il n'y a guère vraiment de challenges titillant la fibre.
Le second parce qu'au contraire il bouffe à tous les râteliers, une frénésie d'apprendre et d'agir.
Y a pas de mal à l'être, faut juste rester humble :p
Te reste plus qu'à te mettre au sudoku, je vois que ça :tired:
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 22h09
Si on a quasiment jamais l'impression de tourner en rond, et qu'on finit pas un jeu, que quand c'est le syndrome "Dernier quart mauvais" de certains RPG, on est un sous-doué ? :huh:
Sickducker
03/10/2010, 22h12
J'ai dit qu'il était plus prégnant, pas indubitablement présent.:rolleyes:
Et dieu merci...
Si on a quasiment jamais l'impression de tourner en rond, et qu'on finit pas un jeu, que quand c'est le syndrome "Dernier quart mauvais" de certains RPG, on est un sous-doué ? :huh:
C'est pas plus mal. Le sous-doué, contrairement au surdoué, est imaginatif, décomplexé et se tape tout ce qui bouge (http://www.youtube.com/watch?v=64eySdQZb7E).
Ou alors c'est juste un cliché, je ne sais plus :tired:
Humour fail ^_^.
Désolé ça va faire maintenant 36 heures que j'ai pas dormi (un petit dossier de 30 pages à rendre pour lundi, commencé vendredi :p, je suis déjà en manque de civ5), y'a certaines subtilité forumesques qui peuvent m'échapper ;)
Et putain le coca pour se tenir éveillé c'est bien, mais ça détruit l'estomac cette merde.
Je trouve dingue quand même le nombre de personnes capables d'énnoncer les résultats de leur test de QI. Et je ne me base pas seulement sur les personnes de ce topic.
Y'a une sorte de loi qui à été votée dernièrement, pour généraliser un depistage du QI ou quoi ? :o
Pourquoi je n'ai pas été mis au courant ?..Ca voudrait dire que... :sad:
Je trouve dingue quand même le nombre de personnes capables d'énnoncer les résultats de leur test de QI. Et je ne me base pas seulement sur les personnes de ce topic.
Y'a une sorte de loi qui à été votée dernièrement, pour généralisé un depistage du QI ou quoi ? :o
Pourquoi je n'ai pas été mis au courant ?..Ca voudrait dire que... :sad:
Moi je l'ai passé quand j'avais 10 ans, la psychologue à donné le résultat à mes parents et j'ai jamais eu moyen de connaitre le résultat. J'imagine que ça doit assez haut et qu'ils n'avaient pas envie que ça me monte à la tête à l'époque ou quelque chose dans le genre. Mais comme je suis un être supérieur, les futilités comme ce genre de test me laissent de marbre :cigare:
Je pense pas que le jeu video puisse "t'apprendre" quelque chose, comme ça, de façon péremptoire, quelque chose, s'il n'est pas prévu pour, comme un roman de gare ne t'enseigne rien comparé à un livre d'histoire conçu pour.
Pour ça, y'a des jeux "éducatif" et/où documenté (genre Pilgrim ou Versaille, mais c'est plutot rare aujourd'hui, le jeu PC est mort parait-il et je vois mal ce genre proliferer sur XeuboX ou PEUS3).
Par contre, chose incontestable, le jeu "éduque" (au sens large, genre octroyer un don que je nommerais "penser multitache" que ma patronne ne connait absolument pas ^_^), et surtout, il INSPIRE foutrement, et ça c'est monstrueux.
Que ce soit en terme visuel, narratif (j'ai perso j'amais rien vu qui m'ait autant donné envie de créer) ou même dans sa façon d'appréhender les choses et de les mettres en perspective.
Par exemple, pas plus tard que cet été, quand je projetais Inception, les générations au dessus de 35/40 piges sortaient souvant en s'exclamant "j'ai rien compris" alors que le film est justement extremement "video ludique" dans son traitement narratif et ses références de construction.
Sickducker
03/10/2010, 22h27
Je trouve dingue quand même le nombre de personnes capables d'énnoncer les résultats de leur test de QI. Et je ne me base pas seulement sur les personnes de ce topic.
Ben disons que ça permet déjà de décrire certaines composantes de sa personnalité, pour ceux qui connaissent. Ça va plus vite que de dire : je suis hypersensible, hypercurieux, hyperactif, j'ai un humour de merde, j'ai 10 ans de plus dans ma tête, j'ai les émotions d'un gamin de 5 ans, je capte tout trop vite, je galère dans la vie, j'adore les malabars.
Moi quand je le dis (extrêmement rarement, car je veux être normal, car c'est mal vu, ou alors vu de la mauvaise manière. Merci les médias !!;)), c'est pour essayer de faire comprendre à mon interlocuteur mes comportements.
Ah chui désolé, un jeu paradox, en plus d'être amusant (enfin certains trouveront pas), te renseigne beaucoup sur l'histoire.
Tandis qu'un paquet de jeux de stratégie rodent à l'organisation et à la réfléxion. Enfin moi c'est mon avis.
Dis-leur que tu te drogues pour garder ta seconde identité secrète sinon.
Je pense pas que le jeu video puisse "t'apprendre" quelque chose, comme ça, de façon péremptoire, quelque chose, s'il n'est pas prévu pour, comme un roman de gare ne t'enseigne rien comparé à un livre d'histoire conçu pour.
Je vais reprendre l'exemple d'EVE.
Peut être que EVE online ne t'apprend rien, mais c'est clairement un exemple (bien que je crois que ce soit le seul cas qui existe) de jeu qui te fait acquérir des compétence pratique et utilisable dans la vie réelle, notamment en entreprise, comme l'a dit un bonhomme plus haut. Au final un chef de guilde dans un mmo, mais c'est surtout vrai dans EVE, apprend à utiliser pour le jeu les même technique qu'un manager dans une entreprise. Alors bien sur comme c'est du virtuel ça n'aura jamais la même intensité. Mais réunir 60 personne pour un "meeting", organiser la hierarchie de la guilde, virer les gens qui dérange etc. définir des plans d'actions pour gagner une guerre virtuelle etc bah finalement ça se rapproche de ce que fait au quotidien un manager, le fun en moins ^^.
Y'a un moment on peut plus dire que ce soit juste un bête divertissement.
(et le jeu pc qui meurt c'est une connerie, il a jamais été aussi vivant, surtout depuis le phénomène MMO, et maintenant on a le phénomène de Steam et des jeux indie qui apporte un second souffle à l'industrie, mais la propagande des marketeux qui se font plus de blé sur les consoles fait son effet petit à petit)
Sickducker
03/10/2010, 22h35
Dis-leur que tu te drogues pour garder ta seconde identité secrète sinon.
Ah mais c'est ce que je fais !:cigare:
Anonyme2016
03/10/2010, 22h55
Moi je joue trop, et je le sais.
J'ai une vie sociale réduite au minimum du minimum, je me dit souvent que je pourrais faire autre chose...Mais pourtant, j'aime ça. Mais vraiment. Je m'éclate sur mon payçay comme un vrai gosse.
Alors je me dit "a quoi bon". Le jour ou j'en aurai marre, j'aurais tout le temps de faire autre chose.
D'un autre coté, je peux partir un mois en vacance loin de tout appareil informatique, je ne vais jamais compter les jours avant de retrouver mon ordi, Je sais que je peux m'en passer d'un claquement de doigts.
Concernant l'apprentissage...J'ai appris les bases de l'anglais uniquement grâce a Diablo. Ça vaut ce que ça vaut, mais c'est déjà pas mal.
Je vais reprendre l'exemple d'EVE.
Peut être que EVE online ne t'apprend rien, mais c'est clairement un exemple (bien que je crois que ce soit le seul cas qui existe) de jeu qui te fait acquérir des compétence pratique et utilisable dans la vie réelle
C'est ce que je dis, ça n'apprend rien comme un cour où on te dis ce que tu dois savoir, mais ça "éduque", ça fait germer des comportements ou des façons de penser et de réfléchir ; comme peut le faire un bouquin ou un film.
Ça permet surtout d'expérimenter des situations virtuelles que l'on ne pourrait expérimenter en réalité, d'où l'exemple d'EVE online, mais aussi celui des simulation utilisées en entreprise (dans l'aviation, l'armée...). On peut trouver de nombreuses applications à la simulation virtuelle, mais ça concerne une proportion assez restreinte de jeux vidéos.
Ça permet surtout d'expérimenter des situations virtuelles que l'on ne pourrait expérimenter en réalité, d'où l'exemple d'EVE online, mais aussi celui des simulation utilisées en entreprise (dans l'aviation, l'armée...). On peut trouver de nombreuses applications à la simulation virtuelle, mais ça concerne une proportion assez restreinte de jeux vidéos.
Tout à fait, c'est exactement les jeux que j'utilise d'ailleurs. Ca permet de voir certaines situations sans prendre de risques. Même si ça reste très limitté parceque c'est un jeu (d'où les prix abordables), ça permet parfois de se donner une petite idée de certaines réactions sans avoir à les tenter soit même en réel.
Moi je joue trop, et je le sais.
J'ai une vie sociale réduite au minimum du minimum, je me dit souvent que je pourrais faire autre chose...Mais pourtant, j'aime ça. Mais vraiment. Je m'éclate sur mon payçay comme un vrai gosse.
Alors je me dit "a quoi bon". Le jour ou j'en aurai marre, j'aurais tout le temps de faire autre chose.
.
Moi tu vois c'est le contraire, je me dit que j'aurais tout le temps de jouer plus tard et que je ferais mieux de profiter du fait que je sois étudiant pour faire tout ce que je pourrais plus faire plus tard ^^
Rat-Cochon de l'espace
03/10/2010, 23h42
Moi tu vois c'est le contraire, je me dit que j'aurais tout le temps de jouer plus tard et que je ferais mieux de profiter du fait que je sois étudiant pour faire tout ce que je pourrais plus faire plus tard ^^
Euh, en général, c'est plûtot que tu as du temps libre pendant les études, puis aprés, plus vraiment
Dans cette histoire, avoir une TODO-list joue beaucoup: on n'a pas envie d'avancer sur ce qu'on évalue comme important, mais tout ce qu'on peut faire à la place laisse un arrière goût de remords. J'ai surtout cette impression quand il n'y a pas de choix évident: deadlines éloignées et projets perso sans obligations. Le pire c'est quand les-dits projets nécessitent un fort engagement, et qu'on a envie de gardes les possibilités ouvertes.
Si les jeux vidéos font partie des activités alternatives dont on voit le moins l'apport, ça cause plus de remords. Pour moi aussi ça a pas mal évolué dans le temps: du calme plat à un période où je ne faisais quasiment que ça.
Actuellement je joue de temps en temps pour me changer les idées, des sessions d'1 à 2h max.
gregounech
04/10/2010, 10h09
Ben disons que ça permet déjà de décrire certaines composantes de sa personnalité, pour ceux qui connaissent. Ça va plus vite que de dire : je suis hypersensible, hypercurieux, hyperactif, j'ai un humour de merde, j'ai 10 ans de plus dans ma tête, j'ai les émotions d'un gamin de 5 ans, je capte tout trop vite, je galère dans la vie, j'adore les malabars.
Moi quand je le dis (extrêmement rarement, car je veux être normal, car c'est mal vu, ou alors vu de la mauvaise manière. Merci les médias !!;)), c'est pour essayer de faire comprendre à mon interlocuteur mes comportements.
Ce que tu as décris c'est exactement moi :emo:
Moi ça me complexe pas, j'ai sauvé le monde 1758,363 fois dans ma vie de gamer, je vois pas bien ce que je pourrais me reprocher. Quand aux kékés du QI ça me fait toujours marrer de voir certaines personnes assimiler leur capacité à mettre un carré dans un trou carré et un rond dans un trou rond à l'image qu'ils ont d'eux même. Y'en a qui ont vraiment une vie bien triste.
Nan, sans déconner, y'a aussi un truc qui joue dans la réflexion du premier post "je me vois en train de jouer et de perdre mon temps" c'est la qualité décroissante des jeux et la baisse de l'immersion.
Parfois il suffit de relancer un jeu d'avant 2003 pour comprendre pourquoi on aime le jeu vidéo. Il suffit de découvrir Gothic ou bien NOLF pour comprendre ce qu'est l'immersion dans un monde virtuel.
Parfois il suffit aussi de foutre ses baskets et d'aller courir comme un con sous la flotte pour ensuite avoir le plaisir de rentrer chez soi, de se doucher, de se faire un bon café ou grog et de se poser devant un RPG bien chronophage ou un jeu en T/T.
Quand je vois le nombre de gens bouffés par leurs histoires de familles, des amours basées sur trop de questions jamais résolues, leur besoin de gagner plus de fric que le voisin, la jalousie qui les dévore aussi bien au sein de l'entreprise que sous la couette, je préfère retourner sauver le monde l'arme au poing, mais juste pour moi, pas pour un war pig quelconque ou une patrie dont je me fous totalement, ou bien encore sauver et quitter et aller voir des amis ou ma copine sans me poser plus de questions que ça.
L'important c'est de faire ce que l'on fait avec plaisir et pour le plaisir, que ce soit le boulot (oui oui), baiser, gueuler, jouer, fumer, boire, dormir, hurler, faire de la musique, faire le con, faire des gosses, et surtout faire chier les autres seulement si on en a vraiment envie.
De toute façon, à la fin (82 ans ? La plupart ont passé le quart ici) on est tous un petit tas de merde, c'est pas la peine d'imaginer les autres se souvenir de vous, de toute façon on n'existe réellement que pour soi-même. Seuls les artistes sincères laissent une part d'eux-même sur terre pour un peu plus longtemps que les autres. Le reste c'est de la connerie religieuse ou, ce qui va avec, le bon gros formatage de notre société débile et suicidaire comme le dit ERISS.
blabla, on va tous mourir, blabla, mon nombril
C'est pas que je ne suis pas partiellement d'accord avec toi sur certains points, mais s'il te plait, un p'tit "je pense", "c'est mon avis", bref, un peu de relativisation, ça ferait pas de mal à ton discours et ça le rendrait moins "agressif" pour ceux qui pense pas comme toi.
Enfin, j'dis ça j'dis rien, surtout que ça m'étonnerait pas que tu le prennes mal et comme une agression de ma part :|.
/remarque inutile
Pour le reste, moi j'dis, "life's a game" ! Sauf qu'on peut pas revenir en arrière :p.
Pluton a tout dit B)
L'important c'est d'être heureux, tout au long de sa vie. Peu importe comment finalement.
Entropie
04/10/2010, 11h55
...
Ce post est magnifique et je le dis au premier degré.
Je pense être un poil plus agé que vous, je joue beaucoup, je prends malheureusement ce temps sur mes heures de sommeil. Moins j'ai de temps pour jouer, plus j'éprouve du plaisir à jouer.
Ce We,je devais refaire les joins de la salle de bain, monter des étagères, changer mes plaquettes de frein, tout en réalisant mes tâches ménagères et quotidiennes. J'ai juste passé du temps avec ma famille (trop peu) et passé 20h sur Civ5. Je n'éprouve aucune culpabilité et je dois avouer , j'ai pris mon pied.
Le jeu, chez moi est un loisir et non un passe temps. J'y joue pour me divertir et faire/penser à autre chose que mes saloperies de contraintes. Si le jeu vidéo vous emble être une perte de temps, c'est qu'à mon avis ce n'est pas LE loisir, l'exutoire qu'il vous faut ( enfin c'est mon avis).
En résumé, j'ai plus tendance à mal gérer mes priorités plutôt qu'avoir le sentiment de perdre mon temps.
Sk-flown
04/10/2010, 12h08
Ce post est magnifique et je le dis au premier degré.
N'en fais pas trop il va le croire après.
C'est quand même un brin trop émo pour moi.
Sickducker
04/10/2010, 12h39
Ce que tu as décris c'est exactement moi :emo:
Eh oui j'imagine...
Le fait est que les tests - approuvés chez les monsieurs psy, pas the Big Test sur TF1 où tout le monde a 550 -, aussi scientifiquement débiles soient-ils et débouchant sur un nombre sans saveur qui fait un peu "On peut comparer nos bites maintenant" c'est vrai, décrivent une certaine catégorie de personnes qui bizarrement se retrouvent à peu près tous les mêmes caractéristiques dans leur personnalité. Et y en a bien 2/3 qui galèrent dans leur vie, par défaut. C'est comme ça. Y en a qui réussissent aussi bien leur vie sentimentale que professionnelle, y en qui gagnent quatre millions de roros par semaine mais qui pleurent tous les soirs au fond de leur lit, y en a qui ratent tout... Un peu comme tout le monde en fait. Mais la différence réside dans le fait que les QI élevés (oui c'est horrible) partagent obligatoirement des choses. Comme tous les gens ayant le rhume partagent tous le nez qui coule.
C'est quand même un brin trop émo pour moi.
Idem. Punk-hippie fataliste. :)
Non sérieusement j'apprécie pas ce genre de peinture de la vie. Je suis plus optimiste que ça. ;)
Si le jeu vidéo vous emble être une perte de temps, c'est qu'à mon avis ce n'est pas LE loisir, l'exutoire qu'il vous faut
Oui en effet ça me paraît clair cette histoire.
Mais y a encore 3-4 mois, je passais mon dimanche dans mon p'tit appart étudiant à jouer à Borderlands sur ma bête de course que j'avais amenée et à boire du Burn, et putain j'étais heureux. J'ai carrément adoré ce jeu, son univers, son ambiance, le clap-trap qui m'a fait halluciner de génialité ("Mate un peu, mec ! J'donne tout ! J'danse comme un ouf !"), ce rendu cell-shading, l'ambiance sonore...
Plus vieux, mais toujours en souvenir : les nuits passées sur les serveurs RP de Neverwinter Nights, à partager avec les gens, à avoir des émotions vraiment. La première fois que j'ai veillé tard sans que mes parents le sachent pour jouer à Medal Of Honor : Débarquement Allié, en multijoueurs (je me rappelle c'était la map Omaha Beach), ma première partie de Morrowind, les journées passées sur Commandos 2 en bouffant des Rafaelos... etc.
J'ai des souvenirs tellement puissants avec les jeux vidéo, des moments de vie qui paraîtraient pathétiques pour certains ("comment peux-tu être plus heureux en jouant à un jeu qu'en passant du temps avec des personnes ?") mais qui m'ont rendu heureux, que je n'arrive pas à concevoir de laisser tomber le jeu. Peut-être que finalement je recherche encore et toujours, inlassablement, le jeu et le moment qui me referont éprouver ces sentiments pleins. Jeux de plus en plus rares... ?
Grosnours
04/10/2010, 13h16
Eh oui j'imagine...
Le fait est que les tests - approuvés chez les monsieurs psy, pas the Big Test sur TF1 où tout le monde a 550 -, aussi scientifiquement débiles soient-ils et débouchant sur un nombre sans saveur qui fait un peu "On peut comparer nos bites maintenant" c'est vrai, décrivent une certaine catégorie de personnes qui bizarrement se retrouvent à peu près tous les mêmes caractéristiques dans leur personnalité. Et y en a bien 2/3 qui galèrent dans leur vie, par défaut. C'est comme ça. Y en a qui réussissent aussi bien leur vie sentimentale que professionnelle, y en qui gagnent quatre millions de roros par semaine mais qui pleurent tous les soirs au fond de leur lit, y en a qui ratent tout... Un peu comme tout le monde en fait. Mais la différence réside dans le fait que les QI élevés (oui c'est horrible) partagent obligatoirement des choses. Comme tous les gens ayant le rhume partagent tous le nez qui coule.
Il te faut combien de QI pour écrire des énormités pareilles ? :p
Ceux avec un haut QI ne partagent qu'une seule et unique chose : la capacité à résoudre correctement et rapidement les tests de QI, qui eux-même ont à peu près autant de pertinence que les avis cinématographiques de Froyok.
De la même manière que tous les natifs du signe du taureau ne sont pas des têtus colériques ou les cancers des hippies.
Si vous voulez vous la jouer poètes maudits ou génies incompris allez-y, mais par pitié épargnez-nous sur ce forum, on est déjà suffisamment fourni en attention whores.
Sinon je rejoins tout à fait ce que dit Entropie, même si je trouve le texte de Pluton un peu trop désespéré et oubliant que nos enfants se souviendront toujours de nous.
:emo: Mais tu peux pas les comprendre. Tu n'appartiens pas au cercle du Mensa.
Narvin Bertha
04/10/2010, 13h23
Je considère un bon jeu solo l'égal d'un bon livre ou d'un bon film. Avoir gouté à planescape torment vaut bien le père goriot et fini grim fandango, casablanca. En fait non, je place les jeux vidéo encore plus haut, car c'est un fucking media supérieur, même si le temps lui manque pour avoir pu accumuler autant de chef d'œuvre que la littérature, la musique, le cinéma et autre.
Ironiquement, je ne suis pas un gros joueur, et je le regrette bien. J'aimerai trouver la volonté pour jouer plus, vaincre cette flemme qui me pousse à gaspiller mon temps libre sur quelques films médiocres et autres articles souvent peu intéressant de wikipedia.
Sickducker
04/10/2010, 13h37
Il te faut combien de QI pour écrire des énormités pareilles ? :p
Ceux avec un haut QI ne partagent qu'une seule et unique chose : la capacité à résoudre correctement et rapidement les tests de QI, qui eux-même ont à peu près autant de pertinence que les avis cinématographiques de Froyok.
[...]
Si vous voulez vous la jouer poètes maudits ou génies incompris allez-y, mais par pitié épargnez-nous sur ce forum, on est déjà suffisamment fourni en attention whores.
Ben écoute, tu te bases sur quelles données pour affirmer ça ?
Moi sur pas grand chose de scientifique, je le dis empiriquement. L'année dernière je me suis profondément demandé d'où venaient tous mes problèmes existentiels et compagnie, et j'ai trouvé une piste de réflexion de ce côté là. J'ai longuement fréquenté des gens qui avaient passé le test, et ils s'avère qu'on était tous dans la même merde. Comment expliquer ça ? Comment expliquer que gregounech se retrouve dans un paragraphe générique que j'ai sorti sans même penser à lui ?
Je ne dis pas que seuls les arbitrairement catalogués comme haut QI (je n'aime pas non plus cette méthode de diagnostic, hein, faut pas croire que je fais dans le scientifisme) ont le droit d'avoir des problèmes existentiels, d'être hyper-tout, ou quoi que soit d'autre, mais juste qu'ils ont tendance à être frappés plus fortement et plus profondément.
Évidemment qu'il y a un problème de pertinence à propos des tests de QI, mais le monde scientifique s'intéresse tellement peu à la question que pour l'instant on a que ça.
Et j'ai nul part parlé de génies incompris. :emo:
Je pense juste que d'un point de vue bête et méchant, plus le QI augmente, et plus l'individu concerné a la possibilité d'être frappé par des problèmes complexes. C'est une question qualitative et non quantitative. En fait c'est tout, mais en plus fort.
EDIT : Et je ne dis surtout pas que les hauts QI sont "supérieurs". On ne juge pas la valeur de quelqu'un grâce à son QI quand même, ça paraît évident.
Mais qu'est ce que tu veux que je te dise... Je vais quand même pas la jouer "mythe républicain égalitaire utopique". :sad:
PS : Je vais encore m'attirer les foudres du monde. ;)
Narvin Bertha
04/10/2010, 13h50
De mon expérience, les gros QI deviennent systématiquement débiles une fois sur l'internet, il y a aussi des idiots sans gros QI, et peut être même quelques gros QI cachés arrivant à ne pas se débiliser au contact du web, mais je trouve la corrélation assez forte pour mériter d'être creusé par la science.
La sensibilité n'a rien à voir avec le QI hein ;)
Tu as des génies insensibles, fiers de ce qu'ils sont et qui n'ont aucun problème existentiel, comme tu as le type de base, la majorité d'entre nous, qui se pose parfois des questions existentielles. C'est un malaise qu'on a TOUS connu, ça touche tous les jeunes, puis ça revient à intervalles réguliers tout au long de ta vie. Bref, vous êtes juste des jeunes gens parfaitement ordinaires, rassurez-vous !
C'est un topic "QI a la plus grosse?" ^_^
Pour le message de Pluton, il n'y a rien de pessimiste là dedans, au contraire puisqu'il dit simplement vivez pour être heureux, peut importe le moyen, jeu ou autre.
Grosnours
04/10/2010, 14h05
bla
Est-ce que tu te rends compte à quel point ton poste respire la suffisance, le narcissisme et la prétention ? :wtf:
Je résume : seuls toi et tes quelques amis de l'élite intellectuelle peuvent vraiment avoir des émotions, car de toutes façons les autres sont trop cons pour comprendre.
On dirait un gamin en pleine crise d'adolescence qui ne sait dire et penser que "moi, moi et moi".
Grandis, et vite, parce que là tu en pleine phase fatigante (pour les autres).
La sensibilité n'a rien à voir avec le QI hein ;)
Tu as des génies insensibles, fiers de ce qu'ils sont et qui n'ont aucun problème existentiel, comme tu as le type de base, la majorité d'entre nous, qui se pose parfois des questions existentielles. C'est un malaise qu'on a TOUS connu, ça touche tous les jeunes, puis ça revient à intervalles réguliers tout au long de ta vie. Bref, vous êtes juste des jeunes gens parfaitement ordinaires, rassurez-vous !
Je ne saurais mieux dire.
Narvin Bertha
04/10/2010, 14h08
Pour le message de Pluton, il n'y a rien de pessimiste là dedans, au contraire puisqu'il dit simplement vivez pour être heureux, peut importe le moyen, jeu ou autre.
Du ton de son message, il en ressort une vision du bonheur très hédoniste. Ce qui peut être vu comme pessimiste, car niant l'existence d'activité plus élevé (moins accessible, mais permettant d'accéder à un bonheur supérieur) que la simple satisfaction de ses désirs immédiats.
Il te faut combien de QI pour écrire des énormités pareilles ? :p
Ceux avec un haut QI ne partagent qu'une seule et unique chose : la capacité à résoudre correctement et rapidement les tests de QI, qui eux-même ont à peu près autant de pertinence que les avis cinématographiques de Froyok.
De la même manière que tous les natifs du signe du taureau ne sont pas des têtus colériques ou les cancers des hippies.
Si vous voulez vous la jouer poètes maudits ou génies incompris allez-y, mais par pitié épargnez-nous sur ce forum, on est déjà suffisamment fourni en attention whores.
Sinon je rejoins tout à fait ce que dit Entropie, même si je trouve le texte de Pluton un peu trop désespéré et oubliant que nos enfants se souviendront toujours de nous.
Est-ce que tu te rends compte à quel point ton poste respire la suffisance, le narcissisme et la prétention ?
Je résume : seuls toi et tes quelques amis de l'élite intellectuelle peuvent vraiment avoir des émotions, car de toutes façons les autres sont trop cons pour comprendre.
On dirait un gamin en pleine crise d'adolescence qui ne sait dire et penser que "moi, moi et moi".
Grandis, et vite, parce que là tu en pleine phase fatigante (pour les autres).
Bon je voulais pas m'en mêler vu que je ne vois pas trop ce que le débat sur la Quéquette Impassible vient faire sur un sujet abordant l'épanouissement sous l'angle du jeu vidéo, mais ce que tu viens de dire, 'scuse-moi, mais c'est toi qui dit des énormités. Visiblement tu ne connais pas grand chose à ce système ni à la vie d'un "surdoué".
Les tests de QI, dans l'absolu, n'importe qui peut les résoudre, de même que les tests de logique (qui n'en sont pas très éloignés) des concours et recrutements de cabinets. Il suffit de sérieusement s'entrainer, décrasser le cerveau ou lui faire acquérir des réflexes purement mécaniques et le tour est joué.
Les surdoués ne sont pas des superhéros dont la vision et la compréhension transcendent le temps et l'espace hein. Mais à lire les derniers trolls commentaires, c'est ce qu'on croirait.
Les tests de QI sont évidemment loin d'être parfaits mais plus l'enfant testé est jeune plus leur valeur est réelle, le gosse se faisant tester en toute innocence.
Donc ouais c'est valable et ouais, ça marche.
Et c'est marrant comme chacun lit ce qu'il veut :rolleyes: J'ai lu un gars sensible qui s'exprime relativement prudemment, marchant sur des œufs, mais parlant avec le cœur et les tripes sans se mettre en avant et en faire des tonnes. Toi t'y vois la suffisance, l'arrogance et l'AW. Intéressant... Parfois, on trouve chez les autres ce que l'on n'a pas chez soi, ou le miroir de ce que l'on est, dit-on.
Et critique pas l'astrologie, hein ! Je suis Sagittaire, et le Sagittaire, c'est le meilleur et le plus noble des signes ! Même que c'est confirmé dans Saint Seiya ! :tired: :détruittoutelacrédibilitédesonprécédentargum entaire:
Et pour rebondir dans le sujet, parce que le QI quand même on s'en fout, à part peut être pour la série Myst et Portal ^_^ c'est très vrai et très beau ce que tu as dit, Pluton :emo: Grâce à toi, maintenant, je peux profiter sereinement de mon RSA et de mes échecs en recherche de taff avec sérénité :p
Grosnours
04/10/2010, 14h16
Bon je voulais pas m'en mêler vu que je ne vois pas trop ce que le débat sur la Quéquette Impassible vient faire sur un sujet abordant l'épanouissement sous l'angle du jeu vidéo, mais ce que tu viens de dire, 'scuse-moi, mais c'est toi qui dit des énormités. Visiblement tu ne connais pas grand chose à ce système ni à la vie d'un "surdoué".
Putain, mais toi aussi t'es un surdoué c'est ça ?
C'est un vrai nid par ici, par pitié passez-le moi au lance-flamme qu'on en finisse ! :|
Mais moi aussi quand j'étais gamin on m'a diagnostiqué une super intelligence et j'ai sauté une classe, mais je suis extrêmement reconnaissant à la vie de m'être vautré comme un prince par la suite pour m'apprendre l'humilité (un peu) et la relativité du concept d'intelligence.
Entre les Mensas péteux que le forum semble héberger par grappes et Roger, cariste chez Alcatel, je préfère cent fois la compagnie du second. Au moins il ne me rebat pas les oreille toute la journée sur la dure vie des sur-doués, et que "tu peux pas comprendre, tu vois" (à dire avec la meme intonation que dans le sketch des Inconnus).
Non moi je suis hypermnésique et j'ai l'oreille absolue :cigare: :forums:
Sickducker
04/10/2010, 14h22
[...]
Balèze. J'ai envie de dire merci. :love:
J'ai toujours autant de mal à m'exprimer, moi.
On a bien compris qu'il y a plusieurs points de vue différents qui ne sont pas prêts de s'entendre, donc on devrait peut-être mieux arrêter là, ce serait bien. :)
Grosnours
04/10/2010, 14h29
Balèze. J'ai envie de dire merci. :love:
J'ai toujours autant de mal à m'exprimer, moi.
Je suis pas certain que tu fasses l'affaire du siècle en prenant Anton comme champion... :p
Ce qui d'ailleurs me fait penser que je n'avais pas tout lu de son message (comme d'habitude c'est looooong) et j'ai raté une perle :
Et c'est marrant comme chacun lit ce qu'il veut :rolleyes: J'ai lu un gars sensible qui s'exprime relativement prudemment, marchant sur des œufs, mais parlant avec le cœur et les tripes sans se mettre en avant et en faire des tonnes. Toi t'y vois la suffisance, l'arrogance et l'AW. Intéressant... Parfois, on trouve chez les autres ce que l'on n'a pas chez soi, ou le miroir de ce que l'on est, dit-on.
^_^
Quel charlatan cet Anton !
Si tu veux faire de l'attaque ad hominem va y franchement, ne te cache pas derrière des sous-entendu digne de la rubrique psycho de Biba.
Non mais je supporte plus depuis des années la déferlante de violence forumesque contre les prétentions de quelqu'un dont, finalement, on se fout un peu. Qu'il soit surdoué ou pas, la belle affaire pour nous ! Ca va pas nous changer la vie, du moment qu'il ne le répète pas à chaque post. Ce qui est sûr, c'est que s'il est absurde de le croire sur parole dans l'absolu, il est tout autant absurde de partir du principe qu'il ment.
Et désolé Sickducker mais Grosnours a raison, je suis un très mauvais champion de l'orphelin, parce que j'ai le même problème d'expression écrite que toi :p Pire même.
Bon je propose que sur ces bonnes paroles nous revenions dans le sujet. :tired:
Courtequeue
04/10/2010, 15h31
Ce qui est sûr, c'est que s'il est absurde de le croire sur parole dans l'absolu, il est tout autant absurde de partir du principe qu'il ment.
Sur l'internet multimédia c'est un principe de sécurité de base. Tout le monde ment :tired:
http://cdn0.knowyourmeme.com/i/25080/original/there-are-no-girls-on-the-internet.jpg?1257288582
Sickducker
04/10/2010, 15h44
Je ne cherche pas de champion, je disais juste merci. ;)
Au fait, je suis une fille hein. :ninja:
Toi, tu veux vraiment des emmerdes avec Grosnours :tired: ^_^
Je me demande même dans quelle mesure le jeu pourrait aider à se débarrasser d'une mauvaise éducation générale:
. peur de la liberté
. manque d'imagination (paralysée par la peur?)
. refus de la responsabilité (quoiqu'avec les save&load ça aide pas)
Sinon, pour le QI, ce qu'il faut se dire :
http://uppix.net/e/e/9/42a93d41675ebd0637478e65ec04a.jpg (http://uppix.net/e/e/9/42a93d41675ebd0637478e65ec04a.html)
BourrinDesBois
04/10/2010, 17h44
Putain mais pourquoi vous créez pas un topic du QI là, sérieusement, je dis pas que c'est pas intéressant ce que vous dites mais j'ai un peu du mal à suivre le fil, là, du coup je sais pas trop quoi raconter qui resterait dans le sujet.
C'est le topak de la conscience du joueur, voilà. Donc d'un côté il a rien à faire dans cette section...:ninja:
Moff Tigriss
04/10/2010, 18h32
C'est le topak de la conscience du joueur, voilà. Donc d'un côté il a rien à faire dans cette section...:ninja:
Si, justement, il est où il faut. Tout le monde sait que les consoleux ont un QI en dessous de la moyenne, et donc ne sont pas concernés par ce topic. CQFD. :ninja:
Jouer ne peut pas, ne doit pas être productif.
C'est un plaisir, un plaisir d'immersion comme aucun autre média n'en procure, mais aussi un plaisir sans aucun effet bénéfique collatéral (on n'apprend effectivement rien et on ne s'enrichit pas humainement, contrairement à la lecture d'un bon livre ou au visionnage d'un bon film).
Pour ma part, je revendique ce droit au plaisir, je veux jouer, j'aime ça.
Ceci étant dit, je considère que ma vie ne peut, ne doit pas être fait que de plaisir brut et inutile. J'équilibre donc mon temps de manière volontariste (je me force à l'équilibrer) entre :
-les jeux vidéo
-les autres formes de plaisir "utiles" : lire, aller à une expo, voir un bon film, aller au théâtre, faire un dîner avec des amis, parler avec ma femme
- le travail
Bref, je me donne un temps par semaine : disons entre 6 et 8 heures de jeu en tout. De fait, je ne culpabilise pas et je profite à fond de ces moments. Alors, évidemment, je voudrais pouvoir jouer 4 heures par jour. Mais je m'impose cette règle pour éviter d'avoir l'impression de perdre mon temps et faire du jeu un vrai moment de détente et de plaisir.
Voilà comment j'ai réglé le même problème que celui que tu avais. Si ça peut t'aider, Sickducker...
Grosnours
04/10/2010, 20h04
Jouer ne peut pas, ne doit pas être productif.
C'est un plaisir, un plaisir d'immersion comme aucun autre média n'en procure, mais aussi un plaisir sans aucun effet bénéfique collatéral (on n'apprend effectivement rien et on ne s'enrichit pas humainement, contrairement à la lecture d'un bon livre ou au visionnage d'un bon film).
Faux.
Tu trouveras sur ce forum de nombreux canards qui te diront avoir appris l'anglais en jouant, moi compris.
Tu en trouveras d'autres qui ont appris des citations ou des connaissances historiques en jouant à Civilization.
D'autres qui ont approfondi leur connaissance du moyen-age avec les Europa Universalis.
Les exemples sont nombreux.
Le jeu vidéo est un média comme un autre, et tu tireras un enseignement tout aussi complet d'un jeu vidéo que d'un film si les deux contiennent une information qui t'intéresse. En fait tu risques au contraire de bien mieux apprendre avec un jeu vidéo à cause du phénomène de répétition.
Quand aux jeux éducatifs, ils existent et font désormais parti de la catégorie des serious games, dont l'efficacité n'est plus a prouver et dont le marche est en pleine explosion. On en avait d'ailleurs parle dans un thread récent, mais je ne me souviens plus trop où...
Je tenais juste à étaler mes couilles sur la table et dire que mon dernier score au grand test de QI de M6 était de 220 :cigare:. Ah et j'ai battu un polytechnicien aux dames.
Un jeu peut avoir des conséquences productives en encourageant des compétences et des savoirs, mais l'activité "jeu" sera toujours en elle-même par définition non-productive (i.e. le contraire d'un travail). Y'a pas à tortiller du cul, c'est comme ça dans toutes les sociétés...
Mr.Natural
04/10/2010, 20h27
Faux.
Tu trouveras sur ce forum de nombreux canards qui te diront avoir appris l'anglais en jouant, moi compris.
Tu en trouveras d'autres qui ont appris des citations ou des connaissances historiques en jouant à Civilization.
D'autres qui ont approfondi leur connaissance du moyen-age avec les Europa Universalis.
Les exemples sont nombreux.
Tu trouveras aussi pas mal d'intéressés par l'histoire qui te diront que l'histoire abordée par le jeu vidéo est quand même bien bancale, voir complétement erronée... donc apprendre l'histoire par les jeux vidéo, j'en doute. Faire naître un intérêt ou une envie d'approfondir, peut être. Pareil pour l'anglais, des bases peut être (à l'aide d'un dico ;)), mais l'anglais... la plupart des écoles sont déjà incapables de l'enseigner alors un jeu vidéo...
J'ai appris l'anglais avant la 6e et l'ait renforcé par la suite avec les jeux vidéo, principalement sur Daggerfall, auquel je jouais avec mon Robert & Collins sur les genoux, la table étant trop petite.
Donc dans certains cas un intéressement, dans d'autres un apprentissage réel, ne serait-ce que pour comprendre ce qui se passait.
Et on est plein de trentenaires (au moins) dans ce cas de figure :o
BourrinDesBois
04/10/2010, 20h37
Tu trouveras aussi pas mal d'intéressés par l'histoire qui te diront que l'histoire abordée par le jeu vidéo est quand même bien bancale, voir complétement erronée... donc apprendre l'histoire par les jeux vidéo, j'en doute. Faire naître un intérêt ou une envie d'approfondir, peut être. Pareil pour l'anglais, des bases peut être (à l'aide d'un dico ;)), mais l'anglais... la plupart des écoles sont déjà incapables de l'enseigner alors un jeu vidéo...
Ouais comme dans 95% des films "historique" d'ailleurs, par contre ils peuvent t’intéresser à un sujet.
Mr.Natural
04/10/2010, 20h42
J'ai appris l'anglais avant la 6e et l'ait renforcé par la suite avec les jeux vidéo, principalement sur Daggerfall, auquel je jouais avec mon Robert & Collins sur les genoux, la table étant trop petite.
Donc dans certains cas un intéressement, dans d'autres un apprentissage réel, ne serait-ce que pour comprendre ce qui se passait.
Et on est plein de trentenaires (au moins) dans ce cas de figure :o
Soit, mais on ne m'ôtera pas de l'esprit que les "connaissances" apportées par un jeu vidéo sont bien maigres face à tous les autres média allant au delà de la simple distraction. Je préfère clairement aborder un livre/film ou autre en sachant que je vais pouvoir me distraire et en plus en tirer une expérience, un témoignage qui me permettra d'évoluer et de me poser des questions. Pour moi le jeu ne le permet pas. Mais c'est peut être tout simplement une question d'implication ou une manière propre à chacun d'aborder les choses.
Ouais comme dans 95% des films "historique" d'ailleurs, par contre ils peuvent t’intéresser à un sujet.
Ça, je ne le nie pas. C'est même précisé dans la phrase que tu cotes ;).
Oui c'est certain. Dans mon cas personnel, lire un livre en anglais ne m'intéresse absolument pas. Alors qu'un jeu, pas de problème (mais si y a le FR, je switche :p).
Grosnours
04/10/2010, 20h46
Un jeu peut avoir des conséquences productives en encourageant des compétences et des savoirs, mais l'activité "jeu" sera toujours en elle-même par définition non-productive (i.e. le contraire d'un travail). Y'a pas à tortiller du cul, c'est comme ça dans toutes les sociétés...
Alors explique moi le fait suivant : avant de jouer à un jeu vidéo du type fantasy moyenâgeuse (excusez ma mémoire défaillante c'était il y a bien 25 ans au moins) je ne connaissais aucun mot d'anglais, je n'en avais jamais fait. Après avoir longuement joué au jeu, je maitrise parfaitement le vocabulaire concernant l'armement et quelques notions de bases.
C'est une plus-valu de connaissance indiscutable, uniquement alimentée par le jeu vidéo et rien d'autre.
Et pourtant elle est censée ne pas exister d'âpres ta définition vu qu'un jeu est non productif ? :huh:
Tu trouveras aussi pas mal d'intéressés par l'histoire qui te diront que l'histoire abordée par le jeu vidéo est quand même bien bancale, voir complétement erronée... donc apprendre l'histoire par les jeux vidéo, j'en doute. Faire naître un intérêt ou une envie d'approfondir, peut être. Pareil pour l'anglais, des bases peut être (à l'aide d'un dico ;)), mais l'anglais... la plupart des écoles sont déjà incapables de l'enseigner alors un jeu vidéo...
Peut-être est-ce parce que les devs ne se soucient pas forcement de retranscrire l'histoire fidèlement puisque ce n'est pas leur rôle ?
Est-ce que cela invalide en quoi que ce soit le rôle éducatif indirect des jeux vidéos (et ceci comme n'importe quel autre medium je le répète) ?
Nullement.
Je ne comprends pas trop comment sur un forum de jeu vidéo, hanté par des joueurs passionnés et ayant une certaine expérience, le fait que jouer au jeu vidéo soit un vecteur de connaissance comme un autre n'est pas une évidence triviale.
Oui, on peut apprendre des chose avec un jeu vidéo. Comme en regardant un film. Et non, ce n'est pas leur usage premier, comme pour un film d'ailleurs (sauf si c'est un documentaire), mais cela n'empêche pas qu'ils sont vecteurs de connaissance.
Les jeux spécifiquement dédiés à l'apprentissage de la connaissance cela existe aussi bien entendu, ce sont les jeux éducatifs (le serious gaming) qui souffre du fait qu'ils sont d'abord conçu la plupart du temps dans l'optique de la connaissance et non dans l'optique du jeu.
Vous avez un jeune enfant et vous voulez lui apprendre l'alphabet et à compter, de préférence dans plusieurs langues ?
Essayez donc l'excellent site multilingue poisson rouge :
http://www.poissonrouge.com/
Ce qui me fait penser à une autre chose d'ailleurs : rappelez moi comment vous avez appris les lettres et les chiffres ?
En jouant avec des cubes, un tableau, etc... ou bien en écoutant sagement les leçons de vos parents ?
En jouant, bien entendu.
Le jeu est un apprentissage c'est une évidence pédagogique.
Culpabilité de jouer ,moments aussi de doute dans sa vie de gamer ,l'impression passé 30 ans passé d'avoir un probleme de maturité , de me réfugier dans des univers fictifs . Mais si on y réfléchi bien c'est souvent une image de toi que te renvois en pleine tronche la société , on te bourre le crane depuis ta plus tendre enfance a être utile pour elle ...
Lorsque je culpabilise c'est essentiellement face a mes responsabilité de concubain , je restaure une ferme et parfois j'en ai plein le cul alors je fais une pause qui dure plus ou moins longtemps, tombant dans l'abrutissement , voire la lobotomisation la plus totale , et puis ma femme rentre du taff et la je me dis et je lui dis, que je n'ai rien glandé de la journée ... généralement ca me motive pour que le lendemain ou le sur-lendemain je me sorts les doigts du cul et reparte comme en l'an 40 ...
Je me dis aussi parfois que je devrais grandir un peu, mais en meme temps je suis l'évolution du marché , car nous joueurs de la première générations, sommes aujourd'hui toujours derriere les manettes et meme au commandes des productions actuelles, les scénarios , les gameplays évoluent en meme temps. Dernier exemple en date Dead rising 2, dont le heros a la trentaine bien tassé et une fille en bas age , rien de mieux pour établir un processus d'itentification . je représente une bonne part de marché donc pour l'instant ma culpabilité a ses limites.
Et en toute honneté je prefere de loin m'abrutir devant un monde fictif , bidon , parfois meme sans auncune finalité , que d'etre pris pour un abrutis devant la télévision qui véhicule des idées puantes et qui pour le coup a tendance a te privé d'une certaine liberté de penser.
Je pourrais lire et ca m'arrive aussi , je pourrais faire du sport mais je fume trop. J'aurais rencontré une femme qui m'aurait demandé de faire autre chose , je me serais certainement arrété . Peut etre que le jours au j'aurais d'autre responsabilité certainement parentales , j'y refléchirais autrement , et encore...Pour l'instant j'y trouve ma dose d'évasion et de plaisir et ca risque de continuer encore un peu meme si je sais que ca ne durera pas eternellement.
Et l'épanouissement personnel via le jeux video reste quelque chose de trés subjectifs , de la a dire que ces derniers permettent une évolutions réel de ta personne , j'ai des doutes , ca influence certainement , mais ca reste un loisir,et chose assez drole , ceux qui on tendance a détracter les jeux videos et a te renvoyer l'image d'un pauvre type qui passe sont temps a etre contreproductif , sont la plus part des gens bien pensant qui se retrouve a suivre des rails depuis belle lurette , et rien que pour ca je continus.
Alors explique moi le fait suivant : avant de jouer à un jeu vidéo du type fantasy moyenâgeuse (excusez ma mémoire défaillante c'était il y a bien 25 ans au moins) je ne connaissais aucun mot d'anglais, je n'en avais jamais fait. Après avoir longuement joué au jeu, je maitrise parfaitement le vocabulaire concernant l'armement et quelques notions de bases.
Relis la première partie : "Un jeu peut avoir des conséquences productives en encourageant des compétences et des savoirs" ; ça me paraissait assez clair, non ?
Grosnours
04/10/2010, 21h10
Relisla première partie : "Un jeu peut avoir des conséquences productives en encourageant des compétences et des savoirs" ; ça me paraissait assez clair, non ?
Question de sémantique alors, car ta phrase en l'état ne me convient guère.
Ce serait plutot : "Un jeu peut avoir des conséquences productives en aboutissant à des acquisitions de compétences et des savoirs.
Là je serais d'accord.
Mr.Natural
04/10/2010, 21h12
Ce qui me fait penser à une autre chose d'ailleurs : rappelez moi comment vous avez appris les lettres et les chiffres ?
En jouant avec des cubes, un tableau, etc... ou bien en écoutant sagement les leçons de vos parents ?
En jouant, bien entendu.
Le jeu est un apprentissage c'est une évidence pédagogique.
Oui. C'est un fait. Mais est-ce qu'on est toujours aussi ouvert à ce type d'apprentissage à 30 ans ?
Sinon, oui pour l'évidence pédagogique. Mais actuellement, en piochant dans les jeux pour "public adulte", je ne vois guère que les jeux de rôle et les jeux de stratégies/gestions qui soient concernés. Le reste est quand même bien limité. Quoique je trouve mon compte dans les simulations de pilotage, mais l'apport est quand même bien limité dans la vie de tous les jours.
Culpabilité de jouer ,moments aussi de doute dans sa vie de gamer ,l'impression passé 30 ans passé d'avoir un probleme de maturité , de me réfugier dans des univers fictifs . Mais si on y réfléchi bien c'est souvent une image de toi que te renvois en pleine tronche la société , on te bourre le crane depuis ta plus tendre enfance a être utile pour elle ...
Il ne faut pas toujours tout voir vis à vis de la société et du regard des autres. C'est plutôt une question de remise en cause personnelle. J'avoue que je suis plutôt content d'être devenu adulte, ne serait-ce que pour toutes les possibilités qui me sont offertes d'accéder à une multitude de connaissances dans tous les domaines et une multitude d'informations (et en plus de pouvoir faire des choix, limités mais quand même :p). Je comprends de ce fait qu'on puisse se poser la question de savoir si jouer est vraiment nécessaire sachant qu'on peut avoir accès à un tas de choses à côté.
Toujours tout retourner sur telle ou telle image dictée par la société c'est un peu contourner le problème (même si ce n'est pas toujours erroné).
Grosnours
04/10/2010, 21h16
Oui. C'est un fait. Mais est-ce qu'on est toujours aussi ouvert à ce type d'apprentissage à 30 ans ?
Sinon, oui pour l'évidence pédagogique. Mais actuellement, en piochant dans les jeux pour "public adulte", je ne vois guère que les jeux de rôle et les jeux de stratégies/gestions qui soient concernés. Le reste est quand même bien limité. Quoique je trouve mon compte dans les simulations de pilotage, mais l'apport est quand même bien limité dans la vie de tous les jours.
Ah mais je suis d'accord avec toi. ;)
C'est parce que l'apprentissage pédagogique pur n'est jamais le but premier d'un jeu, tout juste un à-coté au mieux.
Et le serious gaming pour adulte est réservé à certains domaines assez spécifiques, ce qui le rend encore assez rare pour l'instant.
C'était juste le fait qu'on puisse écrire que le jeu vidéo soit une activité purement gratuite qui ne peut et ne doit rien apporter qui m'a fait bondir.
Rat-Cochon de l'espace
04/10/2010, 21h17
Je comprend même pas ceux qui complexent a cause de ça, dites vous, que quand vous mourrez, votre vie n'apportera rien a votre inexistence, et soulagez vous donc dans cette nécessité d'avoir des buts précis, ça sert a quoi, sinon a se stresser ?
Non, mais, au final, vous travaillez pourquoi ? pour de l'argent, pourquoi faire ? pour avoir des loisirs, vous amusez...donc en gros, être productif, sert a avoir des loisirs, c'est quoi cette génération de complexés, qui ont une vision névrosée du plaisir.
Mr.Natural
04/10/2010, 21h20
...soulagez vous donc dans cette nécessité d'avoir des buts précis, ça sert a quoi, sinon a se stresser ?
Mais c'est fabuleux et totalement jouissif d'avoir des buts et d'essayer de les atteindre :bave:.
C'était juste le fait qu'on puisse écrire que le jeu vidéo soit une activité purement gratuite qui ne peut et ne doit rien apporter qui m'a fait bondir.
En fait moi par exemple j'aurais aussi pu être plus clair mais ça me gênait de ramener encore mes lectures (cf première page).
Rat-Cochon de l'espace
04/10/2010, 21h34
Il y a un truc que je me demande, dernier HS sur les QI, les gros QI sont plûtot attiré vers un entourage a gros QI ? ça existe les couples QI haut/QI moyen ?
Grosnours
04/10/2010, 21h40
Non bien sur, c'est effectivement impensable que l'élite intellectuelle s'abaisse à être attirée par des béotiens ou autre vulgum pecum.
Nous restons entre nous, j'ai d'ailleurs choisi ma femme principalement sur ce critère et ma fille ne fréquentera que des Mensas.
Il faut savoir se tenir, que diable !
Il y a un truc que je me demande, dernier HS sur les QI, les gros QI sont plûtot attiré vers un entourage a gros QI ? ça existe les couples QI haut/QI moyen ?
Non mais laisse tomber. Toutes les personnes qui ont affirmé avoir un gros QI et une sensibilité exacerbée sur ce topic ont juste prouvé que leurs hormones leur jouent des tours. Je rappelle qu'ils ont entre 15 et 17 ans...
De toute façon, le QI, c'est un truc de hippies. Aujourd'hui ce qui compte, c'est le QTE (Quotient Trollesque Effectif).
Appelé aussi la théorie des cordes...
helldraco
04/10/2010, 21h48
Appelé aussi la théorie des cordes...
Gnou ? La seule théorie des cordes que je connais concerne le voyage dans le temps ...
Comme on dit en physique, quand on n'a rien, on évoque la théorie des cordes :p
Gnou ? La seule théorie des cordes que je connais concerne le voyage dans le temps ...
Ouais. Parce que tu as oublié celle de Dragon Age :ninja:.
L'absence de corde prouve que c'était mieux avant. :ph34r:
Non bien sur, c'est effectivement impensable que l'élite intellectuelle s'abaisse à être attirée par des béotiens ou autre vulgum pecum.
Nous restons entre nous, j'ai d'ailleurs choisi ma femme principalement sur ce critère et ma fille ne fréquentera que des Mensas.
Il faut savoir se tenir, que diable !
Je ne suis pas d'accord, mes amis sont parfois "nègres" et ont donc un QI moyen plus bas. Il faut savoir tolérer l'idiotie des êtres humains inférieurs et les pousser vers le haut et ne pas négliger leur utilité dans la société! (travaux manuels, ingénierie sanitaire...)
Évidemment pour la reproduction mieux vaut éviter de biaiser ses futurs rejetons, mais le don de sperme est un acte généreux qui permettra de tirer vers le haut LEURS enfants! Et c'est valable pour toutes les "sous-races" (je n'aime pas ce terme, je préfère employer celui de race défavorisées)
J'espère que cela vous aura éclairé!
(:rolleyes:)
(en tout cas ça fait très Dystopie futuriste avec ségrégation génétique tout ça, un bon scénario de jeu video glauque avec un univers cybernétique ou steampunk)
Je comprend même pas ceux qui complexent a cause de ça, dites vous, que quand vous mourrez, votre vie n'apportera rien a votre inexistence, et soulagez vous donc dans cette nécessité d'avoir des buts précis, ça sert a quoi, sinon a se stresser ?
Non, mais, au final, vous travaillez pourquoi ? pour de l'argent, pourquoi faire ? pour avoir des loisirs, vous amusez...donc en gros, être productif, sert a avoir des loisirs, c'est quoi cette génération de complexés, qui ont une vision névrosée du plaisir.
C'est un paradigme nihiliste ma foi fort respectable, et sur lequel je n'ai rien à redire personnellement. Maintenant, peut-être serait-il de bon ton de respecter aussi les personnes qui adoptent un paradigme différent, notamment moral, et ce quelle qu'en soit la raison (religieuse, philosophique comme politique).
J'ai de toute façon évoqué ce dilemme philosophique en première page sans approfondir le sujet, peut-être parce que la discussion ne s'en enrichirait pas, et surtout parce que je ne suis pas sûr qu'on arriverait à quelque chose de concret sinon faire fuir 80% des visiteurs.
Toujours est-il que même sans-cela, pour rester sur un plan strict de rapport au plaisir, il ne m'étonne pas du tout que certains prennent plus leur pied à la création artistique qu'à la consommation -quelle qu'elle soit- de produits de divertissement ou de signes extérieurs de richesse.
Il y a un truc que je me demande, dernier HS sur les QI, les gros QI sont plûtot attiré vers un entourage a gros QI ? ça existe les couples QI haut/QI moyen ? Je ne fréquente plus que des Q.I. de 130. Je ne suis pas raciste mais en dessous de 130, c'est pas des gens comme nous.
Je ne donnerais pas ma fille à un 115.
Nous formons un club très fermé. Que des 130. Fabius vient. Giscard vient. Pasqua aimerait bien venir.
Notez qu'avec un petit Q.I. de 100-110, on n'est pas complètement démuni.
Il est à la portée du premier plombier venu de comprendre qu'un kilo de plumes pèse autant qu'un kilo de plomb. A peu de chose près.
Mais avec un Q.I. de moins de 130, je parie que vous n'êtes pas foutus de m'expliquer pourquoi, quand je bande, je pèse exactement le même poids que quand je ne bande pas.
Ça vous en bouche un coin, ça, hein ?
Et non seulement je garde le même poids, mais je ne change pas non plus de volume. C'est fou, non ?
Et vous avez un signe distinctif pour vous reconnaître ? Des oreilles pointues ? Une langue plus grosse ? Le majeur beaucoup plus long que le nôtre ? Un signe cousu sur la veste ?
Un triangle au centre duquel trône un oeil :ninja:
Notre regard n'est ni vitreux ni niais.
On est beau, jeunes et musclés, on est grands, on en a des grandes.
Et on écoute pas Justin Bieber
EDIT : plus sérieusement, je pense que je suis con d'en rajouter, c'est peut être marrant (ou pas), mais c'est pas comme si le sujet était inintéressant ou un nid à Troll, il mérite pas qu'on (qui a dit "Tu"?) le pourrisse comme ça.
Notre regard n'est ni vitreux ni niais.
On est beau, jeunes et musclés, on est grands, on en a des grandes.
Et on écoute pas Justin Bieber
EDIT : plus sérieusement, je pense que je suis con d'en rajouter, c'est peut être marrant (ou pas), mais c'est pas comme si le sujet était inintéressant ou un nid à Troll, il mérite pas qu'on (qui a dit "Tu"?) le pourrisse comme ça.
Si ça s'adresse à moi, ça dénote toute de même d'un manque flagrant de second degré, dont je pensais -vraisemblablement à tort- m'être prévenu en citant un texte du pourtant fort renommé sieur Desproges.
Maintenant, que ça soit de mauvais goût, tu es seul juge, mais après le précédent message que tu as posté, tu n'as pas voix au chapitre là-dessus en ce qui me concerne (sans offense).
Sickducker
04/10/2010, 22h20
C'est dingue comme la capacité à remuer le caca est présente. :wtf:
C'est bon on a vu que personne était d'accord sur le QI, on peut peut être passer à autre chose maintenant ?
Voilà comment j'ai réglé le même problème que celui que tu avais. Si ça peut t'aider, Sickducker...
Ah en effet.
J'ai de mauvais souvenirs des obligations, et du coup je n'avais même pas pensé à cette solution simplissime.
Je verrai si je peux m'y tenir. Mais ça me paraît intéressant.
Faux.
Tu trouveras sur ce forum de nombreux canards qui te diront avoir appris l'anglais en jouant, moi compris.
C'est vrai, je dois une grande partie de ma "maîtrise" en anglais aux jeux vidéo. Après faut juste être capable d'assumer et d'expliquer que tu connais l'argot grâce à San Andreas. :)
Mais malgré tout, j'arrive pas à donner un cachet suffisant aux jeux. Je comprends et j'essaye de m'imprégner de tout ce que vous dites, mais dans ma tête ils restent inutiles et n'apportent rien. En fait je crois que je vais me faire un bilan de compétences vidéoludiques, et on verra. Peut être arriverai-je à me persuader ainsi.
C'est dingue comme la capacité à remuer le caca est présente. :wtf:
S'il est une constante entre mecs, c'est celle de se la mesurer B)
Sickducker
04/10/2010, 22h23
S'il est une constante entre mecs, c'est celle de se la mesurer B)
C'est pas faux, mais j'aime à croire qu'entre hommes règne une saine fraternité. :p
C'est ce que Clinton puis Obama disaient aux conférences au sommet sur le Proche-Orient je crois :tired:
Mais malgré tout, j'arrive pas à donner un cachet suffisant aux jeux. Je comprends et j'essaye de m'imprégner de tout ce que vous dites, mais dans ma tête ils restent inutiles et n'apportent rien. En fait je crois que je vais me faire un bilan de compétences vidéoludiques, et on verra. Peut être arriverai-je à me persuader ainsi.
Non mais un meme temps un jeux video , c'est un peu comme un livre dont vous etes le heros , je veux dire ca n'apporte pas grand chose , a part un moment de distraction.
Jeux = Amusement et pis c'est tout.
Maintenant essaye pas de te persuader tu aime pas particulierement les jeux tout simplement.
Si ça s'adresse à moi, ça dénote toute de même d'un manque flagrant de second degré, dont je pensais -vraisemblablement à tort- m'être prévenu en citant un texte du pourtant fort renommé sieur Desproges.
Maintenant, que ça soit de mauvais goût, tu es seul juge, mais après le précédent message que tu as posté, tu n'as pas voix au chapitre là-dessus en ce qui me concerne (sans offense).
Ouhlallalala je t'arrête tout de suite, quand j'ai dit "TU" je parlais de moi, c'est vrai, si je dis "on" et qu'on me coupe en disant "en fait tu" ça me paraissait évident qu'on parlait de moi. Et ce que tu disais n'était pas de mauvais gout du tout, et je connais cette citation de Desproges avec les Limousins vu que j'ai revu des extraits récemment (on me dit que des juifs se sont glissés dans la salle) et c'est moi qui en rajoutait, j'estime ne pas avoir le droit de dériver avec deux postes aussi rapprochés en sachant que ça fait redondant et que le topic est intéressant. Bref Mea culpa. Et à la limite ce que je dis est plus de mauvais gout, j'ai hésité à le dire, mais je me suis dit "allez on est sur CPC, ils vont pas prendre ça au premier degré et taxer de raciste, au pire ils me diront si c'est pas drôle."
Ouhlallalala je t'arrête tout de suite, quand j'ai dit "TU" je parlais de moi, c'est vrai, si je dis "on" et qu'on me coupe en disant "en fait tu" ça me paraissait évident qu'on parlait de moi. Et ce que tu disais n'était pas de mauvais gout du tout, et je connais cette citation de Desproges avec les Limousins vu que j'ai revu des extraits récemment (on me dit que des juifs se sont glissés dans la salle) et c'est moi qui en rajoutait, j'estime ne pas avoir le droit de dériver avec deux postes aussi rapprochés en sachant que ça fait redondant et que le topic est intéressant. Bref Mea culpa.
Toutes mes excuses pour la méprise alors, pour le coup c'est bien moi qui suis fautif et à côté de la plaque, j'avais définitivement mal compris ton message. C'est vrai que le H.S mérite d'être clos, mais après tout -et c'est ce topic qui nous l'enseigne ;-)- un peu de divertissement dans un monde de discussions et d'obligations sérieuses ne fait vraiment pas de mal.
Anonyme2016
04/10/2010, 22h57
Non mais un meme temps un jeux video , c'est un peu comme un livre dont vous etes le heros , je veux dire ca n'apporte pas grand chose , a part un moment de distraction.
Et comme les bouquins en général, et les films, et la peinture, et la sculpture, et les sports...Et il resterai quoi au final? TOUT ce que l'on fait en dehors de l'activité qui nous permet de vivre n'est que distraction et amusement non?
Parfait Noxus :)
Pour en revenir au sujet, je peux affirmer que Europa Universalis m'a initié à la renaissance et que j'ai découvert un nombre incalculable de choses... sans vraiment avoir cherché à le faire. En fait je découvrais le genre des SSTR (ou en en bon françois, jeu de grande stratégie, oui c'est pompeux) avec cet opus et ça m'intriguait beaucoup ce genre de jeu cherchant à être très réaliste et simulateur (pas comme Civilisation ni les Total War) et de diriger une nation sur le long terme (Comme civilisation, un peu comme les Total War, mais pas comme les petits Str.)
Et puis j'ai découvert pourquoi Charles Quint FTW, (parce qu'il me les a brisé plus d'une fois), pourquoi faut pas faire chier les Ottomans quand on est une puissance Européenne mineure, ni les Mongols quand on est Russe. J'ai aussi compris que en l'an de grâce 1399, l'Empire Ming (Chine) aurait pu dominer le monde entier s'il n'avait pas fait preuve d'un isolationisme stupide et d'un sociétée aussi fermée et stagnante. Et tout ça s'est retrouvée dans le jeu! Avec les Ming, j'ai pas pu, dominer le monde tout de suite, car il a fallu d'abord expliquer aux conservateurs l'intêret de la conquète, et ça s'est pas fait seul. Oh non!
Et sérieux, ne culpabilise pas ) jouer aux jeuxvideo! C'est un loisir comme un autre, faut pas que tu fasses ça en voulant que ça t'apporte quelquechose, ou alors tu joues à un serious game comme tu regarderais un documentaire. Ou tu regarde un Navet/blockbuster, comme tu lirais un livre à succés pour Teens ou comme tu jouerais à Call of Duty ou un fps de masse. Ou encore tu joues à Dead Rising, comme tu regarderais un Tarantino, ça t'apprend rien de particulier, mais c'est pas aussi stupide que ça en a l'air, au contraire. Ou tu joues à Europa Universalis ou Hearts of Iron, comme si tu lisais une bonne uchronie de qualitée (Time of spice and rice, super ça!), ou un livre à contexte historique intéressant. Tu peux aussi jouer à un Total War, comme tu regarderais un film historique un peu pop corn. Bref, y'a de tout comme tous les médias. Et sérieusement, je vois pas pourquoi tu culpabiliserais avec ça et pas autre chose, le jeu peut t'apporter de nombreux plus culturels, un esprit critique, et il ne musèle pas la libertée de pensée. Moi après avoir joué à Oiligarchy de Molleindustria, j'ai envie de me révolter. Après avoir joué à Deus Ex, j'ai envie d'insulter le proviseur du lycée parce qu'il veut installer des caméras de sécurité partout (je trouve ça liberticide), c'est EXACTEMENT ce que j'ai ressenti après avoir lu 1984 d'Orwell. Bref, le jeu peut t'apporter autant sinon plus que n'importe quel média, et même, comme n'importe quel média, ce n'est PAS le but, c'est un plus. (Sauf si c'est un sérious game/documentaire/livre à visée précise...)
Je sais lire plutôt bien l'anglais grace aux jeuxvidéos. Ouais, j'aurais pu apprendre autrement. Ouais c'est pas initialement fait pour ça. Mais ça n'empêche que..
Et pi toupiti, je jouais à Age of empires I puis II et je dévorais les articles sur tout les peuples ect. Ça m'a donné carrément le goût de l'histoire.
Et puis, tant pis pour ma moutonerie (l'inverse d'une mutinerie) mais je pense... exactement comme Pluton.
En parlant de moutonnerie , c'est d'ailleurs un des seul reproche que l'on pourrais faire aux jeux de nos jours ( avec la casualisation et la consolisation ) , Les jeux ne vehiculent pas spécialement d'idées comme certains autres medias , mais joue beaucoup trop sur la corde sensible des ados et jeunes adultes de l'anticonformisme un brin revolutionnaire pour mieux vendre ,ca reste une methode marketing discutable sur la forme , et reste sur le fond vraiment trés limité , et a part celui qui se donne la peine de comprendre les choses et d'approfondir , les autres suivent et se ressemblent .
Mr.Natural
04/10/2010, 23h37
Et comme les bouquins en général, et les films, et la peinture, et la sculpture, et les sports...Et il resterai quoi au final?
Plus de 2000 ans d'histoire, de culture, de politique, de combat pour la liberté d'expression et pour la liberté tout court, de devoir de mémoire (pas celui de Sarko, essayons de voir un peu plus large quand même en l'élargissant à toutes les mémoires)... on peut en rajouter des tartines comme ça. Ça peut paraître pompeux mais pour l'instant le jeu vidéo est loin de tout ça et ne semble pas vouloir s'en rapprocher et je doute d'ailleurs que ce soit son but d'où ma réticence à le considérer comme quelque chose de "culturel"(je n'aime pas ce mot utilisé à tort et à travers mais je n'ai que ça sous la main). Enfin ce n'est pas un reproche. La distraction pour la distraction a du bon aussi. Faut savoir lâcher du lest de temps en temps (sans aucune allusion scato :ninja:).
Il est où David Cage :siffle: ?
Grosnours
05/10/2010, 08h12
Plus de 2000 ans d'histoire, de culture, de politique, de combat pour la liberté d'expression et pour la liberté tout court, de devoir de mémoire (pas celui de Sarko, essayons de voir un peu plus large quand même en l'élargissant à toutes les mémoires)... on peut en rajouter des tartines comme ça. Ça peut paraître pompeux mais pour l'instant le jeu vidéo est loin de tout ça et ne semble pas vouloir s'en rapprocher et je doute d'ailleurs que ce soit son but d'où ma réticence à le considérer comme quelque chose de "culturel"(je n'aime pas ce mot utilisé à tort et à travers mais je n'ai que ça sous la main). Enfin ce n'est pas un reproche. La distraction pour la distraction a du bon aussi. Faut savoir lâcher du lest de temps en temps (sans aucune allusion scato :ninja:).
Certes, mais est-ce la faute du medium ?
Je doute que les bouquins de la collection Harlequin ou les romans de gares apportent grand chose à la grandeur de l'humanité mais est-ce une raison pour condamner la littérature ?
Bien sur mon exemple est un peu outré mais il est cependant valide : il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Certes, ce que l'on apprend dans la grande majorité des jeux vidéos n'est rien d'autre que la manière de mieux battre le jeu, mais on apprend avec les jeux vidéos et il sont aussi vecteurs de culture, mais si on peut parfois s'interroger sur la "qualité" de celle-ci... :p
Mr.Natural
05/10/2010, 11h28
Oui, c'est vrai. Et puis le jeu est encore jeune. Mais si on a une vision globale, à part les exceptions cités sur les pages précédentes et peut être quelques indépendants qui essayent tant bien que mal de faire évoluer les jeux sur le fond plutôt que sur la forme, l'industrie du jeu vidéo n'a pas l'air décidé à faire évoluer autre chose que la technique... et c'est bien dommage. J'ai quand même l'impression que la proportion de S.A.S est plus élevée dans le jeu vidéo que dans la littérature :p (quoique :ninja:...).
Faut-il vraiment justifier le temps que l'on passe à jouer ? (en se disant qu'en jouant, on a appris plein de choses, ou que de jouer, c'est aussi enrichissant que de lire)
C'est juste une question d'équilibre personnel à trouver entre passe-temps / plaisir et activités productives, "utiles".
Equilibre pas trouvé = mal-être (en général, parce qu'on a le sentiment de "trop" jouer et de perdre son temps).
Après, respecter cet équilibre, c'est surtout une histoire de volonté car la tentation du plaisir est grande (même si on en souffre). Bien inséré dans le reste de ses activités, les jeux peuvent être une source de contentement inestimable.
gregounech
14/10/2010, 16h35
:O Sébum a écrit le dossier "Jouer est-ce perdre sont temps dans CPC 221 COPITEUR!"
Mais je bave :bave: pour le lire.
L-F. Sébum
14/10/2010, 16h44
:O Sébum a écrit le dossier "Jouer est-ce perdre sont temps dans CPC 221 COPITEUR!"
Comment tu sais que c'est moi qui l'ai écrit ? C'est pas marqué sur la couv.
Suis-je donc si prévisible ? :emo:
gregounech
14/10/2010, 16h52
C'est marqué dans la news :lol:
Lord_Braathen
14/10/2010, 16h53
Comment tu sais que c'est moi qui l'ai écrit ? C'est pas marqué sur la couv.
Suis-je donc si prévisible ? :emo:
Il y avait 4 pages à combler avant le bouclage, qui d'autre peut écrire avec tant de concision et d'une manière aussi raffinée un article spirituellovideoludique que Sébum?
PS : ceci est une question rhétorique sans ironie aucune.
BourrinDesBois
14/10/2010, 16h56
Comment tu sais que c'est moi qui l'ai écrit ? C'est pas marqué sur la couv.
Suis-je donc si prévisible ? :emo:
Oui on sait d'avance que ce sera mauvais et mal écrit d'ailleurs... ^_^
L-F. Sébum
14/10/2010, 17h07
C'est marqué dans la news :lol:
Ah merde. J'ai vraiment pas les yeux en face des trous.
Oui on sait d'avance que ce sera mauvais et mal écrit d'ailleurs... ^_^
Ouais, et c'est ennuyeux aussi. D'ailleurs ça c'est marqué sur la couv.
BourrinDesBois
14/10/2010, 17h47
Ah merde. J'ai vraiment pas les yeux en face des trous.
Ouais, et c'est ennuyeux aussi. D'ailleurs ça c'est marqué sur la couv.
Ouais franchement vous êtes couillus de vous attaquer à ce genre de sujet. Ça concerne tellement d'aspects sociologiques et psychologiques que c'est très hasardeux. Non parce que là on en parle, mais bon on est un peu comme dans un bar PMU ici.
Ils sont surtout couillus d'oser élever un peu le débat avec des articles généraux et analytiques.
En tout cas je viens de relire l'article "art et jeux vidéos" : si c'est du même tonneau ça peut que faire envie.
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