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Voir la version complète : Culture Le topic des profs : "Donne moi ton carnet, sale perturbateur !"



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Diwydiant
14/09/2010, 18h43
Et voilà, un topic qui va rapidement faire se développer un sentiment dépressif au sein des personnels de l'éducation nationale...


Je ne pense pas être le seul prof du forum (il me semble que Jerk aussi est dans le même bateau que moi), donc, hop hop hop, un petit thread pour permettre de verser nos larmes et parler de nos petits bonheurs...



Depuis la rentrée, j'ai été titularisé en anglais (yattaaaaaaaaaa", et nommé TZR dans l'académie de Lille, zone Douai / Valenciennes (re-yattaaaaa, c'est mon secteur, à la base).



Mais, Ô Joie, Bonheur, Félicité, la nouvelle réforme du CAPES ayant fait son entrée sur scène, je me suis donc vu chargé d'épauler une jeune stagaire, en collège.



Mais, monsieur le ministre, je ne suis qu'un pôv' ptit néo-titulaire, moi...



Résultat des courses, je vais être dans un collège jusqu'à la Toussaint, et ensuite, pouf pouf, j'irai où le vent m'emmènera, et ça, ça va me gonfler, je le sens...




Enfin, tout ça pour dire que si vous avez des anecdotes, des astuces, des remarques ou des idées sur les programmes, quelle que soit la matière, quel que soit le niveau, c ici ksa spass, lol.

le caca de l'espace
14/09/2010, 18h47
Le topic de l'école ne suffit pas? :aigri:

Akodo
14/09/2010, 18h48
Mon frère est TZR en Lozerre (oui c'est en france) depuis l'an dernier, et il a eu du bol de rester au même poste toute l'année. Avec un peu de chance ça sera la même pour toi.

Projet 154
14/09/2010, 18h49
Il me semble que c'est Ducon le prof, pas Jerk. Et ils sont en couple (je crois).

*Summon les deux personnes en question.

Diwydiant
14/09/2010, 18h50
J'avais vu celui de l'école d'ingé, celui des exam, mais pas de topic de prof...


Mes plus plates excuses en cas de doublon, en tout cas...

le caca de l'espace
14/09/2010, 18h51
C'est pas moi que tu déranges tu sais. :ninja:

Diwydiant
14/09/2010, 18h52
Mon frère est TZR en Lozerre (oui c'est en france) depuis l'an dernier, et il a eu du bol de rester au même poste toute l'année. Avec un peu de chance ça sera la même pour toi.

Pour ça, il faudrait effectuer un remplacement "à l'année".
Mais apparemment, je suis bien parti pour bouffer des kilomètres, cette année...
:|

orime
14/09/2010, 18h52
Ducon => maths
Jerk => anglais
Toast => maths
Fishinou => prof des écoles

Rom1 et Orime => M2 éducation + Concours de recrutement des profs des écoles.
Nous on est pas profs :emo:.

Diwydiant
14/09/2010, 18h53
C'est pas moi que tu déranges tu sais. :ninja:
Grand fou...

---------- Post ajouté à 18h53 ----------


Rom1 et Orime => M2 éducation + Concours de recrutement des profs des écoles.
Nous on est pas profs :emo:.

Pas encore, mais ça va viendre.
;)

orime
14/09/2010, 18h54
Ca fait 4 ans que ca viende pas. :cry:

Amishboy
14/09/2010, 18h55
Ducon => maths
Jerk => anglais
Toast => maths
Fishinou => prof des écoles

Rom1 et Orime => M2 éducation + Concours de recrutement des profs des écoles.
Nous on est pas profs :emo:.


T'as même honte de dire que tu es pion?:rolleyes:

orime
14/09/2010, 18h56
Mééééééééééééééééééééééééà ©Ã©Ã© !

:emo:

Voldain
14/09/2010, 19h00
Mééééééééééééééééééééééééà ©Ã©Ã© !

:emo:
:haha:

C'est pour ça que tu surcompense par la muscu.

ducon
14/09/2010, 19h11
Sans oublier Grosnours, ancien prof de maths.

Guest
14/09/2010, 19h14
Ducon => maths
Jerk => anglais
Toast => maths
Fishinou => prof des écoles

Rom1 et Orime => M2 éducation + Concours de recrutement des profs des écoles.
Nous on est pas profs :emo:.

ToasT c'est physique-chimie.

Zebb
14/09/2010, 19h15
Pour ceux qui ne passent pas leur temps en vacances, c'est quoi TZR ?

Diwydiant
14/09/2010, 19h16
On est un ptit paquet, quand même.

:o

Au moins, si on se fait racketté par un élève, on lui enverra la mafia de l'Education Canardienne...

---------- Post ajouté à 19h16 ----------


Pour ceux qui ne passent pas leur temps en vacances, c'est quoi TZR ?

Titulaire sur Zone de Remplacement.

En gros, c'est un prof kleenex : on sert de bouche-trou.
Une sorte d'intermittent du spectacle...

orime
14/09/2010, 19h16
ToasT c'est physique-chimie.

Au temps pour moi, j'aurais juré que c'était un matheux :o.

Il doit en manquer encore.

IrishCarBomb
14/09/2010, 19h25
Je crois que sophie la snobe (la femme de raphi) est institutrice.

young_nana
14/09/2010, 19h27
:haha:

C'est pour ça que tu surcompense par la muscu.

:haha: J'ai pensé pareil. Ou alors c'est parce que tu passes trop de temps à la muscu que tu bosses pas assez ton coucours...
@Orime : Sinon, tu veux faire quoi comme matière ? EPS ?

ducon
14/09/2010, 19h28
Titulaire sur Zone de Remplacement.

En gros, c'est un prof kleenex : on sert de bouche-trou.
Une sorte d'intermittent du spectacle...


Ouais, mais fonctionnaire quand même, parce qu’il existe des statuts encore pires et vraiment précaires.



Il doit en manquer encore.


Sans oublier les ceusses qui traînent en thèse.

Anon26492
14/09/2010, 19h33
Histoire ici (et géographie, puisqu'il le faut bien :|).

Diwydiant
14/09/2010, 19h34
Ouais, mais fonctionnaire quand même, parce qu’il existe des statuts encore pires et vraiment précaires.

Entièrement d'accord...

Etant fonctionnaire, le salaire est là à la fin du mois... Ce qui n'est pas le cas des contractuels / vacataires...
:|

ToasT
14/09/2010, 19h35
Je fais ce que tu veux, moi B)

Perso chuis aussi TZR dans le 9-5, t'as vu, dans ma classe c'est ambiance GESTAPO, le premier qui bouge, je lui coupe un doigt.

Anon26492
14/09/2010, 19h38
Y'a pas quand même une embrouille avec les TZR, genre vous vous faites enfler sur l'ISSR?

ToasT
14/09/2010, 19h40
Y'a pas quand même une embrouille avec les TZR, genre vous vous faites enfler sur l'ISSR?
Les TZR se font entuber en permanence.

Diwydiant
14/09/2010, 19h40
Je fais ce que tu veux, moi B)

Perso chuis aussi TZR dans le 9-5, t'as vu, dans ma classe c'est ambiance GESTAPO, le premier qui bouge, je lui coupe un doigt.

J'imagine le truc :

"Wesh, msieur, là, ya moyen de faire péter un 20 à l'interro, sa mère ?"

*Sort un coupe-chou*

"Excusez mon langage déplacé, cher représentant de l'Etat".


Toast, c'est Machete !
:o

orime
14/09/2010, 19h40
ToasT c'est physique-chimie.


:haha: J'ai pensé pareil. Ou alors c'est parce que tu passes trop de temps à la muscu que tu bosses pas assez ton coucours...
@Orime : Sinon, tu veux faire quoi comme matière ? EPS ?

La muscu c'est 45min 3 fois par semaine hein.
Le concours c'est 8h/jour, pas mal le raccourci :(.

Sinon c'est prof des écoles.

ducon
14/09/2010, 19h43
Les TZR se font enfler des ISSR (indemnités de sujétion spéciales de remplacement) soit parce qu’ils font une année entière (c’est réglementaire) soit parce qu’ils font un peu moins et le rectorat essaie d’antidater (là ce n’est pas réglementaire), soit parce que le rectorat ne fait rien si le TZR ne se manifeste pas.

ToasT
14/09/2010, 20h47
J'imagine le truc :

"Wesh, msieur, là, ya moyen de faire péter un 20 à l'interro, sa mère ?"

*Sort un coupe-chou*

"Excusez mon langage déplacé, cher représentant de l'Etat".


Toast, c'est Machete !
:o
Ben j'avoue que quand je suis en salle, c'est visage fermé. Après, quand tu vois que je pourris les casiers des autres profs avec des détournements d'Axl Rose en train de sucer un énromre chibre, c'est une toute autre histoire.

Mais sinon pour que le topic soit productif, je propose qu'on raconte des anecdotes à la con. Histoire d'être productif.

J'en raconterai quand j'aurai mangé et joué à EVE.


BEHOLD §§§ (crosstopic ?)

Amishboy
14/09/2010, 20h50
Bon, sinon, je vanne Orime, mais je suis pion à mi-temps aussi.
J'ai passé deux fois le capeps, sans réussite, et puis je me suis réorienté, je n'ai donc théoriquement plus le droit de poster ici! ;)

ducon
14/09/2010, 20h52
Les profs ouanabi sont nos amis, il faut les aimer aussi.

DakuTenshi
14/09/2010, 20h52
S'hardcore le Capes ?

ToasT
14/09/2010, 20h55
S'hardcore le Capes ?
Ben c'est un concours. C'est pas le concours du plus long rot de Berville/Oise, mais ça a un niveau.

DakuTenshi
14/09/2010, 21h03
^_^ ok, ouais ça doit pas être easy fastoche.

Grosnours
14/09/2010, 21h09
Sans oublier Grosnours, ancien prof de maths.

Et d'options infos, et de tout ce qui pouvait vaguement avoir trait à de l'info. Sans compter formateur pour adultes à mes heures perdues.

En tant qu'ex- justement, je tiens à rendre ici un vibrant hommage à nos canards profs, qui bien évidemment sont des fonctionnaires surpayés et fainéants (comme cela c'est fait, on vous fera plus le coup), mais surtout parviennent à trouver la motivation, jour après jour, de faire de leur mieux pour transmettre leur savoir à ces horribles petits monstresnos chères têtes blondes, le tout dans des conditions au mieux tout juste suffisantes.

Bravo les gars et les filles, vous avez toute mon admiration, et bravo encore. ;)

Came Yon
14/09/2010, 21h40
Sans oublier les ceusses qui traînent en thèse.


Yeaaah B) moniteurs en force tavu.
Menfin je me considère pas vraiment comme un prof.
J'ai passé aucun concours, j'ai eu aucune formation et je me retrouve devant des étudiants plus vieux que moi donc bon...

Se retrouver pour la première fois devant 30 gugusses du 9-4, c'est drôle à raconter après coup, mais sur le moment c'est un coup à se chier dessus en loucedé.
Et si je vous racontais comment j'ai été recruté :rolleyes:.

ducon
14/09/2010, 21h42
Sous le bureau ? :o

Raphi Le Sobre
14/09/2010, 22h26
Je crois que sophie la snobe (la femme de raphi) est institutrice.

Exact.
Mais elle est banni du forum pour le moment. :ninja:

Sinon, je me destinais moi aussi à une carrière de prof/instit'. Mais depuis que je vis avec l'un d'entre eux, et que j'ai multiplié les témoignages de proches/potes étant en place, tout mon intérêt pour le truc fut coupé.

Pas que je cherche un travail bien payé avec plein de vacances, mais quand je vois l'équation:

[Elèves teubés + Parents d'élèves teubés/violent/méprisant/hautains/je-m'en-foutiste/autre + Organisation à chier + Moyens dérisoires + hiérarchie débile et désintéressé + disparitions de certains organismes visant à aider/gérer/intégrer les élèves en grande difficulté (autrement dit, on les balance dans les classes, les profs géreront) + disparition du concours et formation débile alors qu'on est déjà dans la fosse aux lions ]
/
Motivation du prof + patience + capacité à prendre sur sa vie personnelle et familiale pour assurer en cours = dépression

je dis stop.

Møgluglu
14/09/2010, 22h27
Se retrouver pour la première fois devant 30 gugusses du 9-4, c'est drôle à raconter après coup, mais sur le moment c'est un coup à se chier dessus en loucedé.

Encore, ça ça va, mais quand en plus la matière que tu dois enseigner te fais autant chier qu'aux étudiants...

Heureusement, les étudiants croient encore qu'on est qualifiés pour leur apprendre des trucs alors qu'en fait on a 1 semaine d'avance sur eux. ^_^

zatura
14/09/2010, 22h32
Avec un de mes profs ça se voit qu'il y connait rien à ce qu'il nous enseigne. :ninja:

Quand il nous sort "Pour ça je crois que la réponse c'est machin, enfin je suis pas sur, vous me direz si j'ai raison" :O

:XD:

Came Yon
14/09/2010, 23h22
Sous le bureau ? :o

:p même pas c'était encore plus facile


Encore, ça ça va, mais quand en plus la matière que tu dois enseigner te fais autant chier qu'aux étudiants...

Heureusement, les étudiants croient encore qu'on est qualifiés pour leur apprendre des trucs alors qu'en fait on a 1 semaine d'avance sur eux. ^_^

C'est tellement vrai :tired:. M'enfin en L1 ça se voit pas, mais devant des M1 faut faire preuve de stratégie pour éviter les questions délicates :p

Akajouman
14/09/2010, 23h29
Bordel, prof de sport c'est le rêve! J'en connait un, bah c'est cool la vie pour lui. :p

Amishboy
14/09/2010, 23h40
Ça dépend ou tu bosses, vraiment. Et attention à ne pas faire d'amalgame entre sport et EPS. Je pinaille, mais on nous a assez pris la tête la dessus pendant mes études, pour que je me donne le droit de reprendre les gens la dessus. ;)

Le métier de professeur de sport ne doit pas etre confondu avec celui de professeur d'EPS. Il en differe par bien des aspects. Le professeur de sport exerce dans le milieu extrascolaire. Ses fonctions sont multiples, et vont de l'animation au conseil en passant par la promotion du sport.

Patacrep
14/09/2010, 23h41
J'enseigne a des élèves handicapes cognitifs dans une ULIS (ex-UPI) en Lycee pro. Ça me va plutôt bien, on est très libre dans notre pratique, on peut imaginer pas mal de trucs et on a plein d'indemnités ce qui ne gâche rien. Faut juste retourner à l'IUFM pour passer le CAPA et retrouver les formateurs qui veulent mutualiser nos têtes tout le temps :|

Rom1
15/09/2010, 00h18
Rom1 et Orime => M2 éducation + Concours de recrutement des profs des écoles.
Nous on est pas profs :emo:.

Ouais et si je continue de me coucher à ces heures ci à cause de TF2 ça va pas le faire pour cette année encore :tired:

bigxtra
15/09/2010, 01h33
Yeaaah B) moniteurs en force tavu.
Ouaich' représente B)


Heureusement, les étudiants croient encore qu'on est qualifiés pour leur apprendre des trucs alors qu'en fait on a 1 semaine d'avance sur eux. ^_^
:ninja:

Histoire de ne pas poster inutile, voici mon expérience de prof (si on peut dire, puisque comme Came Yon, je ne me sens pas vraiment "prof" comme un vrai prof avec un diplôme mais bon...).

J'avais raconté sur ce forum il y a quelques mois à quel point je me chiais dessus à l'idée de me retrouver face à une bande de zozos à qui j'allais devoir enseigner tant bien que mal la syntaxe du français et la lexicologie. Parce que je ne sais pas si c'est partout pareil, mais chez nous, les formations à l'enseignement destinées aux doctorants sont dispensées... à la fin de l'année :| Du coup, on se retrouve sans la moindre formation à la pédagogie, sans encadrement, sans personne pour vérifier qu'on est capable de faire cours, super quoi. Et quand je parle de cours, c'est pas des TD/TP mais bien des cours magistraux bien velus de deux heures...

Pour moi, finalement ça s'est super bien passé. J'ai eu en tout cinquante étudiants (dont 48 demoiselles :wub:) répartis en deux groupes de L1 et L2, super attentifs, sympas et calmes. Le bonheur quoi. Ce qui était moins sympa, c'était de préparer les cours : j'aurais jamais cru que ça prenait autant de temps... Avec toutes les heures passées à trouver l'exemple qui parle le mieux, la formulation la moins ambiguë ou l'organisation des sous-parties du cours la plus cohérente, j'ai dû mettre mon travail de thèse en suspens pendant tout un semestre.

Mais bon, ça valait le coup, j'en retire que des bonnes choses et je remets d'ailleurs le couvert cette année :)

Akodo
15/09/2010, 01h44
Pour ça, il faudrait effectuer un remplacement "à l'année".
Mais apparemment, je suis bien parti pour bouffer des kilomètres, cette année...
:|

Faux, un remplacement peut être allongé ;)
Au départ il devait faire que 2 semaines... Puis 2 mois, puis 4, puis 6...
Bon en général ça veut dire que le prof que tu remplaces va pas bien du tout, genre cancer...

Sylvine
15/09/2010, 01h59
Bordel, prof de sport c'est le rêve! J'en connait un, bah c'est cool la vie pour lui. :p
On verra si il aura toujours la banane quand il approchera de la retraite.

Je me suis tapé que des profs dans ce genre, des épaves qui devaient continuer à lever les jambes pour des élèves encore moins motivés qu'eux, ça en devient presque amusant.

Bon, certes, sur la fin il la lèvent de moins en moins la jambe, je m'en souviens d'un qui suivait les élèves qui couraient en vélo.

Møgluglu
15/09/2010, 09h40
Avec un de mes profs ça se voit qu'il y connait rien à ce qu'il nous enseigne. :ninja:

Quand il nous sort "Pour ça je crois que la réponse c'est machin, enfin je suis pas sur, vous me direz si j'ai raison" :O

:haha: Le n00b. Alors que si il faisait passer ça au bluff comme tout les autres, personne se rendrait compte de rien.

C'est pas avec une honnêteté intellectuelle comme ça qu'il va réussir dans la recherche non plus. :ninja:


Ouaich' représente B)
Parce que je ne sais pas si c'est partout pareil, mais chez nous, les formations à l'enseignement destinées aux doctorants sont dispensées... à la fin de l'année :| Du coup, on se retrouve sans la moindre formation à la pédagogie, sans encadrement, sans personne pour vérifier qu'on est capable de faire cours, super quoi. Et quand je parle de cours, c'est pas des TD/TP mais bien des cours magistraux bien velus de deux heures...


Les forma- quoi? Ah oui, devoir subir un vieux qui complète sa retraite en venant raconter sa vie et trouve des prétextes pour tripoter des étudiantes... :|

Commencer par des CM, ouais c'est hard... Ça ne devrait pas arriver... dans les textes.


Mais bon, ça valait le coup, j'en retire que des bonnes choses et je remets d'ailleurs le couvert cette année :)

Ouep, c'est un bon dérivatif quand ta recherche piétine ou recule. Et j'entretiens la douce illusion qu'un jour, un des étudiants qu'on a eu se rappellera d'un détail qu'on lui a appris en cours et s'en servira dans la vraie vie.

ToasT
15/09/2010, 10h08
J'enseigne a des élèves handicapes cognitifs dans une ULIS (ex-UPI) en Lycee pro.
Hier matin, des enseignants d'ULIS sont arrivés en salle des profs.

A travers les cieux
L’espace et le temps
Un vaisseau s’en vient
Ulysse
Contrôlés des Dieux
Les pièges géants
C’est l’Odysseus
Ulysse
Ulysse revient
Et c'est un bien long chemin
Ulysse revient
Il lutte pour son destin
Salut c’est moi Nono
‘Suis le robot héro
Cadeau d’Ulysse
Pour Télémaque son fils
Je vis dans l’gand vaisseau
Comme un poisson dans l’eau
Avec Thémis Télémaque et Ulysse
Ulysse revient
Ulysse revient
Car pour Télémaque
Thémis et Nono
Il lui faut lutter
Ulysse
Ulysse 31 prépare ton vaisseau
La Terre t’attends
Ulysse.


Ahem.

Anon26492
15/09/2010, 10h11
Le niveau de ce topic est quasiment aussi faible que celui d'une salle des prof, le syndicalisme en moins :siffle:

KiwiX
15/09/2010, 10h21
Ouais et si je continue de me coucher à ces heures ci à cause de TF2 ça va pas le faire pour cette année encore :tired:
:tired:

Réinstalle SF4 que je te dose la tête, tu iras te coucher plus tôt comme ça. P'tit con.

Aghora
15/09/2010, 10h22
Sans oublier les ceusses qui traînent en thèse.
Merci !!!

Mais bon comme j'ai fini et que pendant un an je ferais zéro enseignement...je fais juste un petit coucou :ninja:.

Johnny Ryall
15/09/2010, 10h28
Moi j'aime bien voir les profs se plaindre et chouiner, surtout que je n'arrive pas a avoir une quelconque compassion pour eux.
Sur la totalité des profs que j'ai jamais eu, un bon 90% était là pour rien glander, le quota de vacances appréciable et la tranquillité de l'emploi, et surtout ils ne s'en cachaient pas.
Grand merci à eux de m'avoir fait détester l'idée même de "système éducatif".

Anon26492
15/09/2010, 10h30
Ouais, enfin, tu as aussi le salaire au pistolet à patate qui vient compenser les avantages.

ToasT
15/09/2010, 10h31
Moi j'aime bien voir les profs se plaindre et chouiner, surtout que je n'arrive pas a avoir une quelconque compassion pour eux.
Sur la totalité des profs que j'ai jamais eu, un bon 90% était là pour rien glander, le quota de vacances appréciable et la tranquillité de l'emploi, et surtout ils ne s'en cachaient pas.
Grand merci à eux de m'avoir fait détester l'idée même de "système éducatif".http://officeforward.com/main/wp-content/uploads/2009/09/super-cool-story-bro.png

Allez, je vais juste préciser que j'ai connu des boulangers dégueulasses qui m'ont fait même détester l'idée du bon pain.

bigxtra
15/09/2010, 10h31
Moi j'aime bien voir les profs se plaindre et chouiner, surtout que je n'arrive pas a avoir une quelconque compassion pour eux.
Sur la totalité des profs que j'ai jamais eu, un bon 90% était là pour rien glander, le quota de vacances appréciable et la tranquillité de l'emploi, et surtout ils ne s'en cachaient pas.
Grand merci à eux de m'avoir fait détester l'idée même de "système éducatif".
http://trollcats.com/wp-content/uploads/2009/08/deflection_trollcat.jpg

Johnny Ryall
15/09/2010, 10h32
Ouais, enfin, tu as aussi le salaire au pistolet à patate qui vient compenser les avantages.

Ouais mais ça le gosse il y est pour rien.

@Toast : C'est super original, t'as trouvé ça tout seul ? :wub:

ToasT
15/09/2010, 10h33
O
@Toast : C'est super original, t'as trouvé ça tout seul ? :wub:
L'image ? Bien sûr que non, ça s'appelle un meme... :tired:

Johnny Ryall
15/09/2010, 10h35
L'image ? Bien sûr que non, ça s'appelle un meme... :tired:

Ya tellement de truc a dire sur ce genre de comportement que je commencerai même pas.
Tu veux pas bêler un coup pour voir ?

Nightwrath
15/09/2010, 10h38
Moi j'aime bien voir les profs se plaindre et chouiner, surtout que je n'arrive pas a avoir une quelconque compassion pour eux.
Sur la totalité des profs que j'ai jamais eu, un bon 90% était là pour rien glander, le quota de vacances appréciable et la tranquillité de l'emploi, et surtout ils ne s'en cachaient pas.
Grand merci à eux de m'avoir fait détester l'idée même de "système éducatif".
On devait avoir les même , à 1 ou 2 exceptions , y'a bien quelques profs qui m'ont marqués dans le bon sens , passionnés par leur truc , pédagogues et parfois super cool/sympa/déconneurs. Surtout celui que j'ai eu en terminale en électrotechnique , il aura marqué toute ma scolarité B)

Anon26492
15/09/2010, 10h38
Ouais mais ça le gosse il y est pour rien.

Ouais, bah il survit le gosse. Tu sais visiblement lire, écrire, sûrement compter, donc c'est déjà une petite réussite.

Ezechiel
15/09/2010, 10h42
Johnny est banni du topic des profs. Continuez brave gens.

ToasT
15/09/2010, 10h44
En salle, vous avez un objet fétiche que vous aimez tripoter ? Une règle jaune géante, un bout de patafix, ou tout objet pouvant blesser un élève ? Moi j'ai une énromre règle jaune dont le bout est pété à force de taper sur des élèves (c'est la légende urbaine qui tourne dans mon bahut ...^_^ ).

francou008
15/09/2010, 10h49
Toast :
http://www.profilebrand.com/funny-pictures/category/demotivational/644_professor-badass.gif

Rom1
15/09/2010, 10h51
:tired:

Réinstalle SF4 que je te dose la tête, tu iras te coucher plus tôt comme ça. P'tit con.

Non, j'vais plutot ranger le pc dans un carton et réviser comme un porc, ensuite je reviendrais ici avec l'admissibilité B)

Diwydiant
15/09/2010, 13h49
En salle, vous avez un objet fétiche que vous aimez tripoter ? Une règle jaune géante, un bout de patafix, ou tout objet pouvant blesser un élève ? Moi j'ai une énromre règle jaune dont le bout est pété à force de taper sur des élèves (c'est la légende urbaine qui tourne dans mon bahut ...^_^ ).

J'ai toujours un truc dans les mains, une craie, un stylo... Juste parce que je ne sais pas m'en empêcher...

Et ce matin, j'arrive en classe, et que vois-je ? Une règle, comme la tienne...
Terrible : je l'ai claquée une fois ou deux sur l'estrade, et j'ai eu un calme royale pendant toute l'heure...

B)


Mais je me rappelle d'un prof que j'avais au collège, qui avait une grosse armoire ne acier, avec un côté tout défoncé. Pour ce marrer, on l'imaginait péter un cable et taper dedans.
Mais un jour, trop de bavardage / glandage / foutage de tronche, il s'approche de l'armoire et lui file une putain de direct du gauche...
:O

Pareil, plus un bruit pendant toute l'année...








Mais il a sans doute dû se défoncer les métacarpes...
:tired:

mescalin
15/09/2010, 13h59
En salle, vous avez un objet fétiche que vous aimez tripoter ? Une règle jaune géante, un bout de patafix, ou tout objet pouvant blesser un élève ? Moi j'ai une énromre règle jaune dont le bout est pété à force de taper sur des élèves (c'est la légende urbaine qui tourne dans mon bahut ...^_^ ).

J'avais une prof d'anglais en Term qui sortait des poupées de son sac pour ornementer son bureau et qui nous parlait comme à des maternelles. Elle me faisait peur :emo:

Aghora
15/09/2010, 14h17
En salle, vous avez un objet fétiche que vous aimez tripoter ? Une règle jaune géante, un bout de patafix, ou tout objet pouvant blesser un élève ? Moi j'ai une énromre règle jaune dont le bout est pété à force de taper sur des élèves (c'est la légende urbaine qui tourne dans mon bahut ...^_^ ).
Le marqueur que je m'amuse à bouchonner/débouchonner.

Et des tics de langage ? Moi je...je sais pas :ninja:.

mescalin
15/09/2010, 14h18
Je dit tout le temps "hop", "hopla" ou "et hop".

ducon
15/09/2010, 14h25
Tu ne serais pas Alsacien ?

mescalin
15/09/2010, 14h26
Mais alors, pas du tout. :emo:

Zevka
15/09/2010, 14h31
Exact.
Mais elle est banni du forum pour le moment. :ninja:

Sinon, je me destinais moi aussi à une carrière de prof/instit'. Mais depuis que je vis avec l'un d'entre eux, et que j'ai multiplié les témoignages de proches/potes étant en place, tout mon intérêt pour le truc fut coupé.

Pas que je cherche un travail bien payé avec plein de vacances, mais quand je vois l'équation:

[Elèves teubés + Parents d'élèves teubés/violent/méprisant/hautains/je-m'en-foutiste/autre + Organisation à chier + Moyens dérisoires + hiérarchie débile et désintéressé + disparitions de certains organismes visant à aider/gérer/intégrer les élèves en grande difficulté (autrement dit, on les balance dans les classes, les profs géreront) + disparition du concours et formation débile alors qu'on est déjà dans la fosse aux lions ]
/
Motivation du prof + patience + capacité à prendre sur sa vie personnelle et familiale pour assurer en cours = dépression

je dis stop.

(presque) same here.

L'enseignement m'a toujours attiré, mais avec une mère instit et un père prof (de maths, en plus, il cumule), la "vocation" elle a eu du mal à rester, j'aurais jamais eu le courage ni la patience.

L'idée reste tout de même dans un coin de ma tête, j'aimerais bien trouver un jour m'essayer à un métier d'enseignement, reste à trouver quand et comment.

Je m'étais renseigné pour faire vacataire à mon ancien IUT, mais, en galère, ils ne prennent presque plus aucun privés, et j'ai pas vraiment la possibilité ou l'envie de passer un doctorat pour devenir maitre de conf. :p
A part ça, j'avais un peu démarché des organismes de formation pour donner des cours d'informatique, faudrait que je regarde de nouveau de ce côté.

Aghora
15/09/2010, 14h46
Je m'étais renseigné pour faire vacataire à mon ancien IUT, mais, en galère, ils ne prennent presque plus aucun privés, et j'ai pas vraiment la possibilité ou l'envie de passer un doctorat pour devenir maitre de conf. :p

Et vacataire en école d'ingé ? T'y as pensé ?

Diwydiant
15/09/2010, 14h52
Et des tics de langage ? Moi je...je sais pas :ninja:.

Pffff, ne m'en parle pas : je suis toujours en train de dire "What else ?"

http://a31.idata.over-blog.com/300x300/0/44/00/55/stella3/clooney.jpeg



Alors les "Nespresso", en classe, c'est marrant une fois, mais au bout d'un moment, stop !

Raphi Le Sobre
15/09/2010, 14h57
L'idée reste tout de même dans un coin de ma tête, j'aimerais bien trouver un jour m'essayer à un métier d'enseignement, reste à trouver quand et comment.

Personnellement, je me pose la question concernant les établissements privées professionnels, reconnus par l'Etat et en liaison avec les entreprises. Du genre de ceux où j'ai passé mon BTS de Transport.

Y'a autant de matières professionnelles que généralistes, et les embauches se font comme dans le privé, non pas par concours. Du coup, je tente de me renseigner un peu pour voir si ça peut se faire.

Anon26492
15/09/2010, 15h02
Je ne crois pas que la vocation soit un critère à considérer : elle peut jouer en bien comme en mal et, d'expérience, très souvent en mal. J'ai vu des minettes tellement à fond dedans que leurs premiers échecs les descendirent en flamme quand des glandeurs ayant réussi par chance s'en sortaient mieux.

Le grand défaut de notre système, c'est qu'il permet très peu aux postulants de s'essayer au métier, contrairement à ce qui se fait en Allemagne par exemple. Le métier, sauf dans le cas des vacataires (qui de toutes manières ont peanuts de chances d'avoir le concours) se découvre après une année de préparation trop prenante pour abandonner une fois le concours obtenu.

Comme cette année de préparation ne sélectionne pas spécialement les candidats en fonction de leur aptitude à enseigner, forcément, le premier contact avec une classe est, trop souvent, une révélation type "je ne suis pas fait pour se métier" : une découverte plus tôt, avant d'être engagé jusqu'au cou dans une année prépa, permettrait à bien des candidats de comprendre leur inaptitude au métier, et épargnerait bien des problèmes à l'éducation nationale.

Quand je pense à tous mes amis de Maîtrise qui ont fait la prépa aux concours, et que je vois ceux qui aujourd'hui sont en poste, j'ai toujours l'impression que ce ne sont pas les bons qui ont été choisis. Après tout, le charisme, l'aisance sociale, qualités essentielles d'un professeur, se retrouvent plus souvent chez les étudiants passant leur préparation au café que chez ceux campant douze heures par jour dans la bibliothèque. Je fus le seul admis sur mon groupe de travail, assez "cool" (enfin, selon les critères de l'agrégation hein) mais composé de mecs qui auraient fait de super prof, alors que d'autres sinistres crétins inadaptés au monde moderne passaient puis se plantaient devant 35 ados.

Aghora
15/09/2010, 15h05
Pffff, ne m'en parle pas : je suis toujours en train de dire "What else ?"

En conférence, j'ai assisté à deux présentations d'un américain, professeur à l'université blablabla chais plus quoi. J'ai rapidement remarqué un truc: une phrase sur deux il rajoutait un discret "m'kay ?" à la fin. Je me suis dit "ah ! un tic de langage, il a dû vite se faire repérer par ses étudiants".
Et puis c'est seulement maintenant que j'ai fait le rapprochement à un personnage d'un célèbre dessin animé avec 4 sales mômes...je vous laisse deviner à qui je pense :rolleyes:.

Diwydiant
15/09/2010, 15h08
Tout à fait d'accord, Mdt.
J'ai eu la chance de faire un an d'assistanat en Ecosse, face à des gamins entre 11 et 17 ans, ce qui m'a permis de rentrer en France en me disant "c'est ce que je veux faire."

Mais ce n'est quasiment rien par rapport à une mise en situation face à une classe, qui est presque totalement absente aujourd'hui pour ce qui passe le concours.

D'ailleurs, l'année de stage à mi-temps qui avait encore lieu l'année dernière permettait déjà de faire un écrémage : au bout de deux mois, on entendait parler des premières démissions...



@Aghora : ^_^ , m'voyez ?

mescalin
15/09/2010, 15h11
Quand je pense à tous mes amis de Maîtrise qui ont fait la prépa aux concours, et que je vois ceux qui aujourd'hui sont en poste, j'ai toujours l'impression que ce ne sont pas les bons qui ont été choisis. Après tout, le charisme, l'aisance sociale, qualités essentielles d'un professeur, se retrouvent plus souvent chez les étudiants passant leur préparation au café que chez ceux campant douze heures par jour dans la bibliothèque. Je fus le seul admis sur mon groupe de travail, assez "cool" (enfin, selon les critères de l'agrégation hein) mais composé de mecs qui auraient fait de super prof, alors que d'autres sinistres crétins inadaptés au monde moderne passaient puis se plantaient devant 35 ados.


Tout pareil. En même temps, beaucoup de ceux que je connais qui se sont réorientés ne le regrettent pas à posteriori, surtout quand ils entendent les témoignages de ceux qui sont en poste (pour la plupart instits).

Anon26492
15/09/2010, 15h21
Quand j'ai fais mon stage, j'avais UNE classe, des secondes. En ZEP certes, mais une seule.

J'allais vaguement en cours deux jours à l'IUFM (80% de merde, 20% d'utile), et il me restait largement le temps de bosser les programmes (que je ne connaissais pas, en agrégation on ne nous demande pas d'être au jus), de préparer mes cours, de réfléchir un peu à comment j'allais aborder les problèmes rencontrés.

Au final, ce n'est pas tant la préparation de l'IUFM qui a compté, mais surtout d'avoir le temps de me poser pour réfléchir sur mon approche de l'enseignement.

Le truc, c'est que même si j'avais fais une allergie aiguë à l'enseignement, quel choix avais-je? Quand tu as 23 ans et une agrégation d'histoire, tu as le choix entre prof ou la manutention. C'est un peu tard pour te réorienter, tu n'as pas des masses de passerelles (surtout à l'époque), tes diplômes feraient rire un recruteur (qui ne pige pas qu'un mec qui choppe une agreg a sans doute la capacité de travail pour rattraper l'ensemble des connaissances accumulées en trois ans d'école de commerce et ce en deux mois)...

Bref, tu t'accroches, t'as pas le choix, et tu finis par faire un prof aigri qui abuse des arrêts de travail.

Un stage significatif et obligatoire devrait être imposé dés la Licence à tout étudiant désirant s'orienter vers le métier. Si possible en ZEP et dans un chouette bahut, histoire de sentir un peu les deux extrêmes.

Diwydiant
15/09/2010, 15h29
Le stage avait encore lieu, en licence, il y a encore deux ans... Mais attention, un stage de ouf : une semaine d'observation, yeaheaaaaaaa !

:|

Je comprends que certains décident de laisser tomber une fois en poste...


Par contre, si je ne m'abuse, il me semble que ce qui vont en STAPS ont des classes à prendre en charge dès leurs première année de licence... Au moins, ça laisse le temps de se retourner si on voit que ça ne va pas bien se passer...





D'ailleurs, voilà un lien déjà passé dans la crème des sites web (http://zyvawesh.tumblr.com/)... Ça laisse perplexe...

mescalin
15/09/2010, 15h30
Le stage avait encore lieu, en licence, il y a encore deux ans... Mais attention, un stage de ouf : une semaine d'observation, yeaheaaaaaaa !

:|

Je comprends que certains décident de laisser tomber une fois en poste...


Par contre, si je ne m'abuse, il me semble que ce qui vont en STAPS ont des classes à prendre en charge dès leurs première année de licence... Au moins, ça laisse le temps de se retourner si on voit que ça ne va pas bien se passer...

Ouais enfin quand on voit le nombre de postes au concours, ça fait réfléchir aussi ^_^

Ya pas eu une année ou deux où yen a eu carrément aucun ?

ducon
15/09/2010, 15h48
Je ne suis pas d’accord quand certains parlent de vocation à propos du métier d’enseignant. C’est marrant, on parle de vocation à propos de métiers squattés auparavant par les curés et les moines (enseignant, soignant) mais pas à propos de métiers comme caissière ou ouvrier, pourtant…
De plus, cela sous-entend que quelqu’un qui en bave ne l’a pas, donc que c’est de sa faute et qu’il n’a qu’une chose à faire : changer de métier. La bonne blague par les temps qui courent. Cela veut surtout dire que les enseignants sont complètement seuls devant leurs classes, on les laisse dans leur merde surtout quand ça se passe mal, et pire encore, dans ces cas on les enfonce souvent.

Nelfe
15/09/2010, 15h51
On peut intégrer les assistants d'éducation dans ce topic ou non ? :ninja:

Anon26492
15/09/2010, 15h51
Mais non, la vocation, comme son étymologie l'indique, désigne tout simplement un appel, façon Jeanne d'Arc, sauf que pour nous, enseignants, c'est le fantôme de Jules Ferry qui apparaît un jour en soirée étudiante.

Qui tu veux qu'apparaisse à une caissière? Jules-Edouard Leclerc? :tired:


On peut intégrer les assistants d'éducation dans ce topic ou non ?

Uniquement si on se débarrasse de cet affreux néologisme administratif pour revenir au bon vieux "pion" voire "surveillant".

ducon
15/09/2010, 15h53
Non, on nous sert trop souvent la vocation comme mauvaise excuse pour laisser tomber un collègue.

Anon26492
15/09/2010, 15h55
Si le collègue a été abandonné par le fantôme de Jules Ferry, c'est qu'il était indigne de le recevoir.

(je délire hein, j'ai dis plus haut tout le mal que je pensais de la vocation)

Nelfe
15/09/2010, 15h56
Mais non, la vocation, comme son étymologie l'indique, désigne tout simplement un appel, façon Jeanne d'Arc, sauf que pour nous, enseignants, c'est le fantôme de Jules Ferry qui apparaît un jour en soirée étudiante.

Qui tu veux qu'apparaisse à une caissière? Jules-Edouard Leclerc? :tired:



Uniquement si on se débarrasse de cet affreux néologisme administratif pour revenir au bon vieux "pion" voire "surveillant".

Ça fait plus joli quand même.

Je commence à collectionner les cas spéciaux dans le lycée où je suis. 2 semaines après la rentrée, ça me fait déjà flipper :sad:.

mescalin
15/09/2010, 16h00
Bah ça va, t'es pas dans un collège à gérer la "vie scolaire". Franchement ya difficilement pire.

Nelfe
15/09/2010, 16h02
Bah ça va, t'es pas dans un collège à gérer la "vie scolaire". Franchement ya difficilement pire.

Sisi c'est ce que je fais. D'ailleurs là je poste depuis la Vie Scolaire ^_^.

(bon ok c'est mercredi après midi, on a collé les internes dans le foyer où ils jouent au billard ou récupèrent de la nuit sympa qu'on a eu avec l'alarme incendie de 2h à 2h du matin du coup on matte des films dans le bureau et on glande. En plus les CPE sont pas là :ninja:).

mescalin
15/09/2010, 16h04
Ouais nous on flippait qu'il soit là, il empirait tout. Mais puissance dix. C'était le mec qui te flinguait ton boulot de l'année sur un élève qui décrochait en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Nelfe
15/09/2010, 16h05
Ha nous ça va elles sont compétentes. Aucun soucis pour ça.

Anon26492
15/09/2010, 16h11
J'aime pas cette tendance bien actuelle qui consiste à faire du nom un cache-sexe pour la triste réalité d'une profession.

Hier encore, je zappe sur TF1 et découvre un "chargé d'entretien"... encore plus fort que technicien de surface.

Assistant d'éducation, c'est la même logique : on prend un statut ancien et éprouvé, celui de surveillant d'externat, traditionnellement réservé aux étudiants boursiers.

On en fait un fourre-tout précaire, sujet à diverses magouilles (merci le recrutement par les chefs d'établissement), avec une polyvalence forcée (vas-y paye tes tâches administratives et la maintenance informatique alors qu'auparavant c'était très limité), un statut sur mesure (même plus réservé aux futurs profs, même pas fonctionnaires, payés au lance-pierre) et, pour faire joli, on repackage le tout avec un nom sexy.

Pour les instituteurs c'est différent, puisque le changement de nom a surtout coïncidé avec un changement dans le recrutement. Toutefois, j'ai toujours trouvé dommage d'utiliser cet hypocrite "professeur des écoles" quand le mot instituteur était chargé d'une histoire glorieuse et marquait bien la différence avec les professeurs, dont le métier est très différent (et je dirais moins important).

A partir du moment où une société a honte de ses mots, ce n'est pas en les supprimant que les problèmes seront réglés. Suffit de voir les annonces de l'ANPE... les noms sont ronflants, les statuts précaires...

Nelfe
15/09/2010, 16h12
Ouais enfin c'est quand même marrant comme poste :ninja:. Honnêtement le ratio salaire/heure de travail+pénibilité est quand même plutôt bon. C'est pas le boulot le plus intéressant au monde, mais loin d'être le pire.

Voldain
15/09/2010, 16h28
D'ailleurs, voilà un lien déjà passé dans la crème des sites web (http://zyvawesh.tumblr.com/)... Ça laisse perplexe...

Je suis traumatisé.
Je pensais qu'on était pas mal au collège mais là...
Vraiment très fort.

Johnny Ryall
15/09/2010, 16h34
Bah vous avez déjà tous les éléments qu'il faut pour tirer les conclusions de ce qui cloche, je ne fais que les reprendre :
- Profession gangrénée par les branleurs et les dépressifs
- qui de toutes façons ne peuvent pas faire autre chose
- et corporatiste au possible

On peut dire que dans le privé la condition des travailleurs s'aggrave à cause du patronnat et des délocalisations.
Concernant les profs, évidemment ça ne tient pas debout.

Ensuite ce que je capte pas c'est comment on peut tout rejeter sur l'incapacité des gouvernements successifs (qui ont été de droite ou de gauche) ou sur la "société" , ou sur "le changement des moeurs" en oubliant que pour progresser dans cette hiérarchie, il faut obligatoirement être syndiqué.
En d'autre termes, comment tout le monde peut être plus ou moins d'accord pour se caler sur la même ligne directrice, tout en saccageant son activité professionnelle.

Je parle juste franchement hein, c'est juste un avis différent ... Aller pas me taxer de troll ou me bannir de la discussion. :tired:
Evidemment que je trouve déplorable qu'un prof gagne moins que le smic, travaille dans des conditions pourries et a la reconnaissance qu'il méri... heu pardon, j'ai rippé. :ninja:

Anon26492
15/09/2010, 16h36
en oubliant que pour progresser dans cette hiérarchie, il faut obligatoirement être syndiqué.

De quelle hiérarchie parles-tu? :huh:

mescalin
15/09/2010, 17h16
Profession gangrénée par les branleurs et les dépressifs

Ok, ça se vois que tu vois absolument pas ce que c'est que le boulot d'un instit de nos jours.

Et puis pas taxer de trollesque une intervention qui consiste a traiter de branleurs dépressifs la totalité d'une profession, mais excuses-moi, tu te fout de qui là ? :huh:

Rashtek_Frites
15/09/2010, 17h18
Pour ceux qui sont pions depuis un moment, il y a une info utile à connaître et apparement pas si répandue que ça : dès que vous comptez trois années d'exercice en tant qu'assistant d'éducation, vous pouvez vous inscrire au concours interne de prof certifié ou de cpe (cf par exemple http://www.guide-concours-enseignants-college-lycee.education.gouv.fr/cid51271/concours-interne-du-capes.html).

Pour l'anecdote, j'ai brièvement exercé comme prof certifié de lettres modernes stagiaire, en charge d'une classe de quatrième, mais j'ai préféré démissionner au bout d'un trimestre quand il est devenu clair que je serais malheureux en faisant ce boulot.

Je me souviens de l'angoisse qui m'étreignait à chaque sonnerie annonçant le début des cours ; j'apercevais la nana de l'intendance peinarde dans son bureau et j'enviais le calme qui semblait y régner.

Le truc marrant, c'est qu'après diverses péripéties, maintenant c'est moi le mec de l'intendance, dans un petit LEP d'un quartier populaire mais très sympa de ma ville.

mescalin
15/09/2010, 17h20
A tous les concours de l'EN en fait.

Nono
15/09/2010, 17h25
J'hésite à le dire à un pote (pour la santé mentale de ses futurs hypothétiques élèves :) )

Rom1
15/09/2010, 17h28
Pour ceux qui sont pions depuis un moment, il y a une info utile à connaître et apparement pas si répandue que ça : dès que vous comptez trois années d'exercice en tant qu'assistant d'éducation, vous pouvez vous inscrire au concours interne de prof certifié ou de cpe (cf par exemple http://www.guide-concours-enseignants-college-lycee.education.gouv.fr/cid51271/concours-interne-du-capes.html).

Ouais mais le nombre de places est encore plus limité, ce qui fait qu'en général (dans mon IUFM en tout cas) ils préfèrent le passer en externe.

Rashtek_Frites
15/09/2010, 17h33
J'ai pas approfondi la question, mais il faudrait voir le ratio nombre de candidats/places disponibles et la nature des épreuves. La pionne avec qui j'avais discuté prétendait qu'elles étaient plus simples, mais je ne suis pas allé voir les annales et les rapports de concours pour vérifier, j'avais d'autres boîtes de petits pois à compter.

ducon
15/09/2010, 18h15
Bah vous avez déjà tous les éléments qu'il faut pour tirer les conclusions de ce qui cloche, je ne fais que les reprendre :


Tiens, tu n’avais pas été banni du fil, toi ? :huh:

Johnny Ryall
15/09/2010, 18h16
Ouais mais que veux-tu, la modération est a chier sur ce forum.

ducon
15/09/2010, 18h20
Je me demandais si un jour un prof ne t’avait pas piqué ta sucette pour la bouffer sous ton nez. :unsure:

Johnny Ryall
15/09/2010, 18h23
Nan c'est moi qui les rendait dingues.

A base de jet de pétard clac-doigts sur le tableau noir en 6eme pendant que le prof écrivait, le reste de ma scolarité a été crescendo. :cigare:

ducon
15/09/2010, 18h25
Et tu viens chouiner contre les profs ? :(

Evil Monkey
15/09/2010, 18h44
Et tu viens chouiner contre les profs ? :(
Il a dit "crescendo depuis la sixieme" il me semble :).

Truhl
15/09/2010, 18h56
Bah raison de plus.

J'en ai fait des conneries à certains cours, à faire criser une prof parce que ça fait marrer les potes. Et même si je suppose que c'était une réaction à l'emmerdement que suscitait son cours, et une réaction au fait qu'il n'y avait aucun dialogue possible, je trouve pas ça bien.

Et le plan 'ils sont là pour ça - ils en ont signé, c'est pour en chier' n'est pas une excuse pour moi.

Bon après, j'ai plus de compassion pour certains que pour d'autres. Mais j'ai parfois eu le sentiment d'aller trop loin.

Evil Monkey
15/09/2010, 19h00
Bah raison de plus.

J'en ai fait des conneries à certains cours, à faire criser une prof parce que ça fait marrer les potes. Et même si je suppose que c'était une réaction à l'emmerdement que suscitait son cours, et une réaction au fait qu'il n'y avait aucun dialogue possible, je trouve pas ça bien.

Et le plan 'ils sont là pour ça - ils en ont signé, c'est pour en chier' n'est pas une excuse pour moi.

Bon après, j'ai plus de compassion pour certains que pour d'autres. Mais j'ai parfois eu le sentiment d'aller trop loin.

Bah les profs sont là pour enseigner, rien d'autre. Ils ne devraient à avoir à subir leurs eleves. Quand j'entends mes parents ou mes oncles/tante parler de leur enfance/adolescence en cours je sens que les choses ont changé depuis, pas de bruit en classe, pas de bordel, pas de crétins cherchant au maxmum à emmerder leur monde ou très peu, et ce comportement était tres vite recadré.

Je me demande bien ce qui a changé à tel point qu'aujourd'hui l'enseignement est vu comme un enfer qu'on ne traverse que par la dépression.

Nelfe
15/09/2010, 19h02
Pour ceux qui sont pions depuis un moment, il y a une info utile à connaître et apparement pas si répandue que ça : dès que vous comptez trois années d'exercice en tant qu'assistant d'éducation, vous pouvez vous inscrire au concours interne de prof certifié ou de cpe (cf par exemple http://www.guide-concours-enseignants-college-lycee.education.gouv.fr/cid51271/concours-interne-du-capes.html).


Ça je ne savais pas et c'est tentant, merci :o.

Anonyme871
15/09/2010, 19h03
Mais Nelfe, t'es pas limitaire toi maintenant ? :tired:

Karibou
15/09/2010, 19h06
ToasT :cry: :)

ToasT
15/09/2010, 19h37
ToasT :cry: :):cry:
Sinon, l'enseignement, on s'en sort pas uniquement grâce à la dépression, hein, on peut aussi défoncer ses élèves à TF2, DOW2 et CS:S, hein. La, ça impose le respect maximum.

Voldain
15/09/2010, 19h38
:cry:
Sinon, l'enseignement, on s'en sort pas uniquement grâce à la dépression, hein, on peut aussi défoncer ses élèves à TF2, DOW2 et CS:S, hein. La, ça impose le respect maximum.

Dommage que tu sois mauvais :sad:

Anon26492
15/09/2010, 19h47
Y'a que les ados-geeks qui jouent sur PC, c'est pas eux qui vont te faire chier en classe.

Par contre, toucher à Fifa ou PES sur PS3, ça peut marcher.

Guest
15/09/2010, 19h48
Invite-les à un de tes concert ToasT, pour qu'ils voient à quel point leur prof est un homme sérieux et responsable.

Diwydiant
15/09/2010, 19h51
:cry:
Sinon, l'enseignement, on s'en sort pas uniquement grâce à la dépression, hein, on peut aussi défoncer ses élèves à TF2, DOW2 et CS:S, hein. La, ça impose le respect maximum.

C'est pas contre l'éthique ?
:tired:


Mais un ptit backstab, un rocketjump ou une humiliation à la k4l4sh valent bien toutes les heures de colles...
:wub:

Evil Monkey
15/09/2010, 20h03
Pour ceux qui sont pions depuis un moment, il y a une info utile à connaître et apparement pas si répandue que ça : dès que vous comptez trois années d'exercice en tant qu'assistant d'éducation, vous pouvez vous inscrire au concours interne de prof certifié ou de cpe (cf par exemple http://www.guide-concours-enseignants-college-lycee.education.gouv.fr/cid51271/concours-interne-du-capes.html).

Pour l'anecdote, j'ai brièvement exercé comme prof certifié de lettres modernes stagiaire, en charge d'une classe de quatrième, mais j'ai préféré démissionner au bout d'un trimestre quand il est devenu clair que je serais malheureux en faisant ce boulot.

Je me souviens de l'angoisse qui m'étreignait à chaque sonnerie annonçant le début des cours ; j'apercevais la nana de l'intendance peinarde dans son bureau et j'enviais le calme qui semblait y régner.

Le truc marrant, c'est qu'après diverses péripéties, maintenant c'est moi le mec de l'intendance, dans un petit LEP d'un quartier populaire mais très sympa de ma ville.
Ca interesse beaucoup une de mes amies qui est actuellement AE en ZEP, donc elle va s'informer de son coté, mais en attendant aurait tu plus de précisions à nous donner ?

Si le concours est différents, combien de place il y a par an par rapport au concours normal etc.

Anon26492
15/09/2010, 20h15
Tout dépend du concours : CRPE, CAPES ou Agreg? Le cas échéant, dans quelle matière?

Ze Pompom
15/09/2010, 20h31
Je me demande bien ce qui a changé à tel point qu'aujourd'hui l'enseignement est vu comme un enfer qu'on ne traverse que par la dépression.

Il y a beaucoup de raisons à ça. La société a beaucoup changé.

Avant il y avait un réel respect des enseignants qui rendait leur travail beaucoup plus aisé. Les sanctions n'étaient pas systématiquement contestée par les parents (ni par les élèves d'ailleurs) La discipline était aisée à maintenir. Ca ne signifiait pas que les élèves ne faisaient pas de conneries attention (ils en faisaient même souvent des bien pires qu'aujourd'hui) mais un prof ne passait pas la moitié de son temps à faire la police.

A côté de ça, il faut bien voir que le système d'enseignement était sélectif (très) il y avait finalement peu d'élèves qui allaient jusqu'au bac. Et avoir le bac était quelque chose de réellement important.
L'école avait aussi pour la génération de mes parents (j'ai 36 ans) une réelle fonction d'ascenseur social. Je connais beaucoup d'amis de mes parents dont les parents étaient ouvriers ou paysans, et qui ont fait des études.
Pour ma génération c'est déjà très différent (je me rappelle qu'on avait regardé avec les élèves de ma licence les origines socio-professionnelles des élèves : que des fils de profs ou de catégorie sociales élevées) et aujourd'hui je pense que le constat est encore pire.

Il y a encore d'autres facteurs
- l'importance le la 'consommation' à tous les niveaux de la société est très flagrante à l'école, dans l'attitude des élèves et de leurs parents
- les politiques d'intégration dans les écoles ne me paraissent pas faire du bien (genre va faire court avec un gamin handicapé mental dans ta classe, je t'assure que c'est moins évident pour le prof et pour les élèves)
- Je pense aussi que le collège unique est une politique qui a fait des ravages. Elle impose de garder des élèves en gros échecs jusqu'en troisième. C'est très dur pour un gamin qui ne panne rien en sixième de continuer à ne rien comprendre jusqu'au bout du collège, et beaucoup d'entre eux deviennent ingérables avec le temps (et on les fait passer pour se débarrasser d'eux au plus vite)
- Dans les choses plus récentes, les IUFM ont été un gros échec (mais les supprimer ça va être pire. Il aurait fallu les réformer mais pas les détruire et envoyer les futurs enseignants au carton)
- et je pense qu'il y aurait encore beaucoup d'autre choses à dire...

ToasT
15/09/2010, 22h00
C'est pas contre l'éthique ?
:tired:

Après c'est à toi de voir avec quoi tu te sens mal à l'aise, mais si c'est aussi un moyen de leur montrer les deux faces d'une réalité, la différence entre un métier et une vie, les responsabilités de l'âge adulte, toussa.

Great Teacher Toast.

Pour les concerts, ça a failli être fait. :p

Evil Monkey
16/09/2010, 12h52
Il y a beaucoup de raisons à ça. La société a beaucoup changé.

Avant il y avait un réel respect des enseignants qui rendait leur travail beaucoup plus aisé. Les sanctions n'étaient pas systématiquement contestée par les parents (ni par les élèves d'ailleurs) La discipline était aisée à maintenir. Ca ne signifiait pas que les élèves ne faisaient pas de conneries attention (ils en faisaient même souvent des bien pires qu'aujourd'hui) mais un prof ne passait pas la moitié de son temps à faire la police.

A côté de ça, il faut bien voir que le système d'enseignement était sélectif (très) il y avait finalement peu d'élèves qui allaient jusqu'au bac. Et avoir le bac était quelque chose de réellement important.
L'école avait aussi pour la génération de mes parents (j'ai 36 ans) une réelle fonction d'ascenseur social. Je connais beaucoup d'amis de mes parents dont les parents étaient ouvriers ou paysans, et qui ont fait des études.
Pour ma génération c'est déjà très différent (je me rappelle qu'on avait regardé avec les élèves de ma licence les origines socio-professionnelles des élèves : que des fils de profs ou de catégorie sociales élevées) et aujourd'hui je pense que le constat est encore pire.

Il y a encore d'autres facteurs
- l'importance le la 'consommation' à tous les niveaux de la société est très flagrante à l'école, dans l'attitude des élèves et de leurs parents
- les politiques d'intégration dans les écoles ne me paraissent pas faire du bien (genre va faire court avec un gamin handicapé mental dans ta classe, je t'assure que c'est moins évident pour le prof et pour les élèves)
- Je pense aussi que le collège unique est une politique qui a fait des ravages. Elle impose de garder des élèves en gros échecs jusqu'en troisième. C'est très dur pour un gamin qui ne panne rien en sixième de continuer à ne rien comprendre jusqu'au bout du collège, et beaucoup d'entre eux deviennent ingérables avec le temps (et on les fait passer pour se débarrasser d'eux au plus vite)
- Dans les choses plus récentes, les IUFM ont été un gros échec (mais les supprimer ça va être pire. Il aurait fallu les réformer mais pas les détruire et envoyer les futurs enseignants au carton)
- et je pense qu'il y aurait encore beaucoup d'autre choses à dire...

C'etait plus une question rhétorique donc je suis bien sûr d'accord avec toi. Pour ce qui est du collége, mon prof d'Histoire Contemporaine rabache à qui veut l'entendre qu'il faudrait le remplacer par un allongement des périodes de primaires et de lycées.
Que les enfants n'arrêtent le primaire qu'à 12 ans et que le Lycées commence à 13 ans. Personnelement je trouve que ce ne serait pas une si mauvaise idée.

Il est vrai qu'en l'état le collège a été la pire période de scolarité de bien des gens que je connais, 4 ans avec les même personnes ça veut dire que s'y on ne s'entend pas avec eux c'est la misére, 4 ans à supporter les crises d'adolescence des autres ou même la sienne, j'imagine que les mecs qui ont crée le college avaient surement bien réfléchis à cela.

sylphid
16/09/2010, 15h49
les politiques d'intégration dans les écoles ne me paraissent pas faire du bien (genre va faire court avec un gamin handicapé mental dans ta classe, je t'assure que c'est moins évident pour le prof et pour les élèves)


Je trouve pas la remarque très pertinente, je sais pas trop de quel niveau d'étude tu parles, mais l'exclusion totale des enfants handicapés du système scolaire classique me parait pas être une bonne chose.

Il est vrai qu'il doit être plus aisé de faire cours a des bons élèves bien portant qu'à des élèves handicapés. Mais à force de trier ou d'exclure les gens dès la maternelle ou le CP je suis pas sur que cela apporte de bonne chose par la suite.

http://www.sceren.fr/actualites/question/handicap/Images/titeuf.gif

Almatysain
16/09/2010, 16h08
Je trouve pas la remarque très pertinente, je sais pas trop de quel niveau d'étude tu parles, mais l'exclusion totale des enfants handicapés du système scolaire classique me parait pas être une bonne chose.
Ca dépends... Actuellement, c'est pas bon pour eux (les enfants) de rester avec des adultes qui ne savent pas comment agir face à ce type de gamin. Ma soeur, qui s'occupe d'enfants autistes Asperger, n'est pas convaincue non plus par le fait de devoir les intégrer absolument, les conséquences sont la plupart du temps catastrophiques.
Mais c'est un peu le même problème que pour les Educateurs Spé, qu'on isole des collèges et lycées.
J'ai la chance (:tired:) d'avoir donc les 3 visions des choses : 1 soeur autiste (^_^), une soeur prof (:|) et un beau-frère éducateur (:ninja:); leurs discussions à ce genre de propos (enfants handicapés et cas sociaux), sont tout le temps très intéressantes et montrent d'énormes manquements.

sylphid
16/09/2010, 16h11
Je suis tout a fait d'accord avec ton avis, mais malheureusement la réalité est très, TRÈS, loin d'une scolarité systématique (ou une intégration forcé ), le cas par cas (au compte goutte) est déjà extrêmement problématique.

Enfin bon passons, je tenais juste a réagir a cette phrase qui me grattait le dos...

Ze Pompom
16/09/2010, 18h45
Je trouve pas la remarque très pertinente, je sais pas trop de quel niveau d'étude tu parles, mais l'exclusion totale des enfants handicapés du système scolaire classique me parait pas être une bonne chose.

Il est vrai qu'il doit être plus aisé de faire cours a des bons élèves bien portant qu'à des élèves handicapés. Mais à force de trier ou d'exclure les gens dès la maternelle ou le CP je suis pas sur que cela apporte de bonne chose par la suite.

http://www.sceren.fr/actualites/question/handicap/Images/titeuf.gif

L'exemple auquel je pensais : un enfant handicapé mental dans une classe de CE2 ou CM1. Il se levait, criait, répétait sans cesse les même mots. Les autres enfants avaient très peur de lui, et l'enseignante n'était absolument pas formée pour gérer un élève comme ça. Au final, pour la classe une grosse perturbation, et pour le petit, au bout d'un an (!) l'institution admet que c'est pas possible et qu'il faut peut-être le mettre dans une classe spécialisée (au grand soulagement des parents).

Pour préciser ma pensée, je ne pense pas que l'intégration soit forcément une mauvaise chose, mais il faudrait que ce soit bien fait, avec du personnel formé et dans des conditions bien étudiées. Malheureusement, la motivation de l'institution est souvent avant tout financière. Un élève dans une classe normale ça coute moins cher !
De toute façon la non formation des enseignants spécialisés est une généralité dans l'Éducation Nationale. J'ai par exemple une amie qui a enseignait dans une CLISS a un public d'enfant exclusivement handicapés mentaux (la classe était intégrée à une école 'normale') Elle n'avait absolument AUCUNE formation. Elle a cependant trouvé l'expérience enrichissante et a demandé à avoir la même classe l'année suivante ainsi qu'une formation spécifique. Le rectorat lui a donc gracieusement donné la gestion de la classe... mais pas la formation ! sympa non ?

Raphyo
16/09/2010, 19h13
Salut les profs, juste pour vous dire que 9 heures de cours dans la journée c'est trop.

Surtout les 3 dernières heure sans pause.

Nelfe
16/09/2010, 19h17
Dans le lycée où je bosse, le système pour les ado handicapés (légers hein, c'est un lycée professionnel et si ils avaient un handicap plus lourd je pense pas que les profs les laisseraient approcher les machines) est pas mal : ils passent une année dans une classe spécialisée, si ça va ils intègrent après une classe normale. J'ai pas mal discuté avec leur éducatrice (foutrement jolie d'ailleurs :bave:) et ça marche plutôt bien pour le moment.

Anon26492
16/09/2010, 19h24
Il est vrai qu'il doit être plus aisé de faire cours a des bons élèves bien portant qu'à des élèves handicapés. Mais à force de trier ou d'exclure les gens dès la maternelle ou le CP je suis pas sur que cela apporte de bonne chose par la suite.

Au contraire : on trierait un peu plus les élèves, notre système scolaire se porterait mieux. Le collège unique est déjà une hérésie sans nom, alors si en plus on y ajoute des handicapés...

A problème spécifique, solutions spécifiques.


mais il faudrait que ce soit bien fait, avec du personnel formé et dans des conditions bien étudiées. Malheureusement, la motivation de l'institution est souvent avant tout financière.

Y'a pas de sous, c'est pas nouveau. Et, s'il y en avait, la priorité ne serait sûrement pas la prise en charge des handicaps. C'est triste, mais la gestion, c'est allouer les crédits là où ils feront le plus de bien.


Salut les profs, juste pour vous dire que 9 heures de cours dans la journée c'est trop.

C'est une évidence, pause ou pas...

Rashtek_Frites
16/09/2010, 19h25
Ca interesse beaucoup une de mes amies qui est actuellement AE en ZEP, donc elle va s'informer de son coté, mais en attendant aurait tu plus de précisions à nous donner ?

Ben, comme l'a dit Mdt, ça dépend du concours visé. De plus j'estime que se renseigner sur la nature des épreuves et les programmes fait partie de la préparation au concours et je ne vais pas faire le boulot de ta copine.

Une bonne piste pour commencer est de chercher les rapports des concours des années précédentes pour tout ce qui est nombre de postes ouverts au concours, nombre de candidats inscrits, seuil d'admissibilité, seuil d'admission, etc. et les annales pour savoir en quoi consistent les épreuves proprement dites.

Ça peut se trouver sur internet, ou dans les bibliothèques universitaires peut-être ? Mes souvenirs de la préparation sont trop lointains.

mescalin
16/09/2010, 19h36
De plus, souvent, les concours internes se résument à un oral/entretien + dossier. C'est carrément intéressant.

---------- Post ajouté à 19h36 ----------

Concernant le handicap, dans le collège où je bossait y avait une classe d'UPI, avec une instit spécialisée et un AVS. Le poste d'AVS a été supprimé cette année et, alors qu'elle n'accueillait jusqu'à présent que des handicapés mentaux, on lui rajoute des moteurs cette année. Je te raconte pas la merde. Par contre, +1 vaut bien mieux une prof/instit spécialisée qui propose des activités adaptées plutot que de dispatcher dans les classes. Par contre, on avait également une classe de "gens du voyage", bah là j'aurais tendance à dire l'inverse. Enfin bon, l'enseignant était nul et faisait en sorte que les gamins chiants aient pas envie de venir histoire d'être tranquille. Un connard quoi.

Nelfe
16/09/2010, 19h38
Ha voilà, UPI et une AVS, c'est ça qu'on a.

Patacrep
16/09/2010, 21h11
Ha voilà, UPI et une AVS, c'est ça qu'on a.
Alors déjà on ne dit plus UPI sacripant, on dit ULIS! Je suis prof spécialisé en ULIS lycée pro, et je lis certain trucs qui me hérissent le poil.

Déjà le changement de nom pour ULIS officialise enfin un truc: l'ULIS n'est pas une classe ou on case les neuneus dont on ne sait pas quoi faire et où on va leur proposer des activités de neuneus (comme j'ai cru le lire plus haut...). C'est un dispositif et donc les élèves sont inscrits OBLIGATOIREMENT dans les classes ordinaires, avec le soutien et un emploi du temps aménagé par le prof d'ULIS (quelques cours supprimés, présence ponctuelle d'avs, cours en ULIS...).

Le placement en ULIS n'est pas décidé par l'éducation nationale, mais par la MDPH gérée par les départements. Les commissions de la MDPH sont composées de divers spécialistes dans le handicap (neuro, psy, psychomot...). Malgré tous les défauts de la MDPH, et il y en a moults, ces gens ne sont pas des illuminés. Ils n'orientent pas un enfant au dossier lourd dans le système ordinaire pour le mettre en échec, mais plutôt en institution spécialisée (IME, ITEP...).
S'ils décident de l'orienter dans un dispositif en milieu ordinaire, c'est que l'enfant peut en tirer quelque chose. Il peut toujours y avoir une erreur, il suffit alors de relancer une demande en équipe à la MDPH. Il se peut aussi que les parents refusent la décision de la MDPH (très très rare dans les faits), car ce sont eux qui ont le dernier mot depuis la loi 2005.

Mais SVP, ne faites d'amalgames rapides avec ces élèves (ils ne peuvent rien faire, rien comprendre...). L'effet pygmalion est dévastateur.
On peut toujours faire quelque chose pour eux, toujours leur faire profiter de leur scolarité avec les autres. J'ai par exemple un élève fortement dyspraxique (gros problème de coordination de mouvement, il ne sait même pas boutonner une chemise, est totalement illisible) inscrit en restauration. On l'a pas laissé de coté sous prétexte qu'il savait pas manier un couteau, on a cherché et trouvé en équipe des aménagements pour qu'il profite un minimum des ateliers. Ça ne gène personne, il est super fier de lui, il a juste fallu faire quelques changements pour lui. J'ai eu un élève autiste aussi qui a eu son CAP ! Il travaillera en milieu protégé, mais il est diplômé. (Il existe beaucoup de forme d'autisme, certaines sont compatibles avec une scolarisation en dispositif).

Et puis franchement je trouve qu'il est beaucoup plus facile de s'adapter à un élève handicapé plutôt que de s'échiner à vouloir transmettre des trucs à des jeunes sauvageons qui viennent à l'école en touriste. C'est sur, cela demande quelques changements, souvent mineurs. Mais l'expérience montre que les adaptations proposées sont adoptées facilement par les profs et même utilisées pour l'ensemble des élèves car très pratiques. Les profs avec qui je bosse aimeraient bien que tous leurs élèves soient ULIS, ils ont beaucoup moins de soucis avec eux la plupart du temps. Et puis ils ne sont pas seuls.

C'est à nous de nous adapter à leur situation et non à eux de s'adapter au système scolaire. On ne va pas constamment les laisser "à coté" des autres, ça n'a aucun intérêt dans ce cas. Autant les laisser en institution spécialisé, entre eux, à mélanger des cas très lourds à des enfants qui sont capables d'apprendre des trucs.

C'est trop facile de ne vouloir que des handicapés "corrects", en gros ceux en chaise roulante, parce qu'ils s'adapteront facilement à nous. Il faut se bouger pour s'adapter à eux, comme on doit se bouger pour s'adapter à tous les autres.
Ceux qui font se métier en espérant faire leur cours tranquillou car leurs élèves apprendront automatiquement comme par magie, se sont plantés. Ou en tout cas ils planteront les élèves les moins armés, car les bons élèves n'ont pas besoin de prof pour apprendre.

Il y a encore beaucoup beaucoup beaucoup de trucs a améliorer pour la scolarité des handicapés, mais les dispositifs en place peuvent être efficaces si on les utilise pleinement. 3 élèves ULIS sur 4 ont eu leur CAP l'année dernière dans mon lycée, et sinon il y a toujours des validations de compétences professionnelles ou une orientation en milieu protégé.
Les gros atout de ces dispositifs sont leur souplesse et leur liberté, on peut essayer plein de trucs.

Le plus gros obstacle reste les profs (désolé !), entre ceux qui tombent dans le sordide "je ne veux pas d'élèves d'upi, ça va faire baisser nos stats" (vraiment entendu dans la bouche d'un prof), ceux qui sont juste terrorisés par l'inconnu ou ceux qui ne veulent pas s'emmerder à changer leurs habitudes. Parfois j'ai l'impression d'être un Don Quichotte dans mon lycée, mais au final les choses bougent.

Sinon pour le poste d'AVS supprimé, ce n'est absolument pas normal, c'est même limite illégal. 1 ULIS = 1 AVSco dans les textes.

Nelfe
16/09/2010, 21h17
Ah bah dans le lycée où je suis c'est encore appelé UPI, et ce même par l'AVS.

Après je dis pas qu'ils sont neuneus, juste qu'il faut un peu d'adaptation. Parce que dans le lycée, il y a des presses, des machines à souder, des scies énormes pour les CAP menuiserie, et un tas d'engins inconnus pour moi mais qui m'ont l'air foutrement dangereux. La preuve, j'ai discuté avec un ancien élève d'UPI qui est en bac pro soudage et qui s'en sort.

Anon26492
16/09/2010, 21h38
Patacrep :

bref, tu es en train d'expliquer qu'on claque une fortune pour apprendre la cuisine à un mec qui ne cuisinera jamais.

Ces crédits, on ferait mieux de les mettre là où ils seraient vraiment utiles, par exemple diminuer le nombre d'élève par classe en ZEP.

Cet ULIS, cet AVS, ça pourrait être un professeur de plus, dédoublant quatre à cinq classes dans une matière fondamentale comme le français, et profitant par conséquent à une cinquantaine d'élèves des quartiers difficiles. Aussi con soient-ils, il est beaucoup plus simple de les tenir à 15 qu'à 30, comme le sait tout professeur ayant enseigné en ZEP et constaté l'amélioration les jours des fêtes musulmanes ou la moitié de l'effectif sèche.

Alors oui, c'est triste pour les handicapés, et, dans un monde idéal, toutes les classes compteraient 15 élèves et un ou deux handicapés intégrés, avec des professeurs formés pour, mais ce monde n'existe pas. L'éducation coûte cher, et sa bonne gestion implique des sacrifices douloureux.

mescalin
16/09/2010, 21h54
Heu là je suis pas du tout d'accord. Autant je peux comprendre que certains profs rechignent à accueillir des handicapés dans leurs classes, prenant ça comme une charge de travail supplémentaire (une de plus, et sans contrepartie comme d'hab) et pour laquelle ils n'ont pas forcément étés formés, autant l'argument d'inefficacité, d'inutilité "pour la société" d'incorporer un gamin dans un atelier sans qu'il soit destiné à ce métier, le voir comme un parasite, au final, à qui l'on refuse la chance de se sentir comme les autres pour un moment, ça pue un peu quand même. Les sacrifices douloureux, c'est toujours plus facile quand ça te concerne pas. Choisir de faire des économies sur les handicapés parcequ'ils coutent cher et qu'ils rapportent rien, je trouve ça froid, amoral et limite eugéniste. Et des économies, ya plein d'endroits où en faire sans en faire pâtir les enfants.

Patacrep
16/09/2010, 21h59
Patacrep :

bref, tu es en train d'expliquer qu'on claque une fortune pour apprendre la cuisine à un mec qui ne cuisinera jamais.



Ben non justement, on espère qu'il y travaillera mais en milieu protégé. Comme ça il touchera un salaire et ne sera pas handicapé ET assisté, cause majeure de l'effondrement économique de notre beau pays.
Je ne sais plus qui disait qu'on pouvait juger du degré de civilisation d'une société à la manière dont elle traite ses vieux, on pourrait l'évaluer aussi avec les handicapés. On peut effectivement les laisser à coté, on peut aussi arrêter de dépenser des fortunes en chimio à des cancéreux qui de toute façon ont une espérance de vie inférieure à 5 ans pour certains. Dans un monde idéal, le cancer n'existerait pas.
Il y encore du boulot je vois :|

Augusto Giovanni
16/09/2010, 22h03
Cuisinier et assisté ? Hum.

Anon26492
16/09/2010, 23h08
Les sacrifices douloureux, c'est toujours plus facile quand ça te concerne pas.

N'étant ni concerné directement par les élèves de ZEP, ni par les handicapés, le choix est basé sur des critères objectifs, non pas, comme tu sembles dire, l'efficacité économique mais plutôt par des considérations sociales : l'argent doit être dépensé là où il touchera le plus d'élèves en difficulté possible.

Maintenant, s'il est démontré que le ratio dépense/élèves handicapés aidés est supérieur que dans le cas d'un recrutement de professeurs supplémentaires à temps plein dans une ZEP, je m'inclinerais volontiers.

Je rappelle au passage que les handicapés bénéficient de mesures de discrimination positive, ce qui n'est pas le cas des aimables sauvageons de ZEP, qui connaissent la discrimination tout court.



Je ne sais plus qui disait qu'on pouvait juger du degré de civilisation d'une société à la manière dont elle traite ses vieux, on pourrait l'évaluer aussi avec les handicapés.

C'est une phrase qui n'a guère de sens, elle s'applique aux vieux, aux handicapés, aux pauvres, aux prisonniers, aux immigrés, aux malades, aux femmes battues, aux animaux...

Patacrep
16/09/2010, 23h39
l'argent doit être dépensé là où il touchera le plus d'élèves en difficulté possible.

Les enfants handicapés ne sont pas des élèves en difficultés? A moins que ce ne soient pas des élèves, mais juste des handicapés.
Et puis de toute façon si on s'en tient à l'efficacité économique (je saisis mal tes nuances), c'est beaucoup moins cher pour l'Etat de placer les handicapés dans des dispositifs en milieu ordinaire plutôt que de le laisser dans les établissements spécialisés. Il y a un taux d'encadrement énorme (éduc, médecin, psy, prof....) dans ces institutions spécialisées, beaucoup plus qu'à l'ULIS. Et en plus ils y sont en formule "all inclusive" (cantine, matériel, spectacle, parfois internat...tout ça gratuit pour les familles!).
Donc je crois que niveau rapport qualité/prix on est imbattable à l'ULIS. B)
Après on peut être encore plus efficace et les laisser chez eux, c'est vrai.


Je rappelle au passage que les handicapés bénéficient de mesures de discrimination positive, ce qui n'est pas le cas des aimables sauvageons de ZEP, qui connaissent la discrimination tout court.

Alors je ne vois pas trop de quoi tu parles. Si c'est l'histoire du pourcentage obligatoire dans les entreprises, ça ne marche pas du tout. Et puis il existe des mesures incitatives pour l'embauche de jeunes en difficulté dans une entreprise si t'as pas la chance d'être handicapé.

Mais bon on s'éloigne du sujet du topic.

Anon26492
16/09/2010, 23h43
Donc je crois que niveau rapport qualité/prix on est imbattable à l'ULIS

Si c'est moins cher, alors, comme je l'ai dis plus haut, je m'incline.

Diwydiant
28/09/2010, 13h07
Hier, j'étais sur le cul...

Avec une classe de 3ème, on fait une séance dont l'objectif était de parler de ses habitudes en utilisant le présent simple anglais... On met donc en place un pairwork, dans lequel les élèves devaient se poser des questions pour justement parler des dites habitudes...


Une élève lève la main. La stagiaire (avec qui je faisais le cours) va la voir, mais la gamine dit que, finalement, elle n'a pas besoin d'elle. La stagiaire s'en va, et la gamine relève la main. Cette fois, je vais la voir, et elle me demande, le plus naturellement du monde :

"M'sieur, comment on dit en anglais que je fait l'amour avec mon mec tous les dimanches après midi, s'il vous plait ?"

Ma réaction ?
:O


C'est rien par rapport à ce qu'on peut entendre en zone sensible, mais ça a été dit avec tellement de naturelle et sans aucune gène que j'ai été scié...

:sad:

DakuTenshi
28/09/2010, 13h12
Jalouse. x. C'est une nana ou une monsieur ?

Burr
28/09/2010, 13h18
Et elle est gênée de le dire à une stagiaire mais pas à son prof habituel. :tired:

jerk
28/09/2010, 13h42
Les enfants sont formidables...:tired:

deathdigger
28/09/2010, 15h54
...

Prof de maths dans le 95 qui essaie de terroriser ses élèves et qui fait de la musique, nos routes se sont peut être croisées :tired:

Et elle est gênée de le dire à une stagiaire mais pas à son prof habituel. :tired:
C'est peut être ce qu'on appelle de la provoc :sad:

Anon26492
28/09/2010, 18h46
En 3e, c'est quand même normal que quelques élèves par classe aient des relations sexuelles hein. S'il y a bien une constante qui a peu varié depuis 30 ans, c'est bien la répartition des âges des premières relations.

Diwydiant
28/09/2010, 21h18
Je ne remet pas en cause la fait qu'elle fasse ce qu'elle veut de son popotin avec son mec, mais juste le fait de ne pas vouloir en parler avec UNE prof mais avec UN mec...

Tout en conservant son sérieux et son naturel...

J'étais plus embarrassé qu'elle, sur le coup...
:unsure:

J'me fais vieux jeu, sans doute...
:mouais:

helldraco
28/09/2010, 21h25
T'es affreusement naïf ou tu percutes vraiment pas ce que ça sous entend ? :mellow:

Pisseuse qui veut bien faire comprendre que c'est une femme parce qu'elle baise ... rien n'a changé en 20 ans. :rolleyes:

Anonyme871
28/09/2010, 21h36
Et alors finalement ? Comment on dit §§§

Saumon
28/09/2010, 21h37
Et alors finalement ? Comment on dit §§§

On dit merci à Helldraco qui va permettre à Diwydiant de la remettre dans le droit chemin!!

Anonyme871
28/09/2010, 21h44
Tiens Diwydiant t'es à Douai ? Collège ou Lycée ? Où ça exactement ?

Jeckhyl
28/09/2010, 21h51
Ah ah elle savait que la femme lui rirait au nez alors que le prof resterait con :p.

ToasT
29/09/2010, 08h13
T'es affreusement naïf ou tu percutes vraiment pas ce que ça sous entend ? :mellow:

Pisseuse qui veut bien faire comprendre que c'est une femme parce qu'elle baise ... rien n'a changé en 20 ans. :rolleyes:
C'est limite pour le topic du coeur, ça .

Davidguigeek
29/09/2010, 08h33
C'est pas contre l'éthique ?
:tired:


Mais un ptit backstab, un rocketjump ou une humiliation à la k4l4sh valent bien toutes les heures de colles...
:wub:

Le top du top c'est le zerg rush. Mais ils s'adaptent vite ces petits salauds :p

Kamasa
29/09/2010, 09h57
C'est limite pour le topic du coeur carcéral, ça .

:tired:

Augusto Giovanni
29/09/2010, 13h36
une classe de 3ème

Les enfants
Très relatif. Mais bon suffit d'avoir vu l'excellent film Noce Blanche pour savoir qu'il faut se méfier des jeunes filles...

Diwydiant
29/09/2010, 15h27
Tiens Diwydiant t'es à Douai ? Collège ou Lycée ? Où ça exactement ?

J'ai oeuvré comme vacataire au lycée Corot.

Là, jusqu'à la Toussaint, je suis à Valenciennes, avant de me téléporter là où on aura besoin d'un remplaçant...

Anonyme871
29/09/2010, 15h47
Wokay Corot... ça va c'était pas trop dur ? Le lycée avait une mauvaise réputation à mon époque (y'a presque 10 ans :sad:)
Cela dit, Douai ça reste tranquille j'ai l'impression. Non ?

Nelfe
29/09/2010, 17h43
Premier gros clash avec un élève :lol:


...


Bon en fait c'est quand même casse-couille :tired. Mais j'ai gagné il va se faire virer 3-4 jours. Nanmeho.

(en gros il était à un endroit sans autorisation, je lui ai dit de sortir et qu'il connaissait les règles, étant un ancien, et là c'est parti à base de "putain", "ta gueule", provocation pour qu'on se batte, et autre joyeusetés).

Rom1
29/09/2010, 17h46
Premier gros clash avec un élève :lol:



Tu vois mon idée de t'équiper d'un Tazer était plutot bonne... B)

Bon sinon CRPE fini aujourd'hui... Résultats bientot :tired:

Nelfe
29/09/2010, 17h47
J'espère que tu l'auras :lol:

Anon26492
29/09/2010, 17h53
CRPE

What? C'est quoi ce calendrier étrange? Concours interne?

Raphyo
29/09/2010, 17h55
Faut être malade pour être prof.

Rom1
29/09/2010, 17h58
J'espère que tu l'auras :lol:

J'espere, c'est ma dernière tentative :emo:


What? C'est quoi ce calendrier étrange? Concours interne?

Nouveau concours (externe pour moi). Accessible avec le niveau Master 1 (et sous réserve d'obtention du Master 2). Ecrits en Septembre et oraux en Juin...


Faut être malade pour être prof.

Ouais croque-mort c'est mieux :3

Anon26492
29/09/2010, 18h13
Hum, mais c'est que c'est complètement crétin comme système.
Donc en gros, un professeur des écoles va être plus diplômé qu'un professeur certifié? On va y arriver au bac+5 pour torcher le cul des élèves.

Raphyo
29/09/2010, 18h21
Ouais croque-mort c'est mieux :3

Dans les deux cas, c'est désespéré.

Aghora
29/09/2010, 18h56
(en gros il était à un endroit sans autorisation, je lui ai dit de sortir et qu'il connaissait les règles, étant un ancien, et là c'est parti à base de "putain", "ta gueule", provocation pour qu'on se batte, et autre joyeusetés).
Comment t'as géré ça ? Tu lui a juste demandé comment il s'appelait et t'es parti ? Où ça a fini en gueulante des deux côtés ?

Rom1
29/09/2010, 19h15
Hum, mais c'est que c'est complètement crétin comme système.
Donc en gros, un professeur des écoles va être plus diplômé qu'un professeur certifié? On va y arriver au bac+5 pour torcher le cul des élèves.

Bah on était déjà Bac+5 avant :o Sauf que maintenant au lieu d'avoir 1 an de formation bah c'est direct devant les gosses :|
Va y avoir des surprises pour certains...


Dans les deux cas, c'est désespéré.

Non. T'as fait ta crise d'adolescence ou pas? Si tu veux on peut en parler. :ninja:

Anon26492
29/09/2010, 19h28
Bah on était déjà Bac+5 avant

Non, vous faisiez cinq ans, mais n’étiez pas bac+5.

Nelfe
29/09/2010, 20h25
Comment t'as géré ça ? Tu lui a juste demandé comment il s'appelait et t'es parti ? Où ça a fini en gueulante des deux côtés ?

Au début je lui ai demandé de me suivre à la Vie Scolaire pour justifier son insulte. Il a refusé, j'ai insisté, il a commencé à me menacer alors je me suis barré. Je connaissais déjà son nom, donc hop je suis allé voir le proviseur vu que la CPE était absente cette journée ci.

Raphyo
29/09/2010, 21h24
donc hop je suis allé voir le proviseur vu que la CPE était absente cette journée ci.

Et le viol :cigare:.

Sinon ma crise d'ado est passé, merci.
Enfin, je crois.

Evil Monkey
29/09/2010, 21h27
Non, vous faisiez cinq ans, mais n’étiez pas bac+5.


C'est à dire ? l'IUFM n'était pas considéré comme l'équivalent d'un master ?

Anon26492
29/09/2010, 21h47
De mémoire, avant la réforme :

- Professeur des écoles et certifiés étaient à Bac+4 (concours à Bac+3, deux années de formation reconnues comme une année)

- Agrégés à bac+5 (recrutement à bac+4, une année de formation reconnue comme une année)

- Auparavant, les instituteurs étaient recrutés à Bac, et avaient je crois un Bac+3 après l'école normale

Passons sur le ridicule d’exiger un Master pour de futurs professeurs.

orime
29/09/2010, 21h51
Les PE n'ont qu'une seule année de formation, pas deux.
La première année d'IUFM n'était pas obligatoire car elle n'avait pour but que de préparer au concours.

Evil Monkey
29/09/2010, 21h54
De mémoire, avant la réforme :

- Professeur des écoles et certifiés étaient à Bac+4 (concours à Bac+3, deux années de formation reconnues comme une année)

- Agrégés à bac+5 (recrutement à bac+4, une année de formation reconnue comme une année)

- Auparavant, les instituteurs étaient recrutés à Bac, et avaient je crois un Bac+3 après l'école normale

Passons sur le ridicule d’exiger un Master pour de futurs professeurs.

Donc il s'agissait d'une formation de deux ans, avec stages, cours, TD, Tp etc, mais ce n'etait pas considéré comme deux années diplomante. Magnifique, ultra gratifiant.

Sinon bah pour le master exigé c'est pas seulement ridicule, c'est aussi dangereux parceque ça fait partie des manoeuvres qui feront qu'un jour les enfants/ adolescents auront pour professeur de français de math ou d'histoire des gens là uniquement par relation. Ca donnera une qualité d'enseignement extraordinaire où à quasi aucun moment on aura verifié que le dit professeur a la capacité de faire cours.

orime
29/09/2010, 22h07
Ca donnera une qualité d'enseignement extraordinaire où à quasi aucun moment on aura verifié que le dit professeur a la capacité de faire cours.

Ca n'a pour ainsi dire jamais été le cas.
On privilégie les têtes bien pleines aux têtes bien faites.

Augusto Giovanni
29/09/2010, 22h50
Ouais... Faut voir les matières aussi...

Anon26492
29/09/2010, 22h55
Evil Monkey :

Y'aura un concours quand même, heureusement. Enfin j'espère. Donc pas de piston.

Je serai curieux de connaître l'impact d'un recrutement à bac+5 sur le niveau des candidats. En Histoire, franchement, un bac+3 ou un bac+5, c'est kif-kif. Mais dans les autres matières?

Et pour les bac+x, jte déconseille d'aller voir les infirmières (3.5 années d'études, bac+2).

orime
30/09/2010, 08h59
Evil Monkey :

Y'aura un concours quand même, heureusement. Enfin j'espère. Donc pas de piston.

Je serai curieux de connaître l'impact d'un recrutement à bac+5 sur le niveau des candidats. En Histoire, franchement, un bac+3 ou un bac+5, c'est kif-kif. Mais dans les autres matières?

Et pour les bac+x, jte déconseille d'aller voir les infirmières (3.5 années d'études, bac+2).

bah écoute, pour te décrire les modalités d'obtention de notre master "Education et Formation du premier degré" car je suis actuellement en M2 c'est ni plus ni moins qu'une année d'IUFM basique transformée en M2.

Et attention, on demande que les profs aient un bac + 5 mais le notre va être validé à base de magouilles dignes d'Eric Woerth :
-des QCM :tired:
-pas de mémoire :tired:
-la possibilité si on rate le M2 mais qu'on a le concours de redoubler pour dire "ouais ok c'est bon tu l'as" :tired:
-t'es admissible cette année : à toi les stages payés ! t'es pas admissible ? bah va te mettre ton cartable dans le cul ! et si on veut les faire quand même ? "haha je lol" dit la rectrice ! :tired:

Voilà, en exclusivité messieurs, de quoi vont sortir les futurs PE.

Anonyme871
30/09/2010, 09h01
J'ai jamais pigé cette réforme.
En gros faut n'importe quel Bac+5 pour être enseignant ou il faut forcément passer par le Master "éducation" ?

Evil Monkey
30/09/2010, 09h01
Ca n'a pour ainsi dire jamais été le cas.
On privilégie les têtes bien pleines aux têtes bien faites.

Alors c'est vrai mais ça n'empêche, notre prof de contemporaine nous disait qu'il faut bien 5 à 10 ans de pratiques pour s'estimer être un professeur moyen. C'est peut être un truc qui se fait au fur et à mesure du temps, qu'on ne peut pas apprendre en cours.

Mais le concours avait une qualité c'etait qu'il permettait de juger des connaissances, ce qui est toujours plutot une bonne chose, en particulier dans l'enseignement.

Evil Monkey :

Y'aura un concours quand même, heureusement. Enfin j'espère. Donc pas de piston.

Je serai curieux de connaître l'impact d'un recrutement à bac+5 sur le niveau des candidats. En Histoire, franchement, un bac+3 ou un bac+5, c'est kif-kif. Mais dans les autres matières?

Et pour les bac+x, jte déconseille d'aller voir les infirmières (3.5 années d'études, bac+2).

Vu la façons dont le gouvernement amene les choses il n'y aura plus qu'un concours fantoche, s'ils continuent comme ça, pour devenir prof on ra démarcher soit même les lycées/collèges. Ca a peut être ses avantages pour les étudiants qui veulent devenir professeur, mais sur le long terme ça pourrait être désastreux pour la profession et pour les éléves.

Pour moi une des vrais différences entre la licence 3 et le master c'est qu'en master on trouve encore des gens capables de supporter le jugement des universitaires.

orime
30/09/2010, 09h28
Il n'y a pas que les connaissances à juger pour un concours.

Pour mon CRPE, le concours jusqu'à l'an dernier intégrait des questions de pédagogie, d'analyses de productions d'élèves, de compréhension des erreurs, de correction et d'analyse d'erreurs orthographiques pour ensuite intégrer les solutions les plus efficaces.

En HG/Sciences, ca allait même jusqu'à écrire une séance quasi complète (alors qu'on est du coup encore qu'aux écrits !)

Et cette année : que dalle. Des exos, des questions. point.
Rien, du vide.

Un examen quoi.

Qui va faire qu'on va assister à quoi aux oraux ? des mecs hyper intelligents mais sans une seule once de pédago.
Peut être que pour les CAPES et Agreg la pédago on s'en tamponne.
Mais pour le CRPE je rappelle quand même qu'il s'agit de faire apprendre à apprendre, d'enseigner à des gamins de 2 à 11 ans.

Je vois bien le mec sortir d'un M2 biochimie expliquer comment fonctionne l'estomac.

Fin bref voilà.

Evil Monkey
30/09/2010, 13h26
Il n'y a pas que les connaissances à juger pour un concours.

Pour mon CRPE, le concours jusqu'à l'an dernier intégrait des questions de pédagogie, d'analyses de productions d'élèves, de compréhension des erreurs, de correction et d'analyse d'erreurs orthographiques pour ensuite intégrer les solutions les plus efficaces.

Bah ce sont des connaissances pratiques ou des capacités, à évaluer donc.

Anon26492
30/09/2010, 15h21
Le CRPE a toujours été bien plus "formateur" que le CAPES, lui même un peu plus formateur que l'agreg.

C'est simple, on ne mettait les pieds à l'IUFM qu'une fois par semaine pendant mon année de stage, et les formateurs n'osaient pas faire chier les agrégés, ce qui au final permettait de choisir les modules intéressants et de sécher le reste.

Visiblement, avec cette réforme, on aligne CRPE (puis, à l'avenir, CAPES) par le bas, c'est à dire sur l’agrégation. Je suis très très loin d'aimer les IUFM, gérés par des pédago débiles et nuisibles, mais c'est une connerie de les supprimer.


notre prof de contemporaine nous disait qu'il faut bien 5 à 10 ans de pratiques pour s'estimer être un professeur moyen.

Elle a tort : l'âge et l'expérience comptent bien moins que les qualités naturelles. D'ailleurs, cela se voit souvent en exposé : les meilleurs étudiants sont régulièrement bien plus brillants à l'oral que certains de leurs professeurs.

orime
30/09/2010, 15h46
Tous les IUFM ne se valent pas aussi.
Le mien est excellent, bien loin des clichés dignes de Zemmour.

Rom1
30/09/2010, 16h51
Non, vous faisiez cinq ans, mais n’étiez pas bac+5.

Me suis mal exprimé, je voulais dire 5 ans après le bac. Mea culpa :)
Mais note que ceux qui ont eu le concours en avril/juin 2010 vont direct en classe sans formation (anciennement PE2) donc n'auront fait que 4 ans après le bac en théorie.


-t'es admissible cette année : à toi les stages payés ! t'es pas admissible ? bah va te mettre ton cartable dans le cul ! et si on veut les faire quand même ? "haha je lol" dit la rectrice ! :tired:


Nous c'est quasi pareil, sauf que le truc horrible c'est que les non admissibles seront en stage d'observation avec les admissible... Ou alors ils pourront faire un stage en rapport avec l'éducation... :tired:


J'ai jamais pigé cette réforme.
En gros faut n'importe quel Bac+5 pour être enseignant ou il faut forcément passer par le Master "éducation" ?

Ouaip n'importe quel Master te permet d'être professeur des écoles (sous réserve d'obtention du concours bien évidemment). Du coup des Master 2 Informatique par exemple, pourront enseigner directement après le concours, sans aucune formation. Joie :lol:

:|


Tous les IUFM ne se valent pas aussi.
Le mien est excellent, bien loin des clichés dignes de Zemmour.

T'entends quoi par excellent? Niveau taux de réussite? Cadre? Profs?

orime
02/10/2010, 18h42
T'entends quoi par excellent? Niveau taux de réussite? Cadre? Profs?

Le nombre d'étudiantes chaudes B).
Nan je parle de l'encadrement avant tout.

Anon26492
04/10/2010, 19h13
Je zappe, tombe par malheur sur le Juste-Prix.
Une jeune candidate présentée, "professeur d'histoire".
Question du présentateur : "si je vous dis Rosa Luxemburg?"
Réponse de la candidate : "jamais entendu parlé"

:aquepourquoileducationvamal:

DakuTenshi
04/10/2010, 19h16
:emo: c'est qui?

Diwydiant
04/10/2010, 19h18
On regarde la même emission...


B)



Et tout à l'heure j'ai mis mes deux premières observations de l'année, fuck yeah !

re-B)

Nelfe
04/10/2010, 19h19
Oui ou un étudiant en histoire dans le jeu de Jeancule Reichmann le midi, pour qui le Roi-Soleil était Napoleon Ier.

orime
04/10/2010, 20h39
Oui ou un étudiant en histoire dans le jeu de Jeancule Reichmann le midi, pour qui le Roi-Soleil était Napoleon Ier.

:cry:
Voilà donc l'image qu'on donne.

Une copine est passée a Tout le monde veut prendre sa place, elle a au moins eu le mérite d'aller contre le champion (mais elle a perdu).

L'honneur des historien est déja un peu plus sauf.

Anonyme871
04/10/2010, 20h43
Je zappe, tombe par malheur sur le Juste-Prix.
Une jeune candidate présentée, "professeur d'histoire".
Question du présentateur : "si je vous dis Rosa Luxemburg?"
Réponse de la candidate : "jamais entendu parlé"

:aquepourquoileducationvamal:


Oui ou un étudiant en histoire dans le jeu de Jeancule Reichmann le midi, pour qui le Roi-Soleil était Napoleon Ier.

oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu :o
Elle peut pas être vraiment "prof d'histoire" c'est pas possible. :cry:
Pour l'étudiant en Histoire, le truc rassurant c'est que n'importe qui peut s'inscrire en 1er année. Mais j'imagine mal un mec licencié en Histoire ne pas connaitre Louis XIV.

Anon26492
04/10/2010, 20h44
La fac d'histoire, c'est quand même la formation la moins crédible avec la socio et la psycho.

Anonyme871
04/10/2010, 20h47
Je crois qu'Orime et moi sommes tout deux unis à une psychologue.
On n'est pas crédib' :emo:

Nelfe
04/10/2010, 20h52
Le mec était soi-disant en master. Heureusement il a pas donné le nom de sa fac pour pas attirer la risée sur le département d'histoire de celle-ci.

Bon sinon vendredi dernier on a eu un malaise du à de la drogue, une baston entre élèves, une autre entre des élèves d'un autre lycée qui venaient de battre dans le notre (mwokay :mellow:) ; si demain c'est encore le bordel je colle à vue.

Anon26492
04/10/2010, 20h53
Je crois qu'Orime et moi sommes tout deux unis à une psychologue.

Couples de branleurs! :haha:

(c'était à peine mieux de mon coté, M. histoire et Mme lettres modernes, où comment ne pas briller en société)

orime
04/10/2010, 20h56
Je crois qu'Orime et moi sommes tout deux unis à une psychologue.
On n'est pas crédib' :emo:

On est pas crédib FDB, on est pas crédib.
Viens on va aller sesquer sur notre sort de parasites.

Anonyme871
04/10/2010, 21h04
Viens on va aller sesquer sur notre sort de parasites.

Ok. Mais chacun de son coté alors. :emo:

mescalin
04/10/2010, 21h05
La fac d'histoire, c'est quand même la formation la moins crédible avec la socio et la psycho.

Bah au moins en psycho/socio t'as des débouchés en RH.





huhuhuhu

orime
04/10/2010, 21h20
Ouaip.
Je me foutais bien de la gueule de ma copine quand elle était en Psycho.

Maintenant elle gagne, en début de carrière, au bas mot 4 fois mon salaire actuel de pion à mi temps.
Le CDI arrive et elle n'a eu que 6 jours de chomage.

Et moi avec ma Licence d'Histoire coco j'ai que dalle :cigare:

Augusto Giovanni
04/10/2010, 21h28
Ouais enfin des Licence d'Histoire y en a un peu trop et en plus y a pas que des lumières...

Super Timor
04/10/2010, 22h25
La fac d'histoire, c'est quand même la formation la moins crédible avec la socio et la psycho.

C'est une formation socialement infiniment moins nuisible que la gestion, le droit fiscal ou le marketing. Et c'est déjà pas mal.
Ensuite, nous accueillons tout le monde, même les idiots :lol: Et comme dirait l'autre, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile.

Nyny
04/10/2010, 22h30
Je serai curieux de connaître l'impact d'un recrutement à bac+5 sur le niveau des candidats. En Histoire, franchement, un bac+3 ou un bac+5, c'est kif-kif. Mais dans les autres matières?

Et pour les bac+x, jte déconseille d'aller voir les infirmières (3.5 années d'études, bac+2).
Infirmier c'est bac +3 depuis septembre 2009, fort heureusement, ils auront mis 15 ans à l'accepter.

Pour le gain vis à vis du niveau des candidats, c'est complètement hétérogène d'une matière à l'autre : celles où les places sont quasi inexistantes le niveau reste identique car les étudiants avaient déjà une maitrise, voire un DEA. Pour les autres, je suppose que ça va remonter un peu le niveau, mais ça ne se sentira qu'aux concours prochains.

Pour CRPE, de ce que j'ai pu entendre vis à vis de l'IUFM, c'était pas top, et ça ne l'était pas non plus pour le CAPES. Donc c'est kif kif. Avant on le passait avec une licence au pif, maintenant un master au pif, c'est aussi kif kif. Le changement des épreuves est par contre nettement plus problématique (ce qui est aussi le cas pour les CAPES, et, dans une moindre mesure, pour les oraux d'agreg), tout comme le chute drastique des places.

Quant à demander un travail de "recherche" en M2 "enseignement" (car il faut, là aussi, rendre un mémoire), dans la perspective d'un concours qui amène devant 35 sauvages, à la place des années d'IUFM (et SURTOUT de l'année avec non pas 18h, mais 4h ou 8h, j'sais plus), c'est une énorme connerie. Pour moi, le problème de fond il n'est pas tant dans la formation en elle-même : elle a toujours été pourrie, mais là on ne permet même plus aux "bons" enseignants potentiels de réfléchir à leur pratique, ils sont dedans jusqu'au cou.

Evil Monkey
04/10/2010, 22h30
Leave history alone !

Evil Monkey
04/10/2010, 22h43
Infirmier c'est bac +3 depuis septembre 2009, fort heureusement, ils auront mis 15 ans à l'accepter.

Pour le gain vis à vis du niveau des candidats, c'est complètement hétérogène d'une matière à l'autre : celles où les places sont quasi inexistantes le niveau reste identique car les étudiants avaient déjà une maitrise, voire un DEA. Pour les autres, je suppose que ça va remonter un peu le niveau, mais ça ne se sentira qu'aux concours prochains.

Pour CRPE, de ce que j'ai pu entendre vis à vis de l'IUFM, c'était pas top, et ça ne l'était pas non plus pour le CAPES. Donc c'est kif kif. Avant on le passait avec une licence au pif, maintenant un master au pif, c'est aussi kif kif. Le changement des épreuves est par contre nettement plus problématique (ce qui est aussi le cas pour les CAPES, et, dans une moindre mesure, pour les oraux d'agreg), tout comme le chute drastique des places.

Quant à demander un travail de "recherche" en M2 "enseignement" (car il faut, là aussi, rendre un mémoire), dans la perspective d'un concours qui amène devant 35 sauvages, à la place des années d'IUFM (et SURTOUT de l'année avec non pas 18h, mais 4h ou 8h, j'sais plus), c'est une énorme connerie. Pour moi, le problème de fond il n'est pas tant dans la formation en elle-même : elle a toujours été pourrie, mais là on ne permet même plus aux "bons" enseignants potentiels de réfléchir à leur pratique, ils sont dedans jusqu'au cou.

Mouai mais vu le gouvernement actuel et sa manière de gouverner à la Clemenceaux façons 1ére guerre mondiale (Rien à foutre on fait ce qu'on veut) on a pas finit d'en baver dans tout les secteurs utiles de l'administration ( c'est à dire l'éducation nationale et la santé).

Nyny
04/10/2010, 23h25
Je ne crois pas avoir dit le contraire, loin s'en faut, du coup je ne comprends pas le lien entre ta marque et ce que je dis.

C'est toute la fonction publique qui tend à être transformée pour rejoindre le privé : on peut tout à fait imaginer que, d'ici une dizaine d'années, les concours vont disparaître et nous enverrons nos CVs directement aux chefs d'établissement qui nous prendront sur des critères qui restent à définir. Tu rajoutes à ça une privatisation progressive de l'université, qui est déjà en cours, impliquant une limitation des accès à la fac par le biais d'une sélection économique et quantitative, et le tour est joué. En fait, on tend à rejoindre un système anglo-saxon avec ses avantages, et ses défauts.
Mais mon propos n'est pas là, étant donné que je ne possède pas les connaissances pour comparer avec pertinence les systèmes qui existent à l'étranger. Les IUFM ont toujours été critiquées, ça n'est pas nouveau, ce qui l'est c'est le refus total de préparer convenablement des futurs enseignants qui sont confrontés à une réalité quotidienne assez flippante. Réalité qu'un pion comprend très vite lui aussi. Et ce refus de préparation passe par le catapultage direct en plein temps, sans aucune transition. Bref, on est d'accord. :p

Anon26492
04/10/2010, 23h36
Je dirais plutôt un système à l'anglo-saxonne avec ses défauts et sans ses avantages, pour l'Université du moins, et ce pour des raisons essentiellement culturelles.

Evil Monkey
05/10/2010, 01h26
Je ne crois pas avoir dit le contraire, loin s'en faut, du coup je ne comprends pas le lien entre ta marque et ce que je dis.

Bref, on est d'accord. :p
Bah c'est à dire que je suis d'accord avec toi, simplement je crois qu'il y a un blocage politique. Il ne sont pas idiots, ils comprennent les conséquences de leurs actes, simplement personnellement j'ai toujours un peu de mal à cerné le fondement de ce blocage (for the lulz).

Pour certains il s'agit simplement d'aller au plus vite aux économies quitte à sacrifier un pan du domaine publique peut être mal aimé par la classe politique, pour d'autre il s'agit d'un plan (pour ne pas dire un complot) pour abrutir les masses.

Augusto Giovanni
05/10/2010, 10h20
Simple : ça ne crée pas de richesses directes... Et par conséquent ça ne fait pas plaisir aux amis financiers des politiques qui nous gouvernent...

orime
05/10/2010, 10h57
Ca engendrera des dépenses.
Mais plus tard.

Donc eux, s'en branlent complètement.

ducon
05/10/2010, 14h31
— M’sieur, ça sert à quoi les maths ?
— :|
Dire que ce crétin qui se croit rebelle est complètement à la mode.

Ze Pompom
05/10/2010, 14h39
Bah tu peux lui dire que ça sert à rien, ça t'évitera de mentir (c'était une de mes réponses préférées quand j'étais prof de maths :))

Froyok
05/10/2010, 14h41
Bah tu peux lui dire que ça sert à rien, ça t'évitera de mentir (c'était une de mes réponses préférées quand j'étais prof de maths :))
Toutes ces années de labeur pour rien ? :emo:

DakuTenshi
05/10/2010, 14h42
Moi j'ai un exemple pour les éventuels profs de physique :cigare:.

Un jour j'ai laissé tombé mon chat d'une 20ène de centimètres sur un canapé et mon père a dit "mer il et fou, c'est comme si je te jetais toi d'une hauteur de 20 mètres§§§". Je lui ai parié que non et après calcul avec la masse du chat et tout, j'ai déterminé que c'était comme si on me jetait de 1mm :cigare:. Voilà, c'était ma vie.

ducon
05/10/2010, 14h48
De 1 m, tu veux dire. Prends aussi en compte l’effet sur l’organisme.

mescalin
05/10/2010, 16h32
Bah nous les collégiens, yen avait plein qui voulaient devenir pompier, du coup on leur disait que si y avait quelqu'un qui étouffait dans une pièce il fallait pouvoir vite fait calculer combien de temps elle pourrait tenir par rapport au volume d'air, entre autres.

DakuTenshi
05/10/2010, 16h34
De 1 m, tu veux dire. Prends aussi en compte l’effet sur l’organisme.
Je suis à peut près certain qu'un chat est plus habilité à retomber sur ses pattes qu'un humain.

Anon26492
05/10/2010, 16h40
Pragmatiquement, au quotidien, les maths, c'est les quatre opérations et occasionnellement quelques formules.

Le bon niveau français en mathématique est avant tout un choix socio-économico-politique :

- sélection par les maths des élites françaises (de moins en moins vrai avec l’émergence des écoles de management où la sélection se fait par la connerie)

- pondre des ingénieurs pour faire tourner les usines françaises (y'en a plus) et des chercheurs pour ramener des médailles (y'en a encore).

- les maths n'apprennent pas au citoyen à réfléchir, ce qui est toujours pratique.

Si y'a bien une matière que je castrerais significativement dans le tronc commun, c'est les maths. La base, etpisaitou. Maths renforcés pour ceux qui veulent conserver un bon niveau pour plus tard.

(précision : aucune rancune, je sors d'une série scientifique à la base, et c'était ma meilleure matière avec l'histoire).

Lazyjoe
05/10/2010, 16h51
Le bon niveau français en mathématique

:rolleyes:

Augusto Giovanni
05/10/2010, 16h56
Je suis d'accord avec Mdt. :O :huh: :tired:

Anon26492
05/10/2010, 17h50
Lazyjoe : le relatif bon niveau français en maths.
ça te va?

Augusto Giovanni : méfie-toi, ça commence comme ça, et tu termines dans une secte.

zatura
05/10/2010, 18h01
Pragmatiquement, au quotidien, les maths, c'est les quatre opérations et occasionnellement quelques formules.

Le bon niveau français en mathématique est avant tout un choix socio-économico-politique :

- sélection par les maths des élites françaises (de moins en moins vrai avec l’émergence des écoles de management où la sélection se fait par la connerie)

- pondre des ingénieurs pour faire tourner les usines françaises (y'en a plus) et des chercheurs pour ramener des médailles (y'en a encore).

- les maths n'apprennent pas au citoyen à réfléchir, ce qui est toujours pratique.

Si y'a bien une matière que je castrerais significativement dans le tronc commun, c'est les maths. La base, etpisaitou. Maths renforcés pour ceux qui veulent conserver un bon niveau pour plus tard.

(précision : aucune rancune, je sors d'une série scientifique à la base, et c'était ma meilleure matière avec l'histoire).

Je suis pas trop d'accord, si on suit ton point de vue on devrait faire de même avec le français.
Après tout il suffit de savoir bien parler et bien écrire dans la vie. Savoir reconnaître une alégorie d'une métaphore ou connaître la construction d'un sonnet ça ne sert à rien dans la vie de tous les jours.

Et pourtant les maths comme le français servent (un esprit logique et rationel pour les maths, une plus grande culture générale et une meilleure aisance à s'exprimer pour le français)

ducon
05/10/2010, 18h02
Pragmatiquement, au quotidien, les maths, c'est les quatre opérations et occasionnellement quelques formules.


C’est aussi un peu d’esprit critique sur les outils utilisés, sinon on en arrive vite à des conneries numérologiques. Savoir utiliser un théorème (la géométrie élémentaire est faite pour ça), en savoir quelques-uns, quelques notions en probabilités en en statistiques…



Le bon niveau français en mathématique est avant tout un choix socio-économico-politique :


Vu la gueule des programmes et du socle commun, je rigolole.



- sélection par les maths des élites françaises (de moins en moins vrai avec l’émergence des écoles de management où la sélection se fait par la connerie)


Après les lettres, les sciences sont passées de mode. Place au manadgement et à l’humain chosifié.



- les maths n'apprennent pas au citoyen à réfléchir, ce qui est toujours pratique.


Portnawak. Tu n’as peut-être pas réfléchi avec les maths, mais elle est normalement faite aussi pour ça. Certes, quand on nous demande de torcher le programme devant des élèves qui n’ont pas le niveau… mais ce n’est pas la faute de la discipline.
:|



Si y'a bien une matière que je castrerais significativement dans le tronc commun, c'est les maths. La base, etpisaitou. Maths renforcés pour ceux qui veulent conserver un bon niveau pour plus tard.


Les bases (les quatre opérations, la règle de trois, des éléments de géométrie), c’est au primaire. Je constate que ces notions-là arrivent de plus en plus au collège. Bientôt l’addition en sixième, la soustraction en cinquième, la multiplication en quatrième et la division (pour les cadors) en troisième. :|
À part ça, l’utilitarisme me les casse. Utile à qui, à quoi, d’ailleurs ? À moi pour bouffer, d’accord, mais pas seulement ça.

Møgluglu
05/10/2010, 18h03
Si y'a bien une matière que je castrerais significativement dans le tronc commun, c'est les maths. La base, etpisaitou.

La base minimale des maths, tu veux dire le programme de l'Agreg? :p

Comment on définit ce qui est le strict nécessaire?

Par le volume horaire? Dans ce cas il faudra commencer par faire sauter pas mal de cours de français (quitte à compenser par une réforme de l'orthographe et de la grammaire...)

Par ce qui sert dans la vie de tous les jours? La philo ou l'histoire vont prendre cher...

Zeppo
05/10/2010, 18h24
"Nul n'entre ici si il n'est géomètre" :ninja:
Merde, je sais plus la tournure exact. J'ai un doute.

Anonyme871
05/10/2010, 18h27
Putain je suis d'accord avec Ducon. :o

Anon26492
05/10/2010, 18h33
L'histoire et le français sont les matières les plus importante de toute dans la formation intellectuelle du citoyen. Hein. Sans troller ni crécher pour ma paroisse. Ce que j'essaye d'apprendre aux lycéens qui passent devant moi, ça va leur servir tous les jours de leur vie pour exister en tant qu'être humain.


Je ne parle pas de supprimer complètement les maths.

Pour moi, une bonne base, c'est un niveau moyen brevet de la fin des années 90 : les opérations et principes essentiels au quotidien et un effort sur le développement de la logique, la résolution de problèmes.

Ensuite, au lycée, le tronc commun devrait se réorienter sur un certain nombre d'outils très important pour comprendre le monde, sans forcément aller en profondeur, mais en expliquant le fonctionnement global, en particulier, les statistiques et les probabilités de base (en lien avec le prof d'HG : "comprendre un sondage").

D'une manière plus générale, je suis pour une école utilitariste, mais un utilitarisme citoyen : donner à chacun les outils pour comprendre le monde dans lequel il vit. Des outils pour lire un journal en intégrant contexte et sous-texte. Des outils pour ne pas être manipulé par les chiffres. Des outils pour remettre en question ce que l'on présente comme une évidence. Des outils pour réfléchir et savoir exprimer sa réflexion. Des outils pour développer son esprit critique, concept complètement absent dans l'éducation nationale.

J'ai toujours trouvé aberrant par exemple qu'une matière comme le droit, dont les règles structurent très fortement notre société, ne soit pas enseignée dans la filière générale. Un peu de compta ne leur ferait pas de mal non plus. Bah ouais, l'économie domestique, fallait la conserver. Plus de travail manuel aussi. Y'aurait tellement de matières à introduire si les gamins ne passaient pas des heures à apprendre la résolution des intégrations par partie ou des équa diff.

ducon
05/10/2010, 18h40
Des heures sur les équations différentielles ? :mellow:
Le citoyennisme aussi me gonfle, même si je comprends très bien que l’État cherche à avoir des citoyens bien gentils. Chacun va prêcher pour son bout de gras et ça va être le bordel : les patrons ne vont pas avoir les mêmes demandes que les salariés (tiens, parlons du droit du travail). C’est vrai que la disparition du travail manuel est une catastrophe, mais les notions élémentaires de droit devraient se faire en ECJS (éducation civique, juridique et sociale ou un truc équivalent), non ? Je tiens à la présence de l’abstraction, et pas qu’à la présence du factuel.

Anon26492
05/10/2010, 18h41
Le niveau a tellement baissé depuis quinze ans? :huh:

ducon
05/10/2010, 18h47
Oui.

Anon26492
05/10/2010, 18h53
:|


Sinon :


ECJS

Si tu savais... ce truc c'est... je n'ose même pas aborder le sujet, je risque de craquer, de prendre une hache et de me rendre chez le fou qui a pondu le programme.

mescalin
05/10/2010, 19h09
Perso je pense que l'école c'est pas que les cours et que tant qu'on continuera à la considérer comme telle ça avancera pas des masses. Par exemple la formation des profs là, s'ils passaient obligatoirement leurs études à faire du pionnicat, de la surveillance, de la vie scolaire, gérer les parents, gérer les mômes et gérer les profs aussi, voire les CPE, ben ça en ferait fuir plus d'un, plein de belles illusions. Pendant mes trois ans, j'en ai vu beaucoup déchanter en tout cas.

von_yaourt
05/10/2010, 19h13
Des heures sur les équations différentielles ? :mellow:

Des jours en ce qui me concerne. :(

Pour réagir au post de Mdt (prof de français si j'ai bien compris ?), introduire un corpus de matières utilitaires telles le droit ou la compta dans la filière générale me paraît irréalisable à double titre.
1 - les emplois du temps des lycéens sont déjà surchargés (certes également par des matières inutiles comme le sport ou qui le deviennent à cause des programmes comme la philo), et à moins d'enlever des matières (impossible, il faudrait reclasser les profs dans un emploi équivalent, et va demander à un prof de sport par nature analphabète de faire quelque chose d'utile dans le domaine de l'enseignement) il faudrait faire des journées de 12 heures - sachant qu'en terminale je faisais 8h-18h15 tous les jours sauf le vendredi (et le mercredi, évidemment), il n'y avait plus de possibilités...
2 - ces matières sont d'une telle profondeur qu'elles nécessitent par nature un enseignement dédié et diversifié ainsi que des bases solides dans d'autres matières (pour faire du droit tu dois déjà être bon en français, pour la compta savoir compter - on ne va pas dire être bon en maths vu la logique à la con de cette matière de gauchers contrariés).

Personnellement je suis en 4e année de droit, et je me rends compte que tout ce que j'ai appris au lycée ne m'a servi à rien dans mon cursus, hormis évidemment l'apprentissage du français et de l'histoire/géo. De plus "faire du droit" ça ne veut rien dire en soi, c'est bien trop complexe et diversifié pour être mis à la portée d'un lycéen (ce serait comme essayer d'enseigner la thermodynamique à des L, il leur manquerait le schéma de pensée). Par contre il y a une chose qui peut se rapprocher de "faire du droit", ou plus précisément de ce que tu entends sûrement par là, et que l'on enseigne effectivement au lycée, c'est la partie du programme de philo sur le droit et la loi : "pourquoi obéit-on aux lois" ? C'est une partie fondamentale du cours pour pouvoir comprendre la société et son fonctionnement (et par extension pour faire du droit), mais elle est malheureusement noyée dans des sujets de merde pour déficients mentaux idéalistes procrastinateurs qu'on appelle plus communément profs de philo tels que "qu'est-ce que la beauté ?", "quelle est la différence entre art et artisanat ?" et "mon surmoi aime t-il le gruyère sur les pâtes ?".

Ce qui m'amène à mon dernier point : rendre l'enseignement utilitaire ce serait merveilleux mais encore faudrait-il pour cela que tous les élèves sortent avec le socle de connaissances commun qui permet d'attaquer sereinement les études supérieures. On est déjà franchement ridicules par rapport à d'autres pays là dessus, alors si on se disperse à essayer d'inculquer des choses utiles à la vie en société aux lycéens on est sacrément mal barrés. L'esprit critique c'est bien beau mais complètement inutile à enseigner dans cette optique, et c'est de plus une chose qui nécessite un développement et une réflexion personnels, pas le genre de chose que l'on peut traduire en cours...

PS : je conchie mes anciens profs de sciences qui faisaient des fautes de français partout. Je ne sais pas ce qu'on leur apprenait lors de leurs études mais c'est quand même sacrément grave d'enseigner à des gamins alors qu'on ne sait pas soit même correctement utiliser la langue française. Bel exemple.

Anon26492
05/10/2010, 19h31
Non, j'enseigne l'HG (ce qui vaut presque un B))

Quand je parle de faire du Droit, c'est bien évidemment à un niveau basique, par exemple via un module de x heures sur un ou deux trimestres, en reprenant de manière plus sérieuse ce que l'on aborde en éducation civique :

- Exposer des concepts comme la Constitution, le processus législatif, l'organisation juridictionnelle, la hiérarchie des normes

- Faire des modules simples montrant comment se servir d'un code, savoir ou et comment chercher une information juridique

- Un focus plus particulier sur le Droit du Travail comme application

C'est quand même dingue que l'on puisse passer le bac sans connaître la différence entre un tribunal administratif et un tribunal d'instance...


Dernier point, pour le problème des horaires, puisque nous sommes dans le virtuel et l'irréalisable, je crois de plus en plus à la pertinence d'ajouter un an de Lycée (ce qui, nous sommes d'accord, coûterait bien trop cher). 4 ans de primaire, 4 ans de collège, 4 ans de lycée, il y a là une certaine symétrie qui plait à mon petit cerveau traumatisé par les plans en trois parties.

Tetsuro999
05/10/2010, 19h59
De mon temps c'était 5 ans de primaire, ça a changé ? :tired:

Je plussoie pour la suppression des maths et autres matières scientifiques comme la physique, dans la vie de tous les jours ça ne sert à rien ; on ferait mieux de remettre la dictée au goût du jour.
: postconstructif :

ducon
05/10/2010, 20h13
Bah ouais, mais savoir causer la France correct est farpaitement inutile pour faire président. Ergo, supprimons le français.

Super Timor
05/10/2010, 20h21
Un des gros problèmes de l'école en France, c'est qu'on lui demande d'intégrer absolument tout ce qui est considéré comme socialement important. Dès qu'un truc devient à la mode on réclame aussi sec qu'on l'enseigne dans le secondaire. Tout groupe social organisé qui arrive à une certaine influence se sent quasiment obligé d'avoir un avis sur les programmes scolaires (les chefs d'entreprise, les juristes, les ingénieurs, les pigistes dans les magazines de jeux vidéo, les couturières, les informaticiens etc.) C'est à mon sens du au surinvestissement affectif (aussi charmant que déraisonnable) des Français dans leur école, ce qui a ses bons côtés certes, mais aussi ses mauvais (l'obsession du diplôme entre autres...).

Bref, du droit du travail, pourquoi pas ! Mais ce genre de logique du toujours plus se heurte hélas au nombre d'heures dans une journée, qui ne veut décidément pas dépasser 24 heures.

Mon opinion, pour moi qui enseigne dans le supérieur, c'est que le gros de l'effort doit porter sur la maîtrise de la langue. Je suis toujours sur le cul quand je vois des étudiants débarquer à la fac en étant à l'extrême limite de l'analphabétisme (j'exagère à peine), et en tout cas être absolument incapables de rédiger un petit paragraphe cohérent et compréhensible. C'est au-dessus des forces d'un bon tiers des étudiants, voire plus (estimation (c) louche et pifomètre). Evidemment ce sont ceux qui sont issus des milieux populaires et qui n'ont pas de familiarité avec l'écrit.

Ok pour rabaisser les maths dans la hiérarchie symbolique qui gouverne ces idiots de parents (et de profs aussi, je me rappelle comment en fin de seconde on m'a déconseillé de faire L sous prétexte que j'étais bon en maths), mais on met le paquet sur le français. 10 heures par semaine, paf ! Il faut bien ça pour désintoxiquer du SMS et de facebook.

aTristan
05/10/2010, 20h42
Je n'ai pas grand chose à apporter au débat, mais lire que le sport est une matière inutile et que les maths n'apprennent pas à réfléchir, ça me fait hurler.
Vous pouvez pas dire des choses pareilles. :sad:

mescalin
05/10/2010, 21h06
Bah franchement ya des bases qui sont diluées, c'est l'impression que j'ai eue, par exemple en soutien avec les 6èmes/5èmes. Des gros gros soucis d'orthographe et de conjugaison. Mais pas forcement de grammaire, bizarrement. Pareil en maths, des élèves qui arrivent au collège qui connaissent pas leurs tables de multiplication les plus simples (genre 2x2) j'en ai vu, et pas qu'un et pas des "cas soc" comme on dit. Et puis bon je pense que le soucis avec ces mesures générales c'est qu'elles le sont, par exemple le soutien dont je parle ça m'arrivait souvent d'être face a plus de 25 gamins de 17h à 18h30, fatigués, étant là par contrainte, et "parcequ'ils sont nuls". Donc c'était pas vraiment ce que j'appellerais du soutien, dans tous les sens du terme, et au final ça servait pas à grand chose comparativement aux trois élèves que tu va prendre avec toi à la vie scol en bossant sur d'autres trucs et qui n'avaient absolument pas ce rapport antagoniste, défensif. C'était mille fois plus efficace. Là tel quel j'avais l'impression de faire de la garderie.

Augusto Giovanni
05/10/2010, 21h15
Il faut améliorer le niveau des élèves en français, entre autres. Le niveau en maths je ne sais pas s'il a baissé mais ça m'étonnerait qu'il ait pris une claque du même ordre. Et puis merde je lâche le troll mais la baisse du niveau global, entre autres du bac, c'est avant tout de la faute des profs. Si tous les profs font grèves de correction de copie, ils tiennent le système par les couilles non ? Mais bon il y a trop de profs qui considèrent leur job comme alimentaire j'imagine... Surtout les profs de maths.

orime
05/10/2010, 21h21
Faut bien comprendre aussi qu'on va pas bosser les fondamentaux jusqu'en terminale.

Grosnours
05/10/2010, 21h22
:haha:
Tu sais ce que j'enseignais en troisième des la rentrée ?
Les additions, soustractions, multiplications et divisions à poser sur papier.
Ce qu'un écrasante majorité ne savait pas (ou plus) faire. Et bien sur la calculatrice était interdite pendant la quasi-totalité de l'année.

Les bases les plus indispensables (tables de multi, 4 opérations) n'étaient souvent pas vraiment acquises et il fallait passer des semaines là-dessus, tout en ayant un programme à boucler bien sur.

Je trouve particulièrement savoureux de mettre sur le dos des profs la baisse du niveau, parce que s'il y a bien une seule et unique catégorie que cela emmerde des plus royalement, c'est bien eux : car c'est eux qui supporte en classe ces élèves médiocres, eux qui doivent s'adapter sans cesse, eux qui doivent mettre en œuvre ces programmes de plus en plus débiles.

Augusto Giovanni
05/10/2010, 21h28
Honnêtement c'est quoi les fondamentaux en maths ? Je vois ça, je me marre.


Enseignement obligatoire
Fleche sous titre EditoAnalyse
# Limites de suites et de fonctions
Rappel de la définition de la limite d'une suite. Extension à la limite finie ou infinie d'une fonction en
Notion de limite finie ou infinie d'une fonction en un réel a.
Théorème " des gendarmes " pour les fonctions.
Limites de la somme, du produit, du quotient de deux suites ou de deux fonctions ; limite de la composée de deux fonctions, de la composée d'une suite et d'une fonction.

# Langage de la continuité et tableau de variations
Continuité en un point a.
Continuité d'une fonction sur un intervalle.
Théorème (dit des valeurs intermédiaires) : " soient f une fonction définie et continue sur un intervalle I et a et b deux réels dans I. Pour tout réel k compris entre f(a) et f(b), il existe un réel c compris entre a et b tel que f(c) = k ".

# Dérivation
Rappels sur les règles de dérivation et sur le lien entre signe de la dérivée et variations de la fonction.
Application à l'étude de la fonction tangente.
Dérivation d'une fonction composée

# Introduction de la fonction exponentielle
ÿtude de l'équation f = kf.
Théorème : " il existe une unique fonction f dérivable sur R telle que f = f et f(0) = 1 ".
Relation fonctionnelle caractéristique.
Introduction du nombre e. Notation .
Extension du théorème pour l'équation f = kf.

# ÿtude des fonctions logarithmes et exponentielles
Fonction logarithme népérien ; notation ln.
ÿquation fonctionnelle caractéristique. Dérivée ; comportement asymptotique.
Fonctions . Comportement asymptotique ; allure des courbes représentatives.
Croissance comparée des fonctions exponentielles, puissances entières et logarithme.
Fonction racine n-ième.

# Suites et récurrence
Raisonnement par récurrence
Suite monotone, majorée, minorée, bornée
Suites adjacentes et théorème des suites adjacentes.
Théorème de convergence des suites croissantes majorées.

# Intégration
Pour une fonction f continue positive sur , introduction de la notation comme aire sous la courbe.
Valeur moyenne d'une telle fonction.
Extension à l'intégrale et à la valeur moyenne d'une fonction de signe quelconque.
Linéarité, positivité, ordre, relation de Chasles.
Inégalité de la moyenne.

# Intégration et dérivation
Notion de primitive.
Théorème : " si f est continue sur un intervalle I, et si a est un point de I, la fonction F telle que est l'unique primitive de f sur I s'annulant en a. "
Calcul de à l'aide d'une primitive de f.
Intégration par parties.

# ÿquations différentielles y =ay+b
Fleche sous titre EditoGéométrie
# Géométrie plane : nombres complexes
Le plan complexe : affixe d'un point ; parties réelle et imaginaire d'un nombre complexe. Conjugué d'un nombre complexe. Somme, produit, quotient de nombres complexes.
Module et argument d'un nombre complexe ; module et argument d'un produit, d'un quotient.
ÿcriture .
Résolution dans C'des équations du second degré à coefficients réels.
Interprétation géométrique de avec avec k réel non nul, ou .

# Produit scalaire dans l'espace
Rappels sur le produit scalaire dans le plan. Définition du produit scalaire de deux vecteurs dans l'espace. Propriétés, expression en repère orthonormal.

# Droites et plans dans l'espace
Caractérisation barycentrique d'une droite, d'un plan, d'un segment, d'un triangle. Représentation paramétrique d'une droite de l'espace.
Intersection de deux plans, d'une droite et d'un plan, de trois plans. Discussion géométrique, discussion algébrique.
Fleche sous titre EditoProbabilités et statistique
# Conditionnement et indépendance
Conditionnement par un événement de probabilité non nulle puis indépendance de deux événements.
Indépendance de deux variables aléatoires.
Formule des probabilités totales.
Statistique et modélisation
Expériences indépendantes. Cas de la répétition d'expériences identiques et indépendantes.

# Lois de probabilité

Exemple de lois discrètes.
Introduction des combinaisons notées
Formule du binôme
Loi de Bernoulli, loi binomiale ; espérance et variance de ces lois.

Exemples de lois continues
Lois continues à densité :
Loi uniforme sur [0,1] ;
Loi de durée de vie sans vieillissement. Statistique et simulation

Enseignement de spécialité
Fleche sous titre EditoArithmétique
Divisibilité dans Z.
Division euclidienne. Algorithme d'Euclide pour le calcul du PGCD.
Congruences dans Z.
Entiers premiers entre eux.
Nombres premiers. Existence et unicité de la décomposition en produit de facteurs premiers. PPCM.
Théorème de Bezout.
Théorème de Gauss.
Fleche sous titre EditoGéométrie
# Similitudes planes
Définition géométrique. Cas des isométries.
Caractérisation complexe : toute similitude a une écriture complexe de la forme :
ÿtude des similitudes directes

# Sections planes de surfaces.

Anonyme2016
05/10/2010, 21h30
Occupons nous de faire du français d'abord hein.

Quand j'étais encore a l'école (BTS, donc bac+2), je faisait peut être partie des 5 mecs de la promo capables d'écrire une phrase sans faire quinze fautes a l'intérieur.

Certains savaient a peine lire a haute voix.

Là encore, dans ma boite, on a des ouvriers de 25/30 ans qui ne savent quasiment pas lire ni écrire.

Je trouve ça absolument dingue que l'on puisse laisser évoluer des mecs comme ça jusqu'à ce qu'ils aient 16 ans et qu'ils puissent se barrer de l'école.

Mais c'est clair que c'est plus simple de les foutre dans des classes a la con bourrés de phénomènes de foire comme eux histoire qu'ils n'embêtent pas les brillants élèves travailleurs, et de sacrifier la santé mentale de quelque profs forcés de supporter un zoo de 30 guignols tous les jours.