Arthur Rabot
09/12/2008, 10h41
Vous ne connaissez sans doute pas Colin Sebastian et pourtant vous devriez, il est analyste chez Lazard Capital Markets. Mais si vous savez ce qu'est un analyste, c'est un journaliste qui ne sait pas écrire. Bref, Colin s'est fendu chez Gamasutra (http://www.gamasutra.com/php-bin/news_index.php?story=21415) de quelques projections économiques à propos d'Electronic Arts et vous êtes priés d'en prendre conscience religieusement.
Selon lui, l'éditeur risque sous peu de faire grimper le compteur de licenciements, lequel affiche déjà un joli score de 600 personnes grâce aux restructurations opérées en octobre dernier. La faute non pas à Murphy mais aux ventes décevantes du prometteur Mirror's Edge, du bien moisi Need for Speed: Undercover et du coûteux Rock Band 2 et de cet éternel besoin de réduire les dépenses. Ces mauvais rendements se traduiraient notamment au niveau des estimations par un chiffre d'affaire de 2.07 milliards au lieu des 2.14 prévus et seraient à peine compensés par les bons scores de Dead Space, Left 4 Dead et le dernier FIFA.
Côté créativité, cela signifie également que, en dépit de projets prometteurs pour l'année 2009 (le prochain Grasshopper, Rage en association avec id Software, un titre avec Epic...), Electronic Arts va devoir faire des choix et se séparer de quelques franchises, comme l'avait déjà souligné John Riccitiello lorsqu'il affirmait qu'une à deux franchises seraient tuées chaque année. Et bien sûr, quand un mineur est tué à coups de fouet parce qu'il traine la patte, on s'offusque, mais dans le cas d'un jeu vidéo, d'un innocent petit être de pixels disposant d'une sensibilité et d'une personnalité, les chevaliers blancs d'Amnesty International ne disent rien !
Voir la news (1 image, 0 vidéo ) (http://www.canardpc.com/news-31523-electronic_arts___licenciements_en_vue__.html)
Selon lui, l'éditeur risque sous peu de faire grimper le compteur de licenciements, lequel affiche déjà un joli score de 600 personnes grâce aux restructurations opérées en octobre dernier. La faute non pas à Murphy mais aux ventes décevantes du prometteur Mirror's Edge, du bien moisi Need for Speed: Undercover et du coûteux Rock Band 2 et de cet éternel besoin de réduire les dépenses. Ces mauvais rendements se traduiraient notamment au niveau des estimations par un chiffre d'affaire de 2.07 milliards au lieu des 2.14 prévus et seraient à peine compensés par les bons scores de Dead Space, Left 4 Dead et le dernier FIFA.
Côté créativité, cela signifie également que, en dépit de projets prometteurs pour l'année 2009 (le prochain Grasshopper, Rage en association avec id Software, un titre avec Epic...), Electronic Arts va devoir faire des choix et se séparer de quelques franchises, comme l'avait déjà souligné John Riccitiello lorsqu'il affirmait qu'une à deux franchises seraient tuées chaque année. Et bien sûr, quand un mineur est tué à coups de fouet parce qu'il traine la patte, on s'offusque, mais dans le cas d'un jeu vidéo, d'un innocent petit être de pixels disposant d'une sensibilité et d'une personnalité, les chevaliers blancs d'Amnesty International ne disent rien !
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