Grand_Maître_B
14/10/2008, 19h59
C'est mercredi matin, on a bien bossé hier, on va se détendre un peu, je vais vous raconter une blague.
C'est l'histoire d'un mec...ah zut, attendez, on tape à ma porte. Une seconde je vais ouvrir...
Ben ? Vous n'allez pas me croire, c'était paul Lederman qui me réclamait de l'argent pour avoir violé ses droits qu'il détiendrait sur le sketch "histoire d'un mec sur le pont de l'alma"!
Quoi, vous trouvez ma blague nulle et la chute pas crédible ? Alors imaginez la tête d'Antoine de Caunes quand il a su que les producteurs du film qu'il a réalisé sur Coluche avaient reçu une assignation pour contrefaçon devant le juge des référés (procédure rapide) dans laquelle Paul Lederman, ancien agent de Coluche, leur réclamait 150 000 € de dommages et intérêts car le sous-titre du film est "coluche, l'histoire d'un mec".
Le pire ce n'était pas les 150 000 € demandés par Popaul, mais le fait que s'il avait gagné, il fallait retirer des centaines d'affiches du film et brûler 500 bobines qui contenaient un générique illégal.
Oui, j'ai bien dit s'il avait gagné, car en réalité, il a perdu. La Cour d'Appel de PARIS a confirmé, hier soir tard dans la soirée, l'ordonnance du Tribunal de Grande Instance statuant en sa formation de référé qui avait débouté hier à 14 h00 Lederman, qui se plaignait principalement de ce que "Dans l'esprit du public, il y aura une assimilation de l'expression [histoire d'un mec] avec le film et donc un effet confiscatoire de l'oeuvre de Coluche".
Dans son ordonnance, le juge des référés avait débouté Lederman aux motifs que "l'expression 'C'est l'histoire d'un mec' constitue (...) une locution d'usage familier, employée dans son sens habituel pour raconter l'histoire d'un homme ou d'un individu", soulignant que "le risque de confusion entre les oeuvres qui se présentent pour le sketch comme traitant de la difficulté de raconter une histoire et de faire rire le public, et pour le film comme retraçant l'épisode de la candidature de Coluche à l'élection présidentielle française de 1981 ne s'impose pas avec évidence".
"Si le public pourra légitimement penser trouver dans le film (...) une interprétation de la vie de Coluche (...), il n'est pas suffisamment démontré qu'il sera amené à croire qu'il verra dans une salle de cinéma un sketch de l'artiste créé en 1974 et dont la durée est approximativement de 10 minutes".
Le film sort donc en salle et je peux continuer ma blague:
C'est l'histoire d'un mec...quoi vous la connaissiez ? pfff, vous ne pouviez pas me le dire avant ?
Voir la news (1 image, 0 vidéo ) (http://www.canardpc.com/news-29792-la_blagouse_du_matin.html)
C'est l'histoire d'un mec...ah zut, attendez, on tape à ma porte. Une seconde je vais ouvrir...
Ben ? Vous n'allez pas me croire, c'était paul Lederman qui me réclamait de l'argent pour avoir violé ses droits qu'il détiendrait sur le sketch "histoire d'un mec sur le pont de l'alma"!
Quoi, vous trouvez ma blague nulle et la chute pas crédible ? Alors imaginez la tête d'Antoine de Caunes quand il a su que les producteurs du film qu'il a réalisé sur Coluche avaient reçu une assignation pour contrefaçon devant le juge des référés (procédure rapide) dans laquelle Paul Lederman, ancien agent de Coluche, leur réclamait 150 000 € de dommages et intérêts car le sous-titre du film est "coluche, l'histoire d'un mec".
Le pire ce n'était pas les 150 000 € demandés par Popaul, mais le fait que s'il avait gagné, il fallait retirer des centaines d'affiches du film et brûler 500 bobines qui contenaient un générique illégal.
Oui, j'ai bien dit s'il avait gagné, car en réalité, il a perdu. La Cour d'Appel de PARIS a confirmé, hier soir tard dans la soirée, l'ordonnance du Tribunal de Grande Instance statuant en sa formation de référé qui avait débouté hier à 14 h00 Lederman, qui se plaignait principalement de ce que "Dans l'esprit du public, il y aura une assimilation de l'expression [histoire d'un mec] avec le film et donc un effet confiscatoire de l'oeuvre de Coluche".
Dans son ordonnance, le juge des référés avait débouté Lederman aux motifs que "l'expression 'C'est l'histoire d'un mec' constitue (...) une locution d'usage familier, employée dans son sens habituel pour raconter l'histoire d'un homme ou d'un individu", soulignant que "le risque de confusion entre les oeuvres qui se présentent pour le sketch comme traitant de la difficulté de raconter une histoire et de faire rire le public, et pour le film comme retraçant l'épisode de la candidature de Coluche à l'élection présidentielle française de 1981 ne s'impose pas avec évidence".
"Si le public pourra légitimement penser trouver dans le film (...) une interprétation de la vie de Coluche (...), il n'est pas suffisamment démontré qu'il sera amené à croire qu'il verra dans une salle de cinéma un sketch de l'artiste créé en 1974 et dont la durée est approximativement de 10 minutes".
Le film sort donc en salle et je peux continuer ma blague:
C'est l'histoire d'un mec...quoi vous la connaissiez ? pfff, vous ne pouviez pas me le dire avant ?
Voir la news (1 image, 0 vidéo ) (http://www.canardpc.com/news-29792-la_blagouse_du_matin.html)