Voir la version complète : Le Vœu du Stalker : AMK et c'est reparti ! (Nouveau récit)
Attention, gros spoilers sur la campagne de Shadow of Tchernobyl, avec le mod Oblivion Lost 1.3.3 !!
Récit d'une partie de Stalker en mode Hardcore : la mort du personnage est définitive, impossible de reprendre une sauvegarde pour faire mieux ou pour ne pas mourir, bref c'est la vraie survie dans la Zone.
Avertissement :
A l'origine, je voulais juste raconter la manière dont ce défi se déroulait, histoire de décompresser un peu après chaque période de jeu. Puis c'est finalement partit en fan fiction, avec invention d'un passé pour le Stalker. De même, j'ai ignoré pas mal d'événements lié au scénario du jeu pour me concentrer sur le mien, et j'ai fait de l'exauceur et du Monolithe un seul et même objet de quête.
Voilà pourquoi les premiers épisodes sont écrits davantage comme des rapports, et que le récit se fait plus en plus romancé. J'ai toutefois laissé dans la plupart des cas un petit récapitulatif des sessions de jeu, afin de montrer quels passages sont réellement difficiles - et ce ne sont pas toujours ceux auxquels on pense en premier.
S'il reste quelques fautes, j'en suis navré, mais la plupart de ces textes ont été écrits à chaud après une session de jeu, tard dans la nuit... Si vraiment quelque chose vous écorche l'œil, n'hésitez pas à me le signaler que je fasse la correction.
Désormais, ça se lit sur mon Blog, ici : http://img152.imageshack.us/img152/9534/userbarsp5.gif (http://la-zone-a-pluton.blogspot.com/)
Bonne lecture !
Première partie : Le Cordon.
Me voici devant ce porc de Sidorovitch, celui-ci me demande s'il faut tout m'expliquer ou si je me peux me débrouiller comme un grand.
Ahahah, s'il savait les règles que je me suis fixées ce coup-ci...
1/ Difficulté Maître
2/ Pas de viseur
3/ Oblivion Lost 1.3.3, sans avoir été loin la dernière fois, ce qui me laissera la surprise des nouveaux "boss"
4/ La mort est définitive. La partie s'arrête là.
5/ Pas de sauvegardes, pas de reload. Sauf bien sûr lorsque je quitte la partie j'écrase mon unique sauvegarde pour reprendre là où j'en suis. Le seul reload que je m'autorise c'est en cas de crash du jeu ou autre problème technique.
Quand la Zone prendra ma vie, elle la gardera.
J'accepte donc directement la première mission spéciale qui consiste à nettoyer la ferme des bandits avec l'aide de quelques stalkers.
Pas de chance, ayant d'abord ratissé le village du début pour m'équiper au maximum, lorsque j'arrive vers les stalkers sensés m'aider, ils finissent de se faire tuer par une meute de mutants : chiens + sangliers. Un seul survivant, le mec à qui je dois parler.
Je me sers sur les cadavres et lance l'assaut... à deux contre les bandits, je laisse partir le stalker devant, il tue un ou deux bandits et s'effondre dans la rosée du matin. C'est à moi de jouer.
Après quelques gouttes de sueur j'ai récupéré la clef USB du prisonnier et je me fais cette réflexion : va falloir doser correctement le fait de se planquer et de laisser faire le boulot par les alliés, et le fait de les aider pour qu'ils survivent un minimum et me protègent.
Avant d'aller affronter le molosse coriace du tunnel un peu plus loin, histoire de récupérer la veste de bandit améliorée qui s'y trouve, je remplis quelques missions pour Sido, continue de bien fouiller la zone et repars avec le fusil à pompe amélioré.
J'arrive à tuer le chien psychotronique, ses apparitions spectrales à coup de shotgun, mais arrivé sur le côté juste après le combat, ce gros matou a bien failli avoir ma peau.
http://tof.canardplus.com/preview2/726d5523-d1db-42b4-b3cb-9d7b2387673f.jpg (http://tof.canardplus.com/show/726d5523-d1db-42b4-b3cb-9d7b2387673f.html)
Il est maintenant 17h55 dans la zone et un blowout s'annonce, je fonce chez le marchand pour attendre la fin de la tempête et passer ma première nuit. Le gros Sidorovitch ronfle comme un Porc, je passe une mauvaise nuit.
http://tof.canardplus.com/preview2/c5d5c3ac-9180-448f-8a42-a0adcfe44b5e.jpg (http://tof.canardplus.com/show/c5d5c3ac-9180-448f-8a42-a0adcfe44b5e.html)
Le lendemain matin, je déjeune, affamé, d'une boîte de conserve au contenu douteux dont même un chien mutant ne voudrait pas, et me mets en chemin.
Arrivé près de l'avant poste du pont, les militaires me détectent de plus loin que je n'aurai cru et je me réfugie dans la soupente de la ferme à côté. Mes cheveux se hérissent lorsque je réalise que 2 militaires se dirigent vers moi et me somment de sortir de ma cachette. J'attends 2 minutes et ces deux là finissent par se lasser et retourner à leur poste.
Bon sang, il me faut une meilleure mitraillette pour envisager d'aller facilement de l'autre côté du pont ! En attendant, je passe sous ce dernier en évitant les anomalies électriques. Je me dit que là, le moindre faux pas et c'est la fin, mais je suis sain et sauf de l'autre côté. Des Stalkers se trouvent dans les bâtiments juste en face, et c'est rassuré que je cours aider mon informateur.
Retour devant l'avant-poste militaire, je jalouse leurs kalash. Il me reste deux grenades de mes aventures et je lance la première afin d'attirer la bleusaille vers les trois stalkers. Après une longue fusillade, trois militaires sont sur le carreau, mais il doit rester les deux autres, du côté "village" du pont, les gradés, ceux qui avaient tenté de me déloger tout à l'heure... le coeur battant, je ramasse les armes convoitées, l'une d'elle est en parfait état de marche, et je m'avance pour tenter de surprendre les deux restants...
Ils sont déjà morts et j'ignore comment, je ne m'attarde pas dans ce coin et je retourne acheter toutes les grenades des stalkers qui m'ont aidé... et qui m'aideront encore une dernière fois contre une meute de chien que je leur ramène.
Bien, je viens de tuer quelques bandits qui se trouvaient à la jonction avec la décharge, et je m'apprête à passer ma deuxième nuit dans la Zone. Si je me réveille ici avec un blowout, je suis en grave danger de mort, il me reste 2 anti-rads et 3 bouteilles de vodka pour tenir.
Ce fumier de Sidorovitch m'a demandé un ou deux artefacts que j'ai trouvés pas loin et en très peu de temps, les récompenses (principalement du fric et des munitions) me permettent de rester assez large en blé, de faire mes réparations et d'être tranquille pour ce qui est de l'approvisionnement de mon shotgun.
Par contre, je lui ai acheté tout son stock de bouffe et de pansements, je suis donc poussé vers le nord par manque de ces denrées. Bordel, j'avais déjà croisé un de ces chiens psychotroniques lors d'une première et courte incursion dans la Zone, mais savoir que j'allai devoir en affronter un autre me hérissait les quelques courts cheveux sur mon crâne amnésique... au passage, j'ai tranché la queue d'un chien accompagnant le dogue hallucinogène, Sido m'en a donné quelques cartouches de 12.
Les morceaux d'autres animaux sont très appréciés des stalkers du coin, j'imagine que les plus fiers les arborent comme des trophées. Je leur donne ces petits plaisirs en échange de leurs grenades. Les pauvres fous, ils feraient mieux d'assurer leur existence dans la Zone plutôt que leur côte de popularité auprès de leurs camarades... mais tout cela est peut-être bien lié.
J'ai accepté deux missions de chasseur de tête, mais une fois la première menée à bien, je n'ai pas eu le cœur d'accomplir un deuxième meurtre : J'ai vu sur la carte de mon PDA le brave gars traverser la décharge et la moitié du cordon sans mourir et m'accueillir tout simplement en me demandant de baisser mon arme.
J'ai besoin de fric pour assurer ma survie et m'équiper une fois au bar... mais pas à ce prix. Bon sang, je viens juste d'arriver et déjà tous ces jeunes hommes qui périssent pour un simple rêve, une chimère issue d'un conte pour enfant. Je les entends le soir au coin du feu, parler de l'exauceur, avec des yeux de gamins et des gestes qui trahissent davantage leur naïveté que leur cupidité.
Moi, je sais que quelque chose d'autre m'appelle toujours vers le Nord, mais est-ce réellement plus important, ou plus réel ?
J'ai peur de mourir à la décharge, je suis mal équipé et je veux pas mourir au milieu des ordures. Pas question.
Bilan :
Equipement
- De la bouffe en assez bonne quantité
- Une arme de poing améliorée
- Un fusil à pompe amélioré, avec pas mal de cartouches (salaire d'un boulot pour le gros)
- Une petite mitraillette (la viper) avec hélas peu de munitions
- Une kalash de base avec plein de munitions (récupérées dans le coffre du village)
- une veste de bandit améliorée avec une meilleure résistance aux impacts de balles.
- Mon duvet
- Quelques medkits, trop peu de bandages.
- 4 grenades
Moments de stress
- Aller affronter le chien psychotronique
- Attaquer les bandits seul
- Les deux militaires qui m'avaient coincé avec mon arsenal pitoyable
Moments chauds
- Le chat qui est sortit de nulle part et qui a failli m'achever alors que je me rechargeai après mon combat contre le chien psychotronique.
- Un balle qui m'a fait très mal (tête ? torse ?) lors de l'affrontement contre l'avant poste militaire du pont. Avec un gros saignement rouge foncé.
Tu veux dire... Stalker en mod hardcore ?
Si tu meurs tu recommences depuis le début ? :)
Je donne pas cher de ta peau. Bon encore çava, c'est pas Redux ;)
(D'ailleurs, c'est dommage que Stalker ne limite pas le nombre de sauvegarde, genre une save par zone, ou 2 si tu joues en vétéran... etc.)
Tu veux dire... Stalker en mod hardcore ?
Si tu meurs tu recommences depuis le début ? :)
Je donne pas cher de ta peau. Bon encore çava, c'est pas Redux ;)
(D'ailleurs, c'est dommage que Stalker ne limite pas le nombre de sauvegarde, genre une save par zone, ou 2 si tu joues en vétéran... etc.)
Exactement, en hardcore. Par contre oui, sur Redux c'est même pas la peine...
Ce topic déchire, j'attends les prochaines updates avec impatience:)
GG pour avoir flingué les militaires du pont, perso j'attends tout le temps d'avoir le BM16 pour les sniper peinard, bien planqué dans le toit de l'usine en ruine :lopette: :p
Par contre, je serai pas contre un peu plus de détails dans le récit, et une narration plus romancée, un peu comme un journal intime de stalker: les missions de Sidorovitch, en quoi consistaient-elles? Ce sale radin t'a encore payé des clopinettes, le cul vissé sur son siège pendant que tu risques ta vie comme un malade? Ca fait quoi, de se retrouver pour la première fois devant un foutu clébard psychotronique (je sais que pour ma part, j'me suis fait dessus, et que ça s'est fini par un quick load; mention spéciale à la fois où une sorte d'homme-gorille aux bras qui traînent par terre s'est invité à la fête en gueulant "MANGER!", là j'ai VRAIMENT flippé)?
Après, ce ne sont que mes humbles suggestions, si tu continues comme ça ça sera déjà un plaisir de te lire;)
Ce fumier de Sidorovitch m'a demandé un ou deux artefacts que j'ai trouvés pas loin et en très peu de temps, les récompenses (principalement du fric et des munitions) me permettent de rester assez large en blé, de faire mes réparations et d'être tranquille pour ce qui est de l'approvisionnement de mon shotgun.
Par contre, je lui ai acheté tout son stock de bouffe et de pansements, je suis donc poussé vers le nord par manque de ces denrées. Bordel, j'avais déjà croisé un de ces chiens psychotroniques lors d'une première et courte incursion dans la Zone, mais savoir que j'allai devoir en affronter un autre me hérissait les quelques courts cheveux sur mon crâne amnésique... au passage, j'ai tranché la queue d'un chien accompagnant le dogue hallucinogène, Sido m'en a donné quelques cartouches de 12.
Les morceaux d'autres animaux sont très appréciés des stalkers du coin, j'imagine que les plus fiers les arborent comme des trophées. Je leur donne ces petits plaisirs en échange de leurs grenades. Les pauvres fous, ils feraient mieux d'assurer leur existence dans la Zone plutôt que leur côte de popularité auprès de leurs camarades... mais tout cela est peut-être bien lié.
J'ai accepté deux missions de chasseur de tête, mais une fois la première menée à bien, je n'ai pas eu le cœur d'accomplir un deuxième meurtre : J'ai vu sur la carte de mon PDA le brave gars traverser la décharge et la moitié du cordon sans mourir et m'accueillir tout simplement en me demandant de baisser mon arme.
J'ai besoin de fric pour assurer ma survie et m'équiper une fois au bar... mais pas à ce prix. Bon sang, je viens juste d'arriver et déjà tous ces jeunes hommes qui périssent pour un simple rêve, une chimère issue d'un conte pour enfant. Je les entends le soir au coin du feu, parler de l'exauceur, avec des yeux de gamins et des gestes qui trahissent davantage leur naïveté que leur cupidité.
Moi, je sais que quelque chose d'autre m'appelle toujours vers le Nord, mais est-ce réellement plus important, ou plus réel ?
J'ai peur de mourir à la décharge, je suis mal équipé et je veux pas mourir au milieu des ordures. Pas question.
Ecris un bouquin ;) : "Stalker, ma vie..."
On veut la suite ! :wub:
Deuxième partie : la Décharge.
Bien, nous y voilà. C'est le crépuscule mais finalement j'ai trop peur de dormir ici et tout seul. Il y a encore un peu de soleil, je vais progresser. Je passe une carcasse de voiture et tombe nez à nez avec des bandits qui font chier un pauvre type. Mon russe est bourré de lacunes et j'ai du mal à comprendre ce qui se joue, mais le gars me semble mal barré.
Pendant leur palabre qui commence à tourner au vinaigre, je repère l'armement des protagonistes, un des bandits possède un pistolet mitrailleur sur le dos, je vais m'en débarrasser en premier.
Sans sommation, je sors mon AK et lui pulvérise la tête en 2 balles, puis recule immédiatement derrière ce qui a été une voiture. Déconfit, derrière l'aile gauche du véhicule, j'observe le stalker s'effondrer sous les balles. Le pauvre gars a à peine eu le temps de dégainer qu'il mord la poussière.
Bon sang, je ne sais pas pour quelle raison il est mort, peut-être un bout de sauciflard, je regrette d'avoir tiré le premier.
Trêve de remords, c'est désormais moi la cible, mais après un court échange de coups de feu, je ramasse ce qui traîne et prends le large.
Un appel à l'aide. Des stalkers en difficulté dans ce qui semble être une casse, où personne n'ira jamais plus chercher de pièces détachées. Les seules morceaux qui ont échappé à la rouille sont faites de viande, humaine pour la plupart.
Un type qui ressemble furieusement à Freddy Mercury élabore une stratégie plutôt sommaire, lorsque le guet nous annonce l'arrivée de nouveaux bandits. Je m'abstiens de toute remarque concernant la sexualité apparente du chef et son sens de la tactique. Au lieu de cela, je me mets en embuscade avec mes nouveaux compagnons décidément peu nombreux : trois hommes. A nous quatre, on pourrait s'appeler Queen.
A peine ai-je le temps de vider un chargeur et d'esquiver une grenade que le leader du groupe se fait truffer de plomb.
Un rapide regard circulaire m'apprend que les bandits surgissent de partout, qu'on a dû en abattre deux au plus, que notre groupe a splitté et que je suis en train d'entamer une carrière solo, face à une petite dizaine de groupies à cagoules.
Je recule derrière chaque véhicule et j'ai la faiblesse de croire qu'à moi seul j'ai une chance de les repousser. Ce n'est qu'une fois acculé dans le petit guichet de l'entrée, avec le menton et l'avant-bras posés sur le rebord, que les impacts de balle dans le métal de la cahute me convainquent de la vanité de ma résistance et de la précarité de mon existence.
Bref, je prends mes jambes à mon cou et décide de fuir la célébrité.
Encore agressé, cette fois-ci par le côté droit de la route d'où surgissent de nouveaux bandits, je fonce directement vers ce qui me paraît être une gare de campagne et tombe dans un véritable enfer :
Un homme gît à terre et implore mon aide, mon PDA s'affole et reçoit des SOS, des tirs fusent de part et d'autre de ce grand hangar.
J'esquive une anomalie de justesse au milieu de ce vacarme et entre dans le bâtiment déchiqueté. Guerre de territoire.
2012, l'humanité en est toujours là.
la nuit est maintenant tombée, tout est d'un noir d'encre et j'ai peur. Si repousser les bandits semble simple, tout se complique au fur et à mesure que les stalkers tombent. Je devais parler à un type ici, je n'ai même pas eu le temps d'apprendre son nom que sa mâchoire - tout ce qu'il restait de sa tête - s'écrase avec un bruit ignoble sur le béton. Je passe la pire nuit de toute ma vie.
http://img379.imageshack.us/img379/2121/sspropritaire0331082257vc5.jpg
Mon dieu, qui irradie aux cieux, mais qu'est-ce que je fous ici ? qu'est-ce que je fous dans ce bordel pourquoipourquoipourquoi je me bats contre des ombres dans le noir quelquechoseabougéjentendquelquechoseabougé !!
Mais alors que je suis seul, sur la rambarde à l'étage, je réalise que les bandits semblent remettre l'assaut au lendemain. Quitte à rejoindre les déchets, je préfère m'endormir et je descends une bouteille de vodka, pelotonné dans mon sac de couchage. Tant pis si les bandits reviennent, tant pis si un blowout se déclenche, de toute manière je n'aurais pas le temps de trouver un abri.
Il n'y a rien ici qu'obscurité et rouille. Le désespoir et la vodka me réservent un sommeil atroce, peuplé d'hélicoptères menaçants sur un ciel ensanglanté. Je me souviens de la scène d'ouverture du film Apocalypse Now.
Mais au réveil une bonne surprise m'attend, des Stalkers déjeunent dans le grand hall et m'offrent un morceau de pain. Ces gaillards-là ne partagent pas ma fatigue de la veille, ils exterminent purement et simplement les bandits revenants à la charge. Je descends le dernier et me dirige vers l'institut Agroprom avec une énorme dose d'appréhension. Le sang frais qui m'a aidé ce matin reste derrière moi, et je sens que devant, une difficile épreuve m'attend.
Je me sentirais tellement mieux si j'avais une lunette sur mon fusil...
Sidorovitch, j'espère sincèrement que tes tuyaux c'est pas du bidon.
Bilan :
Equipement
- De la bouffe que je commence à rationner.
- Une arme de poing améliorée
- Un fusil à pompe amélioré, avec pas mal de cartouches (salaire d'un boulot pour le gros)
- Une petite mitraillette (la viper) avec maintenant deux chargeurs.
- Une kalash de base avec près de 250 balles
- une veste de bandit améliorée avec une meilleure résistance aux impacts de balles.
- Mon duvet
- Quelques medkits, trop peu de bandages.
- 3 grenades : deux offensives, une à fragmentation.
Moments de stress
- Réaliser que tout le groupe de la casse est mort dès le début de l'assaut des bandits, alors que je suis avancé exprès pour les prendre à revers.
- L'anomalie près du grand bâtiment.
- Les deux militaires qui m'avaient coincé avec mon arsenal pitoyable
Moments chauds
- Ma résistance débile et de courte durée à la casse. J'entends encore les balles s'incruster dans le métal à côté de ma tête.
- La défense du gros bâtiment avec des hommes qui me tirent presque dans le dos et d'autres qui balancent des grenades à l'aveuglette, dans le noir absolu du bâtiment.
--Lourd--
01/04/2008, 02h07
Ptain énorme tes récits (cmb proof).
Devrait y avoir moyen de faire le même genre de chose avec une campagne armed assault.
Bon ou est ce qu'on la trouve cette edition collector a 15€?!
http://www.acheter-moins-cher.com/asp/produit100_rwt_p_284658.htm
Angelina
01/04/2008, 07h33
pluton, ton topic de "vis ma life de stalker", il roxx sa moman! :o
si tu le tiens à jour regulierement, je vote pour le titre de "topic of ze month"!
(un peu comme le regretté topic de "comment désouday sa belle-mère? :wub:")
(dis moi tu ne te serais pas inspiré du raton laveur?)
(dis moi tu ne te serais pas inspiré du raton laveur?)
Lapincompris...
TEASING : "l'assaut d'Agroprom" ou "l'Aventure de la Sainte-Grenade", bientôt sur vos écrans.
tarbanrael
01/04/2008, 12h21
Sans sauver, chapeau parce que meme avec les derniers patchs, il y a quand meme pas mal de bugs dans Stalker.... Good luck, I have a sneaky feeling you'll need it before long!!!
Sympa le recit. Je te souhaite de pas mourir trop tot, ce serait dommage ;)
Surtout, surtout, ne t'arrête pas là ! J'adore ce genre de récit "live" sur les jeux.
Un gros bravo à toi en tout cas.
Rahh, quand je lis ca je regrette de n'avoir que des BSOD (saloperie de 8800 GTS) quand je lance S.T.A.L.K.E.R., j'ai trop envie de faire pareil (mais rassure moi, tu sauvegardes quand même histoire de pouvoir reprendre quand tu as arrété. Tu fais pas tout d'une traite sans dormir ni manger... :p).
Par contre tu vas en chier sur l'assaut de la centrale de tchernobyl, la ou ca te tire dessus d'à peu près partout à la fois.
Troisième partie : l'institut Agroprom
A mon arrivée, au bord de la route et près du tunnel de la voie ferrée que j'ai suivie depuis la décharge, le bruit assourdissant de deux hélicoptères de combat me comprime les tympans.
Apocalypse Now, scène d'ouverture. Concerto pour pales d'hélicoptère en mort mineure.
Je crois que mon cerveau va éclater, mais j'arrive encore à entendre les beuglements des communications radio que mon PDA a captées et qu'il me retransmet dans un charivari de voix et de parasites des ondes.
Faudrait sérieusement que je me remette au russe, mais j'ai pu saisir quelques mots : Agroprom, attaque, imminent, renforts, stalkers.
L'urgence de la situation ne m'échappe pas et je me débarrasse des dernières vapeurs de sommeil qui voilaient mon esprit. Les rayons du soleil levant, qui commencent à darder à l'horizon, finissent d'ouvrir mes yeux et mon esprit. Alors que je commence à trotter sur la route tout en dégageant l'AK de mon épaule, ma tension nerveuse s'emballe et mon cœur accélère son pompage.
Zone, prend ma vie, je ne suis plus dans la décharge, je peux mourir comme un homme.
Mon esprit est maintenant aussi vif et glacé que l'azur naissant. Alors que les premiers bruits de la bataille qui fait rage parviennent à mes oreilles, ma perception atteint alors un stade que j'ignorais jusque là. Il me semble pouvoir voler au dessus de l'institut, mon instinct me hurle de toute ses forces que les stalkers font reculer les quelques militaires déjà en faction dans la cour, mais que des renforts de l'armée arrivent sur le côté gauche. Derrière le mur d'enceinte et sous la couverture de blocs de béton, ils comptent prendre les assaillants à revers.
60 mètres
Le flash n'a duré qu'une fraction de seconde mais je me retrouve dans un état second : un homme court à quelques pas devant moi, vers les bâtiments, en hurlant quelque chose que je ne saisis pas. J'ai trouvé mon second souffle, je sprinte maintenant comme si je volais au dessus de l'asphalte. Mes doigts, serrés sur mon AK, sont brûlants malgré la température du petit matin. J'ai un goût cuivré dans la bouche, un goût de sang.
50 mètres
Pour les silhouettes que j'aperçois un peu plus loin, les secondes sont comptées, je sais que de l'autre côté du mur d'enceinte, cinq, peut-être six militaires lourdement armés vont surgir de derrière les blocs de béton et enfoncer leur flanc.
40 mètres, 30 mètres
Un tintement de métal à ma ceinture, une grenade, une idée
20 mètres
Je lâche mon AK dont la sangle, avec la vitesse de ma course, s'enroule autour de mon épaule et l'arme viens ballotter dans mon dos. Je décroche à tâtons le fruit de mort qui pend au dessus de mon aine, au dessus de l'autre fruit, celui qui a donné vie à ma fille, ma pauvre fille, créature née de l'union de la Zone, d'une femme et d'un homme.
De la main gauche j'attrape la crosse de mon AK pour le stabiliser, de la main droite je tiens la grenade, j'arrache la goupille avec mes dents.
10 mètres
Je ferme les yeux et, en bout de course, lance la grenade par dessus l'enceinte de l'institut, là où je crois que sont les militaires.
Je sais qu'ils sont là.
je sais.
Les yeux fermés, je les vois à travers le mur.
L'explosion secoue les airs. Une deuxième secousse, celle d'un bidon de carburant probablement, fait trembler le mur qui tient bon, et des fragments de béton et de métal lacèrent l'espace.
Dans le silence absolu qui s'est fait dans mon crâne, mes tympans encore sous le choc, je perçois deux choses avec une lucidité effrayante :
- Les battements de mon propre cœur,
- Les cinq points gris qui viennent d'apparaître sur mon radar, de l'autre côté du mur.
Cinq points gris, cinq PDA hors-service, cinq âmes pour la Zone.
Un hélicoptère passe et hurle sa rage, d'autres renforts vont arriver, il est temps de récupérer la Taupe et de déguerpir. Je me baisse et ramasse cinq fusils automatiques que j'entasse à la hâte et enroule dans le turban d'une bidasse. Je verrai bien lequel est en meilleur état, mais plus tard : pour l'instant il faut filer. Mon fagot de bâtons cracheurs de feu sous le bras, je laisse les stalkers au moral gonflé à bloc venir en aide à la Taupe et, enjambant les cadavres éparts, je fonce vers le fond de l'institut.
La Taupe me rejoint et m'indique que les réponses aux questions que je me pose se trouvent là, sous terre, dans un obscur souterrain qui commence par une descente d'échelle. Derrière moi, d'autres soldats descendent en rappel d'un hélicoptère, sur les toits de l'institut. J'ai eu ma dose de sang pour ce matin. Je jette mon encombrant fagot au fond du trou et agrippe le premier barreau...
Bilan :
Equipement
- De la bouffe en bonne quantité, les soldats sont bien nourris, et ceux qui les tuent de même.
- Une arme de poing améliorée
- Un fusil à pompe amélioré, avec pas mal de cartouches (salaire d'un boulot pour le gros)
- Une petite mitraillette (la viper) avec deux chargeurs.
- Une kalash de base avec près de 250 balles
- 5 AKm plus lourds mais plus précis, je ferais le tri à l'abri dans le souterrain... en sécurité ?
- une veste de bandit améliorée avec une meilleure résistance aux impacts de balles.
- Mon duvet
- Quelques medkits, quelques bandages, les militaires sont vraiment chouchoutés... avant d'arriver dans la Zone bien sûr.
- 2 grenades offensives
Moments de stress
- Aucun
Moments chauds
- La Sainte Grenade d'Antioch (à fragmentation, ma dernière) qui fit voler toute résistance militaire et mit fin à leur contre-offensive sur le flanc.
SiGarret
01/04/2008, 14h17
C'est excellent, bien raconté, monsieur a des talents de conteur.
Une sacrée pub pour le jeu, si tu continues je craque ! :o
Mince, mais je connaîtrai l'histoire alors ? :blink:
lincruste
01/04/2008, 14h18
[...]
de la main droite je tiens la grenade, j'arrache la goupille avec mes dents.
10 mètres
Je ferme les yeux, et, en bout de course, lance la grenade par dessus l'enceinte de l'institut,[...]
Tu as oublié de compter jusqu'à trois. Trois est le chiffre jusqu'où tu compteras. Tu ne compteras pas jusqu'à deux, si ce n'est pour parvenir à trois. Quatre est proscrit.
Une sacrée pub pour le jeu, si tu continues je craque ! :o
Mince, mais je connaîtrai l'histoire alors ? :blink:
Euh ouais, tu vas tout savoir de la trame du jeu... jusqu'à ce que je crève :)
Tu as oublié de compter jusqu'à trois. Trois est le chiffre jusqu'où tu compteras. Tu ne compteras pas jusqu'à deux, si ce n'est pour parvenir à trois. Quatre est proscrit.
Effectivement...
le pire c'est que je les ai tous owned avec une grenade, énorme coup de pot, alors que j'appréhendais vraiment ce combat.
Mr.Pipboy
01/04/2008, 14h57
Merde, ça m'a donné envie de le réinstaller mine de rien. Moi qui comptait me faire une petite aprem sur Crysis je crois que je vais plutôt aller traîner dans la Zone.
Merci Pluton et bonne chance :p.
Le pire c'est si tu meurs a cause d'un pauvre chien pourri en rangeant ton inventaire... Mais tu m'as l'air de bien assurer. Heureusement que tu connais deja le terrain ;)
C'est un plaisir de te lire, ca me rappelle de bons moments dans le jeu (que je n'aurais jamais atteints sans moulte reloads)
Cycogolgoth
01/04/2008, 15h11
J'avais rapidement laissé tomber le jeu pour des raisons extérieures et je n'avais jamais trouvé le courage ni l'envie de m'y remettre. C'est chose faite grâce à toi. Je ne lirais bien entendu plus ce topic, mais sois en mille fois remercié si çà me permet de décrocher un peu de TF2.
lincruste
01/04/2008, 15h16
Merde, ça m'a donné envie de le réinstaller mine de rien. Moi qui comptait me faire une petite aprem sur Crysis je crois que je vais plutôt aller traîner dans la Zone.
Merci Pluton et bonne chance :p.
Voui, idem, ça m'a bien donné envie de m'y remettre. L'idée de tout faire avec une seule vie est géniale. Ça doit rendre le tout bien plus angoissant.http://www.hebergementimages.com/images/1207055766_mellow2.png
Mr.Pipboy
01/04/2008, 15h19
Ça doit rendre le tout bien plus angoissant.
Bha perso je compte tenté de le faire mais sur Oblivion Lost... Rien qu'Oblivion Lost avec sauvegardes c'était limite à me pisser dessus mais là. "zai peur"
lincruste
01/04/2008, 17h14
Bha perso je compte tenté de le faire mais sur Oblivion Lost... Rien qu'Oblivion Lost avec sauvegardes c'était limite à me pisser dessus mais là. "zai peur"
Ha ch'connais pas Oblivion Lost. C'est un mod, ça? Je vais aller voir sur eul'topic de STALKER.
GG pour la grenade par-dessus le mur d'enceinte, fallait y penser;)
Par contre, un p'tit spoil qui dit "watch out" pour le souterrain, à toi de voir si tu veux le lire ou non: dans le tout dernier patch, le controler a été MEGA boosté aux stéroïdes, maintenant rien que s'en approcher te grille le cerveau à petite dose, c'est limite abusé à ce niveau; j'te conseille de lui foutre un piège-artéfact dans le chemin, ça lui fera les pieds à ce con d'elephant man:p
Mr.Pipboy
01/04/2008, 18h36
Ha ch'connais pas Oblivion Lost. C'est un mod, ça? Je vais aller voir sur eul'topic de STALKER.
C'est même un gros mod, rajoute des ennemie, tempête psy à moment irrégulier, système de sommeil et bouffe, conduite de véhicules, difficulté augmentée et plein de joyeuseté.
pluton, ton topic de "vis ma life de stalker", il roxx sa moman! :o
si tu le tiens à jour regulierement, je vote pour le titre de "topic of ze month"!
(un peu comme le regretté topic de "comment désouday sa belle-mère? :wub:")
(dis moi tu ne te serais pas inspiré du raton laveur?)
C'est vrai que ça roxxe comme thread, et Dieu sait que Stalker et moi c'est "je t'aime moi non plus, casse toi tu pue".
Tu t'en souviens de mon topic!! Ça fait plaisir. :wub:
C'est même un gros mod, rajoute des ennemie, tempête psy à moment irrégulier, système de sommeil et bouffe, conduite de véhicules, difficulté augmentée et plein de joyeuseté.
Compatible avec quel patch?? Faut finir le jeu??
Quatrième partie : les souterrains de l'institut Agroprom
Mes mains tremblent alors que j'écris ces lignes... au bas de l'échelle je pensais trouver un peu de répit. J'en profitais pour faire le tris dans les armes que j'avais jetées à bas.
Pendant que j'examinais celles-ci, pourtant, il me sembla entendre un léger bruit venant d'un peu plus loin.
Immobile, la tête dressée et les oreilles à l'affut du moindre mouvement de l'air, je regardai vers le petit escalier descendant vers la droite.
Crouiii crouiiii crouiii, la petite lumière de sécurité tournait inlassablement sur elle-même au plafond, baignant le couloir par des vagues de lumière sanglante, seul bruit désormais audible.
croui croui croui
Plus rien, je gardai l'arme en meilleur état à la main et empaquetai l'AK que j'avais ramassé auparavant. A peine eus-je le temps d'emboîter un chargeur dans l'AKm qu'un bandit surgit en haut de l'escalier, accroupi, sa lampe frontale violant l'obscurité intermittente jusque devant moi.
Tétanisé, je vis le faisceau de sa lampe éclairer à quelques centimètres seulement de mes pieds. Levant le canon de mon nouveau fusil, j'alignai lentement sa tête avec mon viseur, comme à l'exercice. Après une seconde interminable ou je le sentis hésiter à poursuivre son investigation, je décidai que le temps de sortir mon pistolet à silencieux de son étui correspondait exactement au temps que j'allais mettre à passer de vie à trépas. J'appuyai donc sur la gâchette, priant les Hauts Irradiés que l'arme soit parfaitement fonctionnelle.
Le bruit assourdissant des trois balles qui partirent se répercuta de manière presque obscène sur les murs du tunnel. La lampe torche du bandit sembla flotter dans les airs, comme s'il son propriétaire avait voulu entrevoir le ciel à travers les quelques mètres de béton et de terre qui nous séparaient de la surface, avant de se briser en retombant.
Celui-ci avait eu son compte, mais déjà j'entendais ses copains s'affoler dans leur trou. Bon sang ! mais que venaient-ils faire ici, terrés comme des rats ? Avaient-ils déjà mis la main sur les documents de Strelok ?
Trois autres tombèrent en se jetant en haut des marches, alors que je reculai pour me fondre dans l'ombre. Lorsque tout se fût apaisé, je m'enfonçai encore un peu dans l'obscurité. Je brisai les ampoules faiblardes avec mon silencieux afin de ne laisser visible que l'ouverture de la pièce suivante, baignée d'une lumière jaune-orange totalement irréelle.
Je remis le pistolet dans son étui et repris mon AK en main.
J'étais dans le noir complet, ceux qui voudraient ma peau passeraient dans l'ouverture illuminée. Comme à la fête foraine, pigeons d'argile.
Quelques longues secondes s'écoulèrent, je sentais pourtant une présence dans cette seconde pièce et je pris la décision d'avancer centimètre par centimètre. Un pilier imposant se trouvait au cœur de ce lieu nimbé d'une lumière dont je n'arrivai pas à déterminer la provenance et je le contournais par la droite quand soudain le rond très clair d'une autre torche apparut sur le mur opposé. Je compris que ce que j'avais pris pour un pilier était en réalité une sorte d'ascenseur, il était donc creux et la source de lumière blanche venait de l'intérieur.
Contournant à pas de loup l'obstacle, retenant ma respiration, je vis se dessiner le canon d'une arme dépassant de la cage d'ascenseur. Hélas, voulant prendre une grenade que j'avais ramassée sur le corps de l'un des bandits, je vis la boucle de la goupille venir frapper doucement mon ceinturon.
ting
Le bandit surgit en face de moi, une rafale cribla le mur autour de ma tête, et je pris une balle dans l'épaule. Sous l'effet de la douleur et de la surprise je sprintai vers l'endroit d'où j'étais venu et me retournai en dégainant mon AK. Je logeai un chargeur entier dans le corps de l'importun. La douleur me fit m'effondrer, mais pendant les quelques secondes de conscience qu'il me restèrent, je parvins à ouvrir un kit médical et à me faire un bandage sommaire.
Il est maintenant 15h25, mais il pourrait tout aussi bien être 3 heures du matin dans ce lieu sinistre. Je viens de m'arracher à la contemplation malsaine d'une anomalie verte, me demandant quels en étaient les effets. Des visages familiers et grimaçants semblaient danser au milieu des remugles verdâtres et il a fallu un effort colossal pour m'éloigner de ces phénomènes hypnotiques.
Je ne veux pas aller plus loin, j'ai peur. A l'instant j'ai passé l'encadrement d'une porte et dans la grande salle bouillonnant des anomalies vertes j'ai vu quelque chose que je me refuse à nommer.
Scrutant les lieux avec mes jumelles, je cru en effet distinguer une silhouette penchée sur un homme malade, comme une vieille dame au chevet d'un mourant. Mais lorsque j'avançais pour dissiper le mystère de la scène, la vieille dame se retourna et m'offrit le spectacle d'une gueule aplatie et dont la bouche s'ouvrait sur un gouffre immonde.
Autour de ce trou béant, des tentacules se balançaient comme une barbe absurde, tout en dardant vers moi leurs extrémités menaçantes.
Et ce fut tout, l'apparition s'évanouit instantanément... avant qu'un hurlement rauque et lugubre se fasse entendre. Mes yeux exorbités virent deux points minuscules flotter dans l'air, deux piécettes d'argent brillant deux mètres au dessus du sol et fonçant droit sur moi.
Voilà maintenant cinq bonnes minutes que le monstre tourne dans la pièce, il a déjà massacré deux militaires attirés par les coups de feu qui m'ont échappés. Il est temps d'agir. Je sors délicatement de mon sac à dos un artefact ramassé sur la route et commence à l'activer par des gestes que seuls les stalkers connaissent. Au moment où la sphère lumineuse commence à me brûler les doigts je la jette dans un recoin que semble affectionner le monstre hideux.
Anomalyshot
http://img171.imageshack.us/img171/4563/sspropritaire0401081708gt8.jpg
Meurs ! Incohérence de la nature ! Fils dégénéré de la Zone ! Meurs MEURS ! meursmeursmeursmeursmeurs
Je suis couvert du sang de... l'animal ? Est-ce réellement un animal ? Bon sang, je dois sortir de là avant de perdre ce qu'il me reste de raison. Je fonce droit vers la planque de Strelok, allumant tout sur mon passage, deux militaires tombent. Je suis dans un brouillard de sueur, de sang et de larmes de terreur.
Je suis dans la planque, au moins il n'y a personne, mais des fantômes semblent hanter ces murs. Avec des frissons, sursautant à chaque bruit que je fais en fouillant les lieux, je déniche les infos de ma proie, sur une clef USB. J'échange au passage mon AK contre un modèle amélioré. Un ressort judicieusement tendu en augmente la cadence de tir.
La suite n'est qu'une courte succession de couloirs dans lesquels je sème encore quelques cadavres. Peu importe, je ne pense plus qu'à une chose : trouver la sortie et rejoindre l'air libre, la lumière du soleil ou de la lune. Une grenade éclate à quelques mètres de moi et ma vue se brouille davantage, je vois rouge et je charge avec rage.
Un escalier en spirale, deux âmes de plus pour la Zone, nourris-toi et grandis, étends-toi !
Ce couloir ne me dit rien qui vaille. Une des poches latérales de mon sac contient encore deux artefacts que je n'ai pas activés pour ma protection, je les manipule et forme deux anomalies pour garantir mes arrières, je dois dormir dans ce souterrain pour reprendre des forces, mentales comme physiques.
Mon intuition était la bonne, car lorsque j'avance dans le tunnel un grondement terrifiant se fait entendre dans mon dos avant que mes pièges ne se déclenchent et fassent exploser l'auteur du bruit.
Je ne sais ce que c'était. Assurément, rien d'humain. De loin, j'observe les débris avec mes jumelles, j'ai trop peur de m'approcher.
http://img241.imageshack.us/img241/1238/sspropritaire0401081745bg5.jpg
Bruits des os, cages thoraciques mises à nues, xylophones et percussions discordantes de la Zone
Je vais passer quelques heures à panser ma blessure et à dormir pour récupérer... de plus, quelque chose me dit que je ferais mieux de sortir de nuit de ce trou à rat, le bâtiment administratif dont m'a parlé le gros Sido est certainement bien gardé. Je règle mon réveil sur 00h30.
Bilan :
Equipement
- De la bouffe qui diminue. Avec le temps que j'ai passé ici et mon sommeil, j'ai dû taper dans mes reserves.
- Une arme de poing améliorée
- Mon fusil à pompe amélioré à deux coups.
- Une petite mitraillette (la viper) avec deux chargeurs.
- Un AKM personnalisé avec 10 chargeurs balles
- une veste de bandit améliorée avec une meilleure résistance aux impacts de balles.
- Mon duvet
- 8 medkits, (j'en ai trouvé pas mal dans la planque), quelques bandages.
- 4 grenades offensives.
Moments de stress
- Le bandit planqué
- Le monstre tentaculaire
- La pose des pièges, espérant que ça suffirait
Moments chauds
- Le bandit planqué qui m'a capté au bruit de mon changement d'arme.
- La course sanglante à travers les souterrains vers la sortie.
- la grenade qu'un militaire m'a fait rouler presque dans les pieds. Je l'ai pas entendu crier à cause de mes rafales. Là, sérieusement, j'ai failli y passer.
Excellente idée ce carnet de bord. J'hésitais à me remettre à Stalker avec Oblivion Lost mais ton engouement pour ce jeu m'a convaincu. Je finis Bioshock et c'est parti mon kiki.
J'attends la suite avec impatience.
Mr.Pipboy
01/04/2008, 19h35
Compatible avec quel patch?? Faut finir le jeu??
1.0004, non et c'est du tout bon.
Encore Pluton, en lisant ton récit ça me fait des frissons. Ce sont des choses que jamais j'me serait dit en jouant, en général ça tourne autour du putain ou merde de merde pour les grosses situations stressantes B) hors là ça fout carrément les jetons de s'imaginer dans la peau de ton perso :mellow:.
FUTOMAKI
01/04/2008, 19h42
POWNED les méchants militaires et tout les autres !
Pluton ton récit et génial merci c'est très prenant. En espérant ne pas te voir mourir tout de suite quand même. ;)
Oubliez pas de mater la fin de la page précédente, j'ai ajouté les souterrains.
Pour info, mon récit commence à prendre un poil de retard, et je suis un peu plus avant dans le jeu. Je veux pas crever on dirait.;)
Haha, owned Elephant Man :lol:
Mr.Pipboy
01/04/2008, 20h28
Ouais bha c'est pas moi qui ferait un récit en tout cas...à peine commencer que je crève au bout de 5 minutes de jeu, par un connard de zombie ( Oblivion Lost ).
Ouais bha c'est pas moi qui ferait un récit en tout cas...à peine commencer que je crève au bout de 5 minutes de jeu, par un connard de zombie ( Oblivion Lost ).
Hey cool ta userbar, j'adopte, merci !B)
Mr.Pipboy
01/04/2008, 20h40
Hey cool ta userbar, j'adopte, merci !B)
T'as du bol que c'est pas Copyrighté :ninja:.
Vivement le récit sur tetris!
http://www.acheter-moins-cher.com/asp/produit100_rwt_p_284658.htm
en collector?
Le mod oblivion lost passe en version française?
Mr.Pipboy
02/04/2008, 00h13
en collector?
Le mod oblivion lost passe en version française?
Oui, pour les dialogues intéractif rien ne change sauf les voix qui sont en VO ( Russe ). Et tu peux aller ou tu veux dans la Zone.
Oui, pour les dialogues intéractif rien ne change sauf les voix qui sont en VO ( Russe ). Et tu peux aller ou tu veux dans la Zone.
cay génial!
Je vais me le payer.
Interlude I :
Je rêve. Cette fois-ci, pas d'hélicoptère. Pas de vols d'oiseaux, pas de rats.
Juste la Zone en son commencement.
1986, Ukraine.
Le désastre. La catastrophe. Le cataclysme. Ma jeunesse. Je suis né en 1972 en Roumanie. Mon père s'est mis à boire lorsque ma mère est morte en 1984 et j'ai quitté le domicile parental, la misère et les coups de ceinture de mon père à l'âge de 14 ans. Un oncle m'avait parlé d'une sacré opportunité. Il avait dans l'idée d'aller faire le pillard à Pripiat. La ville avait été évacuée à la hâte et tout les habitants avaient laissé leurs affaires, leurs vies derrière eux. Je n'étais pas sensé "faire le boulot" avec lui, mais j'avais promis de donner un coup de main et de trouver un job une fois à Korosten'.
Hélas, la tentation était trop forte et mon oncle devait rentabiliser les excursions - longues, dangereuses et interdites - qu'il menait à la ville fantôme, voilà pourquoi je me suis retrouvé avec lui sur ces terres irradiées, à fouiller les demeures des plus riches. En cet endroit, les rencontres avec les autres pillards tournaient bien souvent en altercations sanglantes tandis que les contacts avec l'armée se soldaient presque toujours par la mort.
J'étais alors en pleine croissance, et je me développais en fonction des conditions de vie plutôt hostiles, apprenant à me servir d'armes à feu et me forgeant un physique adapté à ce qui deviendrait bientôt la Zone. C'est également lors de cette période de ma vie que les premières douleurs se firent sentir à l'aine.
- Tonton, y'a du sang dans ma pisse.
...
Le réveil sonne.
Cinquième partie : le bâtiment administratif Agroprom
Le réveil est douloureux, mon épaule me fait encore mal, mais l'hémorragie s'est arrêtée depuis longtemps. La blessure est superficielle, mon épaulière a bien absorbé le choc et la balle n'a fait qu'effleurer le muscle avant de ressortir.
Je mange un morceau pour reprendre des forces, il est maintenant 00h45 et le moment me semble bien choisi pour sortir de ces maudits souterrains et aller chercher les documents qui doivent se trouver quelque part dans les bâtiments administratifs du centre.
La sortie donne directement au milieu de la cour. L'obscurité est totale, un mince nuage masque la lune... quelques secondes seulement.
La clarté blafarde de celle-ci sort soudain de sa gangue de vapeur et un rayon blanc vient frapper le canon de mon arme au moment où je prend appui sur le rebord du puis.
Une balle passe à quelques mètres de moi, un tireur embusqué dans une tour m'a repéré. Son adresse au tir laisse à désirer, avec les ténèbres qui m'entourent, mais pour une entrée discrète - sur laquelle j'avais tout misé - c'est raté.
Pas de temps à perdre avec lui, je sprinte vers le premier bâtiment que j'aperçois, avant de brusquement piquer à gauche.
Merde ! Une sirène se met à hurler, et peu après des lampes s'allument un peu partout et commencent à danser dans les buissons et sur les murs des baraquements.
J'entends les soldats se mettre à crier des ordres et qui commencer à me chasser. je me replie à l'angle du grand bâtiment central dans lequel les documents se trouvent, selon les indications du gros Sidorovitch. Les lampes se rapprochent, et un homme surgit au coin en courant. Je l'abats d'une rafale en pleine tête et serre les dents.
Le second à passer le coin est beaucoup plus prudent. Sans sa lampe frontale bêtement allumée je ne l'aurai jamais vu ni entendu arriver car il avait pris la précaution de s'accroupir. Encore 5 hommes le suivent, et je mitraille comme un fou, dos au mur. Lorsqu'ils tombent à mes pieds, leurs doigts crispés lâchent parfois une ultime salve, et des fragments de béton arrachés au mur me pleuvent dessus.
Pas un mot de part ni d'autre, juste l'échange brutal des armes à feu qui résonne dans la nuit. Un des nombreux chants de mort de la Zone. Instrument solo : la sirène qui semble ne jamais s'arrêter.
Je dois recharger, mais d'autres hommes approchent, je tente le tout pour le tout et bondis par une fenêtre ouverte, à l'intérieur du bâtiment.
A nouveau le silence, lacéré par le ouiouin de la sirène. Puis des voies s'élèvent : Sors Stalker ! Où est-il ? Samy, Jack, faites le tour et coincez-moi ce fumier !
Intérieurement, je prie pour un blowout : j'ai quelques anti-rads dans une poche latérale de mon sac et je tiendrais sûrement mieux le coup que ces bidasses.
Mais rien ne laisse présager la tempête, le temps est au contraire affreusement calme, et l'institut est baigné d'une blancheur livide.
A l'intérieur de l'immeuble des voix se font également entendre, pas le temps de lambiner : si ces chers Samy et Jack font le tour pour entrer par devant et que leurs copains descendent les étages, je serais pris entre deux feux.
Couloir principal, personne, les deux compères ne sont pas encore arrivés. Je prends à tout hasard l'escalier de droite.
Une volée de marches, puis une autre, premier étage. La sirène me vrille les tympans. Un homme gronde un juron derrière un tas de caisses, il me semble entendre des voix qui viennent d'en bas, je continue mon ascension.
Une volée de marches, puis une autre, deuxième étage.
Une volée de marches, puis... une silhouette, une ombre à forme humaine qui se découpe sur la fenêtre de l'escalier. Tous deux retenons notre souffle, jusqu'à ce que celui, rauque, de mon AK retentisse et envoie l'ombre désarticulée voler par la fenêtre.
J'imagine la tête de ses camarades lorsqu'ils vont le voir s'écraser à leur pieds. La sirène me rend fou.
Comme entrée discrète, on a fait mieux.
Encore trois volées de marches et je suis sur le toit. J'avise le haut parleur qui n'en fini plus de beugler et le réduis au silence d'une balle bien placée.
Bien, on redescend.
De retour sur le palier du troisième étage je me précipite et m'empare de la valise de documents, l'accroche en hâte à un mousqueton de ma ceinture. S'il n'y a que des revues pornos là-dedans, Sido, tu es un homme mort.
Les voix se font pressantes en dessous, les militaires savent très bien ce qui a stoppé l'alarme et ont décidé de réduire au silence le trouble-fête. Retour sur le toit, vue imprenable. Un hélicoptère me rase et hurle des indications aux chiens de l'armée.
Mes yeux cherchent désespérément une issue à ce guêpier, quand la lune réapparait encore, cette fois-ci pour m'indiquer les premiers barreaux d'une échelle de secours qui court le long du mur extérieur jusqu'au sol.
Je me jette sur celle-ci en faisant glisser les rampes entre mes doigts. Pratiques ces mitaines en treillis.
Au passage je vois par les fenêtre toute une escouade qui se précipite vers le toit. Amusé par le spectacle, je manque de me rompre le cou : l'échelle s'arrête trois bons mètres au dessus du sol.
Réception sur mes genoux fléchis et mains au sol, je bondis en détendant mes quatre membres et je file par une brèche de l'enceinte extérieure.
Entrée en fanfare, mais sortie en velours. Me voilà courant dans l'herbe, tandis que derrière moi éclatent les jurons des militaires arrivés sur le toit.
Un gros nuage masque désormais la lune et devant moi s'étend une Zone d'encre de chine.
http://img397.imageshack.us/img397/6723/sspropritaire0401081800ng1.jpg
Zone de nuit, Zone de ténèbres, Zone d'ombre... Ombres mouvantes. Résister à l'envie d'allumer sa torche demande un certain contrôle de soi.
Je contourne les renforts qui arrivent par la route, de toute façon ils semblent bien occupés par un stalker solitaire qui a décidé de dormir d'un sommeil de plomb.
La décharge : je fais le tour et évite les quelques bandits qui somnolent. A l'avant-poste du Devoir, j'écoute un des hommes chanter une ballade à propos d'une maison et d'une femme qu'il ne reverra probablement jamais. Mes nerfs se détendent je décide de finir la nuit par quelques heures de sommeil dans le wagon abandonné.
Quand il fera jour, j'irai faire une visite au bar, premier vrai asile après le village du cordon. J'espère bien me refaire une santé et un moral d'acier une fois là-bas.
Bilan :
Equipement
- Deux boîtes de conserve et un pain pour demain matin.
- Une arme de poing améliorée
- Mon fusil à pompe amélioré à deux coups.
- Une petite mitraillette (la viper) avec deux chargeurs.
- Un AKM personnalisé avec seulement deux chargeurs.
- une veste de bandit améliorée avec une meilleure résistance aux impacts de balles.
- Mon duvet
- 6 medkits, (j'en ai trouvé pas mal dans la planque), quelques bandages.
- 4 grenades offensives. 3 défensives.
Moments de stress
- La sortie du souterrain, avec un soldat qui m'a repéré immédiatement.
- La visite des étages du bâtiment administratif, avec des voix dont on ne sait pas si elles viennent du dessous au du dessus.
Moments chauds
- Le carnage à l'angle du mur.
MetalDestroyer
03/04/2008, 08h09
A peine debout, j'ai la flemme de lire toussa -_-sauf la 1e partie :D
L'Inkagoulé
03/04/2008, 08h43
Moi j'ai tout lu, et sa rédaction s'améliore de post en post. :)
Hâte de connaître la suite.
boris-fr
03/04/2008, 09h18
Moi j'ai tout lu, et sa rédaction s'améliore de post en post. :)
Hâte de connaître la suite.
pareil pour moi sa prose s'améliore d'episode en épisode et me scotch a son récit en plus j'ai déja fait ces passages et c'est vraiment ca.
vraiment tu a du talent pluton.:wub:
la suite la suite .....
FUTOMAKI
03/04/2008, 09h27
Mince quelle cinquième partie prenante.
Ya qu'un truc qui me chagrine. Je suis pas allé plus loin dans le jeu...
Merde la suite du récit va me spoiler tout le reste :mellow: ( faut que je récupere ma boiboite et vite )
Vraiment super! ;)
Je sais pas si je vais encore continuer à lire longtemps ton récit vu que tu es plus très loin de la où je m'étais arrêté, mais c'est vraiment super bien raconté!
Augusto Giovanni
03/04/2008, 09h57
J'avoue que le jeu avec ses loading tous les cent mètres m'avait pas donné envie de pousser très loin. Là ton récit par contre me prends aux tripes et je me dis que je suis peut-être passé à coté de quelque chose de grand.
Juste une petite note négative concernant quelques fautes d'orthographes qui seraient peut-être corrigées par un passage sous word...
En tous les cas vivement la suite !
Merci pour vos encouragements ;)
Je vois qu'il y en a pas mal qui arrêtent arrivés au bar hmm ?^_^
C'est dommage car, à part tout le côté romancé, les blessures et les paroles prêtées au personnage, toutes les situations sont exactement celles vécues dans le jeu.
Bon, sinon je ne suis toujours pas mort, mais j'ai réellement failli hier soir je vous raconterai.
Pour les fautes, désolé j'ai pas word chez moi, et relire sur écran... en plus je tape vers 2H du matin car j'ai besoin d'écrire ça juste après avoir quitté le jeu, pour l'ambiance. Je vais jeter un coup d'œil.
Ash_Crow
03/04/2008, 10h41
Tu peux installer le correcteur orthographique de Firefox (https://addons.mozilla.org/fr/firefox/downloads/file/21646/dictionnaire_myspell_en_fran__ais-1.6-fx+tb+sm.xpi), sinon ;)
Nibouchon
03/04/2008, 10h52
Je serais assurement dejà mort :|
J'me demande s'il y en a qui ont déjà réussi à arriver dans Agroprom sans se faire repérer par le sniper près de la sortie du souterrain; j'ai beau avoir essayé des dizaines de fois, de jour comme de nuit, rien à faire, à peine arrivé il essaye de m'allumer et l'alarme se déclenche :|
En tout cas c'est toujours aussi chouette à lire, pourvu que le controler qui te réduira le cerveau en bouillie n'ait pas encore spawné :lol:
J'me demande s'il y en a qui ont déjà réussi à arriver dans Agroprom sans se faire repérer par le sniper près de la sortie du souterrain; j'ai beau avoir essayé des dizaines de fois, de jour comme de nuit, rien à faire, à peine arrivé il essaye de m'allumer et l'alarme se déclenche :|
En tout cas c'est toujours aussi chouette à lire, pourvu que le controler qui te réduira le cerveau en bouillie n'ait pas encore spawné :lol:
Moi j'ai déjà réussi à faire agroprom tranquille, mais pas avec OL. Avec ce mod je me fais griller à tous les coups par le sniper.
J'ai réussi, mais faut être rapide! J'ai rechargé plusieurs fois d'ailleurs...
Merci Pluton, je revis le jeu par ton intermediaire, ca fait plaisir :)
En fait Pluton il est déjà mort 10 fois, mais bon arrêter le topic au premier post, ça aurait été tuer le concept dans l'oeuf :ninja:
En fait Pluton il est déjà mort 10 fois, mais bon arrêter le topic au premier post, ça aurait été tuer le concept dans l'oeuf :ninja:
Non. J'ai failli aux entrepôts, mais je suis encore vivant. B)
Je
veux
pas
crever.
:o
Non. J'ai failli aux entrepôts, mais je suis encore vivant. B)
Je
veux
pas
crever.
:o
En meme temps on pourrait pas verifier ;)
boris-fr
03/04/2008, 17h26
Prenez les paris B)
ca me semble vrai et puis quand bien méme on s'en fout nous on veut la suite méme si tu me spoile a partir de maintenant .
franchement pour un écrit a 2h du mat ben chapeau, il y a quelque chose et les fautes sont peu nombreuses et sans importance c'est le trauma/ambiance qui me plait moi.
ca sent bon le vrai vécu et tu raconte bien sans trop en faire des tonnes.
perfect pluton.
voila un fil qui me passionne vraiment.
la suite la suite...
Ash_Crow
03/04/2008, 17h27
En meme temps on pourrait pas verifier ;)
Ouais. Si ça se trouve, il joue même pas au jeu du tout et il nous raconte tout ça comme ça ^_^
Ou même, il invente sa partie de STALKER en jouant à Alexandra Ledermann.
bref.
FUTOMAKI
03/04/2008, 17h41
Mieux il y a jamais touché...
GO FOR IT PLUTON !
Guest62019
03/04/2008, 17h45
Pluton is a lie :blink::blink:
Je partage l'enthousiasme de mes voisins !
C'est excellent !! Le genre de texte que je pourrais lire pendant des heures avec une musique ad-hoc en fond sonore...
Il n'y a plus qu'à attendre la suite : Les Terres Abandonnées et Yantar ?
Sixième partie : le Bar
Je suis réveillé au son des notes égrenées par la guitare du ménestrel. Il est 9h30, voilà une petite grasse matinée qui contribue à me remettre d'aplomb. Un soleil magnifique brille déjà depuis plusieurs heures sur la Zone et les hommes du devoir me regardent avec un sourire moqueur aux lèvres.
Mais au diable les regards en coin et les rires complices, la douleur de mon épaule n'est plus qu'un vague souvenir. Je casse la croute, remballe soigneusement mes affaires et montre patte blanche au barrage avant de prendre la route du Bar.
Au détour d'un virage, j'aperçois à une petite centaine de mètres un stalker qui se promène sur l'asphalte commençant à chauffer au soleil.
Tiens, il promène son chien ?...
Ah non, le gamin n'est pas un ami des canidés, et ceux-là le lui rendent bien. Deux chiens bondissent d'un fossé et se jettent sur lui, les babines retroussées sur leurs rangées de dents pointues et plantées de travers. Il commence à se défendre et moi je commence à courir vers lui pour lui porter secours. C'est arrivé à quelques mètres que deux molosses jaillissent des buissons et me prennent en chasse. Je crie au stalker de cesser de tirer et de courir avec moi, mais il semble tétanisé par la peur et, les mains crispées sur son revolver désormais déchargé, il continue d'appuyer frénétiquement sur la détente...
clic clic clic.
La première barricade marquant l'enceinte du bar est juste derrière le fossé? je franchis celui-ci en courant sur une large tôle posée en travers. Cette dernière a connu des jours meilleurs et, l'espace d'un instant, j'ai l'impression que mon pied va passer à travers. Sur mes talons je sens le souffle rageur des molosses. Ces deux-là chassent, les autres se contentent de tirer péniblement le cadavre du stalker dans l'herbe, pour aller le déguster tranquillement.
Les hommes du Devoir écarquillent les yeux à la vue de ma course effrénée et alors que je fais glisser le fusil de mon dos à mes mains sans cesser de courir dans leur direction, je crois voir sur leurs visages passer une expression d'incrédulité profonde.
Ce n'est que lorsqu'ils aperçoivent les chiens à mes trousses qu'il comprennent réellement ce qui se passe, je fais alors brusquement demi-tour et, appuyé par le feu nourri de l'avant-poste (qui manque de me couper en deux), j'aligne les sales clébards. Le premier vient s'effondrer au terme de sa course juste à mes pieds en poussant un râle plein de rage, tandis que le second, qui avait déjà bondi, répand ses entrailles au dessus de ma tête. La rafale lui fait décrire une courbe bien plus large que ce que le clebs avait prévu et un arc en ciel vermillon semble briller dans l'azur de cette splendide matinée .
Les couleurs chatoyantes de la Zone...
Devant l'air éberlué des gardes, je continue mon chemin, l'épaulière et le dos recouverts d'un sang épais de mutant. Je compte bien me débarrasser enfin de cette pelure immonde qui me sert d'armure depuis maintenant trop longtemps. Les roubles amassés chez Sido me serviront enfin à quelque chose, ici.
Un haut-parleur invite d'une voix presque enjouée les voyageurs à s'arrêter prendre un verre et discuter au 100 Rad Bar. Sur ces conseils sensés, j'avise l'entrée du rade et entre dans ce qui ressemble davantage à un bunker qu'à un bistrot.
Armes au fourreau obligatoires, mais alcool et jeux de cartes à foison. Un type défoncé vomit dans un coin, le videur me jette un regard de brute, la civilisation en progrès m'étonnera toujours.
Droit vers le comptoir, je commande un vrai Scotch. On the rocks s'il vous plaît. Le frigo derrière le Barman est en état de marche. Grand luxe. Je jauge d'après la bedaine épanouie de mon interlocuteur que celui-ci ne se refuse d'ailleurs pas grand chose. Après avoir pris l'apéro (okay, il n'est que 11h00...) et la température du coin, je commence à palabrer avec la clientèle et le taulier. Il me faut du fric et des boulots.
Dans un anglais plus qu'approximatif, le patron m'indique la suite des événements, je dois récupérer les deux parties d'une clef permettant d'ouvrir un certain laboratoire se trouvant dans la vallée obscure. Mouais, on verra plus tard, en attendant il me faut des bénéfices à court terme. Pas radin, le gros me passe une combinaison de stalker par dessus le zinc, une avance pour ce job - ou une précaution pour qu'il puisse être mené à terme ? Je lui refile en gage ma vieille pelure. Le pauvre type a l'air plus encombré qu'autre chose avec mes haillons pissant le sang sur son vieux parquet crasseux.
http://img201.imageshack.us/img201/5414/armorty7.jpg
Il me faut un bon fusil. Après un verre ou deux, un stalker se décoince et me refile un contrat sur la tête d'un gars qui l'aurait doublé. Je compatis autant que je peux, lui tape sur l'épaule et promets d'en faire mon affaire moyennant quelques roubles bien sûr. Ledit traître aurait un arsenal intéressant d'après les dires du trahi.
Je partage mon repas avec un type du genre bavard, à qui je demande qui fait la loi ici. Le Devoir, j'aurais dû m'en douter, est très présent dans les territoires plus au Nord. Pour moi, c'est peut-être le moment de prêter allégeance... le temps que l'alliance serve mes intérêts.
Il est maintenant 13h00 et il est temps de me secouer les puces, je salue tout ce petit monde d'un signe de tête et repars en direction du Nord, vers les entrepôts militaires. Le soleil est plus vif que jamais, et je repousse le capuchon de ma nouvelle armure.
Bilan :
Equipement
- Un stock de nourriture renouvelé.
- Une arme de poing améliorée
- Mon fusil à pompe amélioré à deux coups.
- Une petite mitraillette (la viper) avec deux chargeurs.
- Un AKM personnalisé (cadence de tir améliorée) avec un seul chargeur.
- Une combinaison de stalker assez polyvalente.
- Mon duvet
- 6 medkits, (j'en ai trouvé pas mal dans la planque), quelques bandages.
- 4 grenades offensives. 3 défensives.
Moments de stress
- Aucun
Moments chauds
- Petit canicide.
- Le whisky à 11h00 après une grasse matinée.
- Le whisky à 11h00 après une grasse matinée.
Ben quoi, je fais ça tous les matins de cuite, moi.
Ben quoi, je fais ça tous les matins de cuite, moi.
Ouais, et tu joues même à Bioshock, et en 640x480...
;)
Septième partie : les entrepôts
Une barrière à demi-relevée et quelques carcasses de voitures pourrissant lentement au soleil de ce début d'après-midi annoncent le début de la zone des entrepôts militaires.
Je baisse la tête pour passer sous la barrière quand j'entends des bruits de pas et quelques voix sur la route, derrière les carrosseries rouillées. Je défouraille instantanément mon pistolet mitrailleur et m'appuie l'épaule sur une aile de voiture, réprimant un gémissement de douleur qui monte dans ma gorge.
Fausse alerte, ce ne sont que trois rigolos de la liberté qui devisent à propos d'une prostituée fameuse ou bien d'un texte libertaire, je n'ai pas bien saisi leurs propos.
J'ai l'intention de les saluer amicalement, alors que quatre points jaunes surgissent sur mon radar, tout autour des trois hommes. Une arme crache sur la droite de la route et deux des malheureux exécutent une étrange vrille non dénuée d'une certaine grâce avant de heurter le bitume. Le troisième dégaine et, visant le soldat du Devoir qui vient d'émerger d'un buisson, le canon de son arme fumant encore, appuie sur la détente. Inutilement.
Dans la Zone les armes poussent partout et sur tous les cadavres, mais certaines sont déjà fanées.
L'anarchiste, hélas peu soigneux de son matériel pousse un juron, les yeux braqués sur le flingue inutile qu'il tient à bouts de bras. Une seconde plus tard, l'homme du Devoir lui fait exploser le crâne d'un coup de crosse en faisant entendre un rire satisfait.
Les trois autres hommes sortent des fourrés.
- Salut les gars ! Euh, beau soleil n'est-ce pas ?
Ils me jettent un coup d'œil, puis se concertent du regard. Un ange passe, je commence à me demander s'ils ont compris un traître mot de ce que je leur ai dit. Enfin, l'un d'entre eux s'avance et, montrant du doigt une petite cabane de rondins en haut d'une colline, me déclare en anglais qu'il se pourrait bien que leur chef ait besoin d'un type comme moi.
ne cherchant pas à comprendre ce que peut bien être "un type comme moi", je leur fais comprendre que je repasserai peut-être.
En attendant, je dois aller voir ce que le traître peut bien avoir dans son paquetage. Il se trouve entre deux monticules faits de débris et de terre. Le temps semble s'être arrêté ici, le sol est jonché de débris d'appareils de construction. Plus loin, sur la droite, un immense camp cerné de hauts murs couverts de barbelés se détache sur l'horizon. Quatre tours se dressent à l'intérieur des murailles, l'endroit semble imprenable...
Mon attention se recentre sur le stalker qui a manqué de fair play, et je constate qu'il n'est pas seul devant le brasero. Le commanditaire s'est bien gardé de préciser ce détail. Je visse un silencieux acheté au 100 Rad Bar au bout de mon pistolet-mitrailleur, et du haut de la butte, mets fin à ses jours.
hélas, les autres sont alertés par le bruit de sa chute et je me retrouve adossé à une pile de plaques de béton. J'entends nettement l'une des arme s'arrêter en bout de chargeur et, profitant de l'accalmie, je sors de ma cachette et arrose tout le monde. Deux des stalkers sont salement touchés, mais le troisième était en train de me prendre à revers, effectuant un large détour de l'autre côté de la butte. Je lui fait rouler une grenade le long du dénivelé avant de plonger de nouveau à l'abri des plaques de construction. J'entends les râles de mort des deux blessés juste avant que la grenade n'explose et que le troisième vole par dessus la bute, le corps truffé d'éclats.
Plus âme qui vive dans le secteur, je descends en contrebas et fouille le cadavre. Sur son dos je décroche un magnifique Enfield L85A2 de facture britannique, personnalisé avec amour. Un astucieux système de contrepoids diminue le recul de ce fusil à lunette intégrée.
http://img507.imageshack.us/img507/4467/enfieldrj8.jpg
Je m'autorise une petite séance de bricolage et démonte le silencieux de mon petit MP5 et, avec le kit d'adaptation universelle, le monte sur ce petit bijou. Me voici en possession d'un fusil de snipe de fortune, je fais demi-tour et, avant d'aller empocher la prime, vais voir le chef des hommes du Devoir, celui qui a un boulot pour un type dans mon genre.
Celui-ci joue m'interpelle alors que j'approche de la cabane en rondins et m'offre une opportunité de devenir un sympathisant de leur cause.
- Dézingue-moi ce sniper là bas dans la tour, et je glisserai un mot pour toi au Général.
Sitôt dit, sitôt fait, j'ai l'occasion de juger de la fiabilité et de la précision de mon nouveau fusil. Le sniper m'envoie une dernière sommation lorsqu'il me voit approcher
- Ici c'est le territoire de la Liberté, alors fait demi-tour stalker, ou je te loge une balle entre les deux yeux ! Stop, ou je fais gicler ta cervelle sur tes copains du Devoi...
Il dégringole de la tour, et j'entends les hommes de la liberté qui commencent à s'énerver derrière le mur haut de trois mètres.
J'ai fait mes preuves, mais le chef me demande si l'on peut également me faire confiance pour participer à l'assaut de la base de la Liberté. J'avoue être complètement subjugué par l'assurance avec laquelle ces hommes se préparent à la bataille, ils sont sept, ce qui correspond tout au plus au nombre de sentinelles postées dans les quatre tours de garde de la base.
Dubitatif, j'accepte de me joindre à eux, sans pour autant me faire d'illusions. Si l'un d'entre nous s'en tire vivant, ce sera déjà un bel exploit, et j'ai bien l'intention que ce soit moi.
Bilan :
Equipement
- Un stock de nourriture renouvelé.
- Une arme de poing améliorée
- Mon fusil à pompe amélioré à deux coups.
- Une petite mitraillette (la viper) avec un chargeur.
- Un Enfield L85A2 à recul réduit, avec lunette et silencieux, un seul chargeur.
- Une combinaison de stalker assez polyvalente.
- Mon duvet
- 6 medkits, (j'en ai trouvé pas mal dans la planque), quelques bandages.
- 3 grenades offensives. 3 défensives.
Moments de stress
- Le salopard qui comptait se payer ma tête en contournant la butte de terre.
Moments chauds
- La fusillade autour du feu de camp. En vrai j'ai pris deux balles, heureusement bien amorties par ma combinaison.
Huitième partie : le raid contre la Liberté.
L'enthousiasme des soldats du Devoir fait plaisir à voir, mais je ne le partage pas. Leur chef me tend une oreillette par laquelle nous communiquerons durant l'opération. L'un de ses hommes arme une charge de C4 qui a été disposée contre le mur arrière de la base de la Liberté. Le cadavre du soldat qui a posé cette charge semble se moquer de moi, avec son rictus déformé lui découvrant les dents. Un instant mon regard plonge dans les ténèbres de ses yeux grands ouverts.
Je me tiens accroupi le long des remparts et attends l'explosion en serrant mon fusil contre moi, tête baissée.
Je n'ai rien contre ces types de la liberté. Comme tous les anarchistes, dans le fond, je les trouve même assez sympathiques, bien que leur idéologie ne peut se fonder que sur une espèce humaine meilleure qu'elle n'est aujourd'hui. Leur présence en ses lieux me laisse toutefois penser que leurs idéaux doivent s'être altérés - ou corrompus - au contact de la Zone.
L'explosion est d'une violence inouïe. Le vacarme est repris en écho au loin et j'espère que les mutants que j'ai aperçu tout à l'heure ne seront pas attirés par le bruit.
- A L'ASSAUT !!! hurle le chef, alors que deux de ses hommes franchissement le trou ouvert par le C4, au milieu d'un épais nuage de fumée et de particules de ciment. je prends une profonde inspiration et me jette de l'autre côté du mur, sur une pente douce qui descend vers les bâtiments. Partout je vois des hommes armés qui courent vers nous en criant, les balles commencent à siffler à mes oreilles. J'entends deux détonations bien plus puissantes que les autres bruits d'armes automatiques. Snipers.
Le chef vocifère dans mon oreillette :
- Numéro sept ! NUMERO SEPT EN COUVERTURE AILE DROITE !!!!!
- NUMERO CINQ, COUVERTURE AILE GAUCHE !!!!
- STALKER, LES SNIPERS !!! ONZE HEURES,TREIZE HEURES, QUATORZE HEURES DESCENDS-MOI CES PLANQUES !!!
- LES AUTRES, AVEC MOI !!! GO GO GO GO GO !!!
Au raz du sol, les épaules continuellement rasées par les balles, j'épaule et ouvre le feu sur les cibles qu'il me désigne. Mais les tireurs d'élite ont le temps de faire des ravages dans nos rangs.
- CINQ EST A TERRE !
- OH MON DIEU, TROIS EST A TERRE ! ILS SONT BEAUCOUP PLUS NOMBREUX QUE CE QUE NOUS CROYIONS !!!
Mon fusil à lunette fait merveille, et les snipers sont tous tombés de leurs tours, j'ôte la lunette de devant mon œil et risque un regard par dessus le rempart de béton qui consolide le remblai. Le chef court comme un beau diable, vers une mort certaine, suivi de Numéro Deux et Numéro Quatre. Le bras de Six est emporté par une rafale. Sept, en revanche, progresse prudemment et élimine efficacement 4 adversaires. Une dizaine d'ennemis déboule d'une rue à droite, loin devant le chef et ses hommes, et se dirige droit vers nous. J'avise plusieurs barils de carburant sur leur chemin, mais une explosion en chaîne réduirait l'assaut de notre petite escouade à néant : Un, Deux et Quatre sont sur la même rue que les défenseurs.
On ne s'occupe plus de moi, j'en profite pour faire un peu de ménage dans les environs de Sept qui, décidément, fait preuve d'une sacré dose de cran, seul sur le flanc droit.
De nouveau je colle l'œil à la lunette de mon fusil et surveille la progression des deux groupes qui engagent une discussion virile à moyenne distance. Lorsque numéro Un et Quatre sont foudroyés par la riposte Libertaire et que Deux se proclame meneur de l'assaut, je prends la décision difficile de faire exploser les bidons : le nouveau chef est presque au contact avec six hommes de la Liberté et il n'en a plus pour très longtemps.
Trois bidons remplis d'essence prennent feu et trois explosions se succèdent, réduisant au silence la fusillade. Il ne reste plus que Sept et moi ; lui contourne le bâtiment principal par la droite tandis que je prends à gauche. Il m'informe qu'il reste du monde à l'intérieur, qu'il a éliminé les deux gardes de l'entrée et qu'il pénètre plus avant dans le bâtiment. Je lui demande d'attendre mon arrivée pour prendre d'assaut l'étage supérieur, mais Sept ne m'écoute pas et affirme pouvoir prendre l'escalier seul.
Un échange de coups de feu retentit à l'intérieur du bâtiment et, arrivé à hauteur de la fenêtre du rez de chaussée, je vois le malheureux chuter dans l'escalier, blessé à mort.
Après une petite hésitation, je m'empare d'une grenade et la lance par la fenêtre du premier... vers la fenêtre... sur le rebord de la fenêtre ! Celle-ci rebondit et roule vers moi. D'un bond sur le côté je me mets à couvert derrière un muret, ce qui me sauve la vie, mais le souffle de l'explosion me fait tituber quelques secondes, le temps de dégoupiller une seconde grenade et de la lancer, cette fois-ci un peu plus fort, par la fenêtre à l'étage. Un point gris supplémentaire apparaît sur mon radar, et je décide de terminer l'assaut seul.
J'entre en trombe au rez-de-chaussée et fait un rapide contrôle à droite et à gauche. A droite, le gardien de ce qui semble être l'armurerie est étendu sans vie, Sept à ma gauche est mort, un peu plus loin un troisième cadavre gît. Retenant mon souffle, je commence à monter les marches qui mènent au premier. Rien sur le palier. Des gouttes de sueur commencent à me tomber devant les yeux alors que je passe l'angle de la cage d'escalier. Un cadavre est étendu sur le palier, je fais un bond sur le côté et aperçoit dans une petite pièce à gauche trois hommes de la Liberté qui semblent être aussi surpris que moi. Je vide mon dernier chargeur par l'ouverture de la porte et deux d'entre eux sont tués, mais alors que je m'apprête à reculer pour changer d'arme, le troisième sors avec un fusil à pompe à canon lisse et m'envoie une pleine décharge de plomb dans la poitrine. Mon fusil vole dans les airs, je pars à la renverse dans l'escalier et atterris sur le dos, foudroyé.
Tandis qu'un voile gris recouvre mes yeux et que j'entends l'homme qui s'avance pour m'achever, ma main tremblante accroche une grenade à ma ceinture et l'envoie rouler en haut des marches. Je perds connaissance.
Zone, prends ma vie. Je crois qu'il est temps, je suis fatigué, si fatigué.
Bilan :
Equipement
- Un stock de nourriture renouvelé.
- Une arme de poing améliorée
- Mon fusil à pompe amélioré à deux coups.
- Une petite mitraillette (la viper) avec un chargeur.
- Un Enfield L85A2 à recul réduit, avec lunette et silencieux, plus de munitions.
- Une combinaison de stalker assez polyvalente et truffée de plomb.
- Mon duvet
- 6 medkits, quelques bandages.
- 2 grenades offensives. 1 défensive.
Moments de stress
- Tout l'assaut, avec les balles qui partaient dans tous les sens et qui faisaient voler la terre, le béton et le bitume autour de moi.
- Mes alliés qui se font tous descendre, et moi qui continue pour la stupide envie de faire une razzia dans l'armurerie.
Moments chauds
- Je suis (presque) mort : 5 millimètres dans la barre de vie et une hémorragie sévère.
Oh le gros moment de suspense :ninja:
Enfin trés sympa à lire, si t'es mort t'as interet à tricher et à mentir, parce que je veux vraiment savoir la suite.
Bordel, je passe plus de temps à écrire qu'à jouer ! J'ai enfin rattrapé mon retard dans le récit par rapport à ma partie.
Mais la règle est écrite, si je meurs c'est terminé !
Interlude II :
Je suis mort.
1988, Pripiat.
De grands arbres sombres se dressent sur le bord d'une route défoncée et pleine d'ornières. Un pick-up fonce à toute allure sur celle-ci, au risque d'envoyer ses amortisseurs ad patres. Les mains de mon Oncle, agrippées au volant, font faire de folles embardées au véhicule afin d'éviter les plus gros trous de la route.
Je suis à la place du mort et je crois que j'ai vomi entre mes pieds. je peux le dire à l'odeur. Mon crâne, renversé en arrière sur l'appuie-tête, est le théâtre de fantasmagories toutes plus délirantes les unes que les autres. Mon souffle est court et pénible, et la douleur à l'aine s'est répandue comme si une flaque de ciment avait pris dans mon bas-ventre.
- L'hôpital militaire n'est plus très loin ! crie mon Oncle. Tiens le coup, mon garçon !
J'ai l'impression de l'entendre à travers une épaisseur considérable, comme si on m'avait enfoncé la tête dans un édredon polonais. J'ai la fièvre, mon visage et mes avant bras ruissèlent de sueur.
Le pick-up fait une dernière embardée et, au terme d'un long dérapage, s'arrête enfin.
Par la fenêtre du côté passager, mes yeux à la dérive flottent un instant sur la pancarte...
Silence
Hôpital
... et se ferment.
:) Vous y avez cru, hein ? Meuuuh non chuis pas mort, vous me prenez pour un n00b ? B)
Neuvième partie : retour à la réalité et retour au Bar.
Mes yeux s'ouvrent sur une mare de sang, apparemment le mien. Je suis adossé au mur de l'escalier, à mi-hauteur entre l'étage et le rez de chaussée. Ma main gauche est entortillée dans la sangle de mon sac, coincée entre mon dos et le mur, et mon bras est totalement insensible, comme absent. Mes poumons ne sont plus qu'un nid de douleur brûlante et chaque respiration est un soufflet de forge dans ma poitrine.
La nuit va bientôt tomber, je ne suis donc resté inconscient que quelques heures. C'est ce qui m'a sauvé la vie car celle-ci ne tenait à un fil, et maintenant que je peux bouger, il m'est possible de stopper l'hémorragie. J'écarte les lambeaux du robuste tissus de ma combinaison pour constater que les plaques de métal de cette dernière ont encaissé la majeure partie des plombs. Pas tous, cependant.
Avec un gémissement de souffrance, je retire la plaque de Kevlar et la jette un peu plus loin. Ma poitrine ressemble à un morceau de charcuterie, et je n'ai ni le temps ni la force d'en extirper les plombs.
De ma main libre, je sors un kit de premiers secours et fais une large compresse qui se colore presque aussitôt de rouge. Avec les dents je coupe deux longues bandes de sparadrap que je passe autour de mon cou et sous mes aisselles pour maintenir la compresse plus ou moins en place.
Je récupère quelques minutes et j'essaie de me lever. La douleur est atroce et je retombe contre le mur. Quelques minutes encore et je m'apprête à réessayer lorsque j'entends au loin quelques voix venant du nord-ouest. Des renforts de la Liberté !
Plus de temps à perdre, de ma main valide j'attrape la rampe de l'escalier et me dresse en crachant un jet de salive mêlée de sang. Mon fusil Enfield est HS, il a pris une bonne partie des plombs lorsque l'autre type a tiré. Ce dernier est d'ailleurs étalé sur toute la surface du mur, la grenade l'a réduit en purée.
Je descends l'escalier en réprimant un gémissement de douleur à chaque marche et, une fois en bas, m'empare d'un GP37 qui traîne au sol. Dans la Zone, garder un fusil à la main est plus important que de garder son sang.
Direction le 100 Rad Bar.
J'ai de plus en plus l'impression que les corbeaux qui tournoient guettent ma chute, et tout le long du chemin qui descend vers le sud je dois veiller à ne pas mettre genoux à terre. Derrière mon dos, j'entends la relève de la Liberté constater avec dépit la déconfiture de leurs camarades. C'est malin, et moi qui espérais que le chef de l'assaut me ferait une chouette lettre de recommandation auprès des gradés du Devoir...
Quelques stalkers indépendants arrivent du sud, et deux d'entre eux me soutiennent jusqu'au Bar. Les picotements dans mon bras gauche m'informent que celui-ci va bien et est de nouveau irrigué. Les stalkers me déposent dans l'arrière boutique du bistrot sur une table, et le visage narquois du patron est la dernière chose que je vois avant de replonger dans le néant.
Les dernières choses que j'entends sont ses paroles :
- Très bien l'Tatoué, je vais t'soigner moi. J'vais veiller sur toi comme ta vieille môman l'aurait fait, mais après, va falloir bosser pour moi, Stalker.
Bilan :
Equipement
- Un stock de nourriture renouvelé.
- Une arme de poing améliorée
- Un vrai Pump Action Shotgun ramassé dans la base de la Liberté.
- Une petite mitraillette (la viper) avec un chargeur.
- Un GP37 avec le lance grenade qui va bien et le silencieux monté dessus.
- Le VSS Vintorez qui traîne dans un bâtiment de la Liberté.
- Une combinaison de stalker assez polyvalente et réparée.
- Mon duvet
- 4 medkits, 6 bandages.
- 2 grenades offensives. 1 défensive.
Moments de stress
- Aucun
Moments chauds
- Aucun
Haha ... Ouai, nan, t'as raison. T'es pas mort en fait. :siffle:
Oui alors, donc, le bar, toussa.
Super_Kevin
04/04/2008, 00h46
J'ai pas stalker, mais un grand bravo pour cette narration très jeu de rôle, Pluton, c'est vraiment excellent.
Haha ... Ouai, nan, t'as raison. T'es pas mort en fait. :siffle:
Oui alors, donc, le bar, toussa.
Ouais bin là je joue peinard en faisant des petites missions pas trop trop risquées à partir du bar (quoique, avec les migrations de mutants c'est hyper chaud des fois), alors laissez-moi tranquille, je vais pas tout raconter sinon j'ai plus le temps de jouer :)
Sympa :)
Merci encore.
Dommage pour le Enfield. C'etait mon arme preferee quand j'ai joue avec le redux.
tarbanrael
04/04/2008, 10h52
je viens de lire tout d'une traite depuis la premiere page et c'est bien ca! La grande classe quand meme. D'ailleurs dans Agroprom, j'avais recommence un certain nombre de fois mais a chaque fois je me suis fait canarder en sortant des "egouts": je me demande si c'est un bug?
Sympa :)
Merci encore.
Dommage pour le Enfield. C'etait mon arme preferee quand j'ai joue avec le redux.
Ouais mais maintenant j'ai ça alors bon...
http://www.nukacola.com/images/stalker/GP-37.JPG
Avec le lance-grenade qui va bien.
je viens de lire tout d'une traite depuis la premiere page et c'est bien ca! La grande classe quand meme. D'ailleurs dans Agroprom, j'avais recommence un certain nombre de fois mais a chaque fois je me suis fait canarder en sortant des "egouts": je me demande si c'est un bug?
Effectivement ça y ressemble... C'est en tout cas lié à Oblivion Lost.
Sinon, j'ai revu et corrigé quelques textes...
Je ne peux pas m'empêcher de parasiter brièvement ce chouette topic avec ma propre aventure.
Après avoir reinstallé le jeu, motivé par ce post et celui sur les mods, je lance enfin la partie.
Me voilà donc dans la zone, j'accepte ma première tâche et me dirige vers le camp des brigands. Malheureusement pour moi avant d'arriver au point de rendez vous une meute de chiens mutants s'est jeté sur le met délicat encagoulé et ambulant que je suis.
Après avoir reglé non sans peine le sort des cabots aux gouts culinaires douteux, je me suis posé dans un coin afin de soigner ma guibole mâchouillée.
Evidement je n'avais pas pensé à acheter des bandages, damned ! :|
Me voilà donc honteusement en train de me vider de mon sang sur le chemin du retour des 100m parcourus en traînant la patte hâtivement afin de sauver ma vie de boulet.
Fortement ralenti par ma blessure j'arrive au niveau de Wolf qui me regarde d'un air circonspect. <_<
Quand soudain gros son sourd, le ciel devient rouge et s'assombrit, je vois les stalkers se jeter à terre lorsque celle ci se met à trembler. Un blowout ! :o
Ma légendaire aventure a pris fin lorsque je suis mort irradié avant d'avoir pu me trainer jusqu'à l'abri sous terrain.
Qui dit mieux ?
Je ne peux pas m'empêcher de parasiter brièvement ce chouette topic avec ma propre aventure.
Après avoir reinstallé le jeu, motivé par ce post et celui sur les mods, je lance enfin la partie.
Me voilà donc dans la zone, j'accepte ma première tâche et me dirige vers le camp des brigands. Malheureusement pour moi avant d'arriver au point de rendez vous une meute de chiens mutants s'est jeté sur le met délicat encagoulé et ambulant que je suis.
Après avoir reglé non sans peine le sort des cabots aux gouts culinaires douteux, je me suis posé dans un coin afin de soigner ma guibole mâchouillée.
Evidement je n'avais pas pensé à acheter des bandages, damned ! :|
Me voilà donc honteusement en train de me vider de mon sang sur le chemin du retour des 100m parcourus en traînant la patte hâtivement afin de sauver ma vie de boulet.
Fortement ralenti par ma blessure j'arrive au niveau de Wolf qui me regarde d'un air circonspect. <_<
Quand soudain gros son sourd, le ciel devient rouge et s'assombrit, je vois les stalkers se jeter à terre lorsque celle ci se met à trembler. Un blowout ! :o
Ma légendaire aventure a pris fin lorsque je suis mort irradié avant d'avoir pu me trainer jusqu'à l'abri sous terrain.
Qui dit mieux ?
Dommage car dans la cave de la maison à côté de Wolf tu es à l'abris du blowout ;)
DarkVapeur
04/04/2008, 15h20
Merci Pluton, c'est excellent!
Deux questions: C'est quoi ce truc de faire un piège avec des artifacts??? J'ai raté un truc là?
Comment on fait pour réparer les combis?
Dommage car dans la cave de la maison à côté de Wolf tu es à l'abris du blowout ;)
Je serais mort du saignement :/
Merci Pluton, c'est excellent!
Deux questions: C'est quoi ce truc de faire un piège avec des artifacts??? J'ai raté un truc là?
Comment on fait pour réparer les combis?
Tu déplace l'artéfact dans la case "pistolet" de l'inventaire et il apparaîtra dans tes mains. Tu laisse le bouton de tir appuyé et le personnage commence à faire des manipulations avec l'objet. Au bout de quelques secondes (il faut maintenir le bouton de tir) il jette l'artefact devant lui, qui devient une anomalie correspondant à l'artefact.
L'anomalie disparaît au bout d'un long moment, peut être une journée je sais pas.
Les AI humains évitent ces anomalies avec Oblivion Lost, mais pour les imprudents ou les mutants, c'est le top du piège.
Pour réparer armes et combinaisons, c'est dans la fenêtre de dialogue avec les marchands du jeu.
Bien sûr, tout ceci nécessite le mod Oblivion Lost ou Priboi Story.
Merci Pluton, c'est excellent!
Deux questions: C'est quoi ce truc de faire un piège avec des artifacts??? J'ai raté un truc là?
Comment on fait pour réparer les combis?
1) Tu mets un artefact à la place d'une arme et tu appuies sur ta gachette (clic gauche surement, laisses appuyé quelque instant). Enjoy !
2) Les marchands font les réparations. Enjoy itou !
EDIT : grillay comme on dit chez nous.
...Les AI humains évitent ces anomalies avec Oblivion Lost,...
Pas tous, je peux te le dire :) Et certaines espèces animales les évitent.
1) Tu mets un artefact à la place d'une arme et tu appuies sur ta gachette (clic gauche surement, laisses appuyé quelque instant). Enjoy !
2) Les marchands font les réparations. Enjoy itou !
EDIT : grillay comme on dit chez nous.
Pas tous, je peux te le dire :) Et certaines espèces animales les évitent.
Ouais en tout cas ils foncent pas tous dessus même quand l'anomalie leur barre le chemin (genre dans l'ouverture du portail entre le hangar de la décharge et les bandits). Quelques-uns arrivent quand même à mettre le pied dedans, et là c'est la fête du ketchup !
DarkVapeur
04/04/2008, 15h57
Ah pas sur vanilla?!
Donc c'est pas pour moi.
boris-fr
04/04/2008, 17h23
pluton tu peux nous dire quand tu fais une prochaine release de ton récit a titre indicatif ?
oui je sais je suis devenu accroc, mais c'est trop bon aussi.
pluton tu peux nous dire quand tu fais une prochaine release de ton récit a titre indicatif ?
oui je sais je suis devenu accroc, mais c'est trop bon aussi.
La suite arrive ce soir... assez tard normalement.
Sinon, sans vouloir vous inciter à jouer avec une seule vie comme moi, je conseille à tous de jouer avec seulement les sauvegardes automatiques : assumer les situations que l'on créé, même désastreuses, est particulièrement jouissif.
Hier j'ai encore failli crever à cause d'une sangsue que j'avais pas vu arriver aux entrepôts. Faut savoir fuir parfois, quitte à se venger seulement un peu plus tard :
http://img246.imageshack.us/img246/9636/sspropritaire0403082343xl3.jpg
Courtequeue
04/04/2008, 21h08
Ton récit m'a donné envie de m'y remettre :)
Un petit coup d'Oblivion Lost et paf... mort dès la sortie du village, agressé par une meute de chien chat et sanglier :|
Je crois que je vais sauvegarder quand même :p
Le mieux c'est de ramener les groupes de mutants ou animaux vers les autres stalkers qui t'en débarrassent facilement. En plus si l'un d'eux reste sur le carreau, tu peux prendre son équipement...
Dixième partie : Quelques jobs et la Vallée Obscure
- Hé, fainéant, bouge ton cul maint'nant et rapporte-moi des trucs intéressants. Ça fait maintenant un mois que tu sers à rien !
Ouais, okay, les affaires reprennent, je vois. Sacré barman, l'enflure, s'il savait comme j'ai dégusté pendant ses "soins"...
Il m'a même fait payer le prix fort pour la réparation de mon armure, heureusement que mes fonds étaient plutôt conséquents et que ce vautour n'a pas osé me dépouiller pendant ma convalescence.
Je reprends la route, mais cette fois-ci je m'occupe de petits boulots, histoire de renflouer les caisses... récupérer des affaires abandonnées par d'autres stalkers dans le feu de l'action, dénicher des artéfacts recherchés par le barman, tuer un pauvre type qui, de toute façon a complètement perdu la raison et vit au milieu des mutants...
...jusqu'à ce que j'arrive à me payer ceci :
http://img510.imageshack.us/img510/6124/armorle2.jpg
Avec ça, je me sens plus en sécurité... ce qui n'est probablement pas une bonne chose.
Il est temps pour moi de reprendre le chemin du monolithe. D'après mes informateurs il faut tout d'abord que je passe par un laboratoire situé dans la Vallée Obscure, et fermé par deux clefs différentes. La première est dans les mains de chef d'une bande de brigands retranchés dans une ancienne usine.
Avec mon matériel flambant neuf, les déloger ne devrait pas poser trop de problème, je connais ces Caïds de la Zone, il sont mal équipés et encore plus mal organisés.
A mon arrivée dans la Vallée Obscure, au petit matin, j'assiste à une scène étrange : un homme du Devoir extorque des information à un bandit qui gît à terre et, satisfait, lui laisse la vie sauve. Il me jette un regard méfiant et me propose d'aider deux amis à lui qui ont été capturés par les malfrats. J'accepte, nourrissant l'espoir qu'un jour où l'autre un de mes nouveaux potes restera en vie assez longtemps pour parler de moi à ses supérieurs. A croire que je porte poisse...
Nous voilà en embuscade, d'un côté et de l'autre d'une route par laquelle doit transiter le premier captif, sous bonne garde. La bonne garde en question est pulvérisée par notre tir simultané, en une seconde, le gars du Devoir est de nouveau libre. C'est ça, mon pote, va clamer partout ta chance avant de te jeter dans la première anomalie qui traîne, ou dans les griffes d'un Snork.
Enfin bon, lorsque je leur fais part de mon intention de récupérer la première clef, ils tombent d'accord pour m'envoyer au passage libérer le second détenu. Pas un instant ils ne proposent de m'épauler, bah voyons !
Aujourd'hui le temps est particulièrement maussade, et mon humeur de même. Au nord, la silhouette de l'usine désaffectée émerge du brouillard et c'est sans hâte que je me dirige vers les bâtiments. J'ai troqué mon fusil High-tech contre ma vieille kalashnikov à cadence de tir améliorée, les munitions sont bien plus faciles à trouver dans cette partie de la Zone, et de toute façon, l'arme est maintenant munie d'une lunette.
Je me poste en hauteur sur une petite guérite jouxtant le bâtiment occupé par les bandits. Au passage, je remarque des fumerolles qui dansent à l'intérieur de la guérite, étrange... La façade de l'usine est salement amochée, probablement par d'anciens tirs de roquette lors d'un assaut aérien. Derrière les fenêtres, dans ma lunette, j'observe et compte les bandits qui se réveillent péniblement d'une longue nuit de beuverie. Ce matin, ce sera gueule de plomb pour tout le monde, c'est moi qui régale !
Un cris parfaitement répugnant efface instantanément le sourire narquois sur mon visage. Absorbé dans mon recensement à la lunette, je n'avais pas remarqué la nuée de bestioles qui se précipite vers mon perchoir.
http://img172.imageshack.us/img172/4655/sspropritaire0405080116cx0.jpg
Je suis totalement encerclé par ces sales bestioles, des rats bipèdes avec des dents acérées et qui essaient de sauter vers ma position. Tirer alerterait immédiatement les bandits, et je réalise que la situation commence à sentir mauvais.
Me reviennent alors en mémoire les étranges volutes à l'intérieur de la guérite sur laquelle je me trouve. Je sors une saucisse diététique de mon sac et, allongé sur le ventre, la jette par la fenêtre sur le sol de la cabane. La réaction ne se fait pas attendre et la meute affamée se jette à l'intérieur. Une brusque bouffée brûlante et des gargouillis confirment la présence d'une anomalie juste sous moi, une odeur de chair brûlée se répand dans l'air devenu bien chaud tout à coup.
Trois bestioles prennent la fuite, je suis de nouveau tranquille, mais mon humeur s'est encore assombrie. Un à un, je descends les bandits qui se trouvent derrière les fenêtres, dans les escaliers, ceux qui sortent de la cour connaissent le même sort. Un véritable carnage. Puis le silence.
Je pousse un soupir, fais craquer ma colonne vertébrale et saute sur le béton en contrebas. Je m'apprête à entrer histoire de saluer les survivants, lorsqu'un faible appel au secours se fait entendre dans un bâtiment sur ma droite. L'homme a dû entendre les coups de feu et les cris des bandits, et il a mis son PDA en position de signal de détresse. Suivant le point jaune qui clignote sur mon appareil, j'entre prudemment au rez de chaussée. Visiblement, le blessé se trouve au premier. Des tâches de sang maculent les murs de la petite habitation, des traînées rouges partent depuis l'entrée jusqu'à l'escalier. Mon AK reprend place sur mon dos et je sors de mon paquetage le fusil à pompe que je charge de huit cartouches explosives.
Je monte lentement l'escalier, à l'affut du moindre bruit, et j'aimerai que la princesse en détresse cesse de geindre. En haut des marches, je tombe sur un véritable charnier, un tas de cadavres, à moitié dévorés, écorchés, mutilés pour la plupart.
Je réprime un haut le cœur. Dans un coin de la pièce le survivant me fixe avec des yeux agrandis par la terreur. Le pauvre type est à bouts de nerfs, cela se lit sur son visage, déformé par une peur primitive.
Un rugissement épouvantable retentit dans mon dos et l'homme se met à hurler :
пиявка !
пиявка !
пиявка !
пиявка !
Bordel, mais qu'est ce qui se passe ici ?! je fais volte face et épaule dans la même seconde, mais il n'y a rien.
пиявка !
пиявка !пиявка !пиявка !пиявка ! пиявка ! пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !пиявка ! пиявкапиявкапиявкапиявкапиявкапиявка ...
TA GUEULE !! crie-je en vain. Le pauvre type a complètement disjoncté.
Mes yeux semble vouloir sortir de leurs orbites alors que je scrute l'obscurité, mes bras tremblent, mes genoux commencent à fléchir, mes testicules ne sont plus que deux noix sèches. Rien.
пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !
пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !
пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !пиявка !
Enfin, par dessus les battements de mon cœur et le sang qui pulse à mes oreilles, j'entends un souffle à seulement un ou deux mètres devant moi et, ne tenant plus, j'ouvre le feu. La puissance du shotgun est extraordinaire, mes nerfs et mes muscles ont eux-aussi lâché, et le recul m'envoie valser contre le mur. Adossé à celui-ci, je presse la détente et éclate d'un rire dément lorsque du sang arraché de nulle-part gicle sur la cloison en face de moi.
La chose s'écroule enfin avec un feulement rauque, j'enfonce encore trois cartouches dans mon arme et je réduits le crâne du monstre en bouillie. C'est vrai, je me souviens de quelques mots, je crois bien que Sangsue se dit пиявка en russe.
Cette fois-ci, je suis vraiment, vraiment en rogne. Je laisse le type déblatérer ses inepties dans son coin et descends l'escalier en rechargeant. Un premier bandit, attiré par les coups de feu, sort en courant d'entre les deux battants du portail, je l'étends d'un coup de fusil et défouraille mon Desert Eagle. Une balle siffle à mon oreille. Au bruit je repère le tireur dans l'encadrement d'une fenêtre et lui loge une balle entre les deux yeux. Un autre tente une roulade en surgissant d'une porte, celui-ci a dû regarder trop de films d'actions américains. Je le cueille avant le terme de son acrobatie. Au fur et à mesure de ma progression, les cadavres s'accumulent et les points gris recouvrent mon radar. Un seul, jaune, au milieu, me tire de ma mélancolie meurtrière et je reprends conscience d'où je suis, de ce que je fais ici.
Le prisonnier.
Le voilà face à moi, de l'autre côté des barreaux. Il semble partagé entre la joie de voir du secours et une certaine appréhension lorsqu'il croise mon regard.
-дверь ! (la porte !)
-задвижка (verrou !)
Voilà qu'il commence à m'énerve, celui-là.
Je tire une rafale dans le verrou qui résiste bien. Le bras du mec, lui, encaisse moins bien la balle qui a fait ricochet...
- буйный сумасшедший !!!!
- Do you speak English ?
- Yah ! Dont chout ! Zerrre, wall ! you press button, dumbass ! Button open dooRrr !
- Ah, okay !
Effectivement il y a un panneau de commande sur le mur. Je libère le type qui hésite à me dire merci et file rapidement.
Le chef des bandits fait la connaissance de mon shotgun. Enchanté. Me voici en possession de la première clef du laboratoire.
Journée pourrie dans la Zone, je vais stopper ici, nettoyer mes armes et me rappeler quelques souvenirs avant de dormir. Demain il fera jour, et j'irai au X18. Je crois que les événements de la journée ne sont qu'un avant-goût franchement dégueulasse de ce qui m'attend sous terre.
Bilan :
Equipement
- Un stock de nourriture qui se maintient.
- Mon Mossberg M500 (action shotgun), la classe américaine.
- Une petite mitraillette (la viper) avec plein de balles.
- Un GP37 avec le lance grenade qui va bien et le silencieux monté dessus.
- Le VSS Vintorez qui traîne dans un bâtiment de la Liberté.
- La combi universelle SEVA
- Mon duvet
- 12 medkits, pas mal de bandages.
- 6 grenades offensives. 10 défensives.
Moments de stress
- Le sauvetage du gars coincé par une sangsue, ptain je la connaissais pas cette quête !
Moments chauds
- Idem. En fait elle m'a touché une fois, j'ai quand même vidé mon fusil à pompe.
- Sinon le coup de la serrure, c'est vraiment ça :) sauf le ricochet bien sûr.
Pinaize ! 3H30 du mat ! Je corrigerai demain. :zzz:
Je vous aurais bien raconté mes aventures dans la zone, mais je m'ai pas la plume de Pluton, et les multiples retour windows ou reboots sauvage rendrait incohérent mon récit...Ou alors juste la fin que j'ai écris aujourd'hui: démarrer/programs files/S.T.A.L.K.E.R./uninstall.
Comment ça tu corrigeras demain ?!? Il y a des gens qui te lise à 3H30 du mat' ! Tu penses à eux des fois ? Non mais. Fainéant !
Humour bien sûr.
Comment ça tu corrigeras demain ?!? Il y a des gens qui te lise à 3H30 du mat' ! Tu penses à eux des fois ? Non mais. Fainéant !
Humour bien sûr.
Mais vous êtes fous !:o
boris-fr
05/04/2008, 15h47
Mais vous êtes fous !:o
ouaip fou de ton récit que je vais compiler et faire lire a mes potes , tkt pour le copyright je mettrais en gras ta fiche profil en début de texte evidemment.
merci encore pluton vivement la suite.
Bon, c'est pas tout ça mais je dois aller au X18.
J'ai quand même un peu les chocottes...
L'Inkagoulé
05/04/2008, 21h19
Ton post sur ta dixième partie est celui qui est le mieux romancé. On se sent vraiment à tes côtés.
J'ose même pas imaginer quand ça va devenir lugubre, même si déjà ça l'est.
La suite, la suite !
silverragout
05/04/2008, 21h45
Bon, c'est pas tout ça mais je dois aller au X18.
J'ai quand même un peu les chocottes...
Ben elle a quoi de si terrifiant ? j'y étais et c'est comme un train fantôme :p
avec des jolis effets spéciaux et des bruits inquiétants, t'as pas de couilles lopette ? :o
;)
Ben elle a quoi de si terrifiant ? j'y étais et c'est comme un train fantôme
avec des jolis effets spéciaux et des bruits inquiétants, t'as pas de couilles lopette ?
Et t'y est mort combien de fois? :ninja:
silverragout
06/04/2008, 00h11
Et t'y est mort combien de fois? :ninja:
:)
Nombre de visites : 2
Nombre de morts : 0
Difficulté : Noob ultime et maître
C'était en Stalker vanilla, mais en quoi le taux de morts aurait à voir avec le trouillomètre ?
Je le refais avec Oblivion Lost, et j'ai lu que le labo avait pas mal changé (nouvelle map ?).
Interlude III :
Souvenirs...
Ils affluent et tournent dans ma tête comme un vol de corbeaux. J'attribue aux chocs émotionnels de ces derniers jours le retour partiel de ma mémoire.
Roumanie, 2009.
Anna...
Elle se tiens sur le pas de la porte. Chez moi. Chez nous. Dans sa chambre, Darena pleure.
- Anna, écarte-toi s'il-te-plaît, je dois y aller.
- Tu n'iras nulle part ! Je t'interdis d'y retourner ! Tu n'es pas responsable de... de ce qui arrive à notre fille !
- Je sais, Anna... c'est la Zone... je dois reprendre ce qui m'a été volé. Pour elle.
Anna éclate en sanglots et serre les poings sur ses yeux.
Mon sac est prêt. Dehors, le moteur du vieux pick-up ronronne. Je le fais toujours un peu chauffer avant de rouler. Le vent du matin siffle dans les arbres devant la maison.
- Ecarte-toi s'il-te-plaît, je dois partir.
Elle s'éloigne de la porte en titubant et s'accroche à mon bras, ses yeux pleins de larmes rivés sur les miens.
- Tu... vas mourir là bas.
- C'est la seule solution et tu le sais. Darena aura une vie normale. C'est tout ce qui importe.
Ses yeux lancent des éclairs maintenant, dieu qu'elle est belle en cet instant !
- Une vie normale ?! Un père mort ! Une famille détruite ! Et... puis il y a ces choses... en elle... ses yeux... ses yeux... et les objets qui bougent...
- Justement, il est temps de régler ça, et j'en ai l'occasion. J'irai au Monolithe et je règlerai ça. Définitivement. Au revoir... je t'aime Anna.
- Je t'aime, adieu...
Quelques heures plus tard le pick-up est lancé à pleine allure vers le Nord-Est. Le voyage sera long.
Je pense à Darena. Le jour où Anna l'a vu faire glisser le verre sur la table...
http://img151.imageshack.us/img151/4309/stalkergo1.jpg
Onzième partie : Le laboratoire X18.
Je suis réveillé par un mugissement phénoménal. Une lueur rouge inonde les environs. J'ai un mal de crâne épouvantable. Sans savoir quoi faire, je ramasse mon sac, quand j'entends un haut-parleur quelque part dans le lointain hurler "Blowout !!!!"
Complètement réveillé, je me mets immédiatement à courir. Je dois trouver un abri le plus vite possible, mes oreilles bourdonnent et mon cerveau commence à bouillir.
Je zigue-zague tant bien que mal vers le bâtiment dans lequel se trouve l'entrée du laboratoire. A l'horizon, d'épaisses vagues pourpres s'accumulent et un premier éclair frappe le sol. Dans une minute, le ciel de sang aura tout recouvert et toute vie humaine ne tiendra qu'à un fil.
Impossible d'accélérer, la douleur me presse les tempes et j'ai l'impression que ma tête va éclater comme un fruit trop mûr.
Des hommes - des bandits - se tordent de douleur à terre, sans m'accorder la moindre attention. Mon compteur Geiger s'affole. Je passe les portes du hangar et cherche des yeux l'entrée du souterrain.
Enjambant deux corps de bandits sans me soucier d'eux, je me laisse choir dans les escalier et, en rampant, le bras tendu, insère la clef électronique dans le boîtier de la porte métallique. Dans un grincement abominable, celle-ci tourne sur ses gonds et je m'introduis dans le souterrain. je referme à la hâte la porte sur le blowout et me retrouve dans le noir complet.
Je n'allume pas ma torche, le temps de reprendre mes esprits. Les ténèbres ont quelque chose de rassurant après les déferlantes de Mort Rouge.
Il fait frais derrière cette porte. Je m'ouvre une boisson énergisante et jette la boîte sur le sol.
J'allume ma lampe et promène le faisceau aux alentours. Un guichet d'accueil à droite. Viktor, le gardien, me décroche son plus beau sourire : une rangée de dents irrégulières plantées dans des gencives putréfiées.
A gauche une salle de repos. A côté, des toilettes. La femme de ménage ne semble avoir aucune conscience professionnelle. Du sang a éclaboussé les urinoirs, et des traces plus suspectes encore maculent les lavabos.
En face, enfin, une porte coupe-feu avec un code de sécurité. Fermée.
- Voilà pourquoi tu te fends la gueule, Viktor...
Voyons voir, le code se trouve peut-être dans les parages. Je fais une pause pour sortir mon fusil à pompe de mon sac à dos et pour bourrer de cartouches les poches de ma combinaison.
J'ai soudain l'impression d'être observé, mais je continue de sortir mes affaire, puis j'arme mon fusil. En levant l'arme et la tête, je tombe nez à nez avec...
...la cannette dont je m'étais débarrassé.
Incrédule, je fixe la boîte métallique qui se tiens devant moi, flottant à deux mètres du sol. la vision est parfaitement absurde, serait cocasse dans un lieu différent.
Viktor, songe-je un instant, allez, arrête tes conneries.
La boîte me percute en pleine face à une vitesse ahurissante. Ma lèvre éclate et une de mes dents n'est plus que douleur. D'autres objets se dressent dans les airs et flottent sur place. Je sors alors de ma torpeur et fuis par le premier couloir qui se présente.
Derrière-moi j'entends les caisses, boites, et tiroirs métalliques s'écraser sur le mur.
Je cours au hasard en essayant de comprendre ce qui est en train de m'arriver. Suis-je donc en train de perdre la raison ? Le goût de sang dans ma bouche me dit le contraire.
Au détour du couloir, une autre horreur me saute à la gorge, sans réfléchir je décharge mon fusil à pompe dans ce qui ressemble à un homme-chien affublé d'un masque à gaz dont le tuyau pendouille de manière grotesque.
Une sueur glaciale s'insinue entre mes omoplates alors que je poursuis ma course. Une seconde après, un jet de flamme se déclenche sous mes pieds, et je fais un bond pour éviter d'être grillé vif. Je roule au sol en remerciant ma combinaison ignifugée et j'atterris dans une petite pièce, coude à coude avec un cadavre déguisé en cosmonaute. Un scientifique. Fébrile, je fouille ses affaires et trouve dans son porte-feuille la carte avec le numéro d'accès au premier sous-sol.
Lors du retour à la porte, je ne sais plus si je dois scruter les airs à l'attention d'Objets Violents Non Identifiés ou le sol à l'affut d'un nouveau monstre rampant. Dehors, le blowout fait rage.
je tape le code, et les moteurs font pivoter la lourde porte blindée. La puanteur qui en sort est insoutenable, et je me branche en circuit d'air fermé. J'en profite pour ajuster la vision nocturne de mon armure et c'est ainsi paré que je descends l'escalier qui se trouve de l'autre côté de la porte.
En bas, j'entends des pas lourds et irrégulier. Je me souviens de la note du Chef des bandits, au sujet d'une légende racontant l'existence d'un nain géant, ou quelque chose dans le genre.
J'ai un stock assez important de grenades dans mes affaires, et je suis gêné par le renflement de ma sacoche. J'en tire donc une et la lance en bas de l'escalier. La détonation est suivie d'un cri de rage qui n'a rien d'humain. Profitant de la fumée et de la poussière, j'entre en trombe dans la salle. Il y a là un cadavre debout, criblé d'éclats de la grenade qui me regarde d'un air stupide et lance ses bras vers moi. Il est très lent, et c'est posément que j'applique le canon de mon arme sur son front avant de presser la détente.
Sa tête disparaît purement et simplement, et le cadavre retrouve l'immobilité qu'il n'aurait jamais dû perdre.
Trois couloirs partent de cette salle dans trois directions différentes. j'emprunte celui de de gauche, à tout hasard. J'ai de plus en plus mal au crâne, et les objets continuent de se s'élever dans les airs. heureusement, les éviter est assez aisé, mais parfois leur nombre est tel qu'il semble en pleuvoir. Le tout se passe dans le plus grand silence, et seul les impacts sur les murs ou le sol résonnent dans les souterrains.
Dans la salle au bout du couloir j'aperçois une silhouette étonnamment trapue, revêtue d'une veste de stalker.
- On ne bouge pas ! j'énonce d'une voix qui me surprends moi-même dans cet endroit infernal.
Mais lui décide de bouger et se retourne vers moi. Sous le capuchon, deux yeux brillent comme des piécettes d'argent, et je me souviens de la sangsue à Agroprom.
J'ouvre le feu, mais à cette distance, mon fusil est peu efficace, je le prends dans la main gauche et de la droite, tire mon MP5 de sa gaine. La crosse calée dans mon aisselle, je vide un chargeur en avançant sur le nain hideux qui se tient devant moi.
Celui-ci fait des passes étranges avec ses petites mains grasses et une sorte d'anomalie semble se créer autour de lui. Les balles de faible calibre de la mitrailleuse fusent autour de lui et paraissent être écartée par un champs magnétique.
Mais entre temps je suis arrivé à deux mètres, et je reprends en main mon fusil à pompe pour lui envoyer cinq cartouches en pleine face.
La chose s'écroule et sa langue vient pendre sur son menton.
L'enfer, ce doit être un endroit où les canettes volent et où les nains sont aigris et possèdent des pouvoirs magiques.
Bordel, c'est quoi ce cirque ?
Nouvelle attraction, cet étrange bipède, une boule de chair répugnante montée sur deux pattes de dinosaure, qui semble garder le corps d'un autre scientifique, et essaie de m'écraser. Je n'ai jamais aimé le cirque ni ses animaux extraordinaire et je l'envoie ad patres en faisant exploser un baril au milieu de la pièce. Le scientifique porte sur lui la même carte de sécurité que le premier, mais une autre de couleur bleue.
Toujours en m'abritant le visage du bras et en évitant les projectiles improvisés, je retourne à l'endroit où j'ai commencé à perdre les pédales et, en prenant à droite, tombe sur une porte identique à celle du dessus.
Avec un rire nerveux, j'enclenche la carte de sécurité et entre dans ce qui ressemble plus à une chambre de torture ultra moderne qu'à un laboratoire.
Cinq ou six cuve d'incubation contiennent des embryons géants n'ayant plus grand rapport avec l'humanité. Un cri désarticulé et bestial se fait entendre depuis la salle d'observation qui se trouve au dessus. Pas moyen de lui envoyer une grenade : le vitrage est blindé.
Venez voir notre grande ménagerie ! Venez voir nos monstres ! Elephant-man est là, et sa troupe danse avec lui !
- Bozo, ou qui que tu sois, sors de là que je fasse un grand trou à la place de ton nez rouge !!!!
Un deuxième nain descend lentement l'escalier de la salle d'observation en me jetant un regard scintillant.
- Allez, approche, Ducon, je vais faire le clown blanc, okay ?
Dans mon dos je tiens un artefact bon marché, sorte de larme bleutée que l'on trouve près des colonnes de feu. Je commence à faire les passes et une douce chaleur se dégage de l'objet.
- Viens, Bozo, on va draguer les trapézistes !
La chaleur devient presque insupportable, je garde l'artéfact d'une main et de l'autre sors un boulon de ma poche. J'adresse un regard lourd de promesses sur une des cuves tout en reculant.
- Ce sont tes copains, ces bêtes de foires ? hein Bozo, sale fils de pute !
Il semble comprendre ce que je vais faire et regarde la cuve d'un air paniqué. Profitant du fait qu'il a détourné les yeux, je laisse tomber l'artéfact qui commence à répandre sa chaleur dans le laboratoire.
Je jette le boulon qui vient fracasser le verre de la cuve, et un liquide verdâtre gicle sur le sol tandis que le nain pousse un cri de fureur. Je fais demi-tour et file par un couloir vers ce qui ressemble à une salle de stockage.
Le nain se jette sur moi... et retombe dans l'anomalie, déclenchant un jet de flammes qui l'embrase immédiatement.
Alors que le monstre grille au milieu du laboratoire, il tend sa main vers moi et projette une onde qui vient me frapper à la poitrine. J'ai le souffle coupé et, en un instant, tout bascule dans le noir.
http://img138.imageshack.us/img138/9822/sspropritaire0405081850ki7.jpg
Tu vivais déjà en enfer, salopard, brûle-y maintenant !
Bilan :
Equipement
- Un stock de nourriture qui se maintient.
- Mon Mossberg M500 (action shotgun), la classe américaine. De 100 cartouches je suis passé à moins de 50.
- Une petite mitraillette (la viper) presque vide.
- Un GP37 avec le lance grenade qui va bien et le silencieux monté dessus.
- Mon fidèle AK
- La combi universelle SEVA
- Mon duvet
- 12 medkits, quelques medkits scientifiques trouvés dans la réserve du labo beaucoup de bandages.
- 5 grenades offensives. 4 défensives.
Moments de stress
- Tout le temps. Je n'avais jamais fait le X18 avec Oblivion Lost, et j'ai flippé ma race du début à la fin. De toutes manières, c'est le passage sur lequel je flippe toujours.
Moments chauds
- Finalement ça a été, sauf une crise à cause des bidons jetés en continu par les Poltergeist , qui font parfois de vilains saignements. J'arrive toujours pas à me faire aux trucs envoyés dans la gueule, ça me traumatise à chaque fois. Alors là, avec les nains...
- un snork qui m'a quand même bien défoncé la tronche avant de déguster sa ration de plombs.
Le lecteur de 3H45 te félicite parce qu'il avait "flippé sa race" dans le X18 avec Oblivion Lost et qu'il vient de revivre ce moment d'horreur.
Il te félicite d'autant plus que tu as créé une histoire au Tatoué. Chapeau bas, l'ami. Et merci.
Toujours vivant. Mais ce qui me fait le plus flipper se sont les souterrains. A l'extérieur, je peux adopter un rythme prudent et sniper les ennemis au loin en choisissant de bonnes positions stratégiques, mais dans les labos, tomber sur une sangsue ou quelques snorks en passant un coin de mur sans pouvoir trop reculer et vider un chargeur à côté à cause de la surprise, c'est vraiment ma hantise.
Les contrôleurs aussi, avec eux je n'épargne pas mon stock de grenades...
paraît qu'il y en a un presque immortel à la centrale. Si j'arrive jusque là, je crains le pire.
Sinon, ça va ? y'en a qui me lisent encore et qui ne parlent plus ? :p
Pour info, l'image de l'interlude III est tirée du film Stalker de Tarkovsky.
Toujours vivant. Mais ce qui me fait le plus flipper se sont les souterrains. A l'extérieur, je peux adopter un rythme prudent et sniper les ennemis au loin en choisissant de bonnes positions stratégiques, mais dans les labos, tomber sur une sangsue ou quelques snorks en passant un coin de mur sans pouvoir trop reculer et vider un chargeur à côté à cause de la surprise, c'est vraiment ma hantise.
Les contrôleurs aussi, avec eux je n'épargne pas mon stock de grenades...
paraît qu'il y en a un presque immortel à la centrale. Si j'arrive jusque là, je crains le pire.
Sinon, ça va ? y'en a qui me lisent encore et qui ne parlent plus ? :p
Pour info, l'image de l'interlude III est tirée du film Stalker de Tarkovsky.
Si moi je te lis ça me fait marrer. Mais je suis déçut je voulais prendre stalker par steam mais vu qu'on peut pas mettre de mod ça m'a refroidi.
Si moi je te lis ça me fait marrer. Mais je suis déçut je voulais prendre stalker par steam mais vu qu'on peut pas mettre de mod ça m'a refroidi.
Y'a pas un carrouf, un auchan ou une fnac près de chez toi ?
Y'a pas un carrouf, un auchan ou une fnac près de chez toi ?
Bah je suis allé au Leclerc du coin mais ils en avaient plus ... et puis on est dimanche et il pleut
Grâce à toi je me suis acheté Stalker hier !
Mais bon j'arrête de lire pour pas me faire trop spoiler (j'ai juste lu les 3 ou 4 premiers comptes rendus) :p
laaaaapin
06/04/2008, 12h36
Pluton je sais pas comment tu fais pour pas mourrir... Moi ça m'arrive parfois 5 fois par minute (surtout dans les intérieurs car dehors on peut shooter de loin et se barrer en cas de problème).
Quand je tombe sur un militaire au coin d'une porte (au hasard dans le labo X18), lui me shoote en 1/2 seconde quand moi j'arrive pas à le tuer avec 50 balles dans le buffet.
D'ailleurs c'est vraiment ce qui me refroidit dans le jeu : ce côté défouraille à tout va m'empêche de rentrer dans l'histoire (et oui quand on se concentre sur les combats, on en oublie l'histoire...)
Super Pluton. Ca donnerait presque envie de reinstaller le jeu ;)
Pour moi c'est comme laaaaapin, je meurs tout le temps, c'est moins drole.
Une petite question : tu en es ou niveau encombrement ?
Avec le Redux, j'etais toujours en surcharge et je pouvais presque rien emmener. Pas moyen d'avoir 3 types de fusils dans la poche + l'armure, les munitions, la bouffe, les artefacts.
T'as pas réussi à tuer les poltergeist ?
Alors, pour pas crever il faut absolument anticiper les situations. Dans ce jeu, c'est la surprise qui est fatale, rarement le plus gros flingue. Surtout à partir du moment où l'on a une lunette sur son fusil, le headshot, parfois délicat, devient très très efficace et permet de bien nettoyer le terrain devant soi.
Le pire c'est effectivement la panique au coin d'un mur, face à un soldat bien armé sortit d'on ne sait où, ou bien un monstre costaud qui t'accule contre un mur et te déchire alors que tu as déjà vidé ton chargeur.
Il faut donc utiliser les grenades pour dégager une pièce avant d'y entrer, et attirer les soldats en tirant une balle ou deux. Rester dans les escalier, couloirs le plus possible et progresser très lentement avec un chemin dégagé derrière soi.
Bien sûr c'est facile à dire, mais les seules fois où j'ai vraiment failli crever, c'était à cause d'une grosse surprise et d'un moment de panique.
Il faut toujours garder la fuite à l'esprit, sans se jeter dans une anomalie bien sûr.
Pour ce qui est de l'encombrement, avec Oblivion Lost je suis limité à 80kg, et là je tourne entre 75 et 78Kg, parfois j'excède un peu (objets de quêtes), mais j'évite au maximum afin de pouvoir fuir rapidement.
J'ai cramé 5 medkits d'affilée parce que je m'étais retrouvé à bout de souffle face à un stalker zombifié planqué derrière un camion, j'ai décidé que ça n'arriverai plus jamais.
T'as pas réussi à tuer les poltergeist ?
Si, j'en ai tué 2 mais à la fin je prenais toujours des trucs dans la gueule, je suppose qu'il en restait donc un. J'ai aussi buté pleins de zombies, mais bon, je vais pas tout raconter hein ^^
ah oui 80kg effectivement, ca laisse de la marge. Ca change des 40kg dis-donc...
ah oui 80kg effectivement, ca laisse de la marge. Ca change des 40kg dis-donc...
Ouais mais comme d'hab, on y arrive vite...:|
Interlude III :
Souvenirs...
Roumanie, 2009.
Anna...
Je pense à Darena. Le jour où Anna l'a vu faire glisser le verre sur la table...
http://img151.imageshack.us/img151/4309/stalkergo1.jpg
Rhoooo, mais c'est les dernières secondes des dernières minutes des 3h30 du film STALKER de Tarkovsky, là ou tout prend sens et tout devient mystérieux !
T'as gagné, Pluton. Je le réinstalle ce soir.
Sinon, ça va ? y'en a qui me lisent encore et qui ne parlent plus ? :p
J'avoue :p En tout cas c'est vrai que le X-18 sous Oblivion Lost, la première fois ça fait vraiment flipper sa race, surtout avec ces nains à la con et les zombies à chaque coin de couloir :| Spécial cassedédi au nain qui s'est mis en tête de m'agresser tandis que 4 zombies se traînaient vers moi, TEH moment de stresse, surtout que ces cons de zombies sont super résistants.
Douzième partie : Le laboratoire X16.
La sortie du X18 a été un long chemin vers la lumière, des soldats prennent d'assaut le bâtiment et certains d'entre-eux ont déjà pénétré dans le laboratoire quand je reprends connaissance.
J'ai disparu à la faveur du combat qui faisait rage entre les deux factions et, après être retourné me reposer au village du cordon, j'ai repris la route vers le Nord jusqu'à Rostock. Là, en plus de quelques informations, j'ai troqué mon GP37 contre un FN-2000 belge. L'arme est plus puissante et plus compacte. Une fois équipée du silencieux, elle remplace avantageusement mon fusil d'assaut.
http://www.nukacola.com/images/stalker/FT%20200%20M.JPG
Aiguillé par les indications du barman, j'ai poursuivi mon chemin vers l'ouest, vers Yantar, à travers les territoires sauvages de l'ancienne gare ferroviaire. Ici tout n'est que chaos et fusillades. Un hélicoptère dépêché par les scientifiques est abattu alors que je passe les rails. Je viens en aide au Professeur Kruglov qui se trouvait à bord. Celui-ci a une chance de tous les diables, car il n'a jamais appris à se servir d'une arme à feu, et les balles s'écrasent de part et d'autre de lui. Visiblement, les mercenaires en ont après lui et les données qu'il transporte.
Je l'escorte jusqu'au laboratoire mobile posé à côté du marais de Yantar et fais la connaissance du professeur Sakharov. Celui-ci m'apprend que les ondes psy émises par un puissant appareil du laboratoire X16 sont à l'origine de la zombification des stalker, et qu'il me faudra collaborer pour obtenir un casque m'en protégeant...
La mission de protection qu'il me confie est des plus simples et se déroule sans incident majeur. Au loin je vois bondir des Snorks dans les hautes-herbes, mais aucun d'eux ne semble nous avoir repéré. La proximité du laboratoire se fait sentir alors que je suis victime d'hallucinations mineures.
- Dépêchez-vous de prendre vos mesures, professeur Kruglov, ces nuages ne me disent rien qui vaille.
- Quels nuages ?.. bon, le taux d'émissions est suffisant ici, je vais enregistrer les résultats sur mon PDA...
http://img187.imageshack.us/img187/8258/sspropritaire0405082239xc3.jpg
C'est alors qu'un Blowout se produit soudainement, nous planquant au sol. J'attends que la tempête passe, il m'est impossible de me relever sous les forces électro-magnétiques et radioactives déchaînées. Les filtres de ma combinaison font toutefois leur office, et je tends à Kruglov un artéfact éloignant les radiations, objet qu'il serre contre lui en geignant.
Peu après que les vents mortels soient retombés, nous revenons au laboratoire et Sakharov me donne le prototype enfin réglé, sensé me protéger à l'intérieur du X16.
L'entrée du laboratoire se trouve au milieu d'un complexe derrière les marais. L'usine est infestée par les Snorks et quelques zombies qui font dangereusement diminuer mes réserves de munitions. Ne traînant pas trop longtemps dans les parages de l'usine, je m'enfonce dans le bâtiment principal et trouve l'entrée du X16.
Un succession de couloirs m'attend de l'autre côté de la porte, tous sont déserts. Quelques appareils encore en fonction crépitent et luisent dans l'obscurité. J'arrive à une cage d'ascenseur hors d'usage et j'avance prudemment la tête pour essayer de percer les ténèbres. Lorsque le rayon affaibli de la lampe torche parvient au fond du gouffre, un grondement monte entre les murs de la cage d'ascenseur.
Je dégoupille une grenade et la laisse rebondir sur les parois verticales, qui vibrent du souffle de l'explosion.
De nouveau le silence, à peine troublé par plaintes des machineries.
J'agrippe le premier barreau et commence à descendre. Un premier palier, puis un second, je fais une pause et enclenche la vision nocturne de la combinaison SEVA. La dernière échelle semble être en mauvais état, mais le sol n'est plus très loin. Alors que j'approche du fond du puits, elle fait entendre un terrible grincement et se rompt soudainement sous mon poids, je m'effondre au sol et un grognement m'échappe lorsque mes reins heurtent quelque chose de mou.
Et de chaud.
Paniqué, je recule fébrilement en cherchant mon fusil, à tâtons dans mon dos. Le snork qui a amorti ma chute a été soufflé par la grenade et son masque à oxygène - ou quoi que ce soit - est brisé. Sa cervelle dégouline le long du tuyau qui part de sa bouche et je réprime un haut le cœur.
Je suis maintenant coincé là, à des mètres et des mètres sous terre. Et des ronds de lampes électriques se mettent à danser dans le noir.
Retenant mon souffle, toujours allongé, j'épaule et vise l'origine de la lumière avant de lâcher une salve qui rétablit immédiatement l'obscurité.
Quelque part, un lourd objet métallique tombe au sol, et l'écho de sa chute m'est renvoyé, déformé par les couloirs sans fin.
Je déglutis péniblement et reprends ma marche vers le cœur du laboratoire. Je débouche dans une salle immense, d'une cinquantaine de mètres de haut, et au milieu de laquelle se dresse une machinerie sortie tout droit d'un cauchemar. En haut de cette imposante tour d'appareils électroniques, ce qui ressemble au cerveau d'un géant baigne dans un fluide nourricier et légèrement phosphorescent.
Tout autour de la chose, des plates-formes circulaires courent sur trois étages, reliées entre elles par des escaliers latéraux.
Mes paupières se mettent à me piquer, et des fantômes dansent devant mes yeux, j'ai la même sensation que lorsque l'on se lève trop vite. Dans mon oreillette, j'entends le professeur Sakharov, avec une voix affaiblie par les dizaines de mètres de terre qui nous séparent.
- ..tention.. .ototype ne peut vo.. téger.. quelq... inutes.
- COMBIEN DE TEMPS ? je hurle dans mon micro en plaquant l'écouteur plus profondément dans mon oreille.
- Limité... as plus de.. trois minutes !...
Bien, je retourne ma montre vers l'intérieur de mon avant bras gauche et empoigne mon bon vieil AK. Ainsi, j'ai l'heure sous les yeux. Pas une seconde à perdre. Au dessus, sur les plates-formes, j'entends le grondement guttural de plusieurs zombies qui errent autour du bocal de la chose.
En montant les marches des plates-formes, je les fait tomber d'un feu nourris, rechargeant au premier palier.
Deux minute-trente secondes j'abaisse un premier levier, coupant l'arrivée de nutriments dans la cuve. Je poursuis mon ascension, parviens au second levier et désactive le filtrage du liquide... amniotique ?
Deux zombies comprennent que quelque chose cloche et descendent dans la salle, ils sont accueillis par deux tirs soigneusement ajustés sur leurs têtes.
Il me reste une bonne minute et suis presque arrivé à la salle de contrôle générale. J'empoigne le levier de la troisième plate-forme.
Qui ne bouge pas d'un pouce.
Je pousse plus fort, je pèse de tout mon poids sur celui-ci, mais rien n'y fait. Il me semble entendre un rire à l'intérieur de la cuve, mais ce n'est probablement qu'une hallucination.
Il reste trente secondes. Le levier refuse toujours de bouger, grippé par la rouille. J'abats la crosse de mon AK sur la manette. Rien à faire.
Vingts secondes. De rage, je tire une rafale dans la cuve qui explose, projetant des bouts de verre dans tous les sens, je coure vers la salle de contrôle et, esquivant un éclat qui va se ficher dans une armoire, j'abaisse le dernier levier. Des éclairs apparaissent autour de la masse spongieuse libérée du liquide et la chose palpite une dernière fois avant de s'affaler sur le rebord de la cuve.
Attirés par le vacarme, trois zombies déboulent d'un petit escalier sur la droite de la salle, je les envoie valser dans le puits en projetant une grenade dans leur dos avec mon fusil d'assaut.
Il est temps de trouver la sortie de cet endroit maudit. Je songe que ce qui se passe ici, comme ce qui s'est passé dans le laboratoire X18 n'est peut-être pas étranger au problème de Darena. J'ai l'envie bestiale de loger une balle dans la tête du premier type en blouse blanche que je croiserai.
Justement, Sakharov m'interpelle :
- Nous... vons .. pté de nouvelles donn... il..emblerai que vous.. yez réussi !
Très bien, mais il me reste encore à trouver la sortie...
J'avance dans le couloir de droite lorsque je suis pris d'une migraine intense et subite. Quelque chose de bizarre est en train de se produire, ma vue se trouble quelques secondes et redevient normale.
Plus rien, le mal de tête a disparu.
Une pièce au bout du couloir. D'un seul coup une voix grave et posée retentit dans mon crâne, sans passer par mes tympans:
VIENS !
Et la douleur reprend de plus belle, vrillant mon cerveau, du sang me sors par le nez et coule sur la lèvre.
Je sors mes deux dernières grenades et les dégoupille en approchant de l'encadrement de la porte. Sur le côté, je tends le cou et passe la tête, apercevant dans l'ombre, au fond de la salle, un homme d'une robustesse incroyable, à la tête démesurée, aux épaules de taureau et seulement vêtu d'un vieux jean dont les coutures ont sauté par endroits.
Il me fixe instantanément et la voix se fait de nouveau entendre, plus insistante encore.
VIENS !
Mon esprit est tiré vers l'avant, vers le monstre, comme arraché de mon corps, puis se relâche à la manière d'un élastique et reviens me fouetter brutalement. Le sang gicle de mes narines à présent, et un flot tiède se répand sur mon menton.
Reprenant conscience des grenades que je tiens encore, je les jette en direction du monstre, avant de faire volte-face dans le couloir et de me jeter au sol.
Une grille de métal est projetée par l'ouverture et vient frapper le mur au dessus de moi. Lorsque je me relève, le monstre est inanimé. Epongeant du coude le liquide au goût cuivré qui stagne a présent sur le bas de mon visage, je déguerpis sans demander mon reste dans un trou qui s'ouvre dans le sol. Montant de celui-ci j'entends des armes automatiques, une mitrailleuse peut-être. Ce bruit de mort est pourtant un soulagement pour moi. C'est avec un sourire épanouit et des larmes plein les yeux que je débouche au grand air, après une course folle dans les souterrains labyrinthiques qui courent sous le laboratoire et le lac de Yantar.
Un hélicoptère de combat engage les Snorks qui se trouvent encore dans l'enceinte de l'usine. Sans traîner plus longtemps dans les parages, je coure retrouver Sakharov. Je suis sûr qu'il me doit des explications sur ce qui est arrivé ces dernières années.
Bilan :
Equipement
- Un stock de nourriture qui est maintenant très faible. J'ai décidé d'arrêter de faire des réserves histoire de gagner en légèreté.
- Mon Mossberg M500 (action shotgun), la classe américaine. Avec maintenant très peu de munitions.
- Une petite mitraillette (la viper) presque vide.
- Un FN-2000 belge, le meilleur fusil d'assaut du jeu, avec le silencieux monté dessus.
- Mon fidèle AK
- La combi universelle SEVA
- Mon duvet
- 12 medkits, quelques medkits scientifiques trouvés dans la réserve du labo beaucoup de bandages.
- 4 grenades offensives. 3 défensives.
Moments de stress
- L'arrivée au complexe : un zombie a déboulé de derrière un camion, dans mon dos et à bout portant, au moment où je me suis trouvé à bout de souffle. Dans la panique, j'ai utilisé plusieurs medkits avant de pouvoir l'abattre. J'ai failli y passer ce coup-ci.
http://img90.imageshack.us/img90/2846/sspropritaire0405082302ze6.jpg
- Le X16 : je ne savais pas ce qui m'attendait là dessous, heureusement le laboratoire n'a pas vraiment changé avec Oblivion Lost.
Moments chauds
- La traversée de la gare avant Yantar et l'escorte du scientifique. Longues fusillades que je n'ai pas le courage de raconter. Merci aux anomalies faites maison qui m'ont permis de piéger l'arrivée des mercenaires pendant la fuite avec Kruglov.
- Le zombie farceur.
Bon, j'ai corrigé pas mal de trucs.
bon je vais arreter de lire à partir de maintenant, ça spoile trop pour moi. Je recommencerai dés que j'aurai fini le jeu ^_^
Piouf, je galère tellement à garder mon niveau de munitions/bouffe/medkits dans la forêt rouge...
Je crois que je vais finir par crever :cry:
boris-fr
07/04/2008, 09h24
yeah pluton je sais pas comment tu fais pour t'ameliorer au niveau récit d'épisode en épisode c'est passionant .
la suite la suite.
Piouf, je galère tellement à garder mon niveau de munitions/bouffe/medkits dans la forêt rouge...
Je crois que je vais finir par crever :cry:
Tu peux utiliser l'astuce de la traversée de la Mort : en entrant sur la carte, tu longes le coté gauche de la route jusqu'au "camping car". Là, tu fais une halte pour faire le ménage si besoin, puis tu continue de longer à travers la forêt jusqu'au Nord Ouest et le passage au travers de la grille de sécurité. Tu évites tous les soldats présents sur la route. Les monstres qui te suivront dans la forêt, tu les jettes dans les pattes de soldats au Nord. Mais en longeant bien les rochers, ça doit passer sans alerter quiconque, sauf peut-être une sangsue sur la fin. En passant la grille, fais gaffe au sniper sur l'échelle et mets quelques grenades sur la route pour briser tout le comité d'accueil. Ou tu run sur la route montante vers le Lobotomisateur. Cette solution est plus rapide que la route principale et évites les ondes psy, mais demande un coup de chance dans le placement des monstres au sein de la forêt.
Courage.
Tu peux utiliser l'astuce de la traversée de la Mort : en entrant sur la carte, tu longes le coté gauche de la route jusqu'au "camping car". Là, tu fais une halte pour faire le ménage si besoin, puis tu continue de longer à travers la forêt jusqu'au Nord Ouest et le passage au travers de la grille de sécurité. Tu évites tous les soldats présents sur la route. Les monstres qui te suivront dans la forêt, tu les jettes dans les pattes de soldats au Nord. Mais en longeant bien les rochers, ça doit passer sans alerter quiconque, sauf peut-être une sangsue sur la fin. En passant la grille, fais gaffe au sniper sur l'échelle et mets quelques grenades sur la route pour briser tout le comité d'accueil. Ou tu run sur la route montante vers le Lobotomisateur. Cette solution est plus rapide que la route principale et évites les ondes psy, mais demande un coup de chance dans le placement des monstres au sein de la forêt.
Courage.
Ouaip, je connais le raccourci à travers les bois et j'ai hésité, mais justement, le fait de pas savoir si OL rajoute des trucs dans la forêt, de se précipiter comme un dingue dans un lieu dangereux avant de débouler au milieu du combo sniper+potes derrière les plaques de béton, je le sentais moyen.
Pour pas crever, je préfère avancer très doucement et éviter les contacts à courte/moyenne portée.
Ouaip, je connais le raccourci à travers les bois et j'ai hésité, mais justement, le fait de pas savoir si OL rajoute des trucs dans la forêt, de se précipiter comme un dingue dans un lieu dangereux avant de débouler au milieu du combo sniper+potes derrière les plaques de béton, je le sentais moyen.
Pour pas crever, je préfère avancer très doucement et éviter les contacts à courte/moyenne portée.
Je confirme, y a un chien psychomachin qui se situe dans les bois, je suis mort à chaque fois...
Du coup j'ai pris par la route.
Je confirme, y a un chien psychomachin qui se situe dans les bois, je suis mort à chaque fois...
Du coup j'ai pris par la route.
Eh bah, j'ai été bien inspiré on dirait ^^
Eh bah, j'ai été bien inspiré on dirait ^^
J'avais eu des snorks et des chimères avec Oblivion ; mais une Méduse bien placée avait éliminé tout ce petit monde.
J'insiste pas ; tu as fais ton choix. Bonne route.
--Lourd--
07/04/2008, 14h31
C'est pas un fn2000 que t'a sur les screens :huh:
C'est pas un fn2000 que t'a sur les screens :huh:
Non, je me bats surtout avec ceci :
http://img174.imageshack.us/img174/8185/sspropritaire0407081443qr8.jpg
En sachant qu'OL lui donne bien plus de dommages, une nouvelle skin et que j'ai monté une lunette et un lance-grenade dessus.
Les munitions sont encore très fréquentes et surtout, il est très important de garder une arme dont on puisse enlever la lunette et viser en ironsight tout con quand on joue sans le viseur. Dans les intérieurs, mais aussi lorsqu'on passe un angle de mur, une carcasse de voiture, bref qu'on est pas en train de faire du tir à longue portée, car viser à courte/moyenne portée avec un fusil à lunette intégrée, c'est être dans les choux et risquer de se faire plomber le cul.
Le FN 2000 me sert lorsque je nettoie loin devant, après avoir repéré mes cibles avec mes jumelles.
Augusto Giovanni
07/04/2008, 14h40
C'est pas un fn2000 que t'a sur les screens :huh:
Si, alors faut lire aussi, en plus de regarder les images !
Bon, excellent récit encore. Quand je pense que j'ai pas trop accroché parce que j'étais pas dans une bonne période pour faire du FPS :(
Toutes ces armes que tu trimballes ! J'ai juste un gros flingue, un fusil automatique (j'ai oublié le nom, tu l'avais plus au dessus) et un RPG. C'est tout...ah oui j'ai des artefacts aussi.
Toutes ces armes que tu trimballes ! J'ai juste un gros flingue, un fusil automatique (j'ai oublié le nom, tu l'avais plus au dessus) et un RPG. C'est tout...ah oui j'ai des artefacts aussi.
Je prends mes précautions.
J'ai même une boîte de capotes, mais elle n'apparaît pas dans l'inventaire, ce doit être un bug :)
Si le FN2000 ne te sert qu'au nettoyage à longue portée, alors pourquoi avoir également un fusil de snipe dans ton inventaire :blink:
Je me balade avec le long fusil (avec les canons superposés) et un AK équipé d'un silencieux et d'une lunette, et roule ma poule.
Ah, quelques grenades aussi, mais il est clair qu'emporter trop d'armes ne sert à rien, étant donné que les munitions des AK se trouvent sur les militaires et que ceux-ci pullulent dans la zone. Je dois avoir quelques 800 bastos en réserve, et encore je fais gaffe à ne pas porter plus de la moitié de ce qui est possible de prendre, un minimum de RP me semblant de bon augure quand on part dans le trip dormir la nuit et ne pas abuser du F6/F7.
Parti sur le même postulat que toi Pluton, je dois dire que j'en chie à fond, c'est pas du tout le même jeu que lorsqu'on a en tête "tant pis, si je paume je reload". D'ailleurs, moi, j'ai reloadé 2 fois :lose: je viens de sortir de X18, et j'ai dû rester une bonne demie-heure tout en bas à me demander comment j'allais me débarrasser du nain.
J'ai terminé ma partie après une bonne nuit dans le cordon, je pars dès ce soir pour Yantar !
Si le FN2000 ne te sert qu'au nettoyage à longue portée, alors pourquoi avoir également un fusil de snipe dans ton inventaire :blink:
Pour éviter d'avoir à retourner au bar et me payer un voyage dangereux, je vais garder ce fusil dans une planque à Pripiat.
:malin:
Ouuuaah tu peux porter 80 kilos !! :o
Balèze ! ^_^
Ouuuaah tu peux porter 80 kilos !! :o
Balèze ! ^_^
Merci Oblivion Lost :rolleyes:
Treizième partie : La Forêt Rouge.
Sakharov m'a tout expliqué. Je suis donc bien, en un sens, responsable de ce qui arrive à Darena. La Zone aussi, j'étais trop jeune, encore en pleine croissance lorsque j'ai été exposé à son influence néfaste. Comme si ma fille était le fruit d'un accouplement entre Anna, la Zone et moi...
Mais les scientifiques ont eux aussi leur part de responsabilité. Lorsque j'ai sectionné le troisième orteil de Sakharov, il a admis que l'équipe - dont il faisait partie - qui s'était chargé de moi à l'hôpital militaire en 1988 n'était pas seulement là pour soigner. Au contraire même, il s'agissait de garder en vie les plus... contaminés, ou irradiés. Comme des éprouvettes sur pattes. J'ai donc été sous surveillance discrète toutes ces années, ainsi que ma fille.
Zakharov a affirmé que s'il me donnait les raison de ces expériences secrètes, il était promis à d'atroces souffrances. En humaniste, je lui ai fait sauter la cervelle. Je n'ai plus besoin de réponses. Je veux... j'irai...
"J'irai au Monolithe et je règlerai ça. Définitivement."
Je laisse derrière moi Yantar, emportant la meilleure combinaison de Zakharov, et fais une dernière escale au 100 Rad Bar. Les hommes ici me regardent d'un drôle d'œil. Eux jouent aux cartes, bavardent, parlent de trésors et de coups à faire, moi j'en ai soupé. J'en ai assez de la Zone, vieille salope se faisant courtiser, baiser, puis empoisonnant tout.
"C'est la Zone... je dois reprendre ce qui m'a été volé. Pour elle. Pour Darena."
Au petit matin me voilà sur la route, toujours vers le Nord, j'ai emporté mon Vintar, en plus de mon paquetage qui commence déjà à peser lourd.
Qui sait ce qui m'attend à Pripiat, et de toute façon je ne ferais plus demi-tour maintenant. Il n'y a presque plus personne aux entrepôts militaires, j'aperçois à la jumelles quelques silhouettes penchées sur une crête.
Quelques croix en plus se dressent vers le ciel depuis ma dernière visite et l'assaut de la base de la Liberté. Les anarchistes n'ont pas pour habitude d'honorer leurs morts, prêtant davantage de valeur à la vie, mais ici, comme toujours tout est différent.
Les corps attirent les chiens. Les Snorks. Les sangsues.
Je passe au large, contourne l'avant poste de la Liberté et prend le chemin de la forêt rouge.
En haut de la route, un feu de camps et des murmures m'avertissent d'une présence. Je m'installe à l'abri d'une camionnette renversée pour les examiner.
Trois hommes armés jusqu'aux dents se tiennent assis en rond autour du brasero, et leur activité est des plus étranges. Ils psalmodient de manière inintelligible, balançant le haut de leur corps d'avant en arrière et faisant tourner leur tête sur leurs épaules. Un malaise s'empare de moi et je sens ma nuque se couvrir d'un voile humide et froid lorsqu'ils entonnent en chœur ce qui ressemble à un refrain parlé :
- Vis par mon corps, Monolithe.
- Pense avec mon esprit, Monolithe.
- Soumet le monde et dévore mon âme, Monolithe.
CRSHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!
Merde ! Mon compteur Geiger s'emballe alors que je faisais discrètement le tour de la carcasse du véhicule.
- Par le Monolithe, qui va là ?
Athée convaincu, j'envoie ma réponse sous la forme d'une grenade de 40 millimètres, ce qui coupe court à la discussion.
Je consulte la carte des environs sur mon PDA. Une longue route goudronnée monte en lacets vers le laboratoire X10. Celui-ci, toujours selon Sakharov, renferme un dispositif qu'il m'importe de stopper si je veux pouvoir prendre la route du Monolithe.
Il existe aussi un autre chemin, passant par la forêt proprement dite - juste un petit bois composé d'arbres morts - plus court. Mais je n'aime pas l'idée d'avancer dans ces lieux où chaque tronc peut cacher un danger mortel. J'opte pour le long chemin, de toute façon nous ne sommes qu'à la moitié de la matinée et je tiens la forme.
Quelques autre fanatiques le long de la route, mais j'ai le loisir de les observer aux jumelles avant de les abattre de loin. Un zombie sors de derrière un rocher sur le côté de la route, mais il est trop lent à mettre en joue, et mord la poussière après son premier et dernier grognement.
Un instant il me semble voir des sangsues et des rats fantomatiques flotter dans les airs et un sniper, profitant de la diversion, tire une balle qui vient se ficher dans mon sac, pulvérisant un medkit et ma dernière bouteille de Vodka. C'est malin maintenant je pue l'alcool à quinze mètres. La détonation et les vapeurs d'alcool ont le mérite de m'arracher à mes hallucinations et, après avoir rétorqué virilement avec mon AK, je continue de gravir la pente. Les fantômes ont disparu.
Une échauffourée entre militaires et fanatiques me permet de passer l'embranchement de la rue vers Pripiat dans le feu de l'action. La route grimpe maintenant de plus en plus, et en haut j'entrevois des éclairs bleutés qui éclatent à intermittence.
Un roulement sonore se fait entendre et du sommet de la côte une dizaine de bidons de carburants roulent dans ma direction pour m'écraser. Au grand dam des auteurs du malencontreux accident, le premier bidon que je fais exploser provoque une réaction en chaîne et les farceurs se transforment en torches humaines.
Je suis maintenant tout en haut, devant moi une grande palissade entoure les antennes gigantesques autour desquelles s'enroulent les éclairs bleus. Des hommes sont en embuscade sur des tours de guet. Je fais le tour par l'arrière et à ma grande joie, trouve une brèche dans le mur par laquelle je parviens à me faufiler. Des stalkers font pression à l'entrée principale et, la confusion aidant, je m'introduis dans le laboratoire sans que personne ne me remarque...
http://img81.imageshack.us/img81/345/sspropritaire0407080159oe2.jpg
Voilà maintenant une heure que je déambule dans les couloirs de ce damné laboratoire. Il n'y a rien ici, et je commence à soupçonner Sakharov de s'être moqué de moi, mais je continue de m'enfoncer dans les couloirs et les salles souterraines. Derrière-moi, je laisse quelques pièges à base d'anomalies, bloquant certains escalier, les passages alternatifs. J'épuise presque mes réserves d'artéfacts : mon paquetage commence à me fatiguer et je n'ai pas envie d'être suivi comme dans le X18.
Enfin, j'arrive dans une petite salle dont une passerelle métallique fais le tour en hauteur. Au centre, une plate-forme sur laquelle est disposée un pupitre de commande. Je retiens ma respiration - tout est si vieux, si délabré, prêt à s'écrouler ou, pire encore, à ne pas fonctionner. J'abaisse l'antique levier, et tous les éclairs bleus - je le sais, je les entends venant de la surface - partent en même temps, comme le bouquet final d'un feu d'artifice. Le sous-sol tremble et des fragments du plafond commencent à tomber, l'un d'eux me frappe à la nuque et - une fois n'est pas coutume - je perds connaissance.
Bilan :
Equipement
- Un stock de nourriture qui est maintenant très faible. J'ai décidé d'arrêter de faire des réserves histoire de gagner en légèreté.
- Mon Mossberg M500 (action shotgun), la classe américaine. Avec maintenant très peu de munitions.
- Une petite mitraillette (la viper) presque vide.
- Un FN-2000 belge, le meilleur fusil d'assaut du jeu, avec le silencieux monté dessus.
- Mon fidèle AK
- Le fusil de sniper vintar... avec 8 balles.
- La combinaison scientifique améliorée SSP-99M (bleue, verte dans le jeu original) la meilleure du jeu (?)
- Mon duvet
- 18 medkits, quelques medkits scientifiques trouvés dans la réserve du labo beaucoup de bandages. Le tout diminue.
- 11 grenades offensives. 7 défensives.
Moments de stress
- Aucun, je n'ai pas eu de surprise. Pour la descente dans le X10, les sangsues sont relativement faciles à gérer avec de la discrétion, des grenades et des artéfacts.
Moments chauds
- En fait, j'ai un mal de chien à garder un rapport balles consommées/balles ramassées car la plupart des corps à fouiller sont dans des zones radioactives ou dangereuses, et dorénavant j'avance sans prendre le temps de tout fouiller. En plus même les cadavres laissent de moins en moins de munitions.
Interlude IV :
Roumanie, 2012.
Devant une maison très modeste, une petite fille dans un fauteuil roulant. Posé sur la couverture qui recouvre ses embryons de jambes, un petit livre de poésie est ouvert.
Il fait beau, et sa maman prépare un gâteau dans la cuisine pour le goûter. Darena peut entendre par la fenêtre le poste de radio qui diffuse les informations. C'est la guerre un peu partout dans le monde ; son papa lui a déjà dit que c'est comme ça depuis bien longtemps et que l'homme est un animal comme un autre.
Darena se demande si son papa va revenir et lui faire encore des tresses dans les cheveux. Elle se demande aussi s'il pensait à elle en parlant des hommes et des animaux. Le vent est tombé, pas la moindre petite brise, des oiseaux se font la cour et l'après-midi est superbe.
Les pages du livre se soulèvent doucement et se tournent sous l'influence des yeux noisette de la petite fille.
Un petit chien s'approche du fauteuil en reniflant. Darena aimerait jouer avec lui, elle lui sourit en l'appelant gentiment. Mais lorsque le chien croise son regard, il s'enfuit en poussant des gémissements plaintifs.
- Darena ! C'est cuit ! Viens goûter, mon amour !
Méta-Daron
08/04/2008, 01h55
Génial!
Je viens de tout lire d'une traite et c'est très bon!
Bravo:wub:
En tout cas, merci de vos encouragements ! :)
Ma partie est désormais terminée, je dois écrire encore un peu...
Ash_Crow
08/04/2008, 11h21
"Ambrions" ? Tu veux dire "embryons" non ? :p
"Ambrions" ? Tu veux dire "embryons" non ? :p
Oups, oui bien sûr...^_^
Courtequeue
08/04/2008, 13h08
Bon, définitivement le jeu sans sauvegarde c'est pas pour moi :p
Après ma mort prématurée contre une bande de clébards, j'ai retenté quelquefois l'expérience avec pour résultat :
Une mort à Agroprom (le controleur appuyé par des rats et moi me trompant d'échelle pour m'enfuir)
Une mort au labo X18 (putain de nain)
Et enfin lors de ma dernière partie, reprise du début, ce con de Kruglov qui se fait bouffer par un gros chat avant que j'ai eu le temps de le rejoindre (un blowout m'obligeant à me planquer)!
:|
Le passage avec Kruglov est amha un des passages bizarres (j'ai envie de dire inadéquats) du jeu, car il est très scripté (arrêt à plusieurs endroits, vagues de mobs) dans un environnement qui ne l'est pas… je me suis également fait emmerder par la faune, tellement que j'ai repris ma sauvegarde en espérant que les conditions aient changé, ce qui été le cas et j'ai enfin pu faire mon sauvetage "tranquille".
Si je ne compte pas ce reload dans mon aventure (je devais avoir 4 lynx, 3 ou 4 chiens, une dizaine de crapauds), j'en suis toujours à 2 morts, et j'arrive au labo X16.
boris-fr
08/04/2008, 15h16
En tout cas, merci de vos encouragements ! :)
Ma partie est désormais terminée, je dois écrire encore un peu...
c'est nous qui te remercions
ecrire comme tu fais a 2h du mat en moyenne est assez incroyable ptin tu est mutant ou quoi a 2h je dors moi.
c'est nous qui te remercions
ecrire comme tu fais a 2h du mat en moyenne est assez incroyable ptin tu est mutant ou quoi a 2h je dors moi.
Bah, c'est la France qui se lève tôt quoi :ninja:
Sinon je suis pas mutant, juste un peu irradié...
...La combinaison scientifique améliorée SSP-99M (bleue, verte dans le jeu original) la meilleure du jeu (?)...
Personnellement, et en aparté, j'utilise la PSZ 9MD Universal Protection. Elle a de bonnes protections impacts, perforation et explosions, et garde de bonnes protections antirad et anomalies. Et elle ne coute que 50 000 roubles.
http://img218.imageshack.us/img218/2120/ssmichael040808183447l0dp6.th.jpg (http://img218.imageshack.us/my.php?image=ssmichael040808183447l0dp6.jpg)
Dis-donc, visiblement, tu as moins souffert que moi pour entrer dans le labo. J'espère que la sortie se passera aussi bien. Mais comme tu dis que ta partie est désormais terminée...
Personnellement, et en aparté, j'utilise la PSZ 9MD Universal Protection. Elle a de bonnes protections impacts, perforation et explosions, et garde de bonnes protections antirad et anomalies. Et elle ne coute que 50 000 roubles.
http://img218.imageshack.us/img218/2120/ssmichael040808183447l0dp6.th.jpg
Dis-donc, visiblement, tu as moins souffert que moi pour entrer dans le labo. J'espère que la sortie se passera aussi bien. Mais comme tu dis que ta partie est désormais terminée...
La combi que te refile le prof est meilleure pour tous types de dégâts.
Pour l'entrée dans le labo, j'ai eu des sangsues bien sûr, mais bon, je vais pas tout raconter hein ^^
Ash_Crow
08/04/2008, 20h48
Troisième partie : l'institut Agroprom
[...]
- une veste de bandit améliorée avec une meilleure résistance aux impacts de balles.
[...]
Je reviens en arrière pour une question, vu que j'ai fait cette partie cet après-midi : pourquoi ne pas avoir pris la combinaison de mercenaire qui se trouve dans la guérite à gauche de l'entrée de l'institut ? Elle n'est plus là dans Oblivion Lost ?
Je reviens en arrière pour une question, vu que j'ai fait cette partie cet après-midi : pourquoi ne pas avoir pris la combinaison de mercenaire qui se trouve dans la guérite à gauche de l'entrée de l'institut ? Elle n'est plus là dans Oblivion Lost ?
Parce que j'ai oublié :o
La combi que te refile le prof est meilleure pour tous types de dégâts.
Pour l'entrée dans le labo, j'ai eu des sangsues bien sûr, mais bon, je vais pas tout raconter hein ^^
Dans ma mémoire, elle n'avait que 40% en perforation. J'ai du la perdre, ma mémoire.
Pour l'entrée, disons que... heu... Regardes à gauche et à droite avant de traverser le wagon la prochaine fois ;)
/mod Pense à ses souffrances dans Pripyat...
/mod Suppose que Pluton est meilleur tacticien et tireur que lui et le suppose très fort.
Excellent topic. Merci Pluton.
Ash_Crow
09/04/2008, 20h09
En tout cas, merci de vos encouragements ! :)
Ma partie est désormais terminée, je dois écrire encore un peu...
On veut la fin !
Tiens au fait Pluton tu comptes tout rassembler ou pas? ça ferait un bon premier poste je pense.
Perso j'ai lu que le début et sinon j'ai jeté des coups de zyeux en diagonale mais je préfère éviter de me spoiler
Ash_Crow
09/04/2008, 20h17
Oulaa, ça ferait un très long premier post. Le mieux serait sans doute de mettre dans chaque post des liens vers les parties précédente et suivante...
Oulaa, ça ferait un très long premier post. Le mieux serait sans doute de mettre dans chaque post des liens vers les parties précédente et suivante...
Je vais faire une table des matières avec des liens dans le premier post.
La fin arrive, j'ai commencé à rédiger, là je continue, mais j'ai aussi chuté dans TF2...
Quatorzième partie : Pripiat
Je crois que je suis en train de devenir fou. J'ai repris conscience sur la route entre la Forêt Rouge et la ville fantôme.
Toutes ces années après...
Pripiat.
La remontée vers la surface dans le laboratoire X10 s'est faite en l'absence de mes sens. Quand j'essaie d'entrevoir ce qui s'est passé dans les souterrains, ce n'est qu'une rumeur confuse de cris, de tirs d'armes automatiques et de hurlements inhumains qui me revient.
La nuit est tombée depuis plusieurs heures quand je pénètre dans la Ville Fantôme. Comptant m'installer à l'abri d'un bâtiment pour prendre du repos et passer la nuit, je prends la première rue sur ma droite.
Une bande de stalker se tiens au milieu de la chaussée et m'interpellent :
- Eh toi, là, veux-tu te joindre à nous ? Nous allons reprendre ce quartier, et pousser vers le Nord.
L'occasion est trop belle, s'il m'en coûte une nuit de sommeil, je ferai au moins la traversée en bonne compagnie. J'aquièsce donc d'un signe de tête et m'avance avec les hommes, au milieu des rues silencieuses.
http://img122.imageshack.us/img122/3228/sspropritaire0407081929mg3.jpg
Les lampes dansent dans la nuit noire comme la suie, éclairant de leur ballets surréalistes les façades désolées qui bordent la rue.
- Sniper on the roof, to the left !
- Here, behind the window !
La pluie et les corps se mettent à tomber, des éclairs déchirent le voile d'un ciel en deuil, nous progressons difficilement vers le Nord. Un à un mes camarades s'effondrent, et de tous côtés de nouveaux tireurs se pressent aux balcons, fenêtres et derrière les chiens assis.
Je suis maintenant seul avec le chef des stalkers, quand une meute de Zombies sort littéralement du sol. Mon fusil à pompe fait merveille, mais je suis obligé de leur pulvériser le crâne une fois à terre, sans quoi ils se relèvent quelque secondes plus tard.
Je suis vraiment seul à présent, des coups de feu retentissent dans le lointain et ma tête commence à tourner. Des sifflements aigus me vrillent les tympans.
- VIENS !
Un contrôleur ! Au beau milieu de la ville ! Je sors mes jumelles, pris de nausées, et inspecte chaque recoin de la rue, rien. Le contrôleur doit se trouver à l'intérieur d'un de ces bâtiments. On n'y voit goutte et le temps que je le trouve, mon cerveau aura grillé depuis longtemps. Une goutte de sang coule sur mon menton, et je fais demi-tour, sprintant à travers les décombres. Vers l'entrée de la ville. A ma grande joie, des renforts stalkers viennent à ma rencontre je décide avec eux de longer le côté Est de la ville afin d'arriver au stade en échappant à l'influence du contrôleur.
Nous avançons alors dispersés dans la largeur de la rue et, sans incident, parvenons devant l'immense hôtel du centre ville. Une courte fusillade y a lieu contre des membres du Monolithe, mais une bande de Snorks vient s'en mêler et fait pencher le combat largement en notre faveur. Le soleil s'est levé.
A l'angle de l'hôtel, en revanche, c'est une hécatombe. Deux snipers armés de fusils gauss se tiennent sur les toits d'un building placé à plusieurs centaines de mètres de notre position. Coincé derrière un muret, je vois les balles supersoniques faire sauter le béton autour de moi, et les quelques stalkers qui tentent de répliquer se font immédiatement étendre.
J'avise une sorte de tranchée creusée dans le rez de chaussée d'un immeuble en face de moi, se dirigeant vers le bâtiment occupé par les deux snipers.
Les balles fusant à mes oreilles, je me précipite à l'abri de cette tranchée et remonte celle-ci jusqu'à me trouver sous les fenêtres du bâtiment. Les deux tireurs dégringolent de leur nid d'aigle et je m'absorbe un instant dans la contemplation de la grande roue qui se dresse au sud du stade. Un instant, le rire fugace de Darena résonne à mes oreilles.
http://img245.imageshack.us/img245/2278/sspropritaire0407082000qv8.jpg
Les grincements plaintifs de la Roue se mêlent aux rires des Snorks. Ou pire : au silence assourdissant de la Zone.
Vers le Nord, au dessus des gradins, se dresse la cheminée de la centrale. Il est temps.
Il est temps de régler ça, définitivement.
Bilan :
Equipement- Un stock de nourriture qui est maintenant très faible, je compte bien arriver à la fin avant peu.
- Mon Mossberg M500 (action shotgun), la classe américaine. Avec maintenant très peu de munitions (combat contre les snorks à Pripiat, qui a bienfailli me couter la vie en plus de mes munitions.
- Une petite mitraillette (la viper) presque vide, dont je ne me sers plus.
- Un FN-2000 belge, le meilleur fusil d'assaut du jeu, avec le silencieux monté dessus.
- Mon fidèle AK, je ne m'en séparerai plus désormais.
- Le fusil de sniper vintar... avec 2 balles... qui me sers pour les snipers qui posent problème.
- La combinaison scientifique améliorée SSP-99M (bleue, verte dans le jeu original) la meilleure du jeu (?)
- Mon duvet
- 10 medkits, quelques medkits scientifiques trouvés dans la réserve du labo beaucoup de bandages. Le tout diminue très très vite.
- 6 grenades offensives. 7 défensives.
Moments de stress
- Les snipers qui ont descendu tous les hommes qui m'accompagnaient, un à un, et qui m'ont salement amoché. J'ai refais "Stalingrad" à côté de l'hôtel. Jumelles et Vintar.
- Le controleur, plusieurs nains dans les rues. J'ai évité le contrôleur comme dans le texte.
- Le stade, qui n'est jamais un moment facile. Avancer très lentement, utiliser les jumelles et procéder méthodiquement.
Moments chauds
- Des Snorks ont failli avoir ma peau. Une sangsue également, je m'attendais pas à en voir à Pripiat...
MOuhaha, c'est toujours aussi énorme. Il faudrait compiler tout ca et en faire un journal de bord quand même. Genre écrit à la main.
Mais S.T.A.L.K.E.R est quand même bien le seul jeu à permettre de faire ca. (avec peut être les elders scrolls qui, bien que chiant parfois, ont une certaine immersivité)
...Le controleur...
J'en ai compté trois personnellement : deux juste avant l'entrée du parking et un après la sortie, sur la route de l'hôtel.
Ash_Crow
10/04/2008, 10h07
MOuhaha, c'est toujours aussi énorme. Il faudrait compiler tout ca et en faire un journal de bord quand même. Genre écrit à la main.
Mais S.T.A.L.K.E.R est quand même bien le seul jeu à permettre de faire ca. (avec peut être les elders scrolls qui, bien que chiant parfois, ont une certaine immersivité)
On peut faire ça sur pas mal de jeux je pense, à condition qu'il soit humainement possible de le faire sans mourir au bout de 5 min. L'intérêt du récit se trouve dans le talent de narrateur de Pluton... Je suis sûr qu'il pourrait récidiver sur un Fallout, par exemple :ninja:
Bravo Pluton, j'aime beaucoup! Mais je tiens a te le dire : t'es chiant.
Bein oui, certainement comme beaucoup de ceux qui t'ont lu je vais réinstaller STALKER. Du coup je ne vais suivre ton journal que lorsque j'aurais suffisamment avancé :(
Continue comme ça ;)
Quinzième partie : La Centrale Nucléaire de Tchernobyl.
Le stade est désormais derrière moi, avec les horreurs qui traînent sur la pelouse centrale. Le chaos aussi est derrière. Les Stalkers, les loyaux, les traîtres, les anarchistes, les commerçants, les scientifiques, les monstres, l'armée enfin, drapée dans sa cape pourpre, dans sa légitimité toute prétendue.
Tous tueurs, certains patentés. Pour rien, pour des valeurs ? Des idéaux ? Le savoir ? La science ? Le fric ? Le pouvoir ?
Conneries. Vanité.
Unjourj'amenaisunécrivainetunprofesseurici
Derrière moi le chaos de la vie : tourbillon de sang et de chair palpitante, comme les organes d'un homme (animal ?) pris dans une anomalie. Nonsense.
Devant moi, de même que le soleil qui monte dans le ciel, monte l'aveuglante lumière blanche d'un ordre nouveau, apocalyptique oui, mais tellement rationnel en comparaison avec l'absurdité de la vie et de ses combats.
Devant moi se dresse le Monolithe et le bonheur de ma fille. Quelques poignées d'hommes qui se battent encore autour de la cheminée. Il sont merveilleusement beaux dans leur cohérence, dans leur simplicité extrême.
Ils vont jusqu'au bout, eux.
Fanatiques.
Personnellement, j'ai toujours détesté la religion, mais là il s'agit de quelque chose proche de la croyance Grecque. Pas d'adoration aveugle et faible, juste la peur justifiée d'une force supérieure - qui aime aussi se montrer malfaisante.
Comme un homme, comme un animal doté de Perversité.
Correspondance quasi-Baudelairienne, mon esprit s'éclaire à cette contemplation. Cela fait maintenant deux jours et deux nuits que je me bats sans dormir. Lorsque les eaux sombres et nauséabondes de la fatigue physique et de l'épuisement moral se rejoignent, un flot limpide jaillit et c'est un fleuve glacé qui coule dans mes veines.
Je bois une boisson énergétique, jette le reste de mes provisions, mon sac de couchage au sol et fais craquer ma colonne vertébrale. Je n'aurai plus besoin de rien désormais. Le bonheur de Darena, ou la mort.
J'irai au Monolithe. Il est temps de régler ça, définitivement.
Je range toutes mes armes dans mon sac, ajuste fermement les sangles de celui-ci. Je défais et refais mes lacets. Bras le long du corps, je commence à courir doucement. La brise fraîche de la matinée caresse agréablement mon front brûlant. Le vent vient du Nord.
Le bruit de mes chaussures heurtant le bitume se fait régulier. Je me refuse encore à forcer l'allure.
- Halte-là Stalker ! Les mains en l'air et plus un pas !
- Ludovik, regarde, il n'est pas armé !
- Ferme-là, il a peut-être une grenade ou une bombe sur lui. STALKER ARRÊTE IMMÉDIATEMENT OU NOUS OUVRONS LE FEU ! IL EST INTERDIT DE S'APPROCHER DE LA CENTRALE !
C'est le moment. J'accélère ma course. Derrière-moi les deux hélicoptères de combat se rapprochent. Ils vont passer très bas.
Encore ce goût cuivré, désormais familier dans ma gorge. Mon second souffle se fait attendre.
Une détonation assourdissante retentit à la place des voix. Sniper. Une balle siffle à ma droite alors que mes pieds volent d'un côté à l'autre du bord de la chaussée. Tire mon gars, tente encore ta chance. A quatorze ans je courrais déjà sous le feu, en zig-zag, à Pripyat. Quand la Zone commençait déjà sournoisement à pourrir ma semence.
Il recharge cliclacmevoilàdattack ! Le coup de feu suivant m'est inaudible, car les hélicoptères passent à quelque mètres de ma tête et l'un d'eux envoie deux missiles air-sol. Le premier fait sauter un barrage à quelques centaines de mètres devant moi, tandis que le deuxième part sur la gauche, ouvrant une brèche dans le mur d'enceinte de la centrale.
Je m'engouffre dans le trou fumant sans cesser de courir, et l'arrivée de mon second souffle accompagne la vue du spectacle d'apocalypse qui m'attend de l'autre côté. Des hommes se battent comme des insectes devant la masse énorme de la centrale, monstre carré et grotesque qui étale ses étages d'acier et de béton de manière indécente, la grande cheminée dominant l'ensemble de la bataille comme une reine dégénérée et curieuse de la souffrance de ses sujets.
http://img504.imageshack.us/img504/9378/chemineqd3.jpg
En son sein, le Monolithe attend son dû de chair morte. Ce putain de bon vieux Monolithe, AHAHAH comment vas-tu, Yeau de Poele ? Sacré putain de bon vieux Monolithe, va.
http://img377.imageshack.us/img377/4987/cnppab5.jpg
C'est au milieu de ce grand bal fumant que je cours les derniers six-cent derniers mètres, au son désaccordé des rafales, au rythme vulgaire des mortiers. Les murs de la grande salle de bal sont décorés de viscères, les miroirs innombrables se jaugent avant de s'affronter et de se faire voler en éclats d'armes automatiques. Et partout rôde la mort rouge - l'affolement de mon compteur Geiger en est témoin.
C'est lorsque le feu d'artifice éclate dans le ciel - éclaboussures sanglantes, figures de rotors désarticulés, odeur de poudre - que j'aperçois l'entrée sur la droite, taillée à même le flanc de la centrale Nucléaire. J'y entre, toujours courant, assailli par un remugle qui manque de couper ma respiration déjà sifflante.
Dernier point avant la folie complète :
- Mon sac est transformé en passoire, mais à part mon arme de poing et la petite mitraillette, rien n'est mis hors d'usage.
- J'ai une balle logée dans l'épaule gauche. Je pisse le sang.
- J'ai une longue estafilade, heureusement superficielle, sur le côté de la cuisse.
- Plusieurs balles ont été stoppées par ma combinaison, dessous j'ai des bleus qui commencent à virer au noir.
Je n'ai pas mal.
Ilesttempsderéglerça.
Dé
fini
ti
vement.
Bilan :
- Je cours et ne meurs pas.
- J'ai un tas de trucs pour tuer dans mon sac à malices, ahahah.
- Ma caboche sonne fort maintenant ahahah et j'entends clairement la chanson de la Zone. - J'ai dans ma tête le Monolithe. Oh oui, le Monolithe. - J'ai aussi une petite fille, je vous l'ai dit ? Elle est malade et c'est ma faute, mais elle va guérir, car dans mon sac j'ai un tas de trucs pour tuer.
-
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La combi que te refile le prof est meilleure pour tous types de dégâts.
Je rebondis là-dessus, j'ai fais mes comparaisons: y'a la Spp99 que te refile le prof(prix: 48000), la combi noire SEVA à 60000 et la combi noire Universal à 50000. La SEVA, bien que plus chère est effectivement infèrieure à la SPP99, par contre la Universal est très lègèrement infèrieure à la spp99 contre les anomalies (80 au lieu de 90 contre brulure et 70 au lieu de 90 contre télépathie il me semble) mais bien supèrieure pour les dégâts directs, notamment une protection perforation équivalente à l'exosquelette. C'est pour moi la meilleure armure du jeu, et en plus c'est aussi la plus classe, loin devant l'hideuse SPP99.
EDIT: Le Mossberg M500 dont tu parles, elle sort d'où cette arme? J'ai OL 1.3.3 installé, je n'ai jamais vu d'autres fusils à pompes que le Chaser 13 et le SPSA 14
EDIT: Le Mossberg M500 dont tu parles, elle sort d'où cette arme? J'ai OL 1.3.3 installé, je n'ai jamais vu d'autres fusils à pompes que le Chaser 13 et le SPSA 14
Il s'agit du Chaser 13 en fait.
Ash_Crow
13/04/2008, 19h16
C'est marrant, sur le wiki de stalkerfrance (http://www.stalkerfrance.com/wiki/index.php?title=Armes#Recapitulatif_des_Armes), ils disent que le Chaser13 est une Winchester M1300, pas un Mossberg M500...
Pour le chaser 13 c'est effectivement la version Cruiser du 500 de chez Mossberg (M500 ou Mossberg 500), la marque winchester a eu la licence pour produire une copie légale du M500 sous licence winchester. La seul différence notable est dans les marquages et dans le mécanisme interne.
Même si cette encyclopédie est très bien faite, on peut pas dire sur ce coup là ça soit vraiment une erreur
Hem, vous voulez la fin ou pas ?
:)
le faucheur
15/04/2008, 02h15
Tu fera la meme chose pour TF2 ?
Tu fera la meme chose pour TF2 ?
Jôre.:p
le faucheur
15/04/2008, 02h23
Bah ca serait pas mal ! Tu pourrait raconter comment Reguen tue les oreilles des gens sur Uber, comment Pelomar abuse de ses privileges d'admin et drogue les joueurs et comment Cartapouille se fait copieusement insulte et victimiser...
le faucheur
15/04/2008, 02h29
Non.
AH la la, aucun gout !
Bon aller, moi je retourne sur Dark corners on the earth...
AH la la, aucun gout !
Bon aller, moi je retourne sur Dark corners on the earth...
Ouais, ça c'est du bon jeu, enjoy !
Moi je vais me pieuter.
Ash_Crow
15/04/2008, 09h01
Hem, vous voulez la fin ou pas ?
:)
On n'attend que ça.
silverragout
15/04/2008, 09h58
Il est mort en tombant du toit :o.
Ash_Crow
15/04/2008, 10h13
Il est mort en tombant du toit :o.
"Pour la première fois depuis que je me suis réveillé chez ce porc de Sidorovitch, je vois le bout du tunnel, ou plutôt mon objectif, juste devant moi. Encore cinq minutes, et tout sera fini.
...
Je suis mort, mort de n'avoir pas vu cette peau de banane, juste devant moi. Damnation.
THE END.
Bilan :
Equipement
Désormais, je n'ai plus besoin de rien.
Moments de stress
- La longue chute, durant laquelle j'ai vu défiler devant moi non pas ma vie, mais ce que j'ai accompli ces derniers jours, mais aussi pendant laquelle je me demandais si j'allais survivre à l'atterrissage.
Moments chauds
- Il n'y en aura plus, dorénavant."
:lol:
Bon allez, Pluton, cesse donc de nous faire languir! La fin, la fin, la fin!!
Ash_Crow
16/04/2008, 16h46
Ilesttempsderéglerça.
Dé
fini
ti
vement.
Il commence à être plus que temps, maintenant...
SiGarret
16/04/2008, 17h41
je tape la suite là.
Si tu continues à nous faire saliver, on ne regarde plus ! Et on revend nos PC !!! Et on donne nos yeux !! :o
Seizième partie : l
Je n'ai pas le droit de perdre la raison. Je suis dorénavant tout près du Monolithe, et si j'y parviens complètement fou, je risque de faire un vœu... mais n'importe lequel.
Il fait frais ici, et les épaisses murailles du sarcophage de la centrale nucléaire étouffent presque le bruit des fusillades qui se déroulent à l'air libre. De temps à autre, un tir de roquette ou de mortier fait légèrement vibrer les parois de béton et de la poussière tombe du plafond en nuages scintillants dans la faisceau de ma torche.
Pourtant, c'est autre chose qui m'inquiète. Un bruit de vent irrégulier souffle en rafales, comme derrière mes tympans, et je m'imagine un instant être sujet à des acouphènes liés au traumatisme d'un combat précédent.
En attendant, j'ai sorti mes armes de mon sac : mon AK est accroché fermement sur celui-ci, à une sangle extérieure, afin de ne pas balloter. Mon fusil à pompe est en bandoulière, coincé derrière mon épaule et j'avance avec mon FN2000 à la main. J'ai perdu mon Vintar en chemin, je ne me souviens pourtant pas de l'avoir sorti de mon sac.
Ce dernier pue encore largement la Vodka puisque toute la toile du fond en est imbibée, mais les vapeurs d'alcool ont le mérite de me donner un coup de fouet et de me ramener à la réalité. Lorsque la vodka filtre jusqu'à l'estafilade de ma cuisse, je me sens carrément revenir de chez les morts.
Toujours ce bruit de vent insupportable.
Je passe un premier couloir qui donne sur un long tunnel plongé dans l'obscurité. J'allume mon amplificateur de lumière quand soudain une voix explose dans les catacombes de la centrale
IL Y EN A UN AUTRE
IL VIENT POUR MOI
Le bruit de vent s'arrête instantanément
Alors que je reste saisi d'épouvante, un autre discours monte d'entre les murs, provenant de toutes les directions en même temps :
- Vasiliev, la direction a perdu le contrô.... ale nucléaire, ce... raison suffisan...ener vos repoussantes expéri..ons !
- ...cartez-vous mainte... ou... ire !
- Non ! Non ! Vous ne pouvez pas ! Vous ...vez pas le droit !....
Le dialogue de ces voix fantomatiques se poursuit jusqu'à ce qu'un coup de feu y mette un terme. Un silence de plomb envahit alors le souterrain. Je n'entends plus que les battements de mon propre cœur et le sang qui afflue à mes tempes.
Puis, encore une autre voix :
- VIENS !
Bon, il doit y avoir un contrôleur quelque part sous la chape de béton du sarcophage, mais son appel est encore lointain. Je déglutis péniblement et commence l'investigation du couloir suivant.
Des ombres dansent sur les murs, révélant des pointes acérées qui en jaillissent comme les crocs d'un animal titanesque. L'impression de me retrouver dans un donjon ou une salle de torture de l'inquisition est très présente, et je dois être aussi terrifié qu'un condamné à la question.
Au fond du couloir, une petite source de lumière fait une tache sur ma vision nocturne. Bien trop régulière pour être un simple effet d'optique. Je tire une balle dessus à tout hasard. Presque sans un bruit (j'utilise un silencieux sur mon fusil), le tireur au bout du couloir s'effondre.
Je progresse jusqu'à l'adorateur du Monolithe qui se tord de douleur à terre. La balle lui a fait sauter une partie de la mâchoire, et le pauvre type gargouille dans son micro-oreillette. Je lui tranche la gorge d'un coup de couteau, mais ses potes doivent maintenant être sur leurs gardes, sans pourtant savoir exactement à quoi s'attendre.
En effet, un accueil chaleureux m'est réservé dans le tunnel jouxtant celui-ci, mais je congédie les convives d'une grenade 40mm et de quelques rafales bien placées. Tandis que j'essuie la riposte, adossé à l'encadrement de la porte, une sangsue apparaît dans le couloir précédent, et avance jusqu'à moi en encaissant les tirs de mon FM2000... qui s'enraye alors que la bête est à mi-chemin. Je jette l'arme à terre et d'un coup d'épaule envoie le fusil à pompe valser sur mon ventre. La sangsue a le temps de porter une baffe d'une puissance ahurissante sur le côté de ma tête avant que je fasse voler la sienne d'un tir à bout portant. Mon cuir chevelu se met immédiatement à saigner abondamment et des étoiles dansent devant mes yeux, mais le casque de ma combinaison a absorbé l'essentiel des dégâts.
Lorsque je me retourne, il n'y a plus personne dans le couloir suivant. Je poursuis donc mon chemin, mon compteur Geiger se mettant à crépiter.
C'est dans une salle envahie par les radiations que les hommes du Monolithe m'ont tendu leur ultime embuscade, mais l'un d'eux ayant oublié d'éteindre sa lampe frontale, je me suis arrêté avant. Deux à deux, arrachant les goupilles à toute volée, je jette le reste de mes grenades aux quatre coins de la salle - alors que mon fusil à pompe m'échappe et tombe au sol - et fait volte face dans le couloir avant les première déflagrations. Les cris de souffrance et les râles succèdent aux hurlements de panique et, lorsque je fais irruption dans le local, c'est un décor fait de restes humains éparpillés sur les murs et le sol qui m'attends. Plus de trace de mon Shotgun.
Plus loin j'aperçois un escalier dans lequel j'entends le pas précipité des survivants, mon compteur Geiger s'emballe encore. Je prends deux anti-rads et suis les fuyards.
Dans l'escalier, mon compteur Geiger passe dans le rouge et les derniers hommes en profitent pour m'assaillir, mais mon fidèle AK fait merveille. Trois corps dégringolent les deux étages avant de s'écraser au milieu de la cage d'escalier. Les lumières semblent s'éloigner, en haut.
Le combat est surréaliste, aucun des homme n'a prononcé un mot, les choses sont devenues si simples maintenant qu'il n'est plus besoin de langage. Je n'ai presque plus de munitions.
En haut de l'escalier, je vole un Groza OC-14 - qu'on appelle Tunder dans la Zone - à un cadavre et fouille les corps pour récupérer un chargeur et demi. Un passage plus large se dessine ensuite, avec une petite porte sur la droite et une autre au fond.
Alors que j'avance jaillissent trois nains difformes de la porte du fond, j'opte donc pour celle de droite, laquelle semble être un cul de sac. Affolé, je cherche une issue tandis que les trois monstres se rapprochent et mon bras heurte quelque chose qui ressemble à des barreaux de métal. Une échelle !
Je me précipite dessus et gravis les quelques échelons avant de me retrouver coincé par ce qui ressemble à un effondrement de béton et de sable. Ce n'est qu'en me débarrassant de mon sac à dos que je parviens à franchir l'obstacle. Les radiations sont toujours présentes, et je ne sais combien de temps je puis rester ici, mais deux autres échelles me permettent d'atteindre la surface où l'air est moins chargé.
En haut de la dernière échelle, je jette mon arme au sol puis, exténué, me hisse avec mes avants bras avant de relever la têt...
l
Darena !
http://img370.imageshack.us/img370/3426/sspropritaire0407082343um0.jpg
Mon cerveau explose et mes sensations s'emballent, il me semble voir toute la salle comme un assemblage de figures géométrique ayant un sens précis.
Je dois grimper sur cette échelle, et passer sur cette poutrelle avant d'aller de bloc en bloc vers cette hauteur et de là, je pourrai atteindre... je-grimpe-sur-l'échelle-suis-la-poutrelle-métallique-qui-oscille-dangereusement-saute-sur les-blocs-de-béton...
JE PEUX ATTEINDRE LE l
J'ai réussi !
QUE
VEUX
TU ?
- Darena ! Je veux que ma fille aie ses deux jambes et que ses yeux soient ceux d'une enfant innocente ! Je veux annuler la malédiction qui s'est abattue sur ma progéniture et la souillure radioactive qui s'est infiltrée dans ma semence !
CE
SERA
FAIT,
STALKER...
http://img88.imageshack.us/img88/8300/sspropritaire0407082346mr0.jpg
Bilan :
Equipement
- Plus rien, j'ai terminé.
Moments de stress
- Tout le long, la moindre erreur est fatale avec les troupes d'élite du monolithe (fusil gauss, grenades, armures bien bourrines)...
- Le contrôleur immortel que je croyais voir dans le sarcophage... et qui ne s'y trouve pas.
Moments chauds
- La sangsue a bien failli m'avoir, concentré comme j'étais sur les fanatiques. En réalité elle est apparue dans le couloir devant moi et m'a fait cracher frénétiquement 5 ou 6 medkits dans l'affolement.
- Les trois nains. En fait j'ai pas du tout aimé ce niveau d'Oblivion Lost. Il y a trop de tout : trop de monstres, trop de bruits, trop de voix, trop d'effets graphiques. On a à la fois la voix du monolithe, celle de l'enregistrement d'une dispute, et tout les désagrément d'un contrôleur dans les parages. J'ai aussi l'impression qu'il y a plus de radiations, bref c'est la foire du trône, et les meutes de nains ont été le bouquet final (je ne les ai même pas affronté, comme dans le récit). Complètement hors du ton du reste du jeu, aucun moment "contemplatif", juste du pur bourrinage absurde.
Bref je déteste cette fin de jeu. C'est peut-être un peu pour ça que j'ai mis du temps à écrire ce passage.
EPILOGUE :
La même maison modeste, plusieurs semaines plus tard. Il fait nuit. Dans la chambre à coucher des parents, le stalker dort d'un sommeil agité, tandis que sa femme, à demi-endormie, songe aux épreuves terrifiantes qu'il a traversées. Elle regarde fixement le plafond en se demandant quelles sont ces choses qu'il a pu lui cacher lors de son récit. Et ces étranges pertes de conscience qu'il a mentionnées, ces inquiétudes vagues au sujet de son enfant...
Darena elle-même, depuis sa métamorphose, ne semble pas vraiment dans son assiette. Lors de la fête en famille marquant le retour de son mari et l'heureux événement, la joie de sa fille n'était pas si évidente. Anna était loin d'oublier comme elle avait fixé longuement la petite bicyclette que son père lui avait rapportée, sans dire un mot.
Enfin, les changements brutaux sont toujours longs à accepter, et Darena rira bientôt à gorge déployée en faisant des tours à vélo avec les autres gamins du quartier, se dit Anna avant de sombrer dans le sommeil.
Dans la chambre au dessus, la petite fille est éveillée. En silence, elle se lève et, dans la douce obscurité bleutée, va à son bureau, griffonne quelques lignes sur une feuille de papier. Elle se dirige vers la fenêtre qu'elle ouvre grand avant de contempler la campagne plongée dans la nuit. Un petit frisson court sur sa peau, l'air qui s'introduit dans la chambre est plutôt frais.
Haut dans le ciel flotte la lune. Elle éclaire parfaitement le paysage et jette des reflets d'argents sur les épines du pin oriental, devant sa fenêtre.
Papa, maman,
Je vous aime.
Je sais ce que tu as fait pour moi, papa, et j'aurai dû être heureuse d'avoir la chance de vivre une vie normale.
Mais la voix dans ma tête ne s'est pas tue, elle réclame toujours que je fasse bouger les objets. Elle veux encore d'autres choses bien plus horribles et que je ne peux plus accomplir désormais. Depuis ma guérison, la voix parle de frustration et de haine.
J'ai peur.
Adieu.
La petite fille enjambe le rebord de la fenêtre et se glisse sur le toit ; elle grimpe jusqu'au faîte de celui-ci et se jette dans le vide, sur la terrasse.
L'Inkagoulé
16/04/2008, 19h03
D'habitude c'est le soir que je lis ton récit. l'ambiance en est que meilleur.
Mais à l'écrit, la surabondance d'action fait que j'ai eu énormément de plaisir, même en fin d'aprèm'.
On peut dire, Pluton = B)
Désolé si y'a pas eu de peau de banane :)
Quoique, j'ai flippé lors de la traversée sur la poutrelle en hauteur, mais je crois pas que la chute soit suffisante pour mourir.
C'est dingue moi j'ai jamais trouver le monolithe toujours tomber sur le chemin vers les toit.
Peut être qu'a cause du stress je la voit pas cette échelle.
Super récit Pluton tu ma fait recommencer le jeu avec oblivion-lost mais je me demande si je ne devrais pas essayer redux .
:mecfandelapremierepartidujeuetdelachasseausanglie raufusilacanonsciee:
Pangloss
16/04/2008, 22h41
Pluton, deux mots :
_GG. Parce que c'est la grande classe ton histoire. Vraiment bien.
_Connard. A cause de toi et de ton récit, je réinstalle stalker et ses mods là :p
Et au passage, stalker sans claquer? Franchement bravo.
Excellent récit! J'ai tout lu d'une traite, c'est génial, on retrouve vraiment l'ambiance du jeu!
Dommage qu'il soit si mal foutu par certains aspects (le jeu -auquel j'ai joué sans mod faut dire- pas le récit).
D'ailleurs ça me redonne envie de m'y remettre : je n'y ai joué qu'une seule fois, et je ne pensais pas être rendu si loin. En fait, j'approche de la fin on dirait, j'étais arrivé à l'entrée du labo X-10, ton chapitre treize. Je n'ai pas (trop) lu la suite, j'ai hâte de découvrir ça par moi-même!
Gros Con n°1
17/04/2008, 00h34
MEUH déçu il a pas fait la "vraie" fin !!! :o
Je plaisante c'est déjà chaud d'arriver jusque là, dans ce jeu, sans sauver, mon espérance de vie est de 10 minutes :p
MEUH déçu il a pas fait la "vraie" fin !!! :o
Je plaisante c'est déjà chaud d'arriver jusque là, dans ce jeu, sans sauver, mon espérance de vie est de 10 minutes :p
Non je n'ai pas fait la vraie fin ce coup-ci. Celle-ci n'étant qu'une succession de combats et ne collant pas avec le background que j'ai inventé pour l'occasion, ça me branchait pas plus que ça.
Puis bon, effectivement j'avais assez dépensé de sueur comme ça pour arriver au bout sans mourir et j'avais les jetons de continuer :ninja:
Quelques conseils pour ne pas crever :
- Les jumelles doivent être collées à vos mirettes dès que vous arrivez dans une zone et à chaque accalmie afin de ne jamais se faire surprendre par vos ennemis.
- Vérifiez toujours que vous avez un échappatoire bien libre derrière vous afin de fuir lorsque ça devient chaud : groupe armé, monstre costaud ou tout autre problème. Un sprint, on se soigne et on se retourne assez loin pour riposter. Du coup, mémorisez bien l'emplacement des anomalies. Les boulons c'est pas fait pour les chiens.
- Ne pas donner dans le "tout à lunette". Je m'explique : dans les situations de combat rapproché (souterrains, couloirs, mais aussi contournement d'obstacles, murs etc...) bref dès qu'on a des angles à passer, il faut s'armer d'un fusil automatique le plus puissant et rapide possible et se mettre en ironsigh.
Démontez donc votre lunette si celle-ci est amovible, ou bien passez à une autre arme, même moins puissante : se retrouver brutalement avec un ennemi à 2 mètres avec un grossissement x8 c'est mettre tout à côté, être surpris, et mourir.
Ça parait tout con dit comme ça, mais c'est une erreur qu'on a tendance à faire avec un fusil qu'on croit parfaitement polyvalent. Voilà pourquoi l'AK améliorée dans la planque de Strelok m'a été utile tout le long du jeu. De même, n'hésitez pas à prendre un fusil qui ne fera que la traversée d'une map pour économiser des munitions.
- Le shotgun est loin d'être la réponse à tout mutant. Il est souvent trop lent et ne doit être utilisé qu'à courte portée. C'est bien contre les zombies, les nains et les snorks qui ne posent pas trop de problème. Pour tout contrôleur, c'est à la grenade ou à coup d'anomalie, le reste (balles, cartouches ou couteau) c'est pas la peine. Le contrôleur est l'ennemi le plus dangereux du jeu, n'hésitez pas à l'éviter au lieu de l'affronter. Il est très très résistant et tue en quelques secondes si vous restez à sa portée. Sinon pour les sangsues, il ne faut jamais paniquer, mais tirer avec précision et en reculant ou en se planquant derrière l'encadrement d'une porte qu'elle ne peut pas franchir. Les sangsues en plein air (j'en ai vu une se balader aux entrepôts) sont très dangereuses si on ne les voit pas venir, mais avec de la distance, c'est du gâteau. Mais j'ai même pas mis les pieds dans le village abandonné des entrepôts, c'est pas la peine.
- Il y a un temps pour le snipe économe, et un temps pour assurer avec un feu nourri. N'hésitez pas à cramer vos munitions lorsque cela peut vous rassurer ou vous sauver la vie. Ok on se retrouve vite à court, mais avec une bonne gestion et en fouillant tout, on arrive quand même à s'en sortir. Par contre pour les Medkits, faut y aller molo dans Oblivion Lost. Les pansements ça va, y'en a plein.
- Pour les artefacts, démerdez-vous pour avoir un set qui fait coaguler tout de suite, c'est plus important que les artefacts vie +x (régénération). Les saignements forts sont très dangereux. Pour ce qui est des radiations, il y a largement assez d'anti-rads, pas besoin d'optimiser les protections de ce côté là. Essayez juste d'équilibrer vos artefact pour arriver à 0 malus en terme de radioactivité. Privilégiez aussi les protections pare-balle.
- Bannissez tout effet de surprise. Un ennemi repéré et anticipé est un ennemi inoffensif. Jumelles, jumelles, approche lente et checks de partout, jumelles. Dans le doute, balancez des grenades ou tirez une balle dans le vide sans silencieux, ça fera réagir l'ennemi et vous saurez à quoi vous en tenir.
- Pour ceux qui luttent pour faire de beaux headshots (LE tir de base dans STALKER) on peut utiliser la technique qui consiste à viser au niveau du torse et à lâcher 2 ou 3 balles supplémentaires qui vont, avec le recul, finir logiquement dans la tête du gars. N'oubliez pas qu'avec certaines armes à longue portée (Vintar), la trajectoire parabolique de la balle est à prendre en compte.
- Quand un type gueule "PAOUTCHI GRENATA !! :ninja:", 3 trucs :
. Si vous voyez le lanceur, abattez-le au milieu de ses copains, la grenade va lui échapper et les faire tous péter.
. Si vous ne savez pas trop qui lance et où, courez comme un malade vers une autre couverture, une grenade et c'est terminé.
. Sur votre radar, une grenade lancée apparait comme un petit rond bleu clair avec sa trajectoire et tout. Si le rond bleu clair arrive vers vous c'est mauvais, enfoncez la touche sprint et barrez-vous. Si le petit rond bleu part vers devant, c'est que la grenade est celle d'un allié, et ce sont les autres en face qui devraient courir.
- Ne pas jouer en état de fatigue, et éventuellement faire une partie de shoot rapide genre Quake/TF2/Nexus ou autre permet d'aiguiser les réflexes. Ne pas quitter le jeu avant un moment difficile en se disant qu'on va reprendre à froid dans le même état d'esprit et qu'on sera aussi efficace et prudent, c'est faux.
- Ne pas jouer juste après bouffer, les réflexes sont pourris pendant la digestion :ninja:
boris-fr
17/04/2008, 09h09
merci pluton pour le récit et la fin qui m'a ému pour le petite fille.
monde de mayrde tiens.
Ash_Crow
17/04/2008, 09h13
Merci pour le récit et pour les conseils.
En parlant de ça, le fusil à pompe me semble une bonne arme pour tirer dans les couloirs, non ? Plutôt qu'un fusil d'assaut :/
Merci pour le récit et pour les conseils.
En parlant de ça, le fusil à pompe me semble une bonne arme pour tirer dans les couloirs, non ? Plutôt qu'un fusil d'assaut :/
Le fusil à pompe c'est bien quand on a déjà identifié la cible et son emplacement, qu'il s'agit d'un truc assez lent ou faible. S'il s'agit d'une sangsue qui apparaît subitement, faut une sacré dose de sang froid pour bien viser (la tête) et ne pas gaspiller le début du chargeur. Parce que si tu mets la moitié à côté, tu auras à recharger avant que la bestiole ne soit tuée, et là ça peut être fatal. Remarque c'est un peu pareil avec un fusil d'assaut, mais le chargeur est souvent plus important, le reload moins long et l'ironsigh est plus précis il me semble (je joue sans viseur).
Contre des humains j'évite à tout prix le shotgun parce que la cible bouge pas mal et est plus facile a atteindre avec une rafale. Et deux ou trois balles dans le buffet, même à tout hasard d'une rafale de panique, ça le fait tituber, le temps de réajuster pour le headshot.
En plus la distance à laquelle peuvent se trouver les cibles peut varier entre bout portant et moyenne distance, une arme automatique est donc plus polyvalente. L'important reste de toucher le premier et de mettre dans le mille, et pour ça un fusil d'assaut reste préférable, sauf si l'on surveille un espace très réduit (ouverture de porte...) et encore. Bien sûr, toujours sans lunette le fusil hein. Le TRs 301 est très bien si vous trouvez de munitions en route.
Bref le shotgun reste très utile pour les snorks, les nains, les chiens, les poltergeist et autres zombies et, même en ne l'utilisant que contre ces ennemis, l'essentiel des cartouches vient vite à manquer. Au début des expéditions je partais avec une centaine de cartouches, et avant de revenir au bar après un labo et quelques zones j'étais cruellement en manque. Rien qu'une petite troupe de zombies peut te faire utiliser 15 ou 20 cartouches. Quelques Snorks bien rapides et plusieurs chiens viennent vite à bout du reste des munitions.
Chapi pour cette aventure.
Tu devrais ouvrir un blog bien skinné à la sauce Cherno et tout y compiler :rolleyes:
Pangloss
17/04/2008, 14h40
Tiens, j'ai réinstallé mon jeu, je l'ai patché, mais le mod m'empêche de lancer le jeu. Sans mod ça marche impec, avec je peux pas lancer le jeu. Bah tant pis. Je vais le refaire sans.
J'aurai pas du lire ce topic...
Ash_Crow
17/04/2008, 14h54
Tiens, j'ai réinstallé mon jeu, je l'ai patché, mais le mod m'empêche de lancer le jeu. Sans mod ça marche impec, avec je peux pas lancer le jeu. Bah tant pis. Je vais le refaire sans.
J'aurai pas du lire ce topic...
Tu l'as patché et moddé comment ? En 1.0004 + Oblivion Lost, ou en 1.0005 + le modpack de Hardware.fr ?
Pangloss
17/04/2008, 14h57
Ah ah... En 1.00006 + le mod et son patch qu'on trouve dans les liens au bas du second post ici (http://forum.hardware.fr/hfr/JeuxVideo/PC/chernobyl-unique-shadow-sujet_114024_1.htm).
Ash_Crow
17/04/2008, 15h12
Essaie avec le pack (le lien "Télécharger le pack en version 1.03") qui contient Oblivion Lost + Float 32 + S.H.A.P.E.R. textures. Chez moi, Oblivion Lost tout seul ne marche pas, mais le pack complet, oui...
Pangloss
17/04/2008, 15h15
Bah c'est ce que je vais refaire. Là j'avais mis le jeu en 1.00004, mis le mod et son patch : pas de lancement. Idem quand j'ai patché e, 5 et 6.
Je vais tenter en 1.00005 et avec le modpack, tant pis pour les perfs.
Edit : ça marche!!! C'est vrai que c'est plus joli. Merci gros. En fait, l'embrouille devait être un conflit de version ou une couille du genre. Le pack et stalker en 1.00005 et ca marche nickel.
Edit² : Par contre, j'en suis a avoir ramené les documents chez le barman. J'ai un pompe (le winchester je crois), la k4l4sh moddé de la plaque a strlock+lunette et un mp5. L'idéal serait quoi comme flingue?
Black Wolf
18/04/2008, 11h20
Essaie avec le pack (le lien "Télécharger le pack en version 1.03") qui contient Oblivion Lost + Float 32 + S.H.A.P.E.R. textures. Chez moi, Oblivion Lost tout seul ne marche pas, mais le pack complet, oui...
Moi c'est l'inverse, le mod "all in one" plante au lancement de stalker alors que l'install manuelle d'OL + Float 32 marche impec
Voilà, pour un récit et un topic tout beaux tout propres, le premier post a été édité et contient désormais une table des matières avec les liens vers tous les épisodes. ;)
Black Wolf
18/04/2008, 17h20
Excellent, encore bravo Pluton j'ai adoré redécouvrir Stalker par ton récit
Quelques conseils pour ne pas crever :
- Le shotgun est loin d'être la réponse à tout mutant.[..] Pour tout contrôleur, c'est à la grenade ou à coup d'anomalie, le reste (balles, cartouches ou couteau) c'est pas la peine. Le contrôleur est l'ennemi le plus dangereux du jeu, n'hésitez pas à l'éviter au lieu de l'affronter.
Je tiens à protester, le couteau est suffisamment efficace contre un contrôleur
pas ma faute si ma kalash s'est enrayée, et que du coup j'ai fait un sprint pour l'achever....
Et pareil pour l'autre contrôleur dans le x16, je suis tombé à court de balles...
(mon meilleur moment de survival d'ailleurs: sortir du x16 avec seulement un couteau et repousser les snorks avec.)
Et félicitation pour toute cette histoire, ça m'a fait relancer Stalker.
Par contre, j'ai bassement copié et voulu voir jusqu'où j'allais sans mourir.
ET JE ME SUIS FAIT TUER A LA FIN DES TOITS DE CHERNOBYL PAR UNE ANDOUILLE QUE J'AVAIS OUBLIE D'ABATTRE, DANS LE DOS PAR UN COUP DE RPG! <_<
Et évidemment c'était le seul mec encore vivant....
Oblivion lost apporte quoi en fait ? ^^
Ton histoire m'a decidée a tout réinstaller, j'ai commencé a jouer avec le pack cité plus haut, je doit m'attendre a des nouveautés ? J'ai failli me faire trucider a cause d'un respawn sur ma tronche sur la zone de la première mission mais je sait pas si c'est lié.
Oblivion lost apporte quoi en fait ? ^^
Des monstres en plus, des blowout, des PNJ qui lancent des grenades, des artefacts utilisables pour faire des anomalies et un remaniement des armes. Globalement Oblivion Lost est un peu plus bourrin que stalker, surtout sur la fin.
Si vraiment tu veux du neuf avec une toute nouvelle campagne et beaucoup de choses également inclues dans OL, je te conseille Priboi Story ;)
J'aurais pas du, parce que j'ai un boulot monstre à faire, mais j'ai tout lu et franchement bravo, à la fois pour la performance et pour la narration. ;)
Ce topic pète la classe.
Le blowout fonctionne comment en fait ? J'en ai eu un, ok je l'ai vu venir mais même dans le bunker j'ai prit des dégâts, ya pas de zone safe ? car niveau anti rad au début ya pas grand chose :/
Le blowout fonctionne comment en fait ? J'en ai eu un, ok je l'ai vu venir mais même dans le bunker j'ai prit des dégâts, ya pas de zone safe ? car niveau anti rad au début ya pas grand chose :/
Y'a peu de zones safe en cas de blowout, pas assez en tout cas.
Normalement le bunker de Sidorovitch c'est bon, si tu restes assez au fond, la lumière rouge continue mais tu n'es pas atteins par les radiations.
Y'a certaines caves sous les maisons aussi, mais par la suite garde-toi des artefacts anti-rad, ça suffit amplement. Tu t'en mets 4 ou 5 en cas de blowout.
Le blowout met tout le monde HS, sauf les monstres je crois, et l'air se sature de radiations. Après la tempête, de nouveaux artefacts apparaissent aléatoirement sur la map, et des monstres aussi (faudrait aussi des anomalies générée par blowout ce serait pas mal).
Y'a peu de zones safe en cas de blowout, pas assez en tout cas.
Normalement le bunker de Sidorovitch c'est bon, si tu restes assez au fond, la lumière rouge continue mais tu n'es pas atteins par les radiations.
Y'a certaines caves sous les maisons aussi, mais par la suite garde-toi des artefacts anti-rad, ça suffit amplement. Tu t'en mets 4 ou 5 en cas de blowout.
Le blowout met tout le monde HS, sauf les monstres je crois, et l'air se sature de radiations. Après la tempête, de nouveaux artefacts apparaissent aléatoirement sur la map, et des monstres aussi (faudrait aussi des anomalies générée par blowout ce serait pas mal).
J'ai retenté le coup chez Sidorovitch en étant juste devant lui je me suis prit quand même des rad et pas spécialement moins qu'en étant dans la cave d'à côté.
Heureusement après un petit warmup j'ai recommencé une partie en prenant soins d'explorer chaque centimètre, je suis déjà bien blindé du coup, enfin pour le début.
Aussi enn ressortant de chez Sid après le blowout j'ai eu la surprise de tomber sur les cadavres de la patrouille à la sortie du village et donc raid de l'armée en représailles qui a dégommé le Loup et ses potes, j'ai vraiment failli y passer moi aussi. :p
J'espère que ça gène pas plus tard, enfin au moins j'ai une ak now et un peu de sous, moi qui pensait que seul le joueur pouvait déclencher le script, enfin bon.
J'ai quoi d'intéressant à récupérer dans le secteur ? Niveau artefact j'ai rien vu de peu commun encore. Pour l'armure de mémoire la meilleure pour l'instant est dans un tunnel avec le pseudo-chien, j'ai voulu lui dire bonjour mais l'écran est devenu gris rien qu'en m'approchant de loin, me souvenait pas que c'était à se point la cet effet, je pouvait rien viser et j'ai attiré une meute de chien au passage :| (vive les hauteurs :-" )
Pour l'armure de mémoire la meilleure pour l'instant est dans un tunnel avec le pseudo-chien, j'ai voulu lui dire bonjour mais l'écran est devenu gris rien qu'en m'approchant de loin, me souvenait pas que c'était à se point la cet effet, je pouvait rien viser et j'ai attiré une meute de chien au passage :| (vive les hauteurs :-" )
Ca c'est un ajout d'OL, il y a (assez peu) des chiens psychotroniques qui font apparaître des spectres.
Sinon pour l'histoire du blowout dont les radiations t'atteignent même chez Sido, c'est pas normal du tout.
Courtequeue
20/04/2008, 10h11
J'ai quoi d'intéressant à récupérer dans le secteur ? Niveau artefact j'ai rien vu de peu commun encore. Pour l'armure de mémoire la meilleure pour l'instant est dans un tunnel avec le pseudo-chien
Il y a aussi l'armure de mercenaire planquée sous le toit de la dernière maison du village (celle située derrière celle devant laquelle est posté le Loup)
Ca c'est un ajout d'OL, il y a (assez peu) des chiens psychotroniques qui font apparaître des spectres.
Sinon pour l'histoire du blowout dont les radiations t'atteignent même chez Sido, c'est pas normal du tout.
Ha ok, effectivement j'ai vu le pseudo chien ensuite, il est beaucoup moins dangereux ^_^. Marrant Le chien psycho quand même, tu panique un peu la première fois mais bon.
Pour les radiations c'est pas un drame ça remplit que la moitié de la jauge, c'est bien pire dehors je suppose (pas osé essayé, avec l'eax le bruit est trop hallucinant pour rester dehors)
Il y a aussi l'armure de mercenaire planquée sous le toit de la dernière maison du village (celle située derrière celle devant laquelle est posté le Loup)
Wow merci elle est vraiment casse couille à récupérer mais une 30% partout c'est vraiment terrible.
J'ai recup une autre armure modifiée dans une cache vers le tunnel électrique mais vu que j'ai pas trouvé d'info en chiffre sur le bonus apporté j'ai laissé passer.
J'ai découvert l'activation de certaines voitures :wub:, par contre avec le barre brise crade bonjour la visibilité :|
Ha ok, effectivement j'ai vu le pseudo chien ensuite, il est beaucoup moins dangereux ^_^. Marrant Le chien psycho quand même, tu panique un peu la première fois mais bon.
Pour les radiations c'est pas un drame ça remplit que la moitié de la jauge, c'est bien pire dehors je suppose (pas osé essayé, avec l'eax le bruit est trop hallucinant pour rester dehors)
Wow merci elle est vraiment casse couille à récupérer mais une 30% partout c'est vraiment terrible.
J'ai recup une autre armure modifiée dans une cache vers le tunnel électrique mais vu que j'ai pas trouvé d'info en chiffre sur le bonus apporté j'ai laissé passer.
J'ai découvert l'activation de certaines voitures :wub:, par contre avec le barre brise crade bonjour la visibilité :|
Tu peux conduire avec une vue du dehors.
Tu peux conduire avec une vue du dehors.
merci, après un peu de recherche j'ai trouver comment binder les vues, c'est vraiment plus simple comme ça ;).
J'ai trouvé un Ak silencieux au sud de la décharge, je peut aussi voir des artefact pas loin de cet endroit mais ya 2anomalie en hauteur (des vortex en l'air, bien classe) et un genre de mur de celle qui crame les boulons du coup je sait pas comment passer. <_<
En attendant je suis arrivé au sous-terrain agropom et donc de mémoire bientôt aux 2 premiers gros monstres du jeu. J'ai cru comprendre que tu a utilisé un artefact pour t'en sortir, j'avoue que je savais pas que ça se balançait :rolleyes:, ça fonctionne comment et avec quel effet ?
merci, après un peu de recherche j'ai trouver comment binder les vues, c'est vraiment plus simple comme ça ;).
J'ai trouvé un Ak silencieux au sud de la décharge, je peut aussi voir des artefact pas loin de cet endroit mais ya 2anomalie en hauteur (des vortex en l'air, bien classe) et un genre de mur de celle qui crame les boulons du coup je sait pas comment passer. <_<
En attendant je suis arrivé au sous-terrain agropom et donc de mémoire bientôt aux 2 premiers gros monstres du jeu. J'ai cru comprendre que tu a utilisé un artefact pour t'en sortir, j'avoue que je savais pas que ça se balançait :rolleyes:, ça fonctionne comment et avec quel effet ?
Mets-en un à la place de ton arme primaire (gun ou petite mitrailette) et laisse le bouton de tir enfoncé aussi longtemps que nécessaire. L'effet dépend de l'artefact utilisé.
Pangloss
21/04/2008, 22h04
Pour le premier gros monstre sous agropom, je me suis planqué derrière le mur, à coté de la porte. Faut juste continuer à avancer un poil quand on l'entend arriver. Je sortait ma tête, je lâchais une rafale d'AN-94 (merci les soldats d'élites d'ailleurs) et à force, je l'ai eu.
Par contre, à x18, le seul moyen de pourrir le nain à blouse, c'est de le fumer à l'anomalie. 600 balles d'an-94, 400 de fn-bidule, une roquette (trouvé dans le labo), 5 grenades de fusils, 6 grenades de défense, 3 grenades à fragmentation, une centaine de balle de MP5 et une trentaine de coup de couteau et le bestiau se porte comme un charme. (je savais pas qu'on pouvais utiliser les anomalies moi... :|)
Par contre, erreur à ne pas commettre : placer l'anomalie devant la porte de sortie. Voir le bestiau claquer dans un mur de flamme c'est fun. Voir deux autres bestiau se jeter dedans pour une barbecue soirée improvisée, c'est encore mieux. Mais être coincée sinon on brûle aussi, c'est idiot. ;)
C'était un message de l'amicale des placeur de piège idiot.
Pour le premier gros monstre sous agropom, je me suis planqué derrière le mur, à coté de la porte. Faut juste continuer à avancer un poil quand on l'entend arriver. Je sortait ma tête, je lâchais une rafale d'AN-94 (merci les soldats d'élites d'ailleurs) et à force, je l'ai eu.
Par contre, à x18, le seul moyen de pourrir le nain à blouse, c'est de le fumer à l'anomalie. 600 balles d'an-94, 400 de fn-bidule, une roquette (trouvé dans le labo), 5 grenades de fusils, 6 grenades de défense, 3 grenades à fragmentation, une centaine de balle de MP5 et une trentaine de coup de couteau et le bestiau se porte comme un charme. (je savais pas qu'on pouvais utiliser les anomalies moi... :|)
Par contre, erreur à ne pas commettre : placer l'anomalie devant la porte de sortie. Voir le bestiau claquer dans un mur de flamme c'est fun. Voir deux autres bestiau se jeter dedans pour une barbecue soirée improvisée, c'est encore mieux. Mais être coincée sinon on brûle aussi, c'est idiot. ;)
C'était un message de l'amicale des placeur de piège idiot.
Certaines anomalies, avec un bon coup de sprint on peut s'en tirer vivant... mais bon, c'est vrai qu'il faut penser à où on va les poser ^^
pour le controleur d'agroprom, j'ai collé une anomalie devant la porte, dans le couloir. Toutes les bestioles relous, le controleur, et les soldats qui suivent, *gzzzitt*
Pour le Nain du X18 (Burer ? Baror ? ... merde c'est quoi son nom deja ?), une anomalie ou 2 dans l'espace entre les 2 conteneurs. Quand il va descendre l'escalier, il va passer en théorie par là pour aller se coller dans le fond de la piece, pres de la porte de sortie fermée. *Froutch*
silverragout
22/04/2008, 00h23
Par contre l'auteur il a pensé à ceux qui n'avaient pas d'artefacts ?
On est coincé dans la pièce, on a pas d'artefacts, génial...
Par contre l'auteur il a pensé à ceux qui n'avaient pas d'artefacts ?
On est coincé dans la pièce, on a pas d'artefacts, génial...
Bah, à ce stade là du jeu, t'as au moins un artefact à la ceinture. Sinon, y'a une note dans le jeu qui parle du nain et de la manière de le tuer.
Enfin, il reste la sauvegarde auto à l'entrée du X18 pour ressortir et aller faire ses emplettes.
Pangloss
22/04/2008, 00h56
Bah dans le jeu, même en traçant comme un porc sans regarder autour de soi, y'a au moins un ou deux artéfact que tu as ramassé sans faire gaffe. Y'a des fois tu marches quasiment dessus. Et y'a des artefacts à ramasser dans x18 même. Donc au pire, tu reviens sur tes pas, t'en choppe un et roulez jeunesse!
ahaha clair. Dans OL, les artefacts, c'est pas ce qui manque. Arrive un moment, t'as tellement de matos ras la gueule que tu laisses des dizaines de fusils par terre, avec 4/5 artefacts, en te disant "raaah et je suis deja a 89 kilos, ça va me prendre 2 heures a tout ramasser et revendre en plusieurs voyages". Donc normalement, les artefacts, ça manque pas.
Ash_Crow
22/04/2008, 06h26
Et dans Vanilla, c'est pire, puisque tu es limité à 50 kg de charge (ce qui paraît déjà plus crédible, soit dit en passant)
Courtequeue
22/04/2008, 09h43
Par contre, erreur à ne pas commettre : placer l'anomalie devant la porte de sortie. Voir le bestiau claquer dans un mur de flamme c'est fun. Voir deux autres bestiau se jeter dedans pour une barbecue soirée improvisée, c'est encore mieux. Mais être coincée sinon on brûle aussi, c'est idiot. ;)
C'était un message de l'amicale des placeur de piège idiot.
Mouhahaha ^_^
Une de mes morts contre le nain. C'est puissant les anomalies de feu :mellow:
Pangloss
22/04/2008, 11h52
Certes. Mais ce qui m'a tué, c'est moins l'anomalie de feu que ma connerie. J'en reviens toujours pas.
Au fait, j'ai entendu parler d'un mode freeplay... Ca correspond à quoi?
ça correspond que si :
SPOILER ATTENTION LES GENS JE REVELE LES SECRETS DE L'UNIVERS DU SENS DE LA VIE DE LA FIN DU JEU
tu débloques la fin "j'ai retrouvé strelok et je découvre le secret du monolith", tu vas faire plein de trucs, pour genre débloquer la cinématique de refus du programme C-Consciousness, et qu'en fait, au lieu de déclencher cette cinématique, tu vas te retrouver au pied de la centrale, et tu pourras continuer a jouer. Pouf pouf. Pas de fin. Pas de cinématique. Ounaide. Plus qu'a refaire le jeu en entier sans Oblivion Lost. Oui c'est chiant. Oui c'est ce qui m'est arrivé. Non je ne recommencerai pas le jeu.
si vous avez lu les spoilers et que vous ne m'avez pas cru, tant pis pour vous, vous etiez prévenus pourtant...
Effectivement, la "vraie fin" devient sans fin et il est possible de revenir dans les autres zones ; mode freeplay donc. Est-ce un souci ? Je ne sais pas. En tout cas, cette non-fin est annoncée dans les read-me du mod Oblivion Lost...
Pangloss
22/04/2008, 16h44
Ah ok. Merci.
Nan moi j'espérais plus un truc du genre : le jeu mais sans la trame principale. Parce que là, soyons clair, je fait les missions du jeu, mais sans plus.
Ah ! Ca explique pas mal de chose...bon bah c'est pas la peine que je traine plus longtemps à la centrale alors (j'ai dû me faire tout le patelin à pieds, y compris au delà de certaines portes bloquées par des anomalies, j'ai bien cru à un moment que j'allais pouvoir aller ailleurs et visiter l'Ukraine...mais en fait non, mur invisible...)
Par contre j'ai essayé de revenir dans le sarcophage, mais à cause d'un blowout subit en plein air (hardcore !!!) il y a eu un repop massif de sauvage à proximité de l'entrée (4 nains, 2 chimères, une quizaine de zombies et un controleur...:|).
A moins de sprinter comme un sanglier poursuivi par Obelix, je ne vois pas comment passer...
Et merci Pluton pour avoir terminé ton génial récit, quelle joyeuse fin... je n'avais plus autant déprimé depuis que j'avais joué à Age of Empire III...
;)
tente le piegeage du coin a coup d'anomalie : tu te fais un mur d'anomalies et tu tires quelques bastos de loin en esperant que le pathfinding les fera se prendre dans ton piege retourbe (a la fois retors et fourbe)
Pangloss
22/04/2008, 19h12
Ou un assaut bourrin à coup de lance grenade de fusil si ils sont assez regroupés.
En tout cas, le lourd du labo x16 n'a pas apprécié du tout les deux grenades...
tente le piegeage du coin a coup d'anomalie : tu te fais un mur d'anomalies et tu tires quelques bastos de loin en esperant que le pathfinding les fera se prendre dans ton piege retourbe (a la fois retors et fourbe)
Il y a aussi l'option Passage par le premier téléporteur, se retrouver en haut de l'échelle sur le toit et nettoyer tout le monde à coup de Gauss s'il vous reste des munitions. 3 ou 4 coups au but suffisent pour les nains. Si ça peut aider.
Bon je vient d'arriver au X18, marrant d'ailleurs je me souvenait pas que le barman vendait de bonnes combi, la pstruc est une des meilleures en stats et c'est pas la plus chère, enfin bon du coup je suis la sans même avoir faire les entrepôts.
Donc je suis rentré dans X18, je dépouille le stalker puis en me retournant je me prend un squelette dans la gueule :sad:, je commence à descendre les escaliers...gros bruit au loin... alt+f4 j'y retourne de jour :p. Je vient de me souvenir pourquoi je me souvient d'avoir fait les 2 labos sans le son :XD:
A part ça, j'avais jamais vu le coup de la bande d'arnaqueurs qui veulent te vendre un gauss, bien fun même si tu le sent venir.
En parlant de gauss le barman a vraiment tout, j'ai presque failli lui acheter une bonne arme mais je vais me contenter de l'ak rapide avec silencieux pour l'instant.
Pangloss
22/04/2008, 21h07
Je l'avais vendue celle là pour garder l'arme des militaires russes d'élites. La an-94 je crois. Parfois je me dis que balancer plus de bastos plus vite est plus efficace qu'un peu de dégat de plus. Je regrette un peu... Mais vu que je n'utilise presque plus que l'autre type de munition avec un flingue "trouvé" dans la base de la liberté...
Et pour l'armure, celle avec la tête protégée par un casque intégral est la meilleure. Et la meilleure des trois qu'il propose est la moins chère... Et en plus y'a la vision de nuit! Pour chaque camp de bandit, j'y vais de nuit. C'est bien plus amusant de sniper des types aveugles!
Merci pour ce récit qui m'a tenu en allène jusqu'à la fin.
Bravo pour le coté romancé de la chose.
Ce fut un vrai plaisir de lire tout ceci.
Et chapeau pour la performance du 1UP !
T'a plus qu'a essayer la performance du 1Bullet. ;)
Je remonte ce topic pour signaler deux petites choses (je suis sous OL) :
-Bonne nouvelle : J'ai trouvé le contrôleur immortel (http://pix.nofrag.com/a/9/e/96f7759e21fb7a5f430b9006204e0.html), il est en dehors de la centrale, quand on choisit ne de pas rejoindre les autres zoufs IA machin à la fin
-Mauvaise nouvelle : Je suis perdu, je n'arrive pas à avoir cette bonne fin, j'en suis à mon 20ème téléporteur (en haut d'un toit, après que 6 gars aient apparu autour (http://pix.nofrag.com/e/c/f/ec2d3faff087064d79aaeacf31def.html)). Si quelqu'un peut m'aider, j'en serais fort heureux.
Bah étant donné que justement sous OL au lieu d'avoir cette fin ça te téléporte devant la centrale tu risque de pas en voir le bout.
Sinon de mémoire suffit d'enchainer les TP et de tuer tous les ennemis parfois pour pouvoir continuer.
Je remonte ce topic pour signaler deux petites choses (je suis sous OL) :
-Bonne nouvelle : J'ai trouvé le contrôleur immortel (http://pix.nofrag.com/a/9/e/96f7759e21fb7a5f430b9006204e0.html), il est en dehors de la centrale, quand on choisit ne de pas rejoindre les autres zoufs IA machin à la fin
-Mauvaise nouvelle : Je suis perdu, je n'arrive pas à avoir cette bonne fin, j'en suis à mon 20ème téléporteur (en haut d'un toit, après que 6 gars aient apparu autour (http://pix.nofrag.com/e/c/f/ec2d3faff087064d79aaeacf31def.html)). Si quelqu'un peut m'aider, j'en serais fort heureux.
Salut !
Le téléporteur sur la photo est en effet le dernier, celui qui t'emmène derrière la centrale, dans la cour avec le contrôleur ; pas du tout immortel d'ailleurs.
Salut !
Le téléporteur sur la photo est en effet le dernier, celui qui t'emmène derrière la centrale, dans la cour avec le contrôleur ; pas du tout immortel d'ailleurs.
Y'a une méthode pour le bouillave ou bien ?
Je lui ai balargué 15 grenades, tiré dessus avec le gauss 64 fois et vidé 7 ou 8 chargeurs...
Y'a une méthode pour le bouillave ou bien ?
Je lui ai balargué 15 grenades, tiré dessus avec le gauss 64 fois et vidé 7 ou 8 chargeurs...
L'expression est fleurie et explicite...
... j'aime beaucoup (me suis tapé des barres tout seul devant mon pc)
Y'a une méthode pour le bouillave ou bien ?
Je lui ai balargué 15 grenades, tiré dessus avec le gauss 64 fois et vidé 7 ou 8 chargeurs...
Anomalie.
Hahaha ouai j'ai enfin eu le courage de faire X16 l'autre jour et j'ai du faire pareil pour le dernier nain, ils ont vraiment rajouté une chié de monde au passage dans X16 c'était pas de la tarte :d
Anomalie.
Gni. Merci ! (par contre je sais toujours pas où aller après avoir "haché" mon petit camarade de jeu.
Mon récit, ainsi que quelques conseils de mods pour Stalker (et bientôt d'autres jeux), est désormais en ligne dans son intégralité sur mon blog (lien dans ma signature).
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