jurassi
26/06/2006, 22h28
A propos du système de caractérisation du jeu, il est parmi les plus anciens en psychologie et date de la Grèce antique. J'ai découvert ça dans Mars la Rouge de Kim Stanley Robinson (une trilogie baboulifiante et un peu scientiste, mais qu'importe) et c'est assez intéressant. Le système y est décrit à travers tout un tas de rafinements comme ce carré dit sémiotique :
http://img.gkblogger.com/blog/imgdb/000/000/023/177_3.JPG
stabile/labile signifiant stable/instable, en gros
et à travers ce petit paragraphe qui parle d'alcool et permettra à bcp de mieux se situer dans ce jeu de rôle :
[...] Tandis qu'il se dirigeait vers le quartier des alchimistes, il tenta de replacer les événements de la matinée dans 1e schéma de ce nouveau système caractérologique. La balance extroversion-introversion figurait parmi les systèmes de caractères les plus étudiés de toute théorie psychologique, avec des quantités de preuves venues de cultures différentes qui consolidaient la vérité objective du concept.
Ce n'était évidemment pas une simple dualité ; on ne se contentait pas d'apposer telle ou telle étiquette à un individu donné ; ça revenait plutôt à le positionner sur une échelle, à noter ses qualités comme la sociabilité, l'impulsivité, la ver-satilité, la loquacité, l'élan vers l'autre, l'activité, la vitalité, l'excitabilité, l'optimisme, et ainsi de suite. Ces mesures avaient été effectuées si souvent qu'il était statistiquement certain que les divers traits de personnalité étaient véritable-ment cohérents, à un degré qui passait de beaucoup le seul hasard. Le concept était donc réel, et même bien réel. En réalité, les investigations psychologiques avaient révélé que l'extraversion était liée à des états de faible excitation du cortex au repos. Au début, Michel avait trouvé cette vision rétrograde, et puis il s'était rappelé que le cortex inhibait les zones centrales basses du cerveau, de sorte qu'une faible excitation corticale favorisait le comportement désinhibé de l'extraverti, alors qu'une forte excitation du cortex était inhibante et menait à l'introversion. Ce qui expliquait que l'absorption d'alcool, un produit dépresseur qui abaissait l'excitation corticale, pouvait mener à des comportements qui se traduisaient par de l'excitation et une désinhibition [...]
un carré sémiotique est un "schéma structuraliste" de l'époque qui a précédé celle de l'alchimie qui se construit sur cette base amusante et très bourrine de mou :
http://img.gkblogger.com/blog/imgdb/000/000/023/176_1.JPG (http://www.gamekult.com/pic/blog/23176_3.JPG)
http://img.gkblogger.com/blog/imgdb/000/000/023/177_3.JPG
stabile/labile signifiant stable/instable, en gros
et à travers ce petit paragraphe qui parle d'alcool et permettra à bcp de mieux se situer dans ce jeu de rôle :
[...] Tandis qu'il se dirigeait vers le quartier des alchimistes, il tenta de replacer les événements de la matinée dans 1e schéma de ce nouveau système caractérologique. La balance extroversion-introversion figurait parmi les systèmes de caractères les plus étudiés de toute théorie psychologique, avec des quantités de preuves venues de cultures différentes qui consolidaient la vérité objective du concept.
Ce n'était évidemment pas une simple dualité ; on ne se contentait pas d'apposer telle ou telle étiquette à un individu donné ; ça revenait plutôt à le positionner sur une échelle, à noter ses qualités comme la sociabilité, l'impulsivité, la ver-satilité, la loquacité, l'élan vers l'autre, l'activité, la vitalité, l'excitabilité, l'optimisme, et ainsi de suite. Ces mesures avaient été effectuées si souvent qu'il était statistiquement certain que les divers traits de personnalité étaient véritable-ment cohérents, à un degré qui passait de beaucoup le seul hasard. Le concept était donc réel, et même bien réel. En réalité, les investigations psychologiques avaient révélé que l'extraversion était liée à des états de faible excitation du cortex au repos. Au début, Michel avait trouvé cette vision rétrograde, et puis il s'était rappelé que le cortex inhibait les zones centrales basses du cerveau, de sorte qu'une faible excitation corticale favorisait le comportement désinhibé de l'extraverti, alors qu'une forte excitation du cortex était inhibante et menait à l'introversion. Ce qui expliquait que l'absorption d'alcool, un produit dépresseur qui abaissait l'excitation corticale, pouvait mener à des comportements qui se traduisaient par de l'excitation et une désinhibition [...]
un carré sémiotique est un "schéma structuraliste" de l'époque qui a précédé celle de l'alchimie qui se construit sur cette base amusante et très bourrine de mou :
http://img.gkblogger.com/blog/imgdb/000/000/023/176_1.JPG (http://www.gamekult.com/pic/blog/23176_3.JPG)