a) Armement terrestre
- Fusil Nipper, modèle 1905 (18mm), arme primaire, 1PP par régiment : fusil à verrou classique de l’armée nipponienne, autour duquel les ingénieux royaux ont planché pendant une dizaine d’années, copiant le fusil Dreyse allemand. D’une longueur d’1m50, il se charge par la culasse, avec des cartouches de 18mm, le rendant peu adapté pour les tirs à longue portée, et bien plus précis et mortel à courte portée. La mécanique, mal copiée, est plus complexe que son homologue allemand, mais il s’agit toujours d’armer le chien, de remonter la culasse, de la tirer en arrière, d’insérer la cartouche, de ramener puis rabaisser la culasse, et de presser la détente pour que la percussion vienne frapper l’amorce de la cartouche pour chasser la balle hors du canon à l’aide des gaz. Néanmoins, le tout est moins fluide que son illustre homologue. Le Nipper est ainsi bruyant, disperse une partie des gaz de l’amorce à cause de joints peu étanches, et ne délivre que deux coups par minute.
- Le Fusil Nipper 1910 est une amélioration fidèle du modèle 1905 (arme primaire, 2PP). Tirant avec des cartouches de 18 mm, tous les soucis ou presque du fusil de 1905 ont été réglées : la précision due au canon rayé et au fulminate de mercure a augmenté, les fuites de gaz empêchées, et le système de rechargement s’est régularisé. Le système, complexe, permet en un tir de projeter la cartouche et de relever la culasse de manière à ce que le tireur n’aie plus qu’à insérer la cartouche supplémentaire, avant de refermer en deux coups la culasse, en la poussant vers l’avant puis sur le côté. Le seul problème de cette arme réside dans la corrosivité du fulminate de mercure, qui épuise les mécanismes au fur et à mesure de son utilisation malgré la relative étanchéité de l’arme.
- Revolver Colter, modèle 1902 (11 mm), arme secondaire : ce revolver à barillet de trois coups est l’arme secondaire la plus prisée du royaume. Son canon est plutôt long, précis à courte portée, et les trois décharges de l’arme s’enclenchent presque sans espacement à l’aide d’un barillet parfaitement huilé.
- Mitrailleuse Mashimoto, modèle 1890 (20 mm), arme spéciale (1PP par régiment) : peu aimée par sa lourdeur, la mitrailleuse du nom du roi lui-même est uniquement déployée en défense des théâtres d’opération, et sera systématiquement mise de côté à l’offensive. Trois hommes sont nécessaires pour la déployer et l’utiliser, mais elle offre une capacité de tir sans commune mesure, et déchiquète à courte et moyenne portée (surtout à courte portée en fait). Fortement inspirée de la Gatling, elle offre la possibilité de réaliser 600 coups par minute, avec 10 canons chargés, verrouillés, projetant la balle et éjectant la douille chacun leur tour.
- La mitrailleuse Arisatak 11mm est loin d’être un bijou de technologie (arme spéciale, 3PP). Une fois installée dans un coin, sur un endroit d’où elle ne peut pas bouger, elle est extrêmement puissante. Système de rechargement, cadence de tir, tout est au top, et est capable de percer murs et petits obstacles. Pourtant, l’arme est extrêmement et inutilement complexe, et beaucoup trop lourde. La mitrailleuse Mashimoto, si elle était déjà plutôt lourde, était du moins transportable. Ce qui n’est absolument pas le cas d’Arisatak. En défense, elle peut être très utile, mais à l’offensive, ce n’est pas ce qui ressort.
- Canon d’artillerie Nippo-Sen (75 mm), 1 PP par batterie. Les ingénieurs ont fait en sorte que ce canon, porté sur un affût tiré par des chevaux ou poussé par nos vaillants hommes au combat, projette des obus explosifs de 75 mm pour faire des trous dans le sol, mais surtout dans les rangs des Somiens. Néanmoins, le frein de recul est déficient. Chaque tir réussi décale la pièce, occasionnant des blessures régulières parmi les artilleurs, et divisant par quatre le nombre de coups par minute sur une même position. De même, la poudre a été assez mal dosée dans les obus de 75. Il y a des explosions, c’est vrai, mais pas suffisamment pour inquiéter un groupe de combat. Des murets peuvent être soufflés avec un ou deux Somiens derrière, mais ce sera tout. Néanmoins, sa Majesté est satisfaite de cette artillerie fiable, tractable, et plutôt précise à moyenne portée, qui débloque la technologie Canon I.
b) Véhicules et munitions
- Voiturette, véhicule civil : sans usage militaire, cette petite voiture métallique à deux places est à usage strictement nobiliaire, et reste rare. Elle porte en son sein un moteur à combustion interne à pétrole, largement supérieur en termes d’efficacité au moteur à vapeur.
- Balles, 11mm, 18mm, 20mm : des cartouches fonctionnant comme des cartouches occidentales.
c) Aérien
- Avion Sam, modèle 1909, prototype : ce prototype expérimental cale deux planches de bois au-dessus et en-dessous d’un petit cockpit une place, et est tiré par une hélice propulsive. Le moteur fait tourner l’hélice en queue d’avion. Aucune utilité militaire n’a encore été trouvée à ce prototype. Le moteur tombe souvent en panne, et il faut un peu de temps pour le redémarrer, ce qui occasionne quelques déboires en l’air.
- Rafle 160, 2PP 1Pop par escadrille : En utilisant la base de l’Avion Sam, chipé aux capitalistes, les ingénieurs ont donc essayé de rendre cette machine rudimentaire plus efficace et capable d’emporter des armes. Finalement, au vu des connaissances très limitées dans le domaine, les planches de bois qui servent de base à l’avion peuvent emporter un moteur parfaitement basique, calant assez souvent ce qui occasionne quelques déboires en l’air, et seul une mitrailleuse en tête a pu être installé. Le pilote doit ainsi conduire l’avion, attaquer en piqué, bloquer les commandes, utiliser la puissante mitrailleuse d’infanterie Mashimoto 1890 embarquée, avant de débloquer les commandes et de remonter pour refaire ce pourquoi ils ont été entraînés. Le problème du moteur, et le fait que l’avion n’a pas la place et le poids nécessaire pour mettre un deuxième pilote, lorsque le Mashimoto s’enraie, l’avion n’a plus qu’à aller se poser à la base. Néanmoins, c’est le premier engin volant militaire de l’île de Malgadashi. La technologie aviation I est développée.
d) Naval
- Patrouilleur James, modèle 1904, 1PP par flottille : largement inspiré des navires à coque en fer venus leur rendre une petite visite dans la seconde moitié du XIXe siècle et de leur armement, ce petit navire, alimenté par une chaudière centrale relié à un moteur à hélices, porte 25 hommes, qui utilisent un canon très moderne, chargé par la culasse et installé à l’avant du navire, le Jack 1910.
- Canon Jack, modèle 1910, 1 PP par flottille : canon chargé par la culasse d’obus de 120 mm, capables de faire de jolis petits trous.
e) Uniformes
- Fierté de Nippo : la longue tunique de couleur rouge, aux boutons dorés, qui forme la livrée distinctive des troupes de la garde permet de reconnaître à plusieurs kilomètres les troupes nipponiennes. Que ce soit à leurs dépens ou non. Ils portent un petit casque plat sans réelle utilité. Leur pantalon est légèrement plus foncé, pour moins laisser paraître la crasse due aux longues marches.