Envoyé par
Grosnours
Elles sont irréalistes dans le cadre d'une dette maintenue, absolument.
C'est là tout le problème des négociations des derniers mois. Les grecs : "on signe mais on veut un haircut". Les Européens : "d'abord vous signez pour faire preuve de bonne foi et ensuite on parlera du haircut" (sur lequel ils s’étaient déjà engagés auparavant, je le rappelle).
Mais le FMI lui-même le dit (et pas seulement hier, il y a déjà eu des signes avant), un haircut est inévitable. Si le gouvernement grec avait eu une attitude conciliante, les négociations se seraient déroulées bien autrement.
En d'autre termes, et si on admet l’hypothèse d'un excédent primaire fin 2013-courant 2014 (j'ai mes doutes, et pense au moins que l'ampleur en a été exagérée mais bon admettons, après tout les marchés ont bien gobé tout cela puisque le gouvernement a réussi à se financer ainsi), il n'y a qu'une seule remarque à faire : les mesures ont bel et bien fonctionné. Ce qui est assez extraordinaire d'ailleurs, vu comment elles ont été à demi-appliquées dans un contexte de contraction massif de l’économie.
Si les mesures précédentes ont fonctionné, cela devrait être le cas des suivantes et il n'y a donc pas lieu de les refuser.
Mais aujourd'hui on est dans un cadre totalement différent : l’économie est arrêtée, les banques fermées, la saison touristique ruinée.