N'oublie pas que pour le moment je suis fonctionnaire, et quand je vois l'état de certains de mes collègues, je me dit qu'il y a un certaine sécurité face à la décrépitude du cerveau...
N'oublie pas que pour le moment je suis fonctionnaire, et quand je vois l'état de certains de mes collègues, je me dit qu'il y a un certaine sécurité face à la décrépitude du cerveau...
Chez moi, les fonctionnaires sont en contrat de droit privé et pour prendre un exemple actuel, le canton doit faire des économies et il n'est pas impossible qu'il procède à des licenciements l'an prochain. Bon, chez les gauchos de Genève, ça se passe peut-être différemment
Mais globalement, oui, avant toute chose, tu dois répondre à la question de ce que tu souhaites faire de ta vie pro. A court terme et à long terme. C'est difficile et, pour partie, solitaire comme exercice. Pour faire simple, tu as une situation confortable, matériellement, mais intellectuellement inintéressante - et il faut l'avouer, potentiellement risquée également vu que ton "employabilité" va en diminuant, et la différence entre ton salaire et ta valeur réelle va, elle, en grandissant. Tu sens que c'est un cercle vicieux (c'en est un), tu veux en sortir (c'est bien), mais ce cercle vicieux est confortable que ce soit matériellement ou au niveau stress (c'est important). Là, tu as une opportunité qui te fait prendre conscience de la difficulté - le risque, le salaire, ce sont des éléments voire des rationalisations, à la base, la difficulté vient du fait même de changer et là, ça devient concret. Mais cette opportunité a le double avantage d'être concrète et immédiate, ça donne un élément de comparaison, ça donne une idée de la difficulté.
Du coup, tu as plusieurs possibilités (pas de jugement de valeur, aucune n'est bonne ou mauvaise en soi):
- finalement, accepter ta situation actuelle, en tirer parti pour ton épanouissement personnel que ce soit en tentant de t'investir un peu plus dans ton boulot ou au contraire profiter du fait que ton job te laisse pas mal de latitudes pour t'intéresser à d'autres choses ou passer plus de temps avec ta famille
- prendre cette opportunité, qui semble être ce que tu cherches pour ton épanouissement professionnel, en tentant d'en tirer le meilleur parti mais en acceptant que certains aspects (salaire, risque) sont moins bons et constituent le prix à payer pour ton épanouissement immédiat
- prendre sur toi et t'armer d'un peu plus de patience: je suis convaincu que dans une organisation comme la tienne, tu as moyen d'avoir accès à des formations complémentaires (ça vient pas tout seul on est d'accord mais ça existe certainement et tu peux jouer sur ton employabilité future et ton évolution de carrière), ou en tout cas, ton "temps libre" te laisse le temps de te former quitte à financer une partie seul (il y a plein de formations en ligne) - dans tous les cas, tu as l'opportunité et le temps d'améliorer sérieusement ton CV avec des certifications et autres (pour la Suisse, je conseille de travailler l'allemand), ça t'ouvrira l'éventail des annonces auxquelles tu peux postuler (d'où l'allemand...) et donc booster ton employabilité - certes, ça risque de prendre 12 à 24 mois, ça ne va pas être facile tous les jours pour garder la motivation intacte, mais c'est le moyen de sortir du cercle vicieux sans mettre trop en péril les aspects matériels
- une autre idée...
Chacune de ces options a des opportunités, mais pour chacune, il y a un prix à payer, c'est la vie - à toi de définir ce que tu valorises, ce que tu es prêt à faire (et à attendre); mais tu as le confort matériel et le confort de pouvoir choisir, c'est déjà énorme. Tu peux même choisir d'attendre jusqu'à la retraite
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C'est si bien résumé
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
oui, c'est beau Tu as déjà pensé à faire gourou ?
C'est un très bon résumé, et en effet je ne suis pas à l'abri d'une éviction car même ici le statut ne protège pas des licenciements. Mais disons que les risques sont plus contenus.
Apprendre l'allemand, certes, mais je ne pourrais jamais vraiment travailler dans cette langue. J'ai déjà assez de mal avec l'anglais... Est-ce suffisant pour accéder au marché de l'emploi alémanique ? Vu certaines offres je dirais oui, mais pas tout le temps...
J'ai bien conscience des différentes possibilités, et je suis content d'avoir un feedback ici (de qualitay exemplaire) car ça évite de penser tout seul dans son coin et de se recentrer.
Je crois aussi que le fait de porter financièrement ma famille (je suis la source unique de revenu) est un poids assez dur à porter: je suis passé très près d'un contrat de fonctionnaire international avant d’atterrir là où je suis, et là j'avais la sécurité à vie ET l'environnement / projet intéressant ET un salaire faramineux (plus des avantages honteux, la crémière tout ça). Quand j'ai appris que je ne pourrais pas continuer, j'ai fais une petite dépression, et j'ai balisé à mort, avec la peur de pas trouver un job qui me permette de faire rentrer la monnaie.
J'ai déjà perdu 15% de salaire en prenant mon job actuel et j'ai rejeté une offre très intéressante techniquement, un peu moins bien payé, mais qui aurait demandé de déménager aussi (Lausanne).
Et je regrette un peu ce choix de la raison aujourd'hui...
Bref c'est pas simple de prendre des décisions qui impactent autant le quotidien de plusieurs personnes et qui peuvent compromettre des projets à long terme.
Concernant l'allemand, franchement, je ne parle pas de travailler en allemand (surtout en 12 à 24 mois...). Juste de passer le filtre de pouvoir lire l'annonce et de mettre allemand niveau Ax sur ton CV pour montrer (ou faire croire...) que t'es intégrable...
Pour le reste, je suis soutien de famille, donc je vois très bien de quoi tu parles - c'est un exercice d'équilibriste de toute façon, avec des éléments matériels d'un côté, des éléments immatériels de l'autre par définition plus difficiles à comparer et évaluer. Et bon, je ne suis pas gourou mais j'ai un peu de bouteille, j'ai une équipe que j'essaie de "faire grandir" donc bon, le coaching est quelque chose que j'essaie tant bien que mal d'améliorer chez moi
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J'ai oublié de préciser que j'ai droit, jusqu'à Juillet 2018, à 3 mois de mon ancien salaire et le déménagement offert (fonctionnaire international , j'ai eu la même pour m'installer).
Comme s'installer en Suisse fait partie de nos projets familiaux, et que la région de Genève est inabordable, je commençais à bien visualiser un déménagement dans le Jura, comme suggéré Praetor, pour bosser à Bâle.
Demain c'est férié à Genève, je vais en profiter pour affûter mes arguments pour la négo, tirer des runes, des tarots et autres Yi-King pour savoir ce que je dois faire...
En plus c'est plutôt pas mal au taf ces derniers jours avec mon collègue lunatique qui est en phase "je suis cool" et la fin d'un très long été bien chiant à faire des p*tains de tests manuels (avec mon chef qui assène "les tests unitaires c'est de la merde")...
C'est dur de prendre ce genre de décision !
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
La première (seule?) question à te poser: dois-tu prendre cette décision vite? J'insiste sur le "dois-tu", au sens physique, hein, genre "je vais faire une vraie dépression si je continue à aller au taf'"? ou contractuel "je me fais virer"? Ou y a pas le feu en fait? Sincèrement, le coup du déménagement payé et autres, ce n'est pas négligeable mais ce n'est pas forcément critique - on souhaite tous maximiser le truc, mais pas au point de faire de mauvais choix pour des raisons "matérielles" ou "logistiques" (je mets les guillements car je suis concient que ce ne sont pas des choses négligeables...)
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Suite et fin (pour le moment) de mes aventures pour m'extirper de ma position actuelle.
J'ai envoyé une lettre assez ouverte avec mes demandes (élevées) et en appuyant sur le fait que j'étais bien payé et au chaud, que donc partir à l'aventure c'était chaud.
Le boss m'a gentiment répondu que ça n'allait pas être possible, mais que pourquoi pas plus tard si leur société décolle, on se fera un sauna.
Donc je suis à la fois soulagé, et en même temps déçu J'avais déjà commencé à imaginer ma nouvelle vie dans le Jura
Je vais par contre continuer de répondre à des offres pour garder la main et étoffer mon réseau de recruteurs possible sur LinkedIn.
Merci encore pour tous vos conseils !
Petite question qui ne porte oas trop sur le salaire :
Mon chef a une idée de produit qui edt tiut à fait valable. Techniquement, je peux le développer relativement rapudement (quelques jours pour un POC, 1 ou 2 mois pour la vraie version je pense). Il créerait donc une boite, et il me propose donc 15% des parts. Ça me parait correct comme deal vu qu'il a l'idée, qu'il fera le gros du commercial et qu'il fera l'administratif, mais peut-être que non, ce n'est pas assez, j'en sais rien
Quelqu'un a déjà eu ce genre de négo ?
A savoir que c'est pas un Mickey qui a eu une idée un matin en se rasant, le projet est potentiellement super bankable.
Il n'y a pas de bonne réponse. A la limite, quelques questions: 15%, c'est sans apport financier? Donc c'est lui qui finance tous les frais en attendant de rentrer des sous? Et est-ce qu'il te salarie dès la phase de réalisation, ou quand? Si c'est oui à la première, c'est déjà honnête. Si c'est oui à la seconde, ça l'est encore plus (mais là, j'y crois peu).
Une dernière chose à vérifier: les 15%, c'est en gros des parts qu'il te "vend" même à valeur quasi-nulle, ou c'est de l'apport en industrie? Le premier cas est préférable, le second vient avec plus de contraintes, notamment en termes de revente...
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Ouais sans apport financier. La boite ne devrait pas avoir besoin d'un gros montant pour se lancer (peut-être 1000 ou 2000€), et non, je ne serai pas salarié (on monte la boite en même temps que le projet). Pour le deuxième point, j'en sais trop rien...
Merci en tout cas, je ne savais pas trop comment me situer
J'insiste sur le "il n'y a pas de bonne réponse" je ne connais ni l'idée, ni le contexte, ni le marché, ni ce qu'il apporte en "valeur ajoutée" (connaissance du marché, clients potentiels, travail de commercilaisation ultérieur etc.), ni ce que tu apportes toi-même, etc.
Si je prends deux exemples caricaturaux (et très simplifiés): Zuckerberg et Wozniak ont commencé comme actionnaires à égalité avec le financier/commercial de leur boîte respective...
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délivrté ♫
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Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !
Il manquait une signature sur le Cerfa 2.00b624 et le secretairariat a perdu le Cerfa rose 44b26.
Il rempile pour 1 mois .
Pour info, cette année il y a au moins 4 postes d'ingés ouverts chez les collègues de Sophia Antipolis pour faire du GPGPU, rendu 3D, et machine learning...
Dernière modification par Møgluglu ; 16/09/2017 à 18h17.
Coupure publicitaire
https://www.inria.fr/institut/recrut...eunes-diplomes
/Coupure publicitaire
Si tu penses qu'un des postes proposes correspond a ton profil, renseigne-toi quand même sur les conditions d'eligibilité; le GPGPU est un "buzzword" de la recherche, je ne serais pas du tout surpris que plein de projets se montent avec ca dans leur description, mais les formations ne sont pas hyper nombreuses et il est possible que l'Inria (pardon, qu'Inria) ait du mal a trouver ses ingénieurs.
Par contre, il est possible aussi que le "moins d'un an d’expérience" soit aussi a prendre au sens strict. Et puis c'est a Sophia, faut aimer le soleil et les embouteillages.
Dommage... Je confirme que sans diplôme de master ou d'ingé, ça bloquera au niveau des RH : il faut le diplôme pour avoir le statut ingénieur. Ça serait un diplôme étranger, ça pourrait passer comme équivalence, mais un diplôme non reconnu par l'état obtenu en France, aucune chance...
Le moins d'un an d'expérience est aussi un prérequis pour les postes d'"ingénieurs jeunes diplômés", mais c'est moins critique : si on ne trouve personne dans les critères mais qu'on a le candidat idéal à part qu'il a eu son diplôme il y a 2 ans au lieu d'1, il y a moyen de transformer le poste en ingénieur confirmé, quitte à réduire la durée du contrat ou compléter avec un autre financement. La bureaucratie à quand-même des limites.
La Bibliothèque idéale de l'imaginaire, c'est bon pour les noeils et l'esprit.
---> Topic de Vente BDs JdS : L'Aquarium de fishinou }>(((((°)>
IL faut regarder en détail mais je pense que tu peux envisager de faire un VES: ça permet de valider des études supérieures effectuées antérieurement, ça couvre notamment le cas d'études effectuées dans un organisme non reconnu par l'état, si tant est que ta formation puisse coller à une formation reconnue...