Et puis, en quoi maintenant on ne forme plus de bons physiciens ? L'ENS et l'université ont aussi allégé leur programme ?
Et puis, en quoi maintenant on ne forme plus de bons physiciens ? L'ENS et l'université ont aussi allégé leur programme ?
On forme, je l'espère, encore de bon physicien, mais ça serait clairement un gros atout techniques d'avoir d'assez bonnes notion en géométrie différentiel pour les physiciens. D'autant que les pays anglo saxon n'ont pas forcement un niveau de fou en math.
D'un point de vue général le programme de math d'après ce qu'il y a écrit tend vers l'application surtout en ajoutant toute la stat/proba mais on perd en théorie mathématique et en physique avec la suppression des parties + fondamentales.
On sent que la S ne veut plus former que de futur scientifiques.
Et l'enseignement à l'université et en prepa doit forcement être différent vue les coupes effectués. A minimum + lourd. Typiquement une grosse partie de ce qui était fait, est vue maintenant en L1. Après les élèves ont des connaissances que les anciens n'avaient pas. Mais c'est clairement la théorie qui prend un coup et la pratique qui est mise en avant.
"ça me rappelle quand je bloquais comme un con sur le jeu du tyrollien dans le juste prix" - yavin
Ce qui aurait pu être : Troika Games Untitled Post-apocalyptic RPG ... :'(
Les math restent la discipline reine pour qui veut réussir dans la vie. Il y a un siècle c'était le français et on a quand même eu de très bons scientifiques et de bons matheux.
La spécialisation hyper tôt, je ne vois pas ce que ça va apporter aux étudiants. En doctorat ils en boufferont de la spécialisation et la suite sera pire. Avoir des bases multidisciplinaires (alors que la recherche devient de plus en plus multidisciplinaire) leur permet déjà d'apprendre sur le tas, de pouvoir travailler en équipe, de lire des articles en périphérie dans leur domaine etc.
L'article dénigre les stages. Alors que c'est via les stages en labo de recherche que j'ai pu me spécialiser en parallèle de ma formation généraliste. Alors je sais qu'il est mathématicien, et les matheux ont tendance à se branler la nouille seule dans leur chambre en face d'un stylo et d'une feuille, mais les autres disciplines ont besoin d'être en contact avec la recherche appliquée et être dans un labo pour pouvoir bien cerner les raisonnements.
Apparement c'était des péquenauds provinciaux de l'Empire Ottoman. Mais comme je suppose que le nom "Egypte" c'est une construction d'historien occidentaux, je vois pas pourquoi on pourrait pas l'utiliser à toutes les sauces quand on parle des mecs habitants la région. Il aurait mis Egypte Antique c'eût été autre chose. Mais il aurait fallu plus de rigueur
Oui j'ai eu le livre d'histoire de 5ième de ma mère (1967), le niveau de détail était impressionnant, toute l'histoire romaine était détaillée, en long, en large et en travers. Cependant je me demande ce qu'ils retenaient de tout ça...
De même en terminale nos profs nous avaient donnés une épreuve du bac des années 70 (rien avoir avec l'histoire, c'était en construction mécanique). Le niveau était vraiment bien plus élevé, c'était presque choquant. Et j'étais dans un très bon lycée....
C'est d'ailleurs un problème qu'en France tout passe par les math, on a un bac L dévalorisé aux yeux de nombreux parents, c'est clairement pas une réussite de ce niveau. Par contre pour de futur scientifique avoir une culture un peu général en math c'est plutôt bien. C'est l'opposé de la spécialisation, en doctorat tu ne vois que ton domaine, et si tu n'as pas fait ça pendant ton cursus tu ne le feras pas forcement après. L'actuel tendance est justement à l'application et par conséquent plutôt à la spécialisation précoce. D'autant que c'est double peine puisque dans la suite des études la plupart des étudiants en science souffre de ne pas connaître ces bases.
On enseigne des domaines dont les étudiants (et les prof) ne connaissent souvent pas les bases mathématiques, forcement ça pause des problèmes.
Alors sans aller peut être à des extrêmes théoriques comme on l'a fait autrefois on pourrait trouver un juste milieu.
Bof.
Ca m'est arrivé aussi avec un bouquin de chimie en post bac (des années 70 aussi). Sauf que je me suis rendu compte qu'on écrivait plus de la même manière les énoncés. Avant, on faisait des phrases comme on dit. Souvent pour ne rien dire, et souvent absconses. Ensuite, les connaissances a acquérir était tout autre. Beaucoup de par cœur, du calcul à la main, plus spécialisé...
Après au delà de la difficulté de trouver des bons critères pour juger le niveau au cours du temps, je trouve ça curieux de juger des niveaux de connaissances sur un manuel, alors que justement les manuels ont changé pour rendre "les connaissances" plus sexy, plus facile à lire.
On m'avait faire lire une fois la rédaction d'un gamin de 12 ans du début 20ième. Pas de faute ni rien, par contre qu'est ce que c'était nul, simpliste et abreuvé de la propagande d'époque...
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C'est pas déconnant sachant que les élèves ont plus de chance de finir ingénieur/cadres que profession libérale (ce qui était le cas à l'époque où la filière littéraire était reine).
Bin, oui, calcul à la main, à l'époque il n'y avait pas de calculatrice et en terminale/maths sup/maths spé on devait se contenter des règles à calcul et du papier crayon/tables de logs... Qui sait encore aujourd'hui calculer l'aire d'une intégrale à la main à part quelques fossiles comme moi quand une calculette à 35€ te la calcule et te la trace?
"Not riding to keep the miles low for resale value is like not drilling your girlfriend to keep her tight for the next guy"
Et on gagne du temps.
C'est pas déconnant de former plus d'élèves en science, mais c'est déconnant que la filière dite littéraire soit mal vu par un certain nombre de citoyens. Quand on en vient à conseiller de faire S à un élève qui veut faire de la littérature parce que c'est perçu comme une meilleur filière, ça me pose un problème.
Sans oublier que l'école n'a pas pour unique but de former aux futur boulots du pays.
J'vois pas où tu veux en venir. Le programme, et les penchants des élèves, profs, parents épousent les courbes de la société. L'éducation ce n'est pas un îlot au dessus de tout dont les seuls oeuvres seraient de former des grands citoyens français. Ce genre de truc, c'est de la politique.
C'est le probleme de l'éducation supérieure française. On considere que si tu sors pas d'une grande école tu sers à rien. Mais en france on a des grandes écoles qui forment essentiellement des ingénieurs et rien d'autre (hormis Ena/science po quoi) . Aux USA, tu peux sortir d'harvard avec un diplome de littérature et tu sera pas considéré comme un idiot qui sert à rien.
A la fac la seule calculatrice autorisée c'est la Casio Collège FX-92 qui fait grosso merdo rien.
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En même temps si tu sors d'Harvard ton doctorat t'as coûté quoi, 400 000 dollars ?
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Du coup, historienne ou pas ?
1° Sabro faudra expliquer comment tu te retrouves là dessus
2° les commentaires
Quand va sonner l'heure de la révolution citoyenne en France, car révolution citoyenne il va y avoir, il ne nous faudra pas oublier d'aller demander des comptes à toutes les raclures de Wikipédia, infâmes canailles vendues et corrompues au système bancaire et politique, comme le sont tous les merdias menteurs de la désinformation.
Chapeau bas, Madame Marion Sigaut !
Ah le cout des études c'est encore autre chose mais on etait pas obligé en france de faire des écoles "d'élite" qui n'ont que pour vocation à former des managers. D'ailleurs c'est amusant, les meilleurs économistes etc ont souvent fait une grande école histoire de dire mais c'est généralement complété par des masters de la fac.
Elle te fait quand même toutes les opérations et en plus elle te donne tangente, cotangente, sinus, cosinus, les carrés et les cubes alors que quand tu dois tout te taper à la main, en plus de l'erreur de calcul liée au stress, tu y laisses un temps fou! (Mais certains sont capables d'apprendre les tables de log ou de tan/cotan/sin/cosin par cœur, moi, je n'ai jamais pu!)
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