We were working on a master-teleporter that could transport you anywhere, to unlimited distances. But something went wrong. Something came through from the other side.
First, we thought it was a minor glitch. But it quickly turned into a nightmare. The Facility AI became agressive and the military robots turned on us. The space of the complex started warping - rooms and hallways would randomly reorganize themselves as if following some twisted pattern.
I decided to seal myself in here and wait for help. I've been hiding out here for weeks. But nobody came and I am running out of food. My only chance is using the regular teleporters of the facility to get to the master-teleporter. And then teleport myself back to earth.
L'intro, pour ceux qui savent lire l'anglish.
Top down survival horror action rogue-like.
Derrière ce nom fumeux se cache une tentative de cataloguer Teleglitch. La difficulté élevée, les niveaux générés aléatoirement ainsi que la mort définitive font penser à un rogue-like. Le manque de munitions / kits de secours, l'ambiance opressante et le nombre d'ennemis font penser à un survival horror. Il y a même un peu de Doom, pour les couloirs peu rassurants et les combats très violents. Bref, c'est un joyeux mélange des genres et il faut avouer que c'est sacrément efficace.
A poil !
On débute l'aventure avec un pistolet et deux explosifs bricolés à l'arrache. Juste de quoi survivre 3 minutes. Rapidement l'inventaire se voit gonflé de munitions, matériel électronique, nourriture et autres objets utiles mais jamais de quoi se sentir invincible. Il faut constamment être à l’affût et économiser la moindre cartouche, quitte à finir au couteau un ennemi un peu trop collant.
On déplace le personnage avec "zqsd", la visée se faisant à la souris. C'est simple, efficace, mais parfois perturbant quand les ennemis ont décidé de surgir de partout et se déplacent de façon erratique.
Mac Gyver.
Afin de rendre encore plus rares et indispensables les objets qu'on ramasse, il est possible de les combiner pour en obtenir de nouveaux. Choisir de garder le dernier explosif ou fabriquer de la bouffe piégée sera toujours un choix difficile à prendre.
Pour ne pas gâcher l'ambiance et conserver un certain rythme, le système de craft est simplifié au maximum. Une simple pression sur 'c' fait apparaître une liste d'objets pouvant être fabriqués avec ce qu'on a ramassé précédemment. Ça va de l'amélioration des armes à la confection d'une bombe à clous en passant par un détecteur de pièges. Pas besoin d'avoir un WiKi sous les yeux pour savoir quoi faire, c'est on ne peut plus simple.
Ambiance ambiance !
L'ambiance sonore est aussi minimaliste que les graphismes. Point de musique. On entend simplement le bruit des portes, des machines encore actives, des pas des ennemis planqués dans le noir. Le sentiment de solitude est ainsi renforcé et on avance toujours prudemment quand plus un bruit ne se fait entendre.
Par contre les développeurs n'ont pas lésiné sur les effets sonores et visuels lors des combats. Même le pistolet de base a une patate d'enfer ! Et attendez d'utiliser les explosifs ou le canon, ça en déforme l'écran tellement ça dépote.
La ligne de vue est très réduite mais cohérente. Tout ce qui n'est pas visible est plongé dans le noir le plus total (Cf Doom 3). Anticiper le placement d'un ennemi devient quasi impossible et entretient le sentiment d'insécurité qui vous suivra du lancement du jeu à sa fermeture.
Ok, et on le trouve où ce jeu ?
Il est possible de télécharger la démo, contenant les 4 premiers niveaux (sur 10), ce qui devrait déjà vous occuper un moment.
Sinon, vous pouvez directement l'acheter sur la page Steam, pour 12.99 euroboules.
D'autres infos ?
Le site officiel.
Le trailer.
Un "let's play" plutôt sympathique.
Pour ma part c'est un gros coup de coeur (même si je viens de perdre quelques dixièmes à chaque oeil) et j'invite ceux qui aiment le challenge à tester au moins la démo. Ce jeu vaut clairement le coup !