Bon.
J’ai joué 100 heures à ce jeu.
J’ai fini l’histoire principale et je suis en train de finir le end-game.
J’ai bien aimé ce jeu. Il va bien falloir que je trouve et que j’explique pourquoi.
Alors, ce jeu, c’est
Dragon Quest Builders 2. Vous pouvez vous marrez si vous voulez.
https://youtu.be/pBcRuaBOeX4
Dans le plus pur style des JRPG Dragon Quest, le scénario commence par expliquer ce qui s’est passé avant : 3 héros ont défait Kaos, le grand prêtre du Dieu de la Destruction puis tout ce beau monde a disparu, le dernier en criant vengeance.
On se retrouve longtemps après, nous sommes donc un Bâtisseur, capable de construire des trucs, et amnésique (comme c’est pratique), prisonnier sur un bateau, conduit par des monstres, disciples de Kaos. Ceux-ci ont pris le contrôle du monde et interdissent toute construction, qu’ils considèrent comme une offense à leur dieu. Comment détruire quand personne ne construit ? C'est une bonne question.
Après un petit tutorial, le bateau coule dans une tempête, et on se retrouve échoués sur une plage avec deux autres personnages : Lulu, une jeune fille plus ou moins tyrannique, et Malroth, tout aussi amnésique que nous, qui aime bien casser des trucs… Ce dernier va nous suivre partout, ce qui va être bien pratique pour cogner les monstres.
Après la fin de la seconde partie du tutorial, durant lequel un fantôme de Bâtisseur nous guide, il va falloir partir chercher à manger sur une autre île …
Le scénario a un goût de déjà-vu mais réserve quand même quelques surprises intéressantes.
Le jeu va ainsi nous suivre visiter une île après l’autre : La première sera focalisée sur l'agriculture, type Stardew-Valley en plus simple; la seconde sur le minage, option donjons, avec énigmes et monstres, et la dernière sur la guerre et le tower-defense (et une autre île finale après une grande révélation surprise). La possibilité de pêcher est aussi débloquée à un moment.
Le jeu s’articule sur la construction d’une base sur chaque île, qui va attirer divers résidents dont il faut satisfaire les besoins pour obtenir des cœurs, et continuer à attirer des villageois qui nous permettront de construire un « chef d’œuvre » (dans l’ordre un arbre, un bar, un château-fort, ne posez pas de questions), tout en repoussant les attaques des disciples de Kaos, jusqu’à l’arrivée du boss de l’île.
Il y a des recettes à trouver, à débloquer en franchissant certaines étapes ou en tuant des mini-boss. Les villageois apprennent au fur et à mesure à remplir certaines tâches (se battre, planter des cultures, les récolter, cuisiner, récolter des matières premières, et construire le « chef d’œuvre » pour lequel on ne doit plus que ramener certaines matières rares).
Une fois le boss battu, on revient sur l’île principale pour mettre en pratique ce que l’on a appris, tout en ramenant certains des villageois de notre aventure. La première étape correspond donc à la construction d’une ferme. Créer diverses constructions permet alors d’améliorer ses outils de bâtisseur avant de partir sur l’île suivante.
Il y a de petites énigmes pas bien compliquées sur chaque île qui nous permettent de débloquer des bonus. Il y a de manière générale une certaine permissivité à la maroufle pour résoudre les énigmes (une suite de sauts difficiles de plateforme en plateforme ? Je vais construire un pont plutôt), dans le style des sanctuaires de Breath of the Wild, toutes proportions gardées évidemment.
On peut aussi débloquer de nouvelles îles avec les cœurs obtenus, permettant d’avoir une alimentation infinie de certaines matières premières mais aussi de récupérer des résidents supplémentaires pour l’île principale et des animaux familiers.
Les combats contre les monstres de base et les mini-boss sont excessivement faciles. Taper, reculer pour éviter l’attaque ou reculer un peu plus pour une grosse attaque avec une animation particulière. Il y a bien les boss mais ils ne sont pas non plus bien difficiles à battre une fois la technique comprise (Et il y a de grosses flèches fluorescentes et clignotantes métaphoriques pour être sûr que vous la compreniez).
Alors pourquoi est-ce que j’aime bien ce jeu ?
Le jeu n’est pas compliqué et ne présente presque aucun défi. Mais on ne s’ennuie pas, il y a toujours quelque chose à faire. Les différentes étapes du gameplay (agriculture, exploration, combat, tower-defense) apporte une variété bien venue.
La durée de vie est loin d’être étirée inutilement, il n’y a pas de farming de l’enfer à faire pour récolter les matières premières nécessaires à la progression.
Le scénario, ce n’est pas Life is Strange, mais se laisse suivre avec intérêt.
Alors bon, ce n’est clairement pas le jeu de l’année, mais moi, j’ai bien aimé, Voilà.
En plus, pour vous faire une idée, une démo gratuite est disponible sur Steam, qui comprend toute la première île (sauf le boss), soit une petite vingtaine d'heures de jeu,