On n'a pas besoin d'en faire quelque chose, mais en garder 100 au lieu de 2 est une bonne idée d'un point de vue historique vu que 100 ans plus tard on pleure de ne rien avoir à mettre dans des musées et on s'émerveille de pouvoir restaurer des tas de rouilles retrouvés dans des marais.
"La vaseline, c'est un truc que j'utilise systématiquement" - vf1000f24
C'est surtout un choix arbitraire. Ça change pour d'autres noms de métiers, pourquoi pas ici ? Et si ça change ailleurs, c'est pas parce que ça change dans les manuels, hein.
Accessoirement, on a toujours dit "le", parce qu'il n'y avait que des mecs, maintenant que ce n'est plus le cas, ça vaudrait le coup de se poser la question. Faut vivre avec son temps.
Sauf que si tu interdis l'évolution de l'usage, le langage n'évoluera plus...
Comme je t'ai dit, les noms de grade ne désigne plus les mêmes personnes qu'avant, il est normal que l'usage suive la même évolution. Après, je suis d'accord que ça devrait être simplement rendu officiel avec un choix arbitraire, par exemple la lieutenant ou que sais-je. Parce qu'à terme, l'usage va changer, c'est couru d'avance.
Et le mari d'une femme colonel ? Monsieur le colonel ?
Facile, je l'appellerai madame Cathy Paineflamme.
Par contre, on dit madame. Donc il serait logique de dire ma lieutenant.
Après, je suis d'accord toi que l'usage et le terme officiel, c'est le, femme ou homme. et donc le journaliste à chié dans la colle. Par contre, Keulz a raison aussi de se poser la question si le terme officiel est le plus adéquat à l'heure actuelle et s'il ne faudrait pas le changer
Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on ment beaucoup aux minmatars, surtout lorsqu'ils posent des questions du style: "t'es sûr que ça vole, ce truc ?" Cooking Momo, le 30/08/09
Comparé à ce dernier enchénement, les utilisateurs d'armes à feu originaires des états-unis dont j'ai posté la vdéo hier pratiquent un loisir fin et cultivé....
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l’US Air Force a pris possession de son premier avion ravitailleur KC-46 Pegasus
Oui mais bon quand tu vois le sens des évolutions proposées, c'est peut être pas plus mal de les freiner un peu.
En moins "troll" réac lapidaire et pour rappel :
"Il convient par ailleurs de distinguer des noms de métiers les termes désignant des fonctions officielles et les titres correspondants. Dans ce cas, les particularités de la personne ne doivent pas empiéter sur le caractère abstrait de la fonction dont elle est investie, mais au contraire s’effacer derrière lui : c’est ce que mettait en lumière un rapport remis, à sa demande, au Premier ministre en octobre 1998 par la Commission générale de terminologie et de néologie, qui déconseillait formellement la féminisation des noms de titres, grades et fonctions officielles, par distinction avec les noms de métiers, dont le féminin s’impose naturellement dans l’usage. Ce texte marquait une grande convergence de vues avec l’Académie française et complétait utilement les déclarations sur cette question que la Compagnie avait elle-même rendues publiques. En 2002, l’Académie française constate que, « de ce rapport, le gouvernement n’a pas plus tenu compte » que de l’« analyse scientifique irréfutable » des Professeurs Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss".
L'homme (ou la femme) s'efface devant la fonction.
Usage très important à maintenir.
Edit : j'ai oublié la source http://www.academie-francaise.fr/act...t-de-lacademie
En même temps si tu m'embauches ce sera pas les plus grosses fautes que tu pourras voir.
Envoyé par rapport de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France
Alors pour ce qui est de l'académie, il faut bien comprendre une chose, il définissent les règles, donc pour savoir ce qu'elles sont, c'est la référence absolue.
Par contre, pour les justifications des dites règles, ce ne sont que des points de vue (éclairés), mais rien de plus.
Les règles sont avant tout arbitraires et il ne faut pas prendre ce que disent les croutons pour parole de messie en particulier dans un cas : celui où il est question de discriminer une partie de la population (que ce soient les femmes ou les pauvres/non éduqués).
Il n'y a qu'à prendre l'exemple de l'accord du participe passé, introduit artificiellement de l'italien et défendu par l'académie parce qu'elle permet de filtrer le bas-peuple.
Tout ce qui concerne ces changements, qu'ils soient à faire ou pas, n'a que peut à voir avec une question de langue, c'est une question de société ; or, il n'y a rien de plus vieux qu'un immortel, ces gens sont, statistiquement, des réacs, en particulier sur les questions de genre.
Sans même parler des métiers qui ont été sciemment masculiniser pour écarter les femme, ce qui n'est pas le cas dans le contexte ici, vu que l'armée était réservée aux hommes a priori.
Sauf que voilà, vu qu'il n'y avait que des hommes, la question ne se posait pas, le gradé était toujours le capitaine, donc "la" ne pouvait que désigné, par élimination, sa femme. C'est devenu la règle parce qu'il n'y avait jamais d'exception. Mais dans une société où le femme peuvent accéder à ces grades/postes/métiers, est-ce qu'une telle règle par défaut a toujours sa place ?
Ça n'est pas une question de règle ou autre, c'est un choix politique de garder ou changer. Je pense personnellement que la règle doit être changée, mais ce n'est pas à moi seul de choisir, bien entendu.
Maintenant, comment on change les règles ? Le plus simple c'est par initiative des pouvoirs en place, autrement dit, des hommes, vieux, donc peu de chances que ça arrive comme ça a pu être le cas pour l'abolition de la peine de mort. L'autre moyen ? Par le bas, en changeant l'usage, comme pour énormément de mots qui ont fini par changer au fil des siècles, les règles rattrapant l'usage qui deviendra règle à son tour.
Donc de deux choses l'une, soit la personne qui a rédigé le texte en question n'avait connaissance de rien et c'est une erreur, soit cette personne savait mais la fait consciemment et dans ce cas là c'est un parti-pris et ça se défend.
Bon, après faut pas tout mélanger, il y a des usages qui ne doivent pas être tolérés, genre "sa va" au lieu de "ça va", parce qu'ici c'est de la simple ignorance qui n'est pas le fruit d'un choix et en plus qui peut amener à des problèmes de compréhension pour le lecteur.
Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on ment beaucoup aux minmatars, surtout lorsqu'ils posent des questions du style: "t'es sûr que ça vole, ce truc ?" Cooking Momo, le 30/08/09
Ca désigne simplement la fonction, en fait c'est vachement plus inclusif (et simple) d'utiliser un truc neutre qui marche avec tout le monde que si il fallait rajouter une infinité de versions pour chaque micro catégorie. Quand on voit les LGBTQQIP2SAA (oui ils rajoutent des lettres en permanence, oui il y a même plusieurs versions) c'est ca le progrès? Faire rentrer chaque micro différence dans une case séparé des autres dans un machin délirant?
A chaque fois que le lis des trucs genre "professeure" à la télé j'ai l'impression que l'on cherche à afficher partout que c'est une femme, alors que d'une on le voit bien et que de deux si on ne le savait pas quelle différence si, justement, on cherche une forme d'égalité?
D'ailleurs le fait d'utiliser une désignation en la féminisant peut être perçue comme volontairement insultant et sexiste, parce que l'on se focalise avant tout sur le sexe de la personne au lieu de sa fonction.
Si par contre vivre avec son temps c'est devenir débile alors oui en effet c'est valable.
Alors je vais être clair, si t'es là pour jouer à l'étude socio de la philo au PMU, on va vite en rester là, parce que ce genre de manipulation du débat avec un magnifique homme de paille, c'est digne des débiles qui s'abreuvent de conneries saupoudrées de bfmtv, pas de gens qui essaient d'avoir un débat rationnel.
En langue française on a deux genres, le masculin et le féminin, avec en plus un indéfini qui est le même que le masculin. Personne n'a parlé d'autre chose.
Sur l'aspect inclusif, c'est du bulshit, de la justification a posteriori.
Une source qui vaut ce qu'elle vaut :
Vous êtes choqués quand vous entendez parlé de la boulangère qui fait du pain ?Envoyé par wikipedia
Ils y a pour moi deux problèmes que tu soulèves, le neutre et le sous entendu.
Pour le neutre, faut admettre qu'en français c'est mal fichu, on n'en a pas vraiment, et jusqu'à preuve du contraire, une table n'a pas plus d'ovaires qu'un soutien gorge n'a de couilles. Idéalement il faudrait une forme différente des masculin et féminin, mais j'imagine que ça serait un changement un peu dur à mettre en place, quoique possible.
Pour le sous entendu, ton sentiment traduit simplement une résistance au changement ; tu es habitué à une certaine orthographe et quand tu en vois une différente tu butes dessus, comme tout le monde, tu vois ça comme le nez au milieu de la figure, du coup tu interprètes que c'était l'intention. Pourtant, est-ce que quand tu entends - pour reprendre le même exemple - "boulangère" tu interprètes qu'on attire ton attention sur le fait que c'est une femme ? Non, parce que ça ne choque pas ton oreille. En clair, si aujourd'hui tout était changé pour accorder en genre, ça choquerait tout le monde... pendant 20 ans et ceux qui sont nés avec n'y verraient aucun problème.
Est-ce que ça fait de toi un connard de misogyne ? Non, ça fait de toi un vieux con, comme absolument tout le monde.
En y réflechissant je pense que c'est lié à une caractéristique du cerveau, il anticipe tout le temps et a horreur de se tromper. Par exemple, si vous êtes habitués à une musique, vous la connaissez par coeur puis un jour, dans la voiture de quelqu'un, il met RTL2 et là elle passe. Sauf que c'est RTL2... Et immanquablement elle est raccourcit et au moment où ça dévie de la version originale, le cerveau le remarque, il ne s'attendait pas à ce couplet, c'est désagréable, très. Du coup vous jurez de ne plus remonter dans la voiture de ce mammifère qui n'a aucune culture musicale. Ben je pense que c'est un peu pareil ici, un changement dans une forme (orale ou écrite) qui était avant invariable chose, désagréablement, jusqu'à ce qu'on s'y habitue...