J'ai lancé il y a 3 semaines une partie en 2 vs 2 sur Decisive Campaigns : Blitzkrieg. La partie commence le 10 mai 1940 et se termine le 8 juin, avec 1 tour par jour, soit 28 tours. Je joue dans les britanniques/belges/hollandais avec mon allié français (Bluth) contre Groomy (les allemands de la moitié nord) et Loloborgo (moitié sud). Notre objectif est de survivre à la blitzkrieg déchainée de nos adversaires en perdant le moins de villes possibles. Les allemands sont avantagés sur de nombreux points, leurs leaders sont bien meilleurs, leurs aviation est supérieure, ils ne subissent pas de malus de mouvement en pénétrant dans un hexagone ennemi et ils sont plus nombreux. Malgré cela, les armées alliées sont loin d'être démunies, les français ont des troupes de qualités diverses, mais leurs meilleures divisions valent les divisions teutonnes et leurs chars sont globalement meilleurs, côté anglais mes troupes sont bonnes et surtout elles sont toutes motorisées, les belges et encore plus les hollandais sont complétement à la ramasse, mais ils ont le mérite d'exister. Surtout, le scénario est court, l'objectif n'est pas de vaincre l'Allemagne, mais de faire mieux que la réalité historique, alors tout est possible.
Pour comprendre certains de nos mouvements (ou de non-mouvements), il faut préciser que nos armées sont soumises au respect du plan Dyle, en gros on doit envoyer une importante partie de nos forces en Belgique et si le compte n'y est pas, nos alliés mineurs subiront des malus de commandement et de moral. Nos armées sont aussi soumises à un malus de commandement permanent, 20% pour les anglais et 40% pour les autres, qui réduit aléatoirement les points d'actions de certaines de nos troupes à chaque tour.
Déploiement, jour 1
Lors de nos premiers tours, contraints par le plan Dyle, nous envoyons le gros de nos armées sauver la Belgique, mais une intuition soudaine nous pousse à défendre les Ardennes. A terme notre objectif est de concentrer nos divisions au centre du front et d'adapter leurs déploiement en fonction de l'axe d'effort principal adverse.
En Belgique je prends appui sur les rivières et mes lignes de forts, la défense est en apparence solide, mais dès le premier tour Herr Groomy frappe fort en prenant par surprise les défenseurs du fort d'Eben-Mael au niveau de Maastricht : la porte d'entrée vers Bruxelles.
Dans les Ardennes rien à signaler, les cyclistes belges patrouillent fièrement, interdisant toute infiltration.
En Hollande le front sud est malmené, je me prépare à détruire tous les ponts et à prendre position derrière les cours d'eau. Le terrain est particulièrement propice à la défense, mais mes troupes sont mal équipées et leur moral est bas, ce qui limite leur résistance sur le long terme.
Jour 3
Après quelques jours de combats le front belge est brisé en plusieurs points, j'aimerais reculer et me positionner autour de Bruxelles, mais les problèmes de commandement font que je ne peux rarement déplacer mes troupes de plus de deux hexagones. Je privilégie donc une défense plus statique pour maximiser les pertes et exploiter au maximum le potentiel humain tant que la Belgique est avec nous. Bien évidement les premiers encerclements ne se font pas attendre. Je tente des contre-attaques, mais le ratio de pertes est terrifiant. L'objectif est maintenant de gagner du temps et de créer une ligne de défense solide autour de Bruxelles avec mes anglais.
Dans les Ardennes, pas grand chose. C'est évident, cette forêt est infranchissable, pourquoi gâcher des divisions pour défendre un tel cul-de-sac. Je détruis quelques ponts avec mes belges et le français maintient sa ligne défensive.
En Hollande, je tente des mouvements agressifs pour ralentir mon adversaire, sans succès, même à 3 contre 1 je perds mes batailles.
La suite bientôt !