Twitter, pas Tweeter.
Quand tu crées un compte, tu valides des conditions d'utilisation. Tu te plies à un règlement interne, valable pour tous les utilisateurs de cette plate-forme privée. Ce n'est pas "le débat public", c'est l'un de ces vecteurs. Ils décident simplement d'accepter ou non de relayer ces propos, Trump est libre d'aller les proférer ailleurs.
Petite correction qui change tout. C'est comme la règle n°7 sur CPC. Si Macron en personne venait poster de la politique française ici, je ne vois pas en quoi ça ne serait pas bien de ne pas lui dire que ça ne se fait pas ici (et de le ban 1 semaine pour la forme et la gloire).
Avec un éléphant, tu fais 1000 pots de rillettes
Euh non ?
C'est bon y'a déjà assez de politiciens couverts contre plein de saloperies grâce à la sacro-sainte immunitémescouilles, je vois pas en quoi ils seraient au-dessus sur un réseau social ouvert à tous sans distinction.
tant que les règles Twitter respectent la législation du pays en la matière, le brave citoyen Trump peut bien aller se faire...
-.-.-– nAKAZZ, depuis 2024
Vous voyez pas que vous cautionnez une privatisation du débat public ? Donc désormais les réseaux sociaux auront un camp et pourront donc dire que tel message démocrate ne respecte pas les conditions d'utilisations ou n'est pas en accord avec les chartes de la plateforme etc ? Si le débat public qui passe que vous le vouliez ou non par les réseaux sociaux est pris en otage par l'idéologie et le dictat de la modération (qui est un dictat sur Twitter ou les forums de manière générale), c'est une atteinte grave à la démocratie. La sphère du débat public et ce qui est possible d'y dire ne peut pas se limiter à ce que les chartes des réseaux sociaux définissent ou alors ça veut dire que c'est Twitter et Facebook qui décident de ce qui peut ou non se dire dans le débat public et donc qui définissent la limite des idées qui peuvent s'y exprimer. Hors seul la loi peut avoir ce pouvoir.
Que ce soit établis pour assainir les échanges parmis les utilisateurs lambda, passe encore (ça reste une violation de la liberté d'expression cela dit), mais que ça interfère avec la vie politique des gens élus pour porter des idées qui par définitions vont plus loin que les loix existantes (il faut bien parler d'une loi avant de la créer), c'est très dangereux.
Dernière modification par Arckalypse ; 29/05/2020 à 17h10.
La vraie question à se poser c'est : est-ce que l'un d'entre vous se rappelle d'une seule démocratie fonctionnelle, dans les 100 dernières années, où les dirigeants n'utilisaient pas les réseaux sociaux pour faire de la communication ?
Perso je crois pas que ça ait déjà existé.
Note : faut vraiment arrêter avec ce principe de liberté d'expression. A fortiori aux USA. Une compagnie privée a parfaitement le droit de te virer si tu dis de la merde. La liberté d'expression te protège UNIQUEMENT du gouvernement. Donc si Twitter décide de te bannir parce que t'as dit un truc ouvertement raciste, il n'y a AUCUNE violation de la liberté d'expression. T'es parfaitement libre d'aller ailleurs exprimer ton opinion raciste.
Edit curieux : mais du coup tu considères aussi que la charte CPC, c'est de la violation de liberté d'expression ?
En quoi Twitter est une institution qualifiée pour juger du caractère factuel des propos du président des états unis ou de n'importe quels autres élus ? C'est une ingérence politique, ni plus ni moins.
Parcequ'on se retrouve face à des journalistes, qui respectent normalement des règles de déontologie et qu'on a un interlocuteur (journaliste) avec qui débattre. C'est pas la parole de Dieu Twitter qui vient rajouter un encard anonyme au dessus de la parole du président pour dire ce qui est juste ou non sans que ce dernier ait la possibilité d'en débattre. En quoi la vérité de Twitter pourrait elle, alors qu'elle n'est fondé sur rien qui a trait au journalisme et à la vérification des faits, avoir d'avantage de poids que la vérité exprimée par une personne élu, responsable devant ses concitoyens et garante des institutions ?
Trump est une poubelle, le premier réflexe est de se dire enfin on lui fait fermer sa gueule, mais faut bien voir ce que ça peut impliquer ensuite.
Ah mais perso je te l'ai dit : j'suis pas pour que Twitter mette une balise "c'est vrai, c'est faux".
Mais ils ont parfaitement le droit et non, c'est pas de l'ingérence politique. C'est leur site à eux. Quand un journaliste dit "c'est faux ce que dit Trump", il fait pas d'ingérence politique, il donne son avis, factuel ou non, dans son journal.
Pour moi, des élus n'ont absolument rien à faire sur Twitter. Et s'ils y sont, ils suivent les mêmes règles que tout le monde. Je vois pas pourquoi moi, poneyroux, j'aurais moins de droit sur un réseau social qu'Emmanuel ou Boris. Ils sont pas au-dessus des lois, ils sont pas au-dessus des règles. Surtout si c'est pas chez eux.
Stop.
Entreprise privée, ils font ce qu'ils veulent de leur produit. En plus c'est complètement raccord avec l'amour du capitalisme et le culte de l'entreprise qui ne doit pas être contrainte par le gouvernement (aux US du moins)
Si ça défrise Trump, il a plein d'autres canaux d'informations pour s'exprimer.
- - - Mise à jour - - -
Un internet un peu plus sain. Perso ça me va comme implication, mais c'est vrai que j'ai quelques tendances dictatoriales envers les trous du cul qui appellent à la haine ou relayent n'importe quelle merde susceptibles d'entraîner des gens vers des coins "obscurs".
-.-.-– nAKAZZ, depuis 2024
Sauf que Twitter et Facebook profitent de la "section 230 (c)" qui les protègent des contenus publiés sur leur plateforme, un vrai privilège que ne possède pas la presse (d'opinion comme toute la presse américaine). Donc, dans la logique de Trump, si twitter censure ses messages, twitter n'est plus simplement diffuseur des messages mais agit comme une rédaction et donc ne peut plus être protégé par la "section 230 (c)". Le raisonnement se tient.
Un lien parce que sinon on va me crier : https://www.lemonde.fr/pixels/articl...2_4408996.html
Je ne vois pas en quoi le fait que Twitter ne soit pas "responsable" du contenu diffusé chez eux entre en contradiction avec leurs droits de supprimer du contenu sur leur plate-forme.
Mais c'est peut être une version trop raccourcie de cette section 230 dans l'article ?
Moi ce que j'en comprends c'est que Trump peut faire abroger ou modifier ce passage pour les faire chier. Et non pas que Twitter ne respecte pas la législation.
-.-.-– nAKAZZ, depuis 2024
Purée les commentaires en réponse, avec notamment un lien vers ça :
https://www.amazon.com/History-Deep-.../dp/B086MMSCN8
Herman, tu te dévoues ?
Je reviens, je vais faire tremper mon écran dans la javel 10 minutes.
Amen. C'est là qu'est le problème à la base: les politiques se sont installés sur les réseaux sociaux. (Bon, le problème en question est sans doute inévitable en présence desdits réseaux sociaux, mais très franchement, tous les fermer, je vote pour des deux mains)
J'ajoute que le nouveau titre du topic est malin et rigolo, mais vraiment, vraiment pas descriptif. Si je n'avais pas eu mon petit drapal dessus, jamais je n'aurais repéré de quel topic il s'agissait.
L'incitation à l'usage de la violence dans le but d'inciter à commettre des actes illégaux est une des exceptions du premier amendement. Et là, avec le tweet de Trump, on en est vraiment pas loin...
Vu le nombre de cas qu'on peut voir passer régulièrement sur Reddit, on sait que les forces de l'ordre américaines peuvent tuer quasiment n'importe qui sans réelle répercussion légale, mais quand même...
Honour, eh? What the hell is that anyway? Every man thinks it's something different. You can't drink it. You can't fuck it. The more of it you have the less good it does you, and if you've got none at all you don't miss it.
C'est parce que c'est le seul mot, y'a un script qui empèche les connards d'écrire en AllCaps.
Si tu ajoutes du pas Maj, "CHINA !" en autre que premier mot devrait passer.
Beh l'appel à la haine c'est pas illégal aussi aux US ?
A un moment quand t'enquilles les posts du Monsieur t'a clairement un appel à détester -pour ne pas dire agresser- plusieurs catégories de personnes déplaisant l'Empereur et ses amis.
Puis si ce n'est pour ça, le virer de Twitter ne pourrait que faire du bien à sa dignité, il lâcherait moins de conneries à la seconde
-.-.-– nAKAZZ, depuis 2024
Et c'est particulièrement honteux, montrez-moi le texte de loi qui interdit d'écrire en all-caps !
La gauche démocrate bien pensante commet encore un acte de censure illégal sur internet.
Bon, je ne suis pas d'accord avec ça mais partons du principe qu'il s'agisse d'une "ingérence".
J'ai envie de dire "Et alors ?" En tant qu'entreprise privée, les dirigeants de Twitter on parfaitement le droit de soutenir tel ou tel candidat. Que Trump veuille utiliser un support qui lui soit hostile, c'est son problème, il n'a pas à imposer une neutralité qu'il ne peut pas imposer non plus aux maisons de presse.
Il est déjà arrivé que des journalistes ne diffuse pas une partie d'un discours de Trump parce qu'il disait de la merde. On est dans le même cas.
Avec un éléphant, tu fais 1000 pots de rillettes
Putain m'a fallu 5min pour retrouver ce doux fofo... Pour y découvrir que les émeutes y avaient aussi débuté.
Pour Twitter et Trumpy, se cacher sous le "on m'enlève ma liberté de parole", c'est le pire BS de la terre. Le type est prez, il peut juste filer une conf de presse, les gens lui foutent un micro sous le nez toutes les 3s. Il ne le fait pas car il sait qu'il y a des journalistes qui posent des questions et que s'il appelle à la violence, il va se faire attraper. Et depuis qq temps il se fait bien attraper par les médias et il commence à en avoir marre.
Pour la "censure" de twitter, c'est une plateforme privée, qui comme YT et cie, a le droit de mettre un bandeau de fact check (putain, on parle d'une pandémie qui a tué 300k personnes dans le monde (sans doute bcp plus)) ou de limiter l'expo.
Je suis désolé mais quand Jean-Gratcouille avec ses 3 potes FB dit que les immigrés c'est le mal et qu'il faut les tuer, c'est un appel à la haine/violence et ça doit être condamné. Mais si tu es un haut personnage politique et tu racontes la même chose, en appelant à la violence, ce doit être dénoncé et condamné. Et si tu racontes des conneries infondées, une plateforme a le droit de dire que ce n'est pas vrai, que la science... yada yada yada.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se distille !
D’ailleurs dans le contexte de liberté d’expression à l’américaine la diffamation ça existe ou pas ?