[AAR] Rise of Prussia : Frederic II le retour ! Partie terminée

[Chataigne]

Merci à toi de le suivre . (et pas de soucis pour les musiques même si je commence à être à court d'idée ... )

[Chataigne]

1er novembre 1758



Front Est

Le mois d'octobre est un mois glorieux pour Fréderic II de Prusse et l'armée prussienne. Grâce à la grande mobilité de son armée, Fréderic II a rattrapé l'armée russe. Il envoie le gros de son armée en direction de la Vistule afin d'y stopper l'armée russe pendant que Prince Moritz Von Anhalt manœuvre plus au sud pour les encercler.

La manœuvre est un succès : les russes sont engagés sur les bords de la Vistule à plusieurs reprises et sont battus sévèrement. Les généraux prussiens se permettent même de traverser la Vistule pour rattraper les colonnes russes qui ont réussi à traverser. L'armée prussienne est mis à rude épreuve en effectuant de nombreuses traversées. Fréderic II ne ménage pas ses troupes, il engage même à de nombreuses reprise la Garde Prussienne qui essuiera de lourdes pertes lors des différentes batailles.

Durant le mois d'octobre, ce sont prêt de 30 000 russes qui sont tués ou blessés, et des milliers sont capturés par les prussien. L'armée russe quant à elle est refoulée au sud et complètement isolée et son ravitaillement commence à être difficile.

Cependant l'hivers arrive et le ravitaillement prussien commence lui aussi à manquer. De plus les cosaques russes empêchent le ravitaillement d'être acheminé jusqu'à l'armée royale. Fréderic II décide donc de quitter la Pologne, laissant aux restes de l'armée russes la possibilité de s'enfuir. Le choix est difficile mais Fréderic II ne souhaite pas voir son armée défaite par le général hiver.











Front Hanovrien

L'armée impériale commandée par le Prince des 2 Ponts lance un assaut sur Minden. En nette infériorité numérique et matériel, elle est reçue par l'armée de Ferdinand Von Brunswick qui la pilonne violemment. Zweibrucken n'a d'autre choix que de battre en retraite. Ferdinand Von Brunswick envoie 2 Corps d'Armée la poursuivre mais hélas, elle réussi à s'enfuir.







Front Sud (Saxe & Boheme) :

Les autrichiens semblent s'être complètement échappés de Saxe. Schwerin a été complètement incapable de leur bloquer la route....

[Pataplouf]

Tu as le triomphe modeste. Le seuil de victoire automatique c'est 175 de moral si je ne m'abuse ?

[Chataigne]

Tu as le triomphe modeste.

C'est parce que tu ne me vois pas en vrai. Je suis actuellement installé dans mon fauteuil, 20 ans d'âge et cigare à la main

Le seuil de victoire automatique c'est 175 de moral si je ne m'abuse ?

Mmh, je ne sais pas. Je n'ai pas trouvé l'info dans le manuel. L'ecran des objectif me dit que j'ai assez de MN pour la victoire immédiate... on verra à la résolution du tour, je ne sais pas si la vérification se fait en début ou en fin de tour.

Par contre tant que mon MN est très haut, il diminue chaque tour (contre des PE donc j'ai bien besoins et des PV). Je pourrais tenter d'achever les russes pour atteindre les 175 de MN, mais mes hommes sont crevés, il flotte, et le ravitaillement va être limite...

[Pataplouf]

Ça doit être 175 et la victoire est automatique dès que le seuil est atteint. Mais effectivement il vaut mieux jouer la sécurité, surtout avec 10x plus de points que tes adversaires. :D

[Chataigne]

Surtout qu'il reste encore les autrichiens qui se rassemblent en Silésie (je dirais entre 100 et 150 000 hommes) et l'armée française s'est bien reconstituée. Avec la chute de Munster j'ai pu avoir un aperçu de sa puissance : 100 000 hommes dont 25 000 cavaliers pour une puissance de 11 000 ce qui est bien plus que l'armée de Brunswick.

Bref c'est pas encore gagné... .

[Chataigne]

1er Décembre 1758


Parce que la guerre de 7 ans se passe aussi dans les colonies...

Front du Hanovre

Suite à la prise de Munster, le Comte d'Armentières décide de manœuvrer son armée en direction de celle de Ferdinand Von Brunswick. Cependant le temps est très mauvais en cette fin d'Automne et l'armée française ne peux avancer rapidement.

Ferdinand Von Brunswick décide d'aller à la rencontre de l'armée française au sud de Minden. En allant en avant de l'armée française, il espère ainsi l'affronter sur le terrain de son choix. Si la pluie risque de diminuer l'efficacité de l'artillerie de Brunswick, elle risque aussi de rendre inutilisable la cavalerie lourde française.

Le 21 novembre à Bielefeld, les 2 armées se font face et l'armée française passe à l'offensive. Comme prévu la cavalerie est peu efficace mais l'infanterie française, supérieure en nombre avance bien malgré la pluie. Brunswick s'apercevant qu'il a sous estimé les français décide de décrocher et de repartir sur Minden. Cependant dans cette manœuvre, le Corps expéditionnaire britannique du Marquis de Granby a plus de mal à décrocher et subit de lourdes pertes.



Cette bataille est une défaite pour Ferdinand mais elle est sans grande conséquence, car la neige tombe dans la région et les français vont être forcés de stopper leur avance. Les pertes, à part pour les britanniques, sont assez faibles.



Front Est :

L'armée prussienne rentre en Brandebourg en bon ordre. La Cavalerie prussienne est envoyée en avant afin de protéger le ravitaillement des raids cosaques le long de l'Oder. Plusieurs régiments cosaques sont détruits.

[Chataigne]

Hiver 1758/1759



C'est l'hiver et les mois se passent tranquillement. Quelques escarmouches sont signalés entre troupes légères.


Bilan 1758

Tout comme 1757, 1758 a commencé de manière un peu mitigé. La stratégie des coalisés d'attaquer sur plusieurs fronts et de reculer devant l'armée prussienne était plutôt bonne mais en contrepartie, peu de places fortes on été prises. De plus cette stratégie s'est avérée tragique pour les russes qui n'avaient pas de base arrière pour se retrancher. Cette victoire majeure sur les russes devrait les empêcher de relancer une offensive avant plusieurs mois. Les autrichiens eux ont finalement peu progressé à force d'éviter les combats. Ils ont pris plusieurs forteresses en Silésie mais l'importante ville de Breslau tient toujours. Breslau possédant un important dépôt de ravitaillement, sa prise est indispensable à Von Daun.

Les Français quant à eux, ont reconstitué une puissante armée de plus de 100 000 hommes sous les ordres du Marquis d'Armentières beaucoup plus capable que ses prédécesseurs. L'abandon de Munster a offert au français une puissante base arrière. Rejoint par l'armée impériale, les forces coalisées sont très importantes.

Silésie et Hanovre seront donc les 2 principaux champs de bataille de cette année 58.

Plan pour 1758

Front du Hanovre.

L'objectif principal des alliés sera logiquement la ville d'Hanovre, capitale de la région. Et entre Hanovre et Munster se trouve la ville de Minden, sur les bords de la Weser. Minden est une ville de première importance, elle possède un dépôt et elle permettrait aux français de se ravitailler dans leur offensive sur Hanovre. La prise de Minden par les français, ouvrirait aussi la route des ports du Hanovre : Stade, Bremen et Emden (qui appartient à la Prusse mais passons). Ces ports sont stratégiques car c'est par eux qu'arrivent les renforts anglais. Les perdre, ce serait perdre la capacité de soutien des anglais.

Il faut donc tenir Minden. Mais Ferdinand Von Brunswick ne possède pas suffisamment de troupes pour stopper les armées française et impériales réunies. Cependant, il peut compter sur le Corps du Marechal Schwerin qui a quitté la Saxe, ainsi que sur le corps de cavalerie de Wurtemberg qui s'est illustré contre les russes. Georges II de Grande Bretagne a aussi envoyé une brigade d'infanterie en renfort ainsi que de la cavalerie. Mais sans l'intervention de Fréderic II, il sera difficile de vaincre sur ce front. Il faudra donc les ralentir en attendant l'arrivée de renforts prussien dans la seconde partie de l'année.




Front de Silésie.

Les différentes reconnaissances lancées tout le long de l'hiver ont confirmées la présence de toute l'armée autrichienne en Silésie, sous les ordres du talentueux Marechal Von Daun. En contrepartie, Prague est sans défense mais hélas, la Prusse n'est pas dans la capacité de lancer des offensives.

La Silésie n'est pas la région idéale pour combattre les autrichiens. Elle est traversée par l'Oder et toute sa rive gauche, où se trouvent les principales villes et forteresses, est très montagneuse. Peu de possibilité de manœuvrer ce qui pourrait jouer en défaveur de la très (trop) grande armée autrichienne.

Le premier objectif de Fréderic II sera de lever le siège de Breslau, et si possible de vaincre un a un les différents corps autrichiens de Kollowrat et de Piccolomini qui se trouvent à l'avant garde avant que le gros de l'armée de Von Daun n'arrive.

Ensuite il sera temps d'affronter Von Daun et de défaire l'armée autrichienne au plus vite afin d'envoyer de nombreux renforts au Hanovre avant l'automne.

[Chataigne]

1er Mai 1759



Front de Silésie

A la mi Mars, la pluie et la neige cessent de tomber dans tous le nord de l'empire. Fréderic II en profite et se met en marche avec les 3 colonnes qui l'accompagnent. Il avance rapidement et se place en face de Breslau, prêt à obliger les autrichiens à lever le siège.

Cependant, les autrichiens ont aussi profité de l'accalmie et envoient des renforts à Breslau.

Fréderic II décide donc de ne pas attendre que le reste de l'armée prussienne n'arrive et passe à l'attaque. La manœuvre est risquée car il y a l'Oder a traverser et de plus, la pluie a recommencé à tomber dans la région.




Mais les autrichiens, devant l'arrivée de Fréderic II abandonnent la place. L'armée prussienne traverse le fleuve sans encombre et réussi juste à engager une colonne qui s'attardait. Les autrichiens battent en retraite rapidement ne laissant sur le terrain qu'une centaine d'hommes.

Les autrichiens se rassemblent donc plus au sud autour de Von Daun pour affronter la Prusse. Frederic II décide donc de rassembler aussi ses forces. Il se place en défensive pour attendre le reste de l'armée prussienne.

Le Prince Moritz longeant la rive gauche tombe nez à nez à l'ouest de Breslau, avec une lourde colonne de cavalerie autrichienne commandé par le Général Lucchese . Il réussi à l'engager et soutenu par les troupes de Fréderic II qui arrivent en renforts de Breslau, réussi à en encercler une grosse partie. La cavalerie autrichienne subit ici une défaite majeure même si une partie parvient à s'échapper vers l'ouest.



Il va être temps pour l'armée prussienne de se remettre en marche et d'aller au devant de l'armée autrichienne de Von Daun !






Front du Hanovre

Les français aussi profitent aussi du beau temps et s'avancent en direction de Minden, où l'armée de Ferdinand s'est rassemblée. Mais comme en Silésie, la pluie s'est mise à retomber et les français ralentissent leur marche. L'armée du Comte d'Armentières vient se placer à l'ouest de Minden et y reste stationné. Sans doute semble t'il y attendre une réaction de Ferdinand Von Brunswick qui reste lui aussi impassible.

Pendant ce temps la Reicharmee est reléguée à la protection du ravitaillement français et c'est un très bon choix stratégique car la cavalerie du Duc Friedrich Eugen Von Wurtemberg commence ses opération de raid derrières les lignes françaises. Elle prend facilement le dépôt d'Horstmar peu protégé. Mais le gros du ravitaillement français passe par Munster et devant la présence de la Reicharmée, Wurtemberg décide de repartir sur Minden et Hanovre où il sera plus utile. En effet les français ont aussi choisi de lancer des raids pour perturber le ravitaillement de l'armée brittano-hanovrio-prusso-hesso-saxo-brunswickoise. Sans doute la stratégie française est de bloquer tout le ravitaillement de l'armée de Ferdinand et de le forcer à abandonner Minden....




Front de Poméranie.

Depuis le printemps 58, l'armée suédoise assiège Stralsund mais sans succès. De nombreuses brèches ont été réalisées dans les murs de la forteresse mais les suédois n'ont jamais tenté l'assaut, trop peu nombreux pour espérer venir à bout de la garnison prussienne commandé par le frère du roi en personne (qui entre nous est un idiot doublé d'un incapable).

Impossible non plus d'affamer la garnison car elle est ravitaillée par le port (oui dans Rise of Prussia, pas de bateau pour les suédois, et ceux des russes sont immobiles .... C'est assez con.... ).

Cependant le 16 avril, renforcée par un contingent de cosaques russes, l'armée suédoise décide de lancer le siège de la forteresse. Mais heureusement l'assaut est repoussé grâce notamment à l'artillerie suédoise qui avait été capturée par les prussien lors de la prise de la ville 2 ans plus tôt.

[Chataigne]

15 Juin 1759



Front de Silésie.

Comme convenu, l'armée prussienne avance sur l'avant garde autrichienne située à Brieg, mais celle ci se défile abandonnant complètement la forteresse qui est réinvestis par les prussiens sans combats. La prise de Brieg, permet aussi à l'armée prussienne de se faire ravitailler par Glatz au sud ouest, qui n'avait pas été assiégé par les autrichiens.

L'armée autrichienne s'est donc rassemblée au sud est, sous le commandement de Von Daun, au pied de la forteresse de Neisse. Fréderic II souhaite l'attaquer rapidement pour l'empêcher de se retrancher car la région montagneuse favorisera grandement les défenseurs. Mais la pluie se met à tomber, et l'attaque est repoussée de 15 jour.,,,

Finalement, le 19 Juin, prussiens et autrichiens s'affrontent à Neisse. La bataille est relativement courte et se solde par une défaite prussienne. En effet, les autrichiens bien positionnés ont empêché les prussiens de manœuvrer correctement et ont repoussé le premier assaut lancé par la Colonne du Marechal Wedell. Fréderic II voyant qu'il n'a aucune chance de battre les autrichiens sur un terrain aussi désavantageux décide de battre en retraite.

Une fois de plus la stratégie prussienne est mis à mal par une stratégie défensive autrichienne. Il va falloir repenser toute la stratégie prussienne car planquée dans ces montagnes, l'armée de Von Daun semble être indélogeable.





Front du Hanovre.

Grace à l'action de Wurtemberg, le ravitaillement de l'armée de Ferdinand Von Brunswick reprend normalement. Cependant c'est le ravitaillement français qui semble difficile car contre toute attente, début juin, l'armée française décide de retourner sur Munster sans avoir livrée le moindre combat.

C'est assez inattendu mais plutôt une bonne nouvelle car l'objectif de ralentir l'armée française est atteint sans même avoir livré de combat. Reste à voir ce que les français et les impériaux tenteront une fois complètement ravitaillé. Une attaque de diversion sur Kassel, au sud du Hanovre serait plus que probable.

Du coup Wurtemberg et sa cavalerie quittent l'armée de Ferdinand Von Brunswick et foncent en Silésie pour lutter contre les cosaques russes.




Front de Poméranie

Les suédois lancent un nouvel assaut contre Stralsund, mais une fois de plus, la garnison tient bon malgré de lourdes pertes.



Il laissent leurs troupes se reposer un peu et 15 jours plus tard, relancent un nouvel assaut. La garnison prussienne est épuisée mais lutte jusqu'au bout face aux suédois mais surtout au cosaques russes qui participent activement à l'assaut. Mais finalement la garnison prussienne cède. Le frère du Roi est même tué dans l'assaut...




Le Prince Wilhelm Von Preussen galvanisant les troupes quelques secondes avant de se prendre un tabouret RÅSKOG en pleine tronche...

Aussitôt la ville prise, une colonne de renfort suédoise arrive à Stralsund pour renforcer la place forte. Les suédois vont redevenir une menace qu'il faudra prendre en compte.

Le Landwher Korps du Marechal Von Dohna devait se mettre en marche pour lever le siège de Stralsund, mais hélas, l'armée russe est repéré en Pologne. On compte 3 ou 4 Corps d'armées qui semblent se diriger vers la forteresse de Kolberg.

Von Dohna reste donc sur Stettin, avec les russes à l'est et les suédois au nord ouest....

[Le Porte-Poisse]

Courage Chataigne !

Il n'y a pas moyen de foutre le boxon dans leur ravitaillement ? Ce sont les Cosaques qui t'en empêchent ?

[Chataigne]

Mes troupes légères étaient avec Wurtemberg au Hanovre, mais là je les ramène. On va déjà tenter de repousser les cosaques et on verra peut être pour stopper le ravitaillement autrichiens. Mais les autrichiens ont pas mal de troupes légères (les fameux Grenzers) donc Casimir sera en mesure de repousser mes raids assez facilement....

Après, mon objectif est de détruire l'armée autrichienne. Si je stoppe son ravitaillement, elle va juste reculer et le problème sera le même j'ai peur. Il faut plutôt que je l'amène à combattre en terrain découvert, peut être en abandonnant la Silésie ... L'avantage des PBEM c'est qu'on a pleeeeein de temps pour réfléchir à nos stratégies Et j'ai passé une bonne partie de la journée à me prendre la tête la dessus .

[Le Porte-Poisse]

Tu m'étonnes ! Ils sont prudents, les coquins...

[Chataigne]

Ils ont peur de mes talents de stratège . Enfin ... surtout de mes officiers surentrainés commandant mes panzercorps. Pas un ne possède moins de 4 à une de ses capacités (Stratégique, offensive, défensive). C'est plutôt pratique .

[Pataplouf]

N'empêche si ton armée n'avait pas décroché contre Von Daun, ç'aurait surement été ta première grosse défaite. Mais je te fais confiance pour écraser l'armée polonaise dans les prochains tours, il ne pourra pas maintenir éternellement 120 000 hommes sur la même province.

[farfrael]

Felicitations pour cet excellent AAR, un plaisir a lire !

[Chataigne]

15 Juillet 1759


Merci Bruit Bleu

Front de Silésie (et un peu de Bohème)

Suite à la défaite de Bunzlau, Fréderic II décide de reculer pour laisser du terrain aux autrichiens. En effet, les affronter en terrain difficile est trop risqué : les autrichiens possèdent de nombreuses troupes légères qui excellent sur ce type de terrain. Le fait que Bunzlau ne se soit pas transformer en désastre est déjà un miracle.

Cependant, les autrichiens ne le suivent pas et restent stationnés à Bunzlau. Le corps de cavalerie légère de Von Wurtemberg étant arrivé à Breslau, Frederic II décide de l'envoyer bloquer le ravitaillement autrichien. Il espère ainsi l'obliger à bouger.



En parallèle, Fréderic II rassemble plusieurs bataillons saxons sous le commandement du General Johan Quadt Von Wickeradt et lance une offensive fictive en Bohème. Le Saxon Korps, qui ne possède ni artillerie, ni train de ravitaillement, a pour mission d'avancer sur Prague afin d'attirer sur lui des troupes autrichiennes qui quitteraient la Silésie.

La ruse semble marcher, car les hussards du Général Von Wurtemberg, détectent une colonne prussienne quittant la Silésie.



Front du Hanovre

Suite au retrait de l'armée française, Ferdinand Von Brunswick décide d'envoyer 2 corps en avant-garde, à l'ouest et au sud. Le but étant de ralentir l'armée française au cas ou elle se redirigerait sur Minden, en appliquant la tactique de la terre brulée. Ferdinand espère aussi que cela incitera les français à avancer plus lentement.

Mais au contraire, français et impériaux foncent tout droit sur les avants gardes.

6 Juillet 1759 : la seconde bataille de Bielefeld.

L'armée impériale tout d'abord, fonce sur la Colonne hanovrienne de Gerd Von Brunck qui se trouve au sud de Minden. La manœuvre est étrange, car c'est juste une partie de l'armée impériale qui participe à l'assaut. Un Corps d'armée impériale reste en retrait du côté de Munster.

Cette bataille est un désastre pour l'armée impériale, car des qu'il apprend la nouvelle de leur mouvement, Ferdinand Von Brunswick ordonne à ses troupes de marcher au son du canon pour soutenir la colonne hanovrienne.

En nette infériorité numérique, les impériaux subissent de lourdes pertes et se retirent du champs de bataille harcelés par la cavalerie de Brunswick.



17 Juillet 1759 : Bataille de Osnabruck

Tout comme les impériaux, les français foncent sur l'avant garde hanovrienne commandée par le Marechal Ludwig Von Zastrow. Devant l'importance de l'armée française, Zastrow décide de se replier sur Minden, mais le Comte d'Armentière le poursuit et le rattrape le 17 juillet.

Aux premières heures de la bataille, seul une partie des troupes du Comte d'Armentières (uniquement celle directement sous son commandement) sont engagées et Zastrow n'a pas à affronter l'armée française au complet. Il réussi à se mettre en position sur une petite colline où il installe ses batteries d'artillerie. L'avant garde française n'en possédant pas, Zastrow tient sa position sans trop de problèmes, en infligeant au passage de lourdes pertes aux français.

Comme il l'avait fait 15 jours auparavant, Ferdinand Von Brunswick fait marcher le reste de son armée au son du canon pour affronter les français. La résistance de Zastrow lui permet à son tour de positionner avantageusement ses pièces d'artillerie qui pilonnent sans relâche les troupes françaises.

Au plus fort de la bataille, les 2 camps engagent pratiquement toute leurs réserves, les français se battent comme des lions, notamment au corps à corps où l'armée coalisée perd de nombreux hommes, mais la puissance de feu plus importante de l'armée de Brunswick (938 canons contre 176 côté Français) décide de l'issue de la bataille.

Après avoir subit de lourdes pertes, les français sont obligés de battre en retraite.





Front de Poméranie.

Les russes continuent d'avancer. Toute l'armée se trouve aux pieds de Kolberg qu'elle assiège pour la seconde fois de la guerre.



- - - Mise à jour - - -

N'empêche si ton armée n'avait pas décroché contre Von Daun, ç'aurait surement été ta première grosse défaite. Mais je te fais confiance pour écraser l'armée polonaise dans les prochains tours, il ne pourra pas maintenir éternellement 120 000 hommes sur la même province.

Ca aurait été la seconde grosse défaite, j'ai quand même laissé + de 20 000 hommes en Bohème au printemps 57. Pour l'armée autrichienne, j'hésite à la laisser en plan ici vu que Casimir ne semble pas vouloir la bouger. Je pourrai abandonner la Silésie et me retourner contre les russes. Et/ou envoyer des renforts à Brunswick pour reprendre Munster avant l'hiver (bon là ça risque d'être juste... ).

Felicitations pour cet excellent AAR, un plaisir a lire !

Merci à toi de le suivre . Ca me fait vraiment plaisir de savoir qu'il est lu. Donc merci à toi !

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Génial, les prochains tours risquent d'être décisifs !

[Le Porte-Poisse]

Ce massacre contre les Français ! Heureusement que tu avais tous ces canons et qu'il faisait beau pour pouvoir en profiter !

Hâte de lire la suite de tes victoires !

[Chataigne]

15 Aout 1759



Armée prussienne (Fronts de Silésie, du Nord et de Boheme).

A la lumières des derniers évènements, plusieurs constats s'imposent :

1) L'armée autrichienne rassemblée et retranchée dans les régions montagneuses de Silésie est bien trop puissante, même pour l'armée prussienne. En effet si les effectifs sont plus ou moins équivalant, l'armée autrichienne peut compter sur 70 compagnies de Grenzer qui sont de redoutables troupes légères (1)
2) L'attaque de diversion sur Prague a été un échec. La colonne de secours autrichienne l'a rapidement ignorée et est rentrée en Silésie.
3) L'armée française, même si elle ne peut être détruite, peut être repoussée si l'armée royale de Ferdinand Von Brunswick a l'avantage du terrain.
4) L'armée russe n'est plus la menace qu'elle était avec seulement 50 000 hommes (sans compter les bataillons et corps de cosaque). Il n'est plus forcément utile de mobiliser toute l'armée prussienne pour l'affronter mais il faut quand même la prendre au sérieux, car elle reste tout de même une menace.
5) Les suédois se sont renforcés suite à la prise de Stralsund et redeviennent une menace à prendre en compte.

La stratégie de pompier mise en place par Fréderic II n'a donc plus autant d'intérêt et le roi décide de réorganiser complètement la stratégie prussienne.

Pour commencer, il abandonne la Silésie trop difficilement défendable face à la gigantesque armée autrichienne. Mais avant il ordonne à la colonne de hussard de Wurtemberg de piller le plus possible la région et de lancer des raids sur des forteresses. Il réussi ainsi à prendre plusieurs forteresses non gardées et bloque complètement le ravitaillement autrichien, au moins pour un temps.



Il confie ensuite Marechal James Keith, la direction d'une seconde armée : l'Armée de l'Oder qui aura pour rôle de protéger la partie nord-est du Royaume. Il y transfère une grande partie de son Armée d'Elbe et Keith pourra donc compter sur près de 80 000 hommes.

Sa mission sera d'en finir avec les russes qui viennent de prendre Kolberg. Mais aussi de faire face aux suédois qui semblent se diriger sur Berlin. Et il devra faire ça rapidement car dans un second temps, l'armée de l'Oder devra être capable de se retourner contre les autrichiens qui viendront de Silésie.

La garnison de Berlin quant à elle est certes très solide (8000 hommes, 250 canons) mais la ville ne possède pas de fortifications et on estime à plus de 20 000 hommes l'armée suédoise. Henri de Prusse (expert en défense), sera donc envoyé en renfort pour les repousser.



Le Marechal Keith et le Prince Henri de Prusse
James Keith est un officier mercenaire écossais au service du Roi de Prusse avec le rang de Marechal. Historiquement, il meurt en 57 en Bohème, et Fréderic II confie à Henri de Prusse, son cadet, la direction des opérations contre les russes.



Enfin avec son armée d'Elbe (40 000 hommes), il rejoint la Saxe et se prépare cette fois ci à lancer une vraie offensive sur Prague. Fréderic II espère toujours obliger l'armée autrichienne à se diviser pour défendre son territoire. Contrairement au Saxon Korps, l'Armée d'Elbe a les moyens de prendre Prague, car équipée de lourde pièce d'artillerie, et possède suffisamment de chariot de ravitaillement pour créer des dépôts. De plus, la présence du Roi à sa tète devrait convaincre les autrichiens d'intervenir.



Le but de cette réorganisation est donc de pousser les autrichiens à diviser leur armée sur plusieurs front. Ensuite il «suffira» d'utiliser la mobilité importante des prussiens pour transférer des corps d'armée entre l'Armée d'Elbe et l'Armée de l'Oder en fonction des évènement. Ou même transférer des corps vers l'armée de Ferdinand Von Brunswick (qui possède déjà un corps prussien de 20 000 hommes, commandé par le Marechal Schwerin) pour l'aider à lutter contre les français


Front du Hanovre

Après s'être reformé à Munster, l'armée française retourne en campagne et se redirige vers l'est, vers Minden et l'armée de Ferdinand. A noter qu'ils semblent avoir reçu des renforts de France qui devraient bien avoir comblées leurs pertes.

Cependant, les impériaux quittent le Hanovre et partent vers le sud. Sans doute vont ils ouvrir un nouveau front. La ville de Kassel semblerait être leur objectif le plus logique, mais elle est éloignée de tout centre de ravitaillement et il faudra donc que les impériaux créent une chaine de dépôt pour avancer.





(1) Dans le système de jeu AGEOD, 2 armées qui s'affrontent ne peuvent pas bien sur aligner toutes leur troupes en même temps. Selon le terrain de l'affrontement, il est possible d'aligner plus ou moins de troupes selon leur poids. Et sur terrain difficile (bois, montagne ...), le poids des troupes régulière est augmenté, contrairement à celui de l'infanterie légère. Ce qui fait qu'au final, l''armée autrichienne qui possède beaucoup de troupe légères, alignera plus de troupes que l'armée prussienne.

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Ce massacre contre les Français ! Heureusement que tu avais tous ces canons et qu'il faisait beau pour pouvoir en profiter !

Hâte de lire la suite de tes victoires !

J'avoue que la même bataille sous la flotte et la défaite guettera... J'espère que Stelteck n'aura pas l'idée d'attaquer en Automne....
J'essayerai de te donner d'autres victoires à lire .

[Chataigne]

1er Octobre 1759


J'espère que vous aimez Telemann parce que vous allez en bouffer .

Front Nord-Est

Le Marechal Keith détache le corps du Prince Henri pour affronter les suédois, et décide de marcher à la tête du reste de l'Armée de l'Oder contre l'Armée Russe

Il prend donc la direction de Kolberg et rencontre l'armée russe de Soltikov à Gollnow. Mais les russes réussissent à affronter les prussiens sur un terrain favorable et le Marechal Keith décide de décrocher pour éviter les pertes inutiles.



Keith ordonne donc au Marechal Von Dohna de rappliquer avec son Landwher Korps afin de renforcer l'Armée de l'Oder. Le Landwher Korps est un corps de milicien mais il possède aussi de nombreux freikorps, de l'infanterie légère qui devrait être utile pour affronter les russes. De plus il possède de talentueux officiers.

En parallèle, la cavalerie de Von Wurtemberg fonce sur Kolberg et bloque complètement le ravitaillement russe

Les russes décident donc de reculer mais l'armée prussienne se lance à leur poursuite et les affrontent le 21 Septembre.




Le Prince Henri quant à lui a dirigé son corps face au suédois et réussi à les intercepter à Zechelin lors de la traversée d'un court d'eau. Le Prince Henri est un excellent officier et un expert en manœuvres défensives. Il réussi à battre les suédois malgré leur supériorité et leur puissance de feu importante.



Les suédois se retirent vers l'ouest en longeant l'Elbe mais Henri de Prusse se lance à leur poursuite et les bat une seconde fois à Ludwiglust.









Front du Hanovre

Les français tentent un nouvel mais se font repousser violemment à Bielefeld. Comme à Osnabruck, les pertes sont importantes des 2 côtés. A ce jeu là, la France risque d'être gagnante car l'armée de Ferdinand Von Brunswick n'a aucune source de renfort contrairement aux français qui engagent de nombreux régiments de mercenaires wallons, irlandais ou suisse régulièrement.



L'armée français se retire une nouvelle fois sur Munster et comme quelques semaines auparavant, l'armée royale de Ferdinand ne la poursuit pas.

Notons tout de même qu'un bataillon d'Highlander est envoyé en renfort au Hanovre. Les highlander sont des troupes écossaises ayant pour particularité de trimballer avec eux, de lourdes épées à 2 mains. Ces troupes se sont distingué il y a peu à la bataille des plaines d'Abraham il y a quelques semaines, qui a permit aux anglais victorieux de prendre Québec.



Front de Bohème

Fréderic entre en Bohème à la tête de l'armée d'Elbe espérant ainsi attirer une partie de l'armée autrichienne. Son plan marche tellement bien que c'est toute l'armée autrichienne qui arrive en marche forcée pour protéger Prague. Frédéric décide donc de rebrousser chemin et de rentrer en Saxe, sa mission en partie accomplie : la Silésie est sauvée. Cependant l'armée autrichienne n'est pas divisée.

[farfrael]

lu n'est pas le mot, cet AAR est devore ! J'attends chaque mise a jour avec impatience
Merci a vous (toi et l'autre cote, cette racaille imperiale, francaise et russe) de prendre le temps de le rediger ! Et de produire un AAR d'une si grande qualite!

[Le Porte-Poisse]

Yep, c'est un peu comme une drogue quotidienne, cet AAR. :P

[Psycho_Ad]

Le problème c'est que c'est pas quotidien.

[Le Porte-Poisse]

C'est clair qu'il y a du laisser-aller !

[Chataigne]

Merci à vous, promis je vais écrire plus vite .

Plus sérieusement, on est sur un rythme d'1 tour par jour pour la partie. Je pourrais rédiger un compte rendu pour chaque tour comme sur le précédent sur RUS, mais sur ROP, certains tours il ne se passe pas grand chose. Je préfère rédiger tous les 3/4 tours afin de raconter des choses .

Et puis à 1 tour par jour, je n'aurais plus de musique à publier .

En tout cas merci à vous de le suivre.

[Chataigne]

1er Décembre 1759



Front nord-est

Suite à sa victoire lors de la seconde bataille de Gollnow, le Marechal Keith décide de poursuivre l'armée russe en déroute. Durant les 2 semaines qui suivent, il inflige de lourdes pertes à l'armée russe lors de multiples affrontements. La majeure partie de l'infanterie est massacrée ou capturée. Seul sa cavalerie résiste, notamment la cavalerie cosaque qui réussi à couvrir la retraire russe et la sauve de l'annihilation totale. Les pertes russes sont énormes, environ 40 000 hommes, mais les prussiens perdent tout de même près de 10 000 hommes dans ces opérations.

Cependant, un corps de cavalerie cosaque échappe au piège du Marechal Keith et se dirige vers Stettin. Il n'a aucune chance de prendre la ville mais devrait être en capacité de renforcer l'armée suédoise et de lancer des raids au printemps prochain.

En parallèle de ces opérations, Keith envoie le Landwher Korps reprendre la ville de Kolberg aux russes afin de les obliger à rentrer en Prusse Orientale.




Du côté d'Henri de Prusse, il a tenté lui aussi de poursuivre les suédois et les a réaffronté à Ludwiglust. Cependant il ne peut poursuivre l'armée suédoise plus en avant car ses troupes sont épuisées et la pluie se met à tomber. Il se replie donc sur Berlin pour passer l'hiver.




Front du Hanovre

Rien à signaler, les français se reforment à Munster et l'armée de Ferdinand Von Brunswick reste à Minden. Aucune des deux armées ne bouge.


Front de Bohème

L'armée de Von Daun stationne toujours à Prague. Von Daun ne prend pas le risque de lancer une ultime offensive en Saxe avant l'hiver.

[farfrael]

Et alors a plus d'AAR?

[Chataigne]

On a mis la partie en pause pour des raisons perso mais en théorie elle devrait reprendre dans quelques jours. Apres l'hivers arrive donc il ne se passera pas grand chose. Du coup l'AAR devrait reprendre dans 1 semaine ou 2 je pense .

[Chataigne]

C'est l'hiver, il neige, les armées se reposent et se reconstituent, se préparant pour les futures campagnes du printemps.

Bilan de l'année 1759.

L'année 59 est encore une bonne année pour la Prusse. A l'ouest, l'armée de Ferdinand Von Brunswick a réussi à tenir en échec l'armée française du Comte d'Armentières à plusieurs reprises. La couronne britannique continue de financer cette armée en envoyant argent et matériel. Une nouvelle brigade d'infanterie arrive aussi à Hambourg. Le corps expéditionnaire britannique est réorganisé en 2 corps distincts sous le commandement du Marquis de Granby toujours, et du Duc de Cumberland qui obtient son premier vrai commandement depuis ses défaites de 57.

L'objectif de Ferdinand cette année ne changera pas : il faut tenir Minden et la rive gauche de la Weser face aux français.

Côté prussien, l'armée du Marechal Keith a réussi à repousser une fois de plus l'armée russe, qui, espérons le, est enfin neutralisée. Suite aux combats de novembre dernier, les troupes prussienne sont envoyée à Berlin pour passer l'hiver. L'armée prussienne va enfin pouvoir se focaliser sur l'armée autrichienne de Von Daun se trouvant actuellement en Bohème. Le Roi de Prusse a hâte de prendre sa revanche face à son échec du printemps dernier en Silésie.





Plan pour l'année 1760

Les autrichiens sont donc la plus grande menace, et le gros de l'armée prussienne sera donc détaché de l'Oder Armee à l'est et sera transférée à l'armée de l'Elbe de Fréderic II. Le Marechal Keith gardera tout de même quelques troupes à l'est : sa colonne personnelle et le Landwehr Korps du Marechal Von Dohna. En effet, les suédois ont reçu de nombreux renfort suite à la prise de Stralsund et ils vont revenir une menace à prendre en compte. L'armée russe devrai aussi avoir quelques troupes à envoyer pour soutenir son allié suédois.

L'objectif principal de cette année 1760 est donc l'armée autrichienne. La combattre en Bohème étant plutôt risquée, Fréderic II met en place le simple plan suivant : il rassemblera les colonnes prussiennes avec lui et feintera une attaque vers l'ouest et les français, espérant attirer l'armée autrichienne hors de Bohème. Une fois les autrichien en Saxe, il sera facile de les couper de leur ravitaillement. Fréderic II se retournera enfin sur les autrichiens, qui, espérons le, se seront légèrement divisé pour reprendre rapidement les place forte de Saxe.