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  1. #2401
    Citation Envoyé par ZyAvo Voir le message
    Je voulais y aller vers 20h mais je pense que c'est trop risqué.
    Attends 3h du matin. Même à 21h la chaleur est folle.

  2. #2402
    > Montpellier.

    C'est pile là où je cours.

    Mais ce midi il faisait 31, ça reste jouable. Quand il fait vraiment chaud, mieux vaut courir entre 21 et 22 à la tombée de la nuit, c'est super agréable.

  3. #2403
    Banlieue proche sud de Paris, le thermomètre il est à 33/34 °.
    Bien pour ça que je cours de 7-8 le matin, c'est limite supportable

  4. #2404
    Dès que le soleil commence à se pointer, ça re chauffe très vite...

    Je suis aller à 6H du mat ce matin, pas le choix. Heureusement, on va reperdre quelques degrés les jours à venir.

    25 le matin, 36 à 17h...

  5. #2405
    Moi j'ai pas couru depuis Dimanche, les 3 morts à Montpellier m'ont bien refroidi en plus juste dans ma tranche d'age. Tant pis si je régresse de toute façon je peut pas aller beaucoup plus bas.
    Citation Envoyé par sensai25 Voir le message
    Y a des mecs qui jouent à CS depuis sa création sur une seule carte : DE_DUST. Bref osef des graphismes, des dialogues et de l'histoire ...

  6. #2406
    Hier soir j'étais parti plein de motivation et j'ai fait que 5 km, la chaleur me faisait des jambes de coton. Même à 12 km/h j'avais l'impression de ne pas avancer.

  7. #2407
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    Faites gaffe avec les coups de chaleur, ça arrive très vite.

    Outre-mer on court même entre 5h et 6h.
    Ouais quand j'étais en Guyane je faisais mes SL de préparation marathon avant 6H du matin. Tous les dimanches. Mes pauvres dimanches.

    Tout ça pour faire une insolation le jour J en plus !

  8. #2408
    Ah ouais !

    Le mec à peine adapté aux conditions qui fait ce temps, énorme...

    Bon, de ce que j'en ai compris, tu as des mecs qui sont recrutés par la Légion plus pour montrer que la Légion est bonne sportivement que pour être vraiment légionnaires. Mais ça n'enlève rien à la perf quand même !

  9. #2409
    je suis allé courir hier soir, la journée était bien couverte donc on devait être à 20 degré à 21h.

    L'air était un peu étouffant mais ça passe quand même.

    J'irais surement demain matin également : 15 degré attendus

  10. #2410
    Pour les dernières sorties de prépa au trail (dimanche) je suis allé courir hier à 11h30 (oui je sais...) sous 30°C.
    Bah on sent tout de suite la chaleur, ma montre m'a indiqué une baisse de 2points sur ma VO2MAX

  11. #2411
    C'est bon, la course est terminée Compte rendu ci-dessous

    Rappel des faits : trail en Chartreuse (autour de Grenoble), course le Moyen Duc (la version petit bras du grand duc). C'est un joli 43.5km avec 2600m de D+.
    J'ai couru que 2 fois plus de 30km dans ma vie, donc pas de référence sur ce type de course
    J'ai quand même 1000km de prépa en 2017, avec 25k de D+

    Matos embarqué (j'ai oublié de prendre en photo les bâtons) :


    Après 1 semaine de canicule, il a plu la nuit de la course. L'avantage : il fait plus frais, l'inconvénient : ça glisse un max.
    Levé à 4h du matin, petit déjeuner (gâteau sportif, pain beurre miel, thé...)

    Départ à 4h45 pour arrivée vers 5h15 au col. On s'hydrate, on vérifie le contenu du sac pour avoir le droit de pénétrer dans le sas de départ.

    Petit sourire crispé avant le départ


    Départ à 6h du matin du col de porte avec 192 autres masochistes

    KM0 : départ à 6h, je me dis : pas trop vite, faut pas se cramer d'entrée. Comme je suis assez en forme je fais le premier km dans un groupe d'environ 15 coureurs, en tête de course. je suis assez haut en rythme (autour de 170 dans la première montée), mais je pense que c'est le stress qui joue.

    KM1-KM9 : rien à signaler, c’est assez vallonné, je garde le rythme sans me faire mal, je laisse partir les premiers devant, et je lâche ceux qui sont derrière, on se retrouve à 3 coureurs isolés. L’un va bien plus vite que moi en descente, l’autre beaucoup moins, mais on reste groupés. Je bois des petites gorgées régulièrement. Premières grosses frayeurs dans le brouillard, ça glisse beaucoup et on voit mal le balisage, j'ai un petit coup de mou, une peur de rater le chemin ou de tomber. Heureusement on ne se trompe pas de route Juste 2 arrêts de 5sec le temps de trouver la rubalise.
    On passe le ravito du KM6 sans stopper (mais je prends mon premier gel, goût produit vaisselle, et je continue à m’hydrater)
    Au KM9, on a une petite descente abrupte, marche obligatoire, ça permet de faire baisser le rythme cardiaque.
    On est plus que 2 groupés.

    KM9 : on attaque la descente vers le col de Charmette, 400m de D-, l’autre coureur me laisse sur place. Je descends bien mais en faisant attention, je double 2 personnes.

    KM12 : second ravito, et scan des puces. Je stoppe 5sec pour le scan et je repars, je mange une barre en route et je bois bien. La montée est forte, un mec me rattrape et il me mets la misère. On commence à doubler les participants du Grand Duc qui sont partis 1h avant mais qui ont 75km à faire . D'ailleurs ça me rassure, beaucoup plus de monde sur le chemin, donc moins de stress pour trouver les rubalises, et en plus le brouillard est parti

    KM12-KM22 : je gère mon effort, je bois régulièrement, je mange un second gel, puis j’attaque une banane et des mangues séchées. Je rattrape le mec qui m'avait laissé sur place dans la première descente et je tiens son rythme. On double pas mal de monde.

    KM22 : j’ai mal aux pieds, mes chaussures me serrent un peu trop en descente. J’arrive au ravito, cette fois j’ai plus d’eau (j’avais 2.5L). Je recharge mes 2 flasques (1L en tout), je bois en verre, je prends une barre de céréales et un morceau de banane et je repars. J’ai dû doubler 20 coureurs au ravito, mais je ne sais pas quels parcours ils font.

    KM22-KM30 : c’est globalement descendant, avec quelques côtes bien raides, j’ai vraiment mal à pied droit, mais je continue à doubler des gens en restant prudent sur la descente. Sur une montée je prends une grosse poignée de mélange banane, mangue, baies de cranberries et goji, je mâche tout ça en même temps comme un Cro-Magnon.

    KM 32 : arrivée à Quaix en chartreuse, second contrôle et nouveau ravito. J’arrive juste en manque d’eau, je recharge, je mange bien (barres céréales au chocolat). Cette fois je desserre un peu les lacets de la chaussure.

    KM 33 : coup de mou, je sais qu’il reste encore 10km, en majorité en montée. C’est la seule côte que j’avais repérée et elle est bien raide. Je cogite aussi parce que je suis arrivée à la distance maximale que j’ai couru, et j'ai peur d'exploser sur la fin.

    KM 34 : je me reprends, je me sens quand même assez bien physiquement, j’ai plus trop mal aux pieds, j’ai encore de l’eau, et à manger et je continue à doubler des gens. Et bordel, je me prépare pas depuis 6 mois pour craquer à moins de 10 bornes de la fin

    KM 36 : dernier ravito au col de Vence. Je m’arrête rapidement pour reprendre 1L d’eau et manger une barre de céréale et je repars pour la dernière côte. Montée au fort du St Eynard : 2,4km à 23%, je sais que ça va faire mal mais après ce sera presque terminé

    KM 37-39.5 : je gère mon effort, je surveille mon rythme. Je double encore quelques coureurs qui sont bien moins en forme, ça me rassure sur mon état personnel.

    KM 40 : arrivée au sommet, j'entame la descente avec un bon moral, je suis assez sur de mes pas, je double pas mal de gens. Le coureur qui m'avait fumé après le second ravito est un peu à la peine, je le double.

    KM 40-42 : je fais toute la descente sur une bonne vitesse, je fais quand même bien gaffe à pas me vautrer.

    KM 42.5 : j'aperçois l'arrivée, je suis gonflé à bloc, j'accélère sur le plat à une vitesse de 10km. J'arrive vers les 170bpm. Je me retourne de temps en temps, mais je ne vois personne me talonner.

    KM 43 : putain de sa mère, il reste un mur de 60m de D+ à 25%. Je l'avais pas prévu celui là J'ai peur de regretter mon accélération du dernier km. Je vois 2 mecs devant moi à l'agonie, je les double à bloc, 175bpm.

    KM 43-44 : ça y est, la dernière côte est passée, je suis dans le dur mais le moral tient bon jusqu'à l'arrivée

    Au final je boucle en 5h35 !
    On m'indique le ravito, je suis un peu dans les vapes et je vais boire et manger des gâteaux apéro de de l'orange.
    Je commence à discuter avec des coureurs qui sont arrivés, et au bout de 5min je me rends compte que je connais pas mon classement

    Je retourne à l'arrivée, et je pose la question, verdict : une belle 4éme place sur 192 personnes au départ.

    Je suis rincé, mais content, j'ai pas de douleurs insurmontables, je ne suis pas tombé, et j'ai tenu le rythme !
    Je regarde le temps de ceux qui me précèdent : 5h02 / 5h03 / 5h24. Aucun regret, je vois pas ou j'aurai pu reprendre les 11min de retard que j'ai sur le 3éme.

    Bref super expérience pour ma première participation à un maratrail !

    Et désolé pour le pavé !

  12. #2412

  13. #2413
    Super résultat, surtout pour une course sur laquelle tu n'avais aucune référence!

  14. #2414
    Bravo ! Belle perf, beau récit ! Merci du partage .

  15. #2415
    Dur une montée pour finir ! Bravo à toi.
    Il y avait plus simple !

  16. #2416
    R.e.s.p.e.c.t.
    Citation Envoyé par Frite Voir le message
    Tu peux dire tout le mal que tu veux sur moi, je ne broncherai jamais, t'as le meilleur avatar du monde.

  17. #2417
    Merci à tous

    J'ai mis le parcours avec quelques données si ça vous intéresse (les données sont lissées après le 35eme km car j'ai changé le mode d'enregistrement)


  18. #2418
    Salut les Canard runner certain parmi vous font l'ultra marin ce week-end?

    Je serai sur le 177km pour ma part si vous y êtes faites moi signe

  19. #2419
    Impressionnant Ewen !

    J'étais aussi sur un maratrail ce WE, le marathon du Mont Blanc en ce qui me concerne.

    Je voulais déjà le faire l'an dernier, mais pas eu de bol au tirage au sort (un mal pour un bien certainement...) !

    Une "petite" course de prépa' deux mois avant du côté d'Argelès (36km - 2000 d+) bouclée difficilement en 5h10, dans des champs de cailloux assez horribles. Il y avait même une montée avec des mousquetons d'escalade, c'est pour dire...

    Pour faire Nantes - Cham', évidemment c'est un poil l'expédition : avion jusqu'à Genève le vendredi, nuit à Genève puis train ou bus le samedi pour arriver à Chamonix dans la journée, la course étant le dimanche matin.
    Sauf que... Pour aller à l'aéroport, mon tram est tombé en panne. Bon, j'avais pris de la marge, donc une bonne demi-heure de perdue, mais rien de grave.
    D'autant que, arrivé à l'aéroport, je vois que mon avion a 1h20 de retard. Bon, là encore, fâcheux, mais rien de bien inquiétant au final. Sauf que l'heure 20 se transforme par la suite en 2h30. Puis en annulation...

    Galère. D'autant que le premier vol disponible est... le lundi !

    De là, un peu panique à bord pour tous les passagers, certains décident de louer un véhicule et de faire la route, quitte à arriver au milieu de la nuit.
    Perso, je vais au comptoir en ayant comme but de me faire reclasser sur le vol vers Lyon, un peu plus tard dans la soirée. Mais la dernière place a été prise juste avant moi.
    La dernière solution? Prendre un train jusqu'à Montparnasse, dormir sur Paris, puis faire Orly/Genève, tôt le samedi matin.

    Après toutes ces péripéties, j'arrive finalement à Chamonix vers 14h le samedi, au final presque comme prévu !

    Retrait du dossard en 5 minutes chrono (impressionnante organisation vu le monde devant moi), blagues avec les bénévoles incluses ("Vous avez pris connaissance de la difficulté de la course?" "Ouais, on va en chier, et pas qu'un peu !"), plat de pâtes, et au dodo (j'avais une chambre à 1,5 km du départ, bonheur) !

    La canicule des derniers jours s'est quand même bien calmée dans la nuit (ce qui a d'ailleurs conduit l'orga à décaler le "duo étoilé" du samedi soir au dimanche matin, évidemment les étoiles avaient mauvaise mine ), il a même pas mal plu dans la nuit...

    Et du coup, le dimanche matin, c'est la tête dans la brume que je me réveille vers 5h15. Au propre comme au figuré parce qu'il y a pas mal de brouillard !

    Il est temps de se rendre sur la ligne de départ, un peu tard même probablement vu que je me retrouve en queue de peloton...
    Juste le temps de réviser le parcours :


    Pour faire court, 17 bornes "roulantes" jusqu'à Vallorcine, les Posettes et son quasi km vertical dans les deux sens, et une fois à Tré le Champs... On verra si on est encore vivant.

    Du coup, dans ma tête, la course commence vraiment à Vallorcine, et donc il faut rester bien sage jusque là. Du coup, pas grand chose à dire de ce début de course, de ces 17 premières bornes, à part qu'on s'est mangé une belle averse. De 10 minutes mais qui a bien mouillé.

    Mission accomplie, néanmoins, j'arrive à Vallorcine en 1h55, frais comme si la course venait de commencer. Deux minutes de pause, le temps de remplir les bidons et d'attraper à grignoter avant le juge de paix.


    Et on attaque directement après le ravito, on a eu assez le temps de se chauffer, il est temps d'attaquer les choses sérieuses !
    Enfin, au ralenti, parce que je suis parti loin dans le peloton, et "doucement", du coup je suis dans le gros du peloton et dans les singles ça pardonne pas... D'autant que la moitié du peloton a des bâtons, et que si c'est certainement utile, ça prend de la place ! Enfin, utile quand c'est bien utilisé, certains ont l'air perdu, et j'ai même failli me faire trancher la carotide par un coureur qui a "légèrement" dérapé !

    Bref, j'essaye de dépasser tant bien que mal, je me sens bien dans cette montée, relativement roulante, donc j'en profite. Au bout d'un moment le chemin s'élargit, je peux enfin faire la montée à ma main. Et je prends mon pied ! Moi qui n'étais pas rassuré, entre ma course de prépa, seule et unique expérience, qui s'était (très) moyennement passée, et mon entraînement presque inexistant en côte (à Nantes, c'est plat...), je me rends compte que je m'en sors bien par rapport aux gens autour de moi, je double pas mal et les gens ont l'air dans le très dur alors que moi je "vole" (c'est bien évidemment très relatif, je suis dans le milieu du peloton pour rappel...).

    Et du coup, j'arrive presque trop rapidement au col des Posettes (un ravito à 2000 mètres, respect...). Je regrette à ce moment de pas avoir pris mon phare anti brouillard, on y voit pas à 10 mètres !
    Même schéma que précédemment au ravito, remplissage des gourdes, grignotage et on repart !

    La suite de la montée sera nettement plus technique, pas mal de cailloux, il faut faire nettement plus attention à ses appuis maintenant, mais le sommet arrive vite.
    Il est temps de se lancer dans la descente. A l'image de la montée, le haut est très technique, puis ça devient un poil plus simple. Ce n'est jamais très roulant mais ça passe pas mal.

    Comme je me sens bien toujours, j'ai envie de la "faire". Mais avec la pluie de la nuit, et la technicité...Wizz ! Une belle glissade. Même pas peur, on relance
    .
    .
    .
    Blam ! Par terre.
    Pour le coup, ça m'a un poil plus refroidi. Du moins sur la partie technique, sur la partie plus roulante, j'ai envoyé, mais avec un poil de réserve.
    Pour autant, ça n'est pas si efficace qu'en montée, des cabris me doublant assez souvent. Respect de réussir à envoyer comme ça sur des parties difficiles !

    Arrivé sur le plat, je sens un début de faiblesse. Faut dire que dans la descente je n'ai pas bu ou presque, et pas mangé depuis le dernier ravito... Pour le coup, je préfère "perdre" une ou deux minutes et avaler une compote avant de repartir, en me sentant déjà mieux.

    On arrive rapidement au Tour, un tapis de chrono me fait croire qu'on est au ravito. En fait c'est juste pour la BH, le ravito est à Tré le Champs... Deux bornes et demi plus loin.
    Bon, vu qu'on est de retour dans la vallée, le public nous porte presque sur ce passage !

    Et ces deux bornes quelque chose sont vite bouclées. Même schéma encore une fois au ravitaillement, une soupe attrapée en plus que je boirai sur le chemin (riche idée je me suis trainé mon bol vide pendant 5 bornes derrière...).

    Cette dernière partie je dois bien avouer que je l'avais presque négligée, les Posettes faisaient tellement flipper ! Pourtant, c'est loin d'être une partie de plaisir ce qui nous attend, 800d+ en 6 km, c'est pas de la tarte !

    Et après quelques centaines de mètres de yo-yo, on attaque une première montée. Plus technique celle-ci, et on repart dans le petit train-train comme aux Posettes. Grrrrrrr.
    Bon bah on prend son mal en patience, on double quand on peut et voilà. De toute façon, ça devient dur donc c'est bien de s'économiser aussi !

    Au bout de 15/20 minutes on bascule dans la descente. Celle-là je n'ai pas la technique pour bien la faire la plupart du temps(pas mal de caillasses), alors je limite la casse pour pas trop perdre de temps (ce qui ne m'empêche pas de faire encore une ou deux belles glissades ).

    La descente est courte, pas le temps de souffler que ça regrimpe, direction la Flégère ! Ca bouchonne toujours, mais de mon côté la forme est moins là... Je continue à doubler un peu mais les relances sont moins saignantes. En fait, en regardant la vitesse ascensionnelle à la montre, c'est pas ridicule (800/850 d+ par heure) mais le ressenti est bien différent... Un ou deux coureurs me doublent comme des avions par contre, je ne sais pas d'où ils sortent mais ça envoie ! Les dernières pentes de cette ascension se font sur une large piste, très pentue pour le coup. Et malgré le ressenti, je vois bien que dans cette portion, je ne suis pas trop mal encore. Je dois bien doubler une quinzaine de personnes sur les quelques centaines de mètres avant le sommet.

    Je ne traine pas sur le dernier ravitaillement, quand on est ici on sait que c'est gagné ! Il reste... 5 bornes ? (un peu plus en fait !) et pas grand chose en d+, bref plus qu'à gérer.

    Enfin ça, c'est sur le papier. Cette portion me semble très très longue pour le coup, pas mal de coups de cul. Quand c'est plat, c'est souvent plein de caillasses. Au final, on ne court pas énormément, mais il faut sans cesse relancer. Et ça devient très très dur. C'est interminable. Ca n'en finit pas. C'est looooooong... Et puis on commence à entendre le speaker au loin, mais on le sait qu'il est loin. Bon certes, il y a pas mal de public, de randonneurs aussi maintenant, pour te féliciter, t'encourager sur ces derniers kilomètres mais ils n'en finissent pas. Et puis tu regardes au loin, et tu vois des coureurs tout au fond, et tu sais que tu vas devoir aller jusque là. Et c'est loin.


    Puis enfin, la délivrance. Du public, beaucoup de monde déjà, qui te tire sur ces dernières centaines de mètres. Le tapis chrono. Et d'un coup, oubliés ces derniers kilomètres. Tu cours, comme tu ne pouvais plus courir ou presque sur les dernières dizaines de minutes. Un dernier virage. Une petite bosse. Et le public qui est là à t'acclamer comme si tu étais une star. Qui est obligé d'être des barrières tellement il est nombreux alors qu'on est à 2000 mètres d'altitude. Et en fait, la ligne est là, juste en haut de cette bosse. La seule que tu vas courir de toute la course au final. Et d'un coup, c'est court, trop court. Si ces secondes pouvaient durer des minutes, tout comme les dernières minutes ont duré des heures...

    Et c'est fini. Je vais taper dans la cloche si fort qu'on a dû l'entendre en bas, à Chamonix. Un rapide passage au contrôle du matériel obligatoire. Je récupère la médaille. Et surtout, une bière ! Elle est méritée

    Je reviendrai à Chamonix, c'est une évidence. Pour cette course là? Pour une autre? Bien sûr, il y en a une là bas qui fait de l'oeil à tout traileur... On verra plus tard, chaque chose en son temps.
    Là, je suis encore un peu sur mon nuage.

    En tout cas, merci à l'orga et aux bénévoles ! C'est une grosse course avec ses avantages et ses inconvénients, mais gérée d'une main de maître. Le balisage est parfait, les ravitaillements sont très complets, et tu as toujours un bénévole prêt à te servir...

    Ah oui, au fait. Le chrono? Au final, il est anecdotique (6h40), tout comme le classement (490ème environ sur 2200 partants) non? Restera une belle aventure et c'est bien là l'essentiel !

  20. #2420
    franchement bravo à tous les deux

  21. #2421

  22. #2422
    Zêtes des warriors les gars. Je suis toujours aussi impressionné quand je lis ça (rien que le voyage aller, j'aurais renoncé) !

    Bravo !
    Citation Envoyé par Frite Voir le message
    Tu peux dire tout le mal que tu veux sur moi, je ne broncherai jamais, t'as le meilleur avatar du monde.

  23. #2423
    Bravo Tyranya pour cette très belle course, et pour cette épopée. Fallait du courage juste pour pouvoir y aller

    A la base je m'étais inscrit à cette course, mais j'ai pas eu de chance au tirage au sort

  24. #2424
    Bravo !
    Il y avait plus simple !

  25. #2425
    Citation Envoyé par flochy Voir le message
    Zêtes des warriors les gars. Je suis toujours aussi impressionné quand je lis ça (rien que le voyage aller, j'aurais renoncé) !

    Bravo !
    Et en même temps quand tu te mets à la course à pied, tu as envie de savoir jusqu’où tu iras. Semi marathon j'ai déjà fait la distance, mais marathon par exemple... A voir ça.

    Sinon, si vous voyer des affaires pendant les soldes sur des montres GPS, faites en signes

  26. #2426
    J'aimerai changer mes Saucony Breakthru trop petite (azu passage je les donne contre fdp je les ai porté - de 10 fois )
    J'ai déjà des Mizuno Wave Sayonara 3 qui remplace peu à peu des mizuno wave rider.

    Je cherche un chausson dynamique mais je connais pas du tout la gamme saucony (du coup pour le moment je me suis arrêté sur des wave aero)
    des avis ?

  27. #2427

  28. #2428

  29. #2429
    Qu'est ce que tu fous dans la vallée d'Ossau ?

  30. #2430
    Voici mon compte rendu de course sur l'ultra marin et ces 177km malheureusement j'ai du arrêté a 156km...je vous laisse découvrir pourquoi

    http://www.runner-life.com/2017/07/u...l-abandon.html

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