A mon avis il va synchroniser une fois rentré chez lui ce soir
Bravo Vautour !
Bon il suffit qu'on parle du SanDisk Sansa Clip+ que le mien vient de me lâcher...
Plus d'affichage ! J'ai bien tenté un reset et aussi de le démonter, en vain.
Le souci c'est que ce modèle n'est plus produit, et se vend désormais super cher sur ebay ou amazon.
J'ai trouvé le dernier revendeur pas cher (en plus en 8G :
http://www.mymemory.co.uk/MP3-Player...Player---Black
Ça vaut peut-être le coup d'en prendre un d'avance à ce prix.
Sinon j'ai aussi commandé un casque lecteur MP3 intégré étanche : le Sony nwz-w273s, je vous ferai un compte-rendu dès réception.
Ca fait cher le sans fil tout de même ! J'utilise ça, ça n'a jamais bougé des oreilles et le son est correct (pour la musique que j'écoute en courant et les podcasts). Il est vrai que ce fil + le cardio + le camelback, sur certaines sorties (comme aujourd'hui), ça fait un peu beaucoup.
Julzn > j'ai eu le malheur de courir une fois dans un stade à proximité du périph, ça m'avait donné un goût de sang de la bouche durant plusieurs jours. Je n'ai jamais eu ça ailleurs, ça fait un peu peur de courir dans un tel environnement...
Je viens de faire une demande pour le groupe edomondo. Pour le moment j'utilisais runtastic, mais je vais tester edomondo, si beaucoup parmi vous l'utilise ca ne peut pas etre mauvais.
Ha j'avais pas vus qu'il y avait un topique du running. SZ c'est Sierre-Zinal?
Wesh wesh
Bon, première inscription à une course faite
Alors ça ne sera pas la foulée des 3 portes, mais le 10km de la fête de l'huma. Normalement, un canard sandalisé devrait courir avec moi
J'ai l'impression que l'article ne vole pas très haut :
- des banalités (il y a plus de pollution près des grands axes, la pollution réduit votre durée de vie, la pluie nettoie l'air)
- des pseudo-blagues (courir avec un masque à gaz)
- Aucune source, très peu de données chiffrées
Une bonne douzaine d'autres critiques possibles (titre interrogatif, pas de réponse, illustration sans rapport direct avec le contenu, introduction ridicule (Après les New-Yorkais et les Londoniens, les Parisiens ont succombé à la folie du running), etc)
Collaboration avec le "Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ)".
Héloaile.
Ça y est, j'ai fait mes premiers tours de piste ce matin. Ça fait un petit moment que je voulais faire un peu de cardio en complément des séances de muscu.
L'idéal serait de faire deux séances de muscu et deux sorties running par semaine, et d'aller vadrouiller tout seul sur les chemins de campagne avec pas grand chose/monde autour.
J'ai donc profité de mes vacances pour m'équiper un peu. Une paire de Mizuno Wave Rider 18 (orange parce que le orange c'est la vie) et deux trois trucs chez Décath.
Pour ma première fois, depuis le collège/lycée, j'ai fait 4 km (pas chronométré, le but était plus de savoir si j'arrivais encore à courir ) dans un petit parc de village d'un kilomètre de tour (sur chemin, pas macadam).
Ça m'a bien plus mais par contre, je me suis trouvé un peu lourdaud. J'imagine qu'il faut que je trouve mon rythme et surtout ma foulée. J'y retournerai vendredi en essayant de partir moins vite et de tenir plus longtemps.
Arriver, à terme, à tenir 10km, ce serait déjà pas mal.
Suite à une discussion IRC et une discussion avec Romain hier :
Avenue of the Giants, courses (marathon + semi + 10kil) dans le Humboldt Redwoods State Park, au milieu de séquoias géants.
Dans le nord de la Californie, début mai.
Ca me tente, mais c'est un peu irréaliste :/
@Vautour
bravo pour la course et courir aux milieu de sequoia mais rien que le voyage ça fait un sérieux investissement
Bilan de Sierre-Zinal, 31km, 2200m D+ (et 800m D-), avec Romain (Ze Venerable) et Michael (TooDeep2Bip)
Site : http://www.sierre-zinal.com/
Parcours :
(les pourcentages correspondent à une estimation du temps de course)
Si vous voulez une version 3D, une belle animation se trouve dans cette vidéo d'il y a 2 ans.
Par ailleurs, vous trouverez quelques photos sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Sierre-Zinal, ça peut aider à mieux se faire une idée de mon récit.
Prologue :
Après l'Eco-trail à Paris, où Michael était venu de Genève pour courir avec Romain, Willy et moi, l'idée avait été lancée de se retrouver pour Sierre-Zinal, que Michael avait brillamment couru l'an passé. Romain et moi nous lançons dans l'aventure (Willy ne pouvant pas pour cause de vacances). On s'entraine chacun comme c'est possible (Michael dans les Alpes, Romain et moi en forêt de Meudon et Parc de Saint-Cloud, ainsi qu'une sortie dans les Vosges pour moi).
Sierre-Zinal est une course de montagne (avec ravitos tous les 5km environ), pas un trail (qui serait en (semi-)autonomie). Moins d'un kilomètre sur bitume ou béton, c'est surtout du chemin en forêt ou alpage, souvent assez large pour deux ou trois, parfois pour un seul. Quelques petits passages sur des pierres.
Départ à 5h00, environ 2200 participants en catégorie touristes
(la catégorie dite "Elites" d'environ 1000 coureurs a son départ fixé à 9h30)
Objectif perso : Pas vraiment d'objectif. Initialement, on était inscrits avec un objectif de 5h30.
Rapport médical : Ok pour moi et Michael, un genou douloureux pour Romain (chute deux semaines avant).
Rapport météo : Pluie, arc-en-ciel, soleil, pluie. Très mitigé au final. Sera détaillé par la suite.
La course :
Pour la course le dimanche, Romain et moi arrivons dès le vendredi soir à Genève. Michael nous fait visiter la ville le matin, on mange à midi avec Greg, un de ses amis qui fait la course en Elite, puis direction Sierre, à 2heures de train de Genève. On retire nos dossards sans difficulté, et on nous indique notre logement : la salle de sports "Goubing", accessible facilement "à droite après l'église, il y a un tunnel, puis il y a un escalier, mais suivez les panneaux, c'est facile". 30min et 5 demi-tours plus tard, on arrive à destination, avec 2 autres personnes perdues tout autant que nous.
Une centaine de matelas sur le sol, des couvertures (merci la protection civile suisse), et déjà une vingtaine de coureurs installés.
On retourne au centre du village pour aller manger avec Greg assez tôt. Comme à midi, on mange nos pâtes consciencieusement, entourés d'autres coureurs (certains ajoutant bière et café à leur repas).
Retour au gymnase, où on prépare au maximum nos affaires pour le lendemain. Vers 21h, on est couchés (comme une bonne moitié du gymnase, rempli aux deux tiers), réveil prévu à 3h00.
Dimanche matin, 2h59, la lumière fut. Le responsable allume sans préavis toutes les lumières du gymnase. En pratique, depuis 2h30 du matin, une bonne dizaine de personnes s'étaient déjà levées pour aller aux toilettes ou prendre une douche. Et la nuit, bien que calme, avec des ronfleurs assez discrets, ne nous pas vraiment permis de beaucoup dormir (entre 2 et 4heures). Vers 3h20, on se met en route dans la nuit, à la frontale, en direction du même restaurant que la veille au soir, où est organisé le petit déjeuner pour les coureurs. C'est assez plein, mais on arrive à s'installer et à se remplir l'estomac comme il faut. L'ambiance de course commence à se faire sentir, avec tout le monde déjà en tenue, des discussions sur le parcours, les éditions précédentes, etc.
On est alors acheminés en bus jusqu'au départ, où on se débarrasse de nos gros sacs pour ne garder qu'un petit camelback (avec affaires de pluie, un peu d'eau, un peu à manger). Tout ceci dans la nuit noire, avec quelques centaines de mètre entre le bus et le départ, où nous étions des centaines, frontales allumées, à avancer dans la nuit.
On s'installe dans notre sas, l'ambiance est bon enfant, les discussions et petites blagues vont bon train, et le speaker fait le décompte. 2 minutes avant le départ, on a le droit à l'hymne de la course.
5h00 : nous partîmes pour 31km.
* On entame la course par un bout de la route montant à Zinal, avant de vite avoir le choix entre deux chemins (de longueur à peu près équivalente, se rejoignant après quelques kilomètres). On opte pour celui emprunté par les élites. La pente est violente pendant quelques kilomètres, tout le monde marche, en procession (souvent en file indienne). Un millier de frontales dans la forêt, étalées sur 2km, le spectacle doit être superbe pour un point de vue extérieur (si quelqu'un trouve des photos, je suis preneur). Régulièrement, on se retrouve arrêtés pour plusieurs minutes, là où le chemin se rétrécit de 2 à 1 personne de large. Niveau météo, la pluie qui n'était au début que quelques gouttelettes se renforce petit à petit, jusqu'à devenir un crachin assez froid et désagréable. Après 4km et 700m de dénivelé (en une heure de "course"), on arrive au premier ravitaillement, où on ne s'attarde pas trop, juste le temps de boire 2 gobelets et de manger un peu. Jusque là, tout va bien.
* La marche dans la nuit reprend, pour 1 ou 2 kilomètres supplémentaires, souvent en file indienne (avec encore des bouchons). La pluie faiblit un peu, on a le droit à un bel arc-en-ciel (je vous mettrai la photo si vous êtes gentils). La vue sur les cinq 4000 (Weisshorn (4 506 m), Zinalrothorn (4 221 m), Ober Gabelhorn (4 073 m), Cervin (4 478 m) et Dent Blanche (4 357 m)) est un peu bouchée par les nuages lorsqu'on passe devant le panneau nous indiquant qu'on devrait les apercevoir.
Petit à petit, la pente devient plus raisonnable. On accélère la cadence, on double un peu, mais on ne lance pas vraiment la machine. Au bout de 2h de course, on atteint Ponchette, second ravitaillement, à 1870m d'altitude (donc plus de 1300m de dénivelé dans les pattes), où on commence à prendre des bouillons (au minimum un gobelet à chaque ravitaillement à partir de maintenant), en complément d'autres choses. À ce point-là, on est censé avoir fait un gros tiers de l'effort. Et jusque là, tout va bien.
* Le rythme accélère un tout peu après Ponchette, où on trottine sur quelques faux-plats montants en alternant avec la marche, ce qui permet d'atteindre du 6-7km/h, voire même du 10-11km/h sur deux kilomètres très roulants (voire descendants). La météo est un peu meilleure, mais avec 2h30 de course, une altitude de 2000m, la course n'est pas non plus super facile. Nous avons dépassé la limite des arbres, et nous sommes maintenant dans des alpages, sur une chemin assez large (3mètres ?) en terre, type route pour 4x4. Il nous reste environ 3heures de course, donc je joue la prudence et tempère mes deux compères qui souhaitent accélérer. Ravitaillement de Chandolin, bouillon, photo (on voulait en prendre une par ravito, mais nous avons failli). Jusque là, tout va bien.
* Michael nous indique au fur et à mesure ses indications sur le parcours, les zones aux alentours, et partage ses souvenirs de l'année précédente. On continue notre petit rythme pépère, trop pépère peut-être. Le parcours jusqu'au ravitaillement suivant est un faux plat montant, mais on passe plus de temps à marcher qu'à courir. Je tiens le coup, mais ce n'est pas la grande forme et je n'ose pas relancer. Romain commence à avoir un mal de tête de son côté (l'altitude peut-être). On dépasse la mi-course en distance, et les 60% d'efforts au ravitaillement de Tignosa, à près de 2200mètres, où on reprend du bouillon et une photo. Environ 3h15 de course, et malgré nos petits soucis, jusque là tout va bien.
* On a encore quelques kilomètres d'alpages, avec des chemins plus ou moins larges (des passages en file indienne à nouveau), de nouveau assez roulants, mais on ne court que de petites portions, la majeure partie étant marchée. On s'approche doucement (dans tous les sens du terme) vers la partie culminante de la course, d'abord l'hôtel Weisshorn (passé en un peu moins de 4h) puis Nava. La pluie refait son apparition, les chemins en singletrail où il est très difficile de doubler aussi. Il ne fait pas bien chaud (5-8° ?), et la pluie qui fait son retour nous a bien refroidi (malgré les bouillons). Mais on avance, et jusque là tout va bien.
* Une fois passé Nava (22,5km de course, 2400m d'altitude), il ne nous reste plus que des "vagues" (alternance de petites descentes et petites montées, entrecoupées de faux-plats), où on trottine un peu avec un peu de marche entre. À nouveau, c'est surtout du singletrail, et on avance donc plus ou moins au rythme environnant. Notre objectif de 5h30 semble un peu loin. On a largement dépassé les 4heures de course (avec 2-3-4h de sommeil, ça fait bizarre, pour moi du moins). Et on a le droit maintenant à un petit kilomètres d'alternance de singletrail sur chemins et sur pierriers, au niveau du dernier ravitaillement (encore du bouillon, toujours du bouillon). Jusque là tout va bien.
* Restent 5 kilomètres et 600m de D- (majoritairement répartis sur 2km vers la fin). Le faux-plat descendant est majoritairement trottiné (sauf les passages pierreux), puis on se lance dans la fin de la descente, bien plus raide. Rapidement, on se retrouve à devoir faire un arrêt technique de 9minutes, où on profite pour déconseiller aux coureurs de prendre un raccourci trop dangereux. On repart, dans du singletrail bien pentu entre les arbres. On se fait doubler par la tête de course Juniors (partis de Chandolin à 9h30) : des barbares de 18-19 ans descendant à toute allure les pentes escarpées. Le cri "Junior" devient synonyme de "écarte toi du chemin et attends-toi à voir quelqu'un passer à 16-18km/h sur un chemin de 20 cm de large zigzagant entre arbres, racines et pierres)". Heureusement, ils ne dépassent pas la vitesse du son. Après un tel kilomètre entre les arbres, on arrive au kilomètre de descente raide dans la prairie, où les juniors courageux coupent tout droit, et où les touristes suivent les petis chemins en lacets. Le genou de Romain tient le coup. On arrive alors dans les derniers hectomètres avant Zinal, où une foule dense nous encourage à coup de "Hop hop hop" (il y avait d'ailleurs des spectateurs tout le long du parcours, très sympathiques à chaque fois). Dans les derniers virages, la foule est compacte, derrière un large ruban, puis derrière des barrières. J'ai rarement vu une telle ambiance sur une arrivée. On passe la ligne tous les trois en même temps.
5h47m42s
On passe rapidement au ravito, Michael et moi profitons d'un rapide massage (Romain a attendu gentiment, mais sa file n'avançait pas du tout). Puis récupération des sacs (bien abrités comme il faut, les Suisses sont des gens bien), douche, spectatage de l'arrivée des premiers Elite (Kilian Jornet qui gagne pour la 3e fois, et les autres derrières, qui ont une vitesse impressionnante après 2h30 de course), repas, puis on tente d'aller voir l'arrivée de Greg (vous noterez l'épanadiplose). Sauf qu'il est arrivé une petite dizaine de minutes plus tôt que prévu, et il démolit le record de Michael (3h49 contre 3h58). La revanche sera l'an prochain.
Bilan personnel :
Pour une première course de montagnes, avec la météo et le temps moyen, je suis satisfait, mais frustré.
Le paysage semblait superbe, vu les photos des années précédentes, mais c'était trop nuageux pour en profiter. J'ai été beaucoup trop prudent au niveau du rythme, et j'étais en permanence dans une "zone de confort" (même si la fatigue physique et mentale se faisait sentir après 5heures de course), d'où les "jusque là, tout va bien".
Mais niveau ambiance (autres coureurs, spectateurs, accordéoniste, bénévoles), expérience, c'est superbe. La veille et le lendemain de course ont aussi été très sympathiques.
Probablement que j'y retournerai l'an prochain, en élites, avec un entrainement plus poussé, et un vrai objectif de temps (4h30 ?), avec probablement le plaisir de voir Michael reprendre son record à Greg.
Encore merci à Michael pour l'accueil.
Prochaines courses prévues de mon côté :
- Semi de la foulée des 4 portes à Rosheim le 27 septembre.
- Semi de Vincennes le 25 octobre.
Dernière modification par Vautour ; 11/08/2015 à 20h03.
1) Super compte rendu. Humour, descriptions chouettes, vraiment, merci pour cette lecture agréable.
2) Merci pour la BO
3) Je veux la photo d'arc en ciel
4) Junior ! Hop hop !
5) J'ai du googler épanadiplose
6) Ca me parait quand même extra comme effort et performance avec une nuit si courte et des conditions difficile. Je pense que tu as bien fait de te ménager pour une première fois, ça te permet d'y aller plus franchement l'année prochaine !
7) Bravo !
Résumé court, complètement gratuit et très clairement grinçant:
Plus sérieusement, je rajoute ma note personnelle et mon feeling d'après course.
- On court un peu?
- Non.
L'an dernier c'était ma première participation (CR CPC >> ici <<). Je courais en élite, après pas mal d'entrainement en montagne (environ 6'000m D+ sur le mois précédent), et je terminais avec un relativement bon score, juste sous la barre des 4h. Après avoir fait la course dans la catégorie reine, je me demandais vraiment ce à quoi ça ressemblait de la faire en touriste... Un départ nocturne?! vraiment? Et ça me donnait aussi envie de la faire découvrir à des personnes pas forcément chaude pour une première tentative "officielle" en élite. Un peu déçu par l'eco-trail de Paris, c'était finalement l'occaz de rendre la pareil à Eric qui m'avait invité pour l'occasion, et à Romain avec qui j'avais couru une petite partie du parcours.
Au final, si je dois tirer quelques points de ce que j'en ai ressenti, la catégorie touriste, pour moi c'est et c'était:
- un départ de masse à 5h du matin, avec un réveil à 3h dans un dortoir rempli d'autres coureurs. Une nuit courte et agitée, une ambiance de fête dans la ville
- une ambiance incroyable au départ encore, un attente dans la nuit noire à la lueur des frontales des milliers de coureurs autours de nous
- une longue, très longue montée à la frontale, dans la nuit et en file indienne, féérique, presque en procession, où les discussions peu à peu se taisent et ou le bruit des respirations haletante commencent à se faire entendre avec l'augmentation de la pente et la durée de l'effort
- une ambiance incroyable entre coureurs, aussi, avec des barres de rires en entendant disserter les gens autours de nous, ou en discutant au hasard des rencontres et des obstacles
- une occasion de voir la course autrement, de la courir différemment, selon les objectifs divers et variés:
- certains touristes la court tout aussi vite que de très bons élites... (117 en moins de 4h, meilleur touriste en 3:10.49,3, ce qui est un de temps)
- d'autres pour l'ambiance générale, les gens, le plaisir de participer à quelque chose de grandiose et communautaire, qui demande un effort inhabituel, ou encore pour le faire en famille (certaines sur 3 générations!) ou entre amis (NOUS!)
- aussi souvent pour avoir le privilège de voir arriver les élites, avec le sentiment de fierté d'avoir couru la même course, franchis les mêmes obstacles, et l'admiration pour la vitesse de ces superstars de la discipline sur un parcours que désormais on connait et sait évaluer (car oui, la plupart des meilleurs coureurs de montagnes sont là chaque année, y compris Killian Jornet)
- ou encore pour simplement arriver au bout d'une épreuve qui parait surhumaine, comme ces acharnés qui surmontent leurs handicaps et parcours les 31km et 2200m de D+ quasiment rien qu'à force de leurs volontés
- l'occasion enfin complètement surréaliste et émouvante de voir arriver un à un les juniors, les plus rapides comme des fusées hors de contrôle (le fameux "JUNIOR!!" si bien raconté par Eric), mais avec aussi une quantité invraisemblable de tout petit bouts de choux de 7 ou 8 ans (je n'y croyais pas), des étoiles plein les yeux, fier, au milieu de la foule de supporters entourant les derniers mètres avant la ligne d'arrivée, les acclamant de toutes leurs forces. Ils ont bouclé seul les 19km et 450m de D+ du parcours juniors!
Voilà, niveau course on s'en sort pas trop trop mal, surtout en ayant marché sur l'ensemble des parties montantes... Malgré de très jolies gazelles, nous rattrapant, trottinant tout le temps, elles, et mes regards implorant et larmoyant à mes deux comparses en les voyant s'éloigner. Globalement, j'ai un peu rongé mon frein, mais j'ai trouvé la course terriblement intéressante pour beaucoup d'autres aspects, globalement tous ceux cité plus haut (plus les gazelles. Une coureuse de montagne, c'est ).
Un peu dommage qu'Eric et Romain n'aient finalement pas vraiment oser lâcher la bride de temps en temps, on aurait sans doute pu gagner 30min et ils auraient eu un meilleur aperçu de vraies conditions de courses (sur 5h, ya largment moyen de récupérer...). ça aurait aussi permis de se rendre un peu compte que, pour finir la course avec des temps plus ambitieux, on n'aborde pas les chemins de la même façon. Le rythme est différent, la prise de risque aussi. L'effort à 2'000m+ est exigeant, les montées éreintantes et la course demande énormément d'attention lorsque les chemins sont étroits, cabossé, en descente ou sinueux, ou tout en même temps.
Mais bon, maintenant vous connaissez le parcours, vous découvrirez cet aspect à la prochaine participation! De mon côté, vu que mon pote Greg a pulvérisé mon temps de l'an passé (et le siens!), l'an prochain, j'y retournerai forcément avec un autres objectif... Mais je suis content d'avoir pu partager l'expérience et découvrir l'autre versant de l'épreuve.
J'espère que ce petit aperçu de la suisse, de Genève, du Valais, des alpes helvétiques, et de cette course somme toute mythique vous aura plu. J'espère aussi vous avoir donné envie de revenir. J'ai en tout cas eu du plaisir à vous accueillir ici!
Si d'autres Canards sont intéressé pour les prochaines éditions, ça demande juste un peu d'organisation... Mais c'est une course qui en vaut vraiment la peine.
Bravo, jolie course (et à mon avis, il vaut mieux être prudent sur ce genre de courses, parce que si tu exploses, ça doit être très violent pour le coup) !
Et au passages, quelques vidéos qui en parlent:
Un élite random:
Un reportage de la télé nationale suisse romande:
Une touriste en caméra embarquée:
Habitant Sierre je vous accompagne volontiers l’année prochaine Je n'ai pas encore eu l'occasion de la faire!
Wesh wesh
Bravo à vous, et merci pour le CR. C'est beau on s'y croirais
J'ai sûrement pas le niveau mais ca fais envie.