Un peu plus tard, le gars me demande sa carte PSG, et la, je lui demande le mot magique...
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Et le nouveau challenger
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Poule xD
Cela dit les mecs se méfient pas... ils doivent parler à des gens bien gratinés à longueur de journée pour tomber dans le panneau de cette façon.
EDIT : j'ai trouvé une série TV ivoirienne consacrée au sujet qui nous intéresse : http://tinyurl.com/y8nzdvoa Apparemment elle rencontre beaucoup de succès là-bas ainsi que chez la diaspora. Ah sinon, j'ai googlé la C/P/C tout à l'heure avec son intitulé entier, et ce forum tombe en 2e position... gaffe !
Dernière modification par Robinsoon ; 26/07/2017 à 11h00.
Si j'ai le courage ce soir, je vous remonte ce que j'ai sous la main.
Dedans y'a un médecin qui soigne le Sida
J'attends l'enket......la police qui prend contact.....qui cherche des complices
Ma LudothèqueDo not fear me. Ours is a peaceful race, and we must live in harmony...
"La vie de l'enfance" xD les poneys, les p'tits lapins, la pole dance... et l'autre : "T'as le sida ? Tkt, tiens voilà un docteur. Aboule mon fric maintenant."
En attendant le dénouement de l'enquête (qui connaîtra à n'en pas douter de picaresques rebondissements), je voudrais vous faire partager un petit quelque chose que j'ai trouvé.
Connaissez-vous les arcasien, ancêtres des br00t3urs ?
Au XIXe, on les trouve à... Paris. Il s'agit de prisonniers qui profitent de leur temps derrière les verrous pour monter toutes sortes d'escroqueries. Le sc4m était alors nommé "l'arcat", ou la "lettre de Jérusalem" (du nom de la prison de Bicêtre située rue de Jérusalem). On surnommait ses auteurs arcasiens ou arcasineurs. Vous allez voir que la méthode n'a pas changé malgré son âge.
Le procédé a été décrit en détails par Eugène-François Vidocq (1775-1857), célèbre fils de boulanger devenu bagnard devenu chef de la sûreté devenu détective privé devenu Gérard Depardieu (euh non). Vous pourrez retrouver les détails ci-dessous dans ses Mémoires, gratuites sur le net, et passionnantes quoique romancées.
(Vidocq - Portrait d'Achille Devéria - DP)
Les lettres de Jérusalem sont la conséquence de la première Révolution française. On peut supposer qu'elles existaient déjà sous une autre forme. Leur premier âge d'or semble s'être déroulé de la fin de 1789 à l’an VI de la République. Les arcasiens, qui se sont beaucoup enrichis grâce à elles, étaient surtout des détenus du département de la Seine et plus particulièrement de Bicêtre.
L'arcat commençait par se procurer un maximum d'adresses correspondant à des nostalgiques de l'Ancien Régime. Il leur envoyait ensuite une lettre du genre :
Monsieur,
Poursuivi par les révolutionnaires, M. le vicomte/comte/marquis de (insérer ici le nom d'un noble connu de l'époque) au service duquel j’étais en qualité de valet de chambre, prit le parti de se dérober par la fuite à la rage de ses ennemis ; nous nous sauvâmes, mais suivis pour ainsi dire à la piste, nous allions être arrêtés lorsque nous arrivâmes à peu de distance de votre ville ; nous fûmes forcés d’abandonner notre voiture, nos malles, enfin tout notre bagage ; nous pûmes (ça change de la conjugaison acrobatique des br00t3eurs, hein ?) cependant sauver un petit coffre contenant les bijoux de Madame, et 30000 francs (96000 euros ? Si un spécialiste des monnaies passe par là...) en or ; mais, dans la crainte d’être arrêtés nantis de ces objets, nous nous rendîmes dans un lieu écarté et non loin de celui où nous avions été forcés de nous arrêter (dans d'autres versions, le "trésor" a été jeté au fond d'une mare) ; après en avoir levé le plan, nous enfouîmes notre trésor, puis ensuite nous nous déguisâmes, nous entrâmes dans votre ville et allâmes loger à hôtel de (nom d'hôtel au pif).
Nous nous informâmes en soupant d’une personne à laquelle on pût, au besoin, confier des sommes un peu fortes ; nous voulions charger cette personne de déterrer notre argent, et de nous l’envoyer par petites parties au fur et à mesure de nos besoins, mais la destinée en ordonna autrement. Vous connaissez sans doute les circonstances qui accompagnèrent l’arrestation de mon vertueux maître, ainsi que sa triste fin. Plus heureux que lui, il me fut possible de gagner l’Allemagne, mais bientôt assailli par la plus affreuse misère, je me déterminai à rentrer en France. Je fus arrêté et conduit à Paris ; trouvé nanti d’un faux passeport, je fus condamné à la peine des fers, et maintenant, à la suite d’une longue et cruelle maladie, je suis à l’infirmerie de Bicêtre.
J’avais eu, avant de rentrer en France, la précaution de cacher le plan en question dans la doublure d’une malle qui, heureusement, est encore en ma possession. Dans la position cruelle où je me trouve, je crois pouvoir, sans mériter le moindre blâme, me servir d’une partie de la somme enfouie près de votre ville.
Parmi plusieurs noms que nous avions recueillis, mon maître et moi, à l’hôtel, je choisis le vôtre. Je n’ai pas l’honneur de vous connaître personnellement, mais la réputation de probité et de bonté dont vous jouissez dans votre ville, m’est un sûr garant que vous voudrez bien vous acquitter de la mission dont je désire vous charger, et que vous vous montrerez digne de la confiance d’un pauvre prisonnier qui n’espère qu’en Dieu et en vous.
Veuillez, Monsieur, me faire savoir si vous acceptez ma proposition. Si j’étais assez heureux pour qu’elle vous convînt, je trouverais les moyens de vous faire parvenir le plan, de sorte qu’il ne vous resterait plus qu’à déterrer la cassette ; vous garderiez le contenu entre vos mains ; seulement vous me feriez tenir ce qui me serait nécessaire pour alléger ma malheureuse position.
Je suis, etc.
P.-S. Il n’est pas nécessaire de vous dire qu’une affaire semblable à celle que je vous propose doit être faite avec la plus grande discrétion ; ainsi, dans votre réponse, qui devra passer par le greffe de la prison avant de m’être remise, bornez-vous, seulement à me répondre, oui, ou non..
Les échanges se faisaient aussi, parfois, avec la complicité du personnel de la prison, en échange d'un pourcentage et d'un peu de tranquilité. Sur les nombreuses lettres qui partaient de la taule, 20% recevaient une réponse.
Lorsque le "pantre" ou le "sinve", c'est-à-dire le pigeon, était ferré, celui-ci recevait une deuxième lettre, style : "Béni soit le Ciel que vous m'ayez répondu ! Je suis prêt à vous envoyer l'emplacement du coffre. Maaaais malheureusement, pour subvenir à mes besoins, j'ai dû mettre ma malle en gage chez un infirmier, en garantie d’une somme de (insérer ici un montant variable selon le budget supposé du gogo mais misérable en comparaison de ce qu'il espère gagner, genre 1500 francs). Et le plan est dans le double-fond de la malle... Si vous m'envoyez la caution, je vous fais suivre le plan."
L'arnaque se faisait à deux, un second prisonnier étant chargé de "figurer", c'est-à-dire de se faire passer pour le malchanceux domestique. Ainsi, si un pigeon se pointait à la prison pour apporter l'argent en personne, le "figurant" jouait la comédie et remettait un plan bidon. Et Vidocq de citer la mésaventure d'un marchand de drap "surpris minant une arche du Pont-Neuf, sous laquelle il croyait trouver les diamants de la duchesse de Bouillon".
Vidocq lui-même, pourtant réputé pour sa connaissance de toutes les magouilles de l'époque, reçut des "arcats" de la part d'escrocs culottés. L'un d'eux, qui avait lu son autobiographie, lui adressa un jour une lettre dans laquelle il se faisait passer pour quelqu'un qui avait facilité son évasion du bagne de Toulon. Vidocq, flairant l'embrouille, envoya une réponse exigeant de ce "ramastique" des précisions que seul quelqu'un qui avait assisté à son évasion pouvait connaître. Son correspondant répondit à son tour par des insultes très parfumées.
Le premier détective français, Vidocq, est donc aussi le premier chasseur d'escrocs connu à avoir obtenu un trophée.
Toute cette pub pour toi salakis sur twitter . Si je te fais pas avoir de nouveaux abonnés je sais pas ce qu'il faut faire
Intéressante ton histoire Robinsoon, il me semble qu'un histoire de Sherlock commence par une lettre similaire.
Tu es tombé sur un brou débutant Salakis, plume le.
Récupère son mot de passe, et demande lui une lettre de pardon manuscrite
"Mo/nique Mitterand."
En même temps il y à que des brou/brou pour aller dans la section célibataire de Google+...
Dernière modification par TreeShepherd ; 03/08/2017 à 10h09.
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