Il y a ça : https://www.service-public.fr/partic...sdroits/F31576
Mais je ne sais pas à quel point c'est applicable ici, il faudra attendre les experts ès SSII.
Il y a ça : https://www.service-public.fr/partic...sdroits/F31576
Mais je ne sais pas à quel point c'est applicable ici, il faudra attendre les experts ès SSII.
Du coup si, c'est complètement applicable pour cette raison là :
Le salarié ne peut pas refuser l'application de la clause de mobilité, sauf s'il se trouve dans l'un des cas suivants :
- ...
- La mutation demandée porte atteinte à la vie personnelle et familiale du salarié (par exemple, si la mutation entraîne des modifications de ses heures de travail incompatibles avec ses obligations familiales).
Attention il ne s'agit pas d'une mutation. Il n'est pas transféré à l'autre bout de la France, c'est un (long) déplacement.
Merci pour ces premières infos intéressantes.
Bonne remarque oui.
Sur une précédente mission, mon entité de rattachement était une agence située près du site du donneur d'ordre, à des centaines de kilomètres, même si mes interventions étaient en IDF (et le siège social du client aussi).
Mais ils n'ont pas des agences partout, ça ne pourra donc pas tout le temps être de la mutation.
Ouais, question intéressante sur la clause invoquée.
Convention Syntec.
Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !
Alors déjà :
Tous les frais seront à sa charge, et je te conseille de dire que tu ne déménageras pas. Tu fais la mission, tu bouffes au resto tous les jours, et ça va lui coûter tellement cher qu'il changera d'avisEnvoyé par https://www.syntec.fr/convention-collective/deplacements-et-changement-de-residence-en-france-metropolitaine-corse-comprise/
Pas mal d'infos ici: http://s3i.med.free.fr/Documents/Dos...t%20Syntec.pdf
A priori, tu peux facilement justifier de contraintes familiales qui t'autorisent à refuser une mission lointaine. Il n'est pas interdit de refuser une mission, c'est très mal vu et il faut avoir de vrais arguments, mais ce n'est pas interdit. Mais clairement, il est fort probable que ça ne passe pas comme une lettre à la Poste...
Tu peux avoir de la chance mais il faut rapidement te préparer au pire: choisir entre accepter de passer ton mercredi non travaillé ailleurs que chez toi ou dans le train et le licenciement dans des conditions pas forcément sereines. Oui, il y aura une part de bluff (des deux côtés), d'intimidation, etc. qui dépend de plein de choses mais dans le contexte actuel, je dirais que le licenciement est une hypothèse à considérer sérieusement. Personne ne peut te dire quel est le bon choix pour ton cas - je me doute que les deux alternatives sont très peu souhaitables de toute façon, mais l'une l'est toujours un peu plus que l'autre et le plus tôt tu y auras réfléchi, le mieux ce sera. Si le licenciement t'est préférable, tiens bon, tu n'as rien à perdre et tout à gagner à être inflexible. A l'inverse, si le licenciement n'est pas souhaitable pour toi, je ne tirerais pas trop sur la corde et j'essaierais plutôt de devancer la question en cherchant à montrer que tu comprends le contexte et que tu es prêt à faire des efforts aussi mais que tu veux une compensation - "OK, je change au lundi/vendredi mais je veux une mission cool et dans la région", "OK, je laisse tomber le 80% mais je veux une augmentation" (on sait jamais ), ou autre chose.
Bon courage.
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+1 relis bien en détail comment est rédigée ta clause de mobilité dans ton contrat de travail (il y a sûrement un paragraphe spécifique), c'est important. Certaines clauses sont parfois trop vagues, au point d'être non applicables du point de vue du droit. Exemple : https://www.village-justice.com/arti...mais,4865.html
Je suis d'accord avec ylyad, je pense aussi que ça vaut le coup d'y réfléchir suffisamment (quelles issues tu "préfèrerais") car la situation que tu décris a l'air tendue et en fonction, les réponses et les arguments à présenter à ton employeur ne seront pas les mêmes.
Dernière modification par Kaede ; 22/09/2020 à 23h10.
"Il y a des enfants en Afrique qui n'ont rien sur leur compte GOG !". "Le prix de 60 boules c'est juste pour choper les cons, les riches, les fans de la licence et les hardcore gamers."
+1, aussi, penses à regarder le contrat de ton assurance habitation ou de ta banque, tu as souvent droit (c'est gratos, enfin... tu l'as déjà payé quoi ^^) aux conseils d'un avocat, y compris pour les question liées au droit du travail.
Dernière modification par gros_bidule ; 23/09/2020 à 03h17.
En l'occurrence on a déjà des barèmes d'indemnisation, qui sont au réel ou au forfait. Et de toute manière, c'est le client qui est refacturé de ces frais.
Le lien est très intéressant. Typiquement je me retrouve dans la situation permettant de refuser une mission :
Mais je ne cerne pas bien la portée de ce texte. Ça a l'air rédigé par un avocat / syndicat, mais la condition ci-dessus me semble plus être de la légitimation d'un refus permettant de ne pas être sanctionné que de la portée légale "pure et dure".Les familles bi parentales avec enfant à charge mais dont le deuxième conjoint occupe une activité professionnelle
Quoi qu'il en soit, je sais que ça ne passera pas facilement chez eux, mais peu me chaut. J'ai d'ailleurs refusé une mission dans le sud-est après le déconfinement en expliquant que je venais d'avoir le bébé et qu'ils allaient recevoir un courrier comme quoi je commençais un congé paternité dans quelques semaines, rendant incompatible une mission chez un client d'où je serais parti moins d'un mois après.
Sans exagérer ma valeur, j'ai une situation et un profil qui leur donne une très bonne rentabilité dans le rapport mon salaire / mon taux facturé. Ça n'est pas une garantie de protection mais peut les faire hésiter à me lourder sans réfléchir. Et comme je le précise plus bas, le licenciement ne me fait pas vraiment peur.
Elle est rédigée de manière légale visiblement, avec une mention explicite de "l'ensemble du territoire français".
À tous les coup c'est le genre de boîte à s'être déjà fait rembarrer par des tribunaux, donc ils ont dû s'appliquer sur ce point.
Ironiquement, c'est le CSE du boulot qui donne accès à une assistance juridique.
Mais par précaution je vais voir s'il y en a une avec l'assurance habitation de ma compagne.
Je vais aussi me rapprocher des syndicats du boulot histoire de me couvrir, mais ça n'a pas l'air d'être des flèches (site internet antédiluvien, adresses mail de contact qui n'existent plus, 3 semaines pour rappeler suite à un message que je leur ai laissé...).
Dans l'ensemble, le licenciement ne me fait pas peur. Le contexte est compliqué, même dans mon domaine, mais ce n'est pas rédhibitoire.
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Oui, c'est à ça que je pensais.
De ce que je comprends, c'est publié par un syndicat, sans doute rédigé avec l'aide d'un avocat. Ce n'est pas la loi ou la convention collective. Mais en gros, si ça doit tourner au vinaigre: ils vont te forcer à faire une mission dont tu ne veux pas, en te faisant signer un ordre de mission. Tu vas le refuser au motif évoqué. Ils vont te licencier pour faute, voire faute grave (insubordination). Tu les attaqueras aux prud'hommes pour licenciement non motivé vu que tu avais des motifs valables pour refuser l'ordre de mission. Le document donne des motifs qui sont (ou devraient être au vu de la jurisprudence) considérés comme valables de refus de l'ordre de mission.Mais je ne cerne pas bien la portée de ce texte. Ça a l'air rédigé par un avocat / syndicat, mais la condition ci-dessus me semble plus être de la légitimation d'un refus permettant de ne pas être sanctionné que de la portée légale "pure et dure".
D'où la part de bluff... Mais ta bonne rentabilité ne vaut que s'ils te placent. Au vu du contexte actuel, ils est probable qu'ils soient moins confiants de pouvoir te placer, ou te placer au même taux qu'avant. Et du coup, ils voudront risquer le minimum d'intercontrat et te placer sur la première mission qu'ils trouvent où qu'elle soit.Sans exagérer ma valeur, j'ai une situation et un profil qui leur donne une très bonne rentabilité dans le rapport mon salaire / mon taux facturé. Ça n'est pas une garantie de protection mais peut les faire hésiter à me lourder sans réfléchir. Et comme je le précise plus bas, le licenciement ne me fait pas vraiment peur.
Après, c'est toi le canard qui fait de la supply chain, non? Du coup, oui, le contexte peut être porteur en ce moment, mais il faudra peut-être aider ton management/commercial à le comprendre et designer des missions plus petites, ou viser des plus petites boites qui pourraient être intéressées par du temps partiel pour des actions coup de poing "special Covid". Juste des idées à explorer...
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J'ai pas de conseil pour ce sujet en particulier mais pour revenir sur le "Sans exagérer ma valeur", de mon expérience les gérants de SSII sont les pires vendeurs de tapis.
C'est à dire que même quelqu'un de très (très) rentable va constamment recevoir un discours de "tu coûtes cher"/"t'es contraignant", comme ça à la moindre demande ils vont te sortir la carte de "nan mais tu comprends on peut pas faire autrement", et comme ça même si tu obtiens ce que tu veux et que tu as l'impression d'avoir eu ce que tu voulais, après moult va et viens bien casse couilles, c'est toujours 10 fois en dessous de ce que tu vaux vraiment (manipulation de base)
Et étonnament tu n'entendras jamais "ah lui on l'adore il est super rentable", et tu ne verras jamais les vrais chiffres (bon tu peux regarder la caisse de ton boss et là où il habite, ça te donnera une idée).
Donc à mon avis tu devrais y aller VRAIMENT large c'est à dire qu'ils se font du pognon sur ton dos et que tu devrais pas hésiter à forcer tes demandes quelqu'elles soient.
Bon j'en ai déjà parlé sur le topic mais perso je hais ce système de SSII qui m'apparait clairement juste comme un moyen d'éviter les contraintes du CDI, ce qui est fait plus naturellement dans les autres pays comme on en parlait plus haut. Le tout résultant en une culture bien toxique ou l'employeur et l'employé sont constamment dans une relation où chacun voit l'autre comme une contrainte.
Perso à l'époque je finissais mes études, et je demandais un """gros""" salaire en comparaison des autres étudiants. À l'époque les étudiants se faisaient rentrer dans le crâne que le salaire à la sortie devait être de 40k brut / an, plus ou moins.
Je demandais 45k d'office aux SSII et je les ai obtenu assez tranquille.
Mais ensuite j'ai découvert cette magnifique culture du secret dans les SSII où les facturations et la trésorie de manière générale sont gardées extrêmement secrètes. Mais en fin de compte les mecs m'ont avoué que les salaires plus bas des juniors c'est un truc purement arbitraire, et qu'ils se font bien plus de marge avec les juniors, et ils m'ont donné mes chiffres (ce qui est une obligation il me semble?). Les seniors sont un peu plus tenaces et demandent des salaires plus élevés, parfois ils sont effectivement plus chers et parfois non, donc la SSII joue juste sur la marge. J'étais facturé à la journée (je crois que c'est standard) un montant absolument astronomique, les mecs m'ont dit "oui mais les charges patronales" mais ça faisait quand même une grosse somme et ça n'avait aucun sens (à mon avis) vu mon salaire final. Même en retournant le calcul dans tous les sens y'avait pas d'autre conclusion qu'ils se faisaient une marge indécente.
Mais la grande majorité des employés de SSII ne demandaient même pas leur marge etc. Me semble que généralement c'est évoqué sous l'acronyme TJM (https://www.appvizer.fr/magazine/ope...-de-projet/tjm)
Etant donné la marge d'enculé (passez moi l'expression) qu'ils se faisaient sur mon dos, et vu leurs coûts de fonctionnement extrêmement faible (ça coûte queud' mis à part les impôts en gros), j'ai demandé une augmentation substantielle.
Là ils m'ont sortir les violons et m'ont dit que c'était dur, et que "ça ne se faisait pas" pour les juniors. Je recommande pas forcément de le faire, j'imagine que ça dépend de la situation de chacun, mais je pense qu'il ne faut absolument pas hésiter à s'ouvrir l'esprit et à voir les autres possibilités d'emploi (autres boites etc.), car je vois beaucoup de personnes s'accrocher à leur contrat alors qu'en littéralement 1 semaine tu peux trouver une tonne d'autres offres similaires.
Et bref, j'ai dit salut la compagnie et suis parti à l'étranger, ce que j'adore (on en parlait plus haut) et mon salaire n'a rien à voir mais je sais pas si une comparaison directe est pertinente (système français vs le reste). S'pas pour rien qu'on est Number 1
France ranked 1st out of 36 OECD countries in terms of the tax-to-GDP ratio in 2018. In 2018, France had a tax-to-GDP ratio of 46.1% compared with the OECD average of 34.3%. In 2017, France was also ranked 1st out of the 36 OECD countries in terms of the tax-to-GDP ratio.
Ouais je sais plus comment j'avais fait ça. Le chef de projet c'était ma couille on s'entendait super bien, donc ça se trouve c'est lui qui me l'avait dit.
Mais le truc qui m'a étonné, c'est que tous les autres membres de cette SSII étaient complètement ignorants concernant ces sujets et leur facturation. Et que très clairement côté SSII on essayait de ne jamais évoquer ce sujet.
Et vu, qu'à l'époque (ça a changé haha), les gérants de la SSII m'aimaient bien, ils m'ont aussi lâché tous les chiffres pour tous les autres, et j'ai découvert des marges complètement arbitraires, selon la résistance de la personne lorsqu'il s'agit de négocier, et... bah c'est tout. Au petit bonheur la chance, si c'est un pigeon, on le pigeonne
Après y'a aussi le fameux sujet du "oui ta facturation journalière est élevée, mais c'est parce que y'a plein de coûts de notre côté", donc savoir sa facturation est une chose, mais la marge pas forcément la même info. Et ça le client pourra pas trop se prononcer j'imagine (?)
A propos de la rentabilité, je pense que même en ayant les chiffres de la facturation, et même si une marge phénoménale apparaît, il faut (je dis peut être une bêtise) compter aussi sur la part qui ira dans la poche du manager, du chef de service, etc, toute la hiérarchie et les diverses énormes primes des haut gradés, l'infra, et les actionnaires.
Dans une mission en SSI on participait aux chiffrages et on voyait les tableaux Excel avec le coût des devs, du chef de projet, divers membres de l'équipe de ce niveau, ainsi qu'un multiplicateur de marge, mais rien sur ce que prend le reste de la hiérarchie. Bref, on sait combien coûte le projet mais on ne connaît pas la répartition des sousous.
Je peux donc comprendre que malgré de bonnes performances et une marge folle, ça peut être limite du point de vue de la direction. Y'a pas assez de sous pour les Ferrari des dirigeants quoi...
Tu fais la même chose dans une petite boite, et comme par magie tu deviens davantage rentable, malgré une marge un peu plus faible.
Petit HS : lors de ma dernière mission en France, j'étais à 46k € pour "seulement" (on me le reproche très souvent) un bac+2 mais 10+ années d'xp (bref, payé comme in jeune ingé, joie...). Sur Lyon.
Désormais je bosse pour une boite au Canada, en TT pour l'instant, et on m'a tout de suite proposé 95k CAD (60k€), avec une évolution possible vers 115 ou 125k si je suis bon. Tout ça avec une bien meilleure ambiance, de la reconnaissance, et des horaires flexibles. Pourquoi diable irais-je postuler à nouveau en France ? Nan mais allô ?
Je pars là-bas asap mais je sais que je risque de ne faire qu'1 ou 2 ans, car la famille est en france, ma femme qui va ronchonner, tout ça. Mais de retour, je pense sincèrement que je continuerai de bosser pour l'étranger. Je ne vois aucune raison de me farcir la mentalité déplorable des SSII françaises. Rien que l'idée d'avoir un manager français, ça me hérisse les poils, j'ai pas envie. Y'en a des bons, mais du jour au lendemain, tu peux avoir un nouveau projet ou chef, et ça peut vite devenir un enfer.
Et je ne parle pas de la peur de n'être "que" dev à 40 ou 50 ans en SSII. A l'étranger ça semble bien vu, mais en France vous en connaissez beaucoup des devs seniors ? La plupart sont passés chef de projet (ou manager, boulanger, etc), ou sont passés par la fenêtre. Etre dev à 50 ans c'est pas normal dans l'hexagone. Je trouve cela très peu rassurant pour qui veut faire du dev sur le long terme.
Les petites boites sympas existent, mais le gros de l'emploi ça reste les SSII ou les grands groupes.
Dernière modification par gros_bidule ; 23/09/2020 à 17h43.
J'en connais pas mal des devs senior ouais, en dehors des ESN. C'est un type d'entreprise, pas le seul. Et pour le salaire, ben disons que je gravite dans les mêmes eaux que toi, en dev, bac+5 9 ans d'XP. (mais il me semble que 46k c'est beaucoup plus qu'un salaire de jeune ingé sur Lyon, qui dans mes souvenirs était quand même plus autour des 32-35k en ESN, même si j'avoue que je ne me tiens plus trop au courant depuis 2 ou 3 ans que je ne fais plus de recrutement).
Après, l'omerta sur la facturation et la marge en SSII c'est en effet une plaie, et c'est toujours rigolo de retourner le cerveau des jeunes diplômés quand tu as rien que 2 ou 3 ans d'expérience et pas envie de te laisser faire Ca me faisait beaucoup rire à l'époque quand j'étais en SSII, moins mon manager...
@gros_bidule: juste pour comprendre, tu bosses en télétravail pour une boîte canadienne en étant domicilé en France? Avec un contrat canadien ou un contrat français? Parce que je pense que bosser avec un contrat canadien en étant basé en France, c'est, euh, pas autorisé? (ça marchera pareil avec d'autres pays, hein). Je me doute que c'est lié au Covid et tout, et je ne suis clairement pas spécialiste du droit du travail et du droit social en France, et disons que si tu pars asap, j'espère que personne ne te fera chier mais je sais que les frontaliers côté suisse qui font du télétravail à plein temps commencent à avoir des soucis pour des raisons similaires. Vu que tu parles de revenir et continuer comme ça, il vaut mieux que tu le saches. La seule solution possible pour faire ça c'est via une boîte en France (la tienne ou une autre) mais du coup, tu seras soumis aux contraintes fiscales et sociales françaises.
- - - Mise à jour - - -
Edit au cas où: oui, c'est pénible, mais le droit du travail a été conçu pour des salariés à temps plein bossant dans une entreprise - à une époque où c'était synonyme de "dans les locaux de l'entreprise". C'est de moins en moins adapté à plein de métiers, le Covid ayant juste accéléré certaines tendances déjà profondes.
Flickr: http://www.flickr.com/derdide/
Précisément, je bosse en freelance en TT depuis la france pour une boite canadienne (c'est une longue histoire, mais j'y gagne) qui me fait bosser pour un client canadien ^^.
On a bien fait attention, et c'est autorisé. Niveau imposition, ça va, je m'y retrouve.
Oui c'est vrai, j'ai été un peu dur avec le salaire des ingés, c'est plutot 40k + des primes autours de moi, mais ils montent plus vite, et certaines SSII moins radines embauchent vraiment des jeunes indés à 46k. J'étais sur le derrière en voyant ça.
Dernière modification par gros_bidule ; 23/09/2020 à 18h56.
Je te rejoins à 100% concernant la considération des "dev" gros bidule.
Le truc c'est que pour une raison qui m'échappe, le software a récupéré absolument tout le jargon de la gestion de projet médiévale
Cette notion, comme celle de maître d'œuvre (abrégé en MOE), vient du domaine de la construction. Elle s'est progressivement appliquée à d'autres domaines comme les partenariats industriels, les projets de système d'information, etc.Et les "dev" (j'aime pas trop ce terme parce que généralement t'es pas que dev, t'as tout un tas d'autres connaissances) se retrouvent considérés comme des larbins un peu idiot, par je ne sais quelle misérable logique.Visite de chantier au Moyen Âge : le maître d'œuvre présente l'avancement au maître de l'ouvrage.
Et bref, je vais faire court mais y'a plein de postes hyper """prestigieux""" (je mets les guillemets) avec des salaires astronomiques (surtout comparés aux salaire français) en "dev" quand t'es à l'étranger ou dans certains domaines.
Genre en finance tout ce qui est trading algorithmique (hft), aussi n'importe quelle application critique à vrai dire, robotique en générale, appareils médicaux, pilotage d'avion, chronos pour les jeux olympiques, tout ce qui est IoT (Alexa, etc.), séquençage du génome, etc. etc.
Puis bien sûr tous les trucs typés silicon valley applicatif, et tous les termes à la mode "big data", "machine learning"
Ca parait évident mais je dis ça parce qu'en France, j'ai vu plusieurs fois, de grosses boites tenter de bouger la totalité de l'IT (sans distinction, si t'as un ordinateur tu dégages) dans un autre pays (Inde, Bulgarie ou Portugal généralement), avant de découvrir que "ah bah non finalement c'est important et ça demande du travail", puis d'en remettre une partie voire la totalité en France.
J'ai littéralement vu le va et vient dans certaines boites haha, c'est à crever de rire quelque part. T'arrives dans la boite on te présente "le grand plan de réduction des coûts" et puis 1 an plus tard (après avoir découvert le décalage horaire et les affres de la communication longue distance) on te présente "le grand plan de rapatriement de tout ce bordel à la maison mère".
Bref, je pars encore dans un pavé hors-sujet.
Mais le mot de la fin c'est qu'en France les mecs essayent de ségréguer les responsabilités et tâches très loin au dessus du raisonnable, et dans de nombreux cas le "dev" se retrouve considéré comme un pur exécutant à qui on dicte les tâches et qui se contente de transcrire en code source, point barre.
Alors qu'en réalité, il acquiert une bonne compréhension de tout le domaine concerné, etc. etc. Et même la majorité du temps le "dev" c'est juste un mec qui n'est pas nécessairement pur dev, genre un matheux, un universitaire, ce que tu veux, et qu'il veut faire de l'informatique proprement quoi.
Dernière modification par Anonyme20240202 ; 23/09/2020 à 19h52.
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T'es imposé etc. (droit du travail, sécu, ...) selon ton pays de résidence c'est rien de dingue. Me semble que cette règle marche toujours, ce qui compte c'est ton pays de résidence, les expats',pareil pour les frontaliers (en mettant de côtés les accords bilatéraux spécifiques), etc.
Donc résident français, employeur étranger, bah droit français (assez logique au final)
https://www.urssaf.fr/portail/home/e...trangeres.html
Dernière modification par Anonyme20240202 ; 23/09/2020 à 23h30. Motif: touche pas aux frontaliers
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Pas tout à fait, les frontaliers dépendent du système social de leur lieu de travail. Il existe un droit d'option qui permet par exemple à un frontalier français de cotiser à la sécu au lieu de prendre une assurance maladie suisse mais c'est une exception à la règle. Pour la retraite il cotise au système suisse.
Ouais my bad j'ai dit n'importe quoi concernant les frontaliers j'aurais pas du mélanger ce statut dans la liste car c'est très particulier.
Je pensais surtout à l'imposition ou généralement ça suit "Le principe est l'imposition du frontalier dans un seul des deux pays. Le droit d’imposition appartient au pays de résidence"
D'ailleurs droit du travail sera celui de là où tu bosses (évidemment) même si c'est pas le même endroit que là où tu résides
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En Freelance t’es pas salarié mais sous-traitant. Ça change pas mal de choses.
Ah mais en freelance, ça marche j'ai aucun souci c'est plus sur le côté salarié que je m'interrogeais
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Petite mise à jour : ils me proposent une mission "> 1 an" en Lorraine. En l'état, c'est 2 h de trajet aller + temps de déplacement à l'arrivée.
Si je reprends les infos que j'ai glanées sur le "comment faire" je dois maintenant leur demander l'ordre de mission pour voir ce qu'ils ont mis dedans comme compensations en retour au domicile, en demandant également ce qu'ils ont prévu pour que ce soit compatible avec ma vie familiale.
Surtout s'ils s'attendent à ce que je passe ma journée parentale loin de chez moi.
Hôte et animateur du topic rugby : on n'a pas gagné la Coupe du Monde () mais on est toujours là !
Mais tu vas devoir passer un entretien chez ton futur client, non ? Tu peux toujours tout déballer devant le client, qui va prendre peur et ne pas vouloir de toi...
J'ai fait ça une fois quand ma première SSII a été racheté et que je commençais à chercher ailleurs. Suite à la fin de mon contrat chez le client, le commercial issue de la nouvelle boîte m'a donné rendez-vous a une gare à environ 1h de RER au sud de Paris. Puis il m'a conduit pendant 15 mn en voiture à travers une espèce de zone industrielle. Heureusement que j'avais un plan de sortie, sinon j'aurais déprimé sévère ! En tout cas j'ai joué au con en écoutant bien sagement le commercial débiter son petit couplet à mon sujet, puis le chef de projet présenté son poste. C'était assez jubilatoire de voir la tête du commercial se décomposer au fur et à mesure que j'expliquais au chef de projet pourquoi ça n'allait pas être possible.
Le retour en voiture a été assez épique... Bref après ils m'ont "remisé" dans leur équipe interne qui faisait du "windev", un genre de punition, et j'ai pu démissionner tranquillement dans la foulée.
Est-ce que tu ne peux pas les menacer un peu de leur faire perdre toute crédibilité auprès de leur client Lorrain s'ils t'envoient là-bas ?