Oui et dans sa démonstration il divise par 0.
Oui et dans sa démonstration il divise par 0.
Envoyé par rapport de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France
J'ai pas souvenir de ça ...
On dit que pétrir, c'est modeler,
Moi j'dis que péter, c'est démolir.
Il passait par une identité remarquable (a+b) (a-b) = a2-b2 et une vieille entourloupe de (a-b)/(a-b) =1. Sauf que a = b donc on divise par 0.
C'était marrant.
Pour les gendarmes (pyrrochore aptère, donc), je pourrais vous retrouver une de mes premières macrophotos où l'on voit un spécimen boulotter le cadavre d'un autre gendarme (c'est beau comme du Brassens tout ça !). Donc ça reste relativement comestible quand même, ce n'est pas la punaise la plus immangeable à ma connaissance.
Si vous avez vraiment besoin d'un peu d'insectes, achetez une boîte d'appâts pour la pêche (2 € chez Décathlon) ou une boîte de grillons/vers de farine... (pour élevages de lézards, mygales...), 4 € chez Jardiland. Publicité gratuite, moi c'était pour illustrer des cours de SVT et nourrir mon Nepenthes au passage.
Pour les Messor, j'en ai une dizaine de nids sous le nez, des années qu'elles ratissent avec amour le terrain familial, en résistant plutôt bien aux fourmis d'Argentine. Je préfère les Aphaenops locales, des fourmis rigolotes qui déménagent souvent.
Pour Werber : loin d'être le meilleur auteur de SF à mon goût, même si j'ai dévoré sa trilogie à l'époque.
Un bon mais vieillissant livre est "l'organisation sociale des fourmis", de Passerat (1984). Un grand spécialiste français au demeurant, qui avait justement dû publier des articles sur la gestion du nombre de soldats dans les colonies ou la présence de "fainéantes" dans les colonies.
C'est maintenant connu aussi chez les abeilles, depuis qu'on peut leur coller facilement des micro-puces RFID (et aux fourmis aussi).
Aphaenops n'est pas une fourmi, c'est un coléoptère.
Et c'est ainsi que j'ai perdu 6 minutes sur Google avec la recherche fourmis+anus (dans le bouquin, c'était la cause supposée de la disparition des dinosaures...). Pour l'Encyclopédie du Savoir relatif etc, il y avait pas mal d'anecdotes marrantes oui, mais l'auteur les étirait parfois jusqu'à en tirer une morale un peu décalée et pas très scientifique. De plus, aucune des histoires n'était sourcée, ce qui ne facilitait pas la vérification.
T'avais déasctivé safesearch ?
Envoyé par rapport de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France
Et meeeee...... La honte ! Je voulais dire Aphaenogaster !
Sorry. Remarquez que je voudrais bien voir un Aphaenops aussi, mais il me faudrait refaire un peu de spéléo, déjà. Le dernier que j'ai vu devait être vendu plus de 1 000 balles (pas euro, hein) à la bourse de Perpignan il y a près de 20 ans de cela. C'est pourtant strictement protégé, mais peut-être était-ce un vieux spécimen de collection.
Héhé.
J'ai mesuré quelques unes de mes ouvrières Messor barbarus. La gyne est issue d'un essaimage d'automne 2016 et j'ai acquis la jeune fondation le 14 juin dernier.
Les premières ouvrières qu'une colonie produit sont généralement les plus petites, et la toute première génération que la reine élève seule constitue une caste bien particulière appelée les "minimes". Elles sont de petite taille et leur espérance de vie n'est que de six mois, contre deux à trois ans pour les autres ouvrières.
Lorsque j'ai reçu ma colonie il y a un mois et demi, la taille de toutes les ouvrières de la colonie était assez homogène et je comptais environ 32-33 individus de 4 à 5mm environ.
Aujourd'hui, je compte un peu plus de 45 individus dont la taille varie entre 4 et 7mm. D'après l'observation des nymphes, je peux attester que la génération de minimes n'est pas la plus petite, pas chez moi en tout cas. Elle est petite de façon homogène, mais j'ai trouvé dans le couvain une nymphe qui donnera un individu qui ne dépassera probablement pas les 3mm. La génération à venir montre un polymorphisme beaucoup plus important, entre cette minuscule future fourmi et mon tout premier major dont la tête a l'air de faire à peu près la même taille que celle de la gyne.
Oh, et j'ai oublié de vous dire, il commence à bouger... C'est à peine perceptible à la loupe, mais le bout de ses pattes commence à frétiller.
Si vous avez dix minutes à perdre :
Je suis sorti de chez moi vingt minutes pour aller faire un tour dans un parc voisin dans l'espoir d'y trouver des insectes pour nourrir ma colonie. J'ai eu le temps de capturer un Bombus pascuorum, bourdon des champs, qui s'est laissé faire sans opposer de résistance. Je l'ai mis au frigo pour l'anesthésier, il passera ensuite quatre jours au congélateur avant d'aller nourrir tout ce couvain.
Les polinisateurs, il vaut quand même mieux les laisser tranquille non? :/
Je suis tout à fait d'accord avec toi Fayfay, il faut absolument qu'on cesse très rapidement d'utiliser des pesticides car une abeille ou un bourdon exposé condamne toute sa colonie lorsqu'il rentre au nid. Cependant, le fait de prélever un individu stérile est sans danger tant pour l'espèce que pour la colonie, d'autant plus que c'est la première fois de ma vie que je prélève un individu polinisateur et peut-être la dernière, je préfère capturer des espèces non-venimeuses pour éviter toute piqure.
Regardez qui est né dans la nuit :
Aussi, elles ont tout trié le quinoa pour nourrir les larves :
Dis donc ta reine, elle t'aurais pas fais cocu, la tite dernière elle ressemble pas vraiment a tes autres filles
Envoyé par rapport de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France
C'est fou cette préférence pour le quinoa, il y a une raison ?
Elles ont vraiment des goûts pas terrible.
Général de canapé : Jamais devant, toujours vivant !
Héhé la petite dernière c'est mon premier major.
Oui, il y a une raison derrière ce tri. Parmi toutes les graines à leur disposition, les plus riches en protéines sont les graines de quinoa.
Une ouvrière adulte a essentiellement besoin de glucides car elle ne grandit plus, il lui faut juste de l'énergie et de l'eau. Les larves en revanche ont essentiellement besoin de protéines car elles sont en pleine croissance. Il y a beaucoup de larves en ce moment, donc les ouvrières organisent leurs stocks en conséquence.
La reine ne donne pas d'ordres dans une colonie. Les décisions sont prises par le biais d'émissions de phéromones et fonctionnent comme un vote démocratique. Plus il y a de fourmis qui suggèrent la même idée, plus cette idée va être forte. Lorsque deux groupes suggèrent des idées différentes, c'est le groupe dont la trace chimique est la plus forte qui l'emporte.
Y'a jamais de "conflits internes" chez les fourmis ?
Il me semble que chez les abeilles oui.
On dit que pétrir, c'est modeler,
Moi j'dis que péter, c'est démolir.
Seulement chez les espèces ayant des gamergates je crois.
- - - Mise à jour - - -
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gamergate
Elles utilisent le quinoa déjà, les larves sont déjà là. Elles font du pain avec et nourrissent les larves.
Je pense que ça part d'une fourmi qui a décidé de foutre tout le quinoa à part et soit d'autres l'ont aidée, soit elle a tout fait toute seule.
On en sait assez peu sur la mémoire des fourmis. On sait avec certitude qu'elles ont une mémoire individuelle, car les fourrageuses de certaines espèces se retournent la première fois qu'elles sortent de leur nid afin d'en mémoriser l'apparence sous plusieurs angles. On sait que chez toutes les espèces, un individu est capable d'apprendre de ses expériences.
Pour la mémoire collective, c'est plus compliqué. Chez Messor barbarus, les ouvrières ont la capacité de créer des pistes de phéromones permanentes mais en dehirs des tracés chimiques, rien ne prouve l'existence d'une mémoire de groupe.
Déja elle s'y connaissent en diététique on dirait
Général de canapé : Jamais devant, toujours vivant !
Avec leurs antennes je pense.
Ou en consommant un peu ? Les acides aminés pouvant avoir un goût, il y a moyen d'analyser la valeur nutritive de la nourriture. Mais pour moi c'est le soja qui est l'une des plantes les plus riches en protéines. Je ne suis pas sûr que les Messor l'apprécient, cependant.
Si je ne m'abuse, certaines espèces de fourmis (et autres insectes sociaux) peuvent contrôler la production de leurs différentes castes en nourrissant plus ou moins bien leurs larves (chez quelques autres, c'est déterminé génétiquement), comme les abeilles avec la gelée royale.
Pour la transmission des informations, il faudrait voir du côté de l'épigénétique : on ne touche pas à l'ADN mais à l'expression différentielle des gènes. La gelée royale agirait ainsi sur l'activation des ovaires, selon certaines études.