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Monsieur Cacao
Plus précisément. Tous les couteaux ne sont pas "de poche", ça peut même être dangereux de trimbaler un couteau inadapté dans la poche, à la fois pour la-dite poche (risque de déchirure, coût vestimentaire non négligeable) et pour le porteur (risque de coupure plus ou moins prononcée pouvant entraîner la mort dans le cas les plus extrêmes) , comme le rappelle la triste anecdote de Phillipin Joucaste, avaleur de sabre de métier, lors du déraillement d'un train Paris-Nice en 1949. Réveillé en sursaut par l'annonce fracassante de cete nouvelle à la TSF, il en oublia qu'il dormait habillé (les sabres toujours dans la poche , les voleurs étant partout ) sur un divan bancal qu'll aurait dû réparer depuis longtemps ; la chute sur le sol lui fût malheureusement fatal, l'un des sabres entrant en coïncidence avec le napperon en dentelle que tissait sa bien-aimée, abîmant l'oeuvre et mettant la dulcinée dans une rage folle qui la poussa à larder le malheureux d'aiguilles fortement pointues et non stériles.
C'est depuis ce fait que l'on utilise l'expression "A couteaux tirés, on ne fait pas dans la dentelle*", pour votre culture.
*les personnes de goût ayant choisies l'option Latin Rythmique en sport auront reconnues le fameux "Cutelus Lardus Dentellus" ornant le blason de l'équipe de surf d'Ippygnou-sur-Gois. J'ai préféré traduire pour ne pas sombrer dans la pédanterie.