Pour l'instant c'est un peu la désillusion. Impossible d'acheter un CPC par ici donc je ne sais pas vraiment ce qu'ils en ont dit. Du coup je vous détaille l'ensemble:
L'Héritage du rêveur disparu.
J'avance perdu dans l'immensité d'une mer d'huile. Seul notre puissant faisceau de lumière dissipe les ombres inquiétantes qui se tapissent et nous guettent depuis les profondeurs. Mon équipage devient nerveux.
La nuit dernière j'ai découvert une pierre priéceuse ! La chance nous sourit enfin. Les hommes m'ont supplié de rejetter le diamant à la mer, pour apaiser la fureur d'une obscure divinité saline. Leurs superstitions ont faillis déteindre sur moi, mais il en faut plus pour dérouter un homme de science.
Après nos dernières pertes j'ai dû me résigner à embaucher de vieux marins basanés et taciturnes rencontré dans un port lointain. L'un d'entre eux dissimulait maladroitement une idole, une statuette d'une quelconque religion impie et oublié. La nuit dernière je l'ai surpris sur le pont psalmodiant dans une langue inconnu des lithanies damnés, tout en serrant son fétiche contre lui.
Ce matin nous avons enfin mis pied à terre. Une maigre bande de limon où s'entasse une poignée de cahuttes et quelques vieux pêcheurs. Les malheureux attendent déséspérement des nouvelles du monde civilisé. J'ai pitié pour ces pauvres hommes dont l'isolement le plus total commence à avoir raison de leurs santé mental. L'un d'entre eux m'a avoué à demie mot vénérer les Grands Anciens, entités fantasmés possédant droit de vie et de mort en ces eaux.
Vers midi, l'endroit commençait à ronger inexplicablement mes nerfs et j'ordonnais aux hommes de repartir.
Encore une autre île. Des cochons d'inde en armure médiévale parlant un excellent français m'ont demandé de combattre à leurs côtés des rats maitrisant également notre langage. J'hurlais, persuadé de devenir fou ! Cette histoire dépassait toute logique élémentaire et mon esprit ne pouvait se résoudre à affronter la situation. Je sentis le sol se dérober sous mes pieds et ne sait comment je rejoignis alors sain et sauf ma cabine.
Les cercles sans fin.
Je me souviens encore de ce jour, il y'a ce qui me semble maintenant une éternité, de vendre mes maigres biens londoniens pour acheter un bateau. J'étais à l'époque aussi inexpérimenté que l'on puisse l'être et me figurait bien des idées sur l"aventure qui m'attendrait !
Puisque nous allions moi et mes hommes braver une mer sombre et insoumise, je pensais offrir au monde de la science quelques saisissantes découvertes. Je pensais naïvement que l'exploration maritime nous permettrait de couvrir les frais inhérent aux voyages maritimes tel que le fuel et les rations. Je me voyais même en dégager un maigre bénéfice et investir les gains.
Force est de constater que tout celà n'était que le fantasme d'un esprit doux et vagabond. L'entreprise est un désastre financier, et si nous succédons réguliérement à la découverte d'une place ou d'un artefact nous n'en tirons pour ainsi dire rien.
Après avoir sérieusement dilapider le capital de départ nous dûmes prendre une cruelle décisions. Il nous fallait abandonner tout esprit d'aventure et nous tourner entierrement vers le commerce afin de maintenir le bateau à flot.
Embarquant quelques biens dans la soute, nous fimes routes vers les îles avec lesquelles nous avions précédement établis un contact. Je ne serais décrire ma surprise et l'impact qu'à eu sur moi leur absence total de volonté d'acheter mes biens voir même de vendre quoique ce soit en dehors du fuel et des rations tout juste nécessaire à la poursuite de mon aventure.
Mes chances de profit s'engouffre dans le néant qui nous entoure. Qui aurait pu deviner que les ilots environnants seraient tous pleinement autosuffissant et qu'aucune richesse londonienne ne leur procurerai le moindre intérêt !
Nous avons finalement découvert une ville nous permettant de monter une route maritime. Chaque bouteille de vin acheté 21 pièces sera revendu 23. Un profit de 2 auquel il faudra déduire les frais de transport tel que le fuel et les rations. Largement inssufissant donc; mais par chance à chaque départ de Londres nous pouvons compter sur des passagers désireux de se rendre sur place et offrant quelques monnaies pour ce service !
Cette unique route commerçante nous permet enfin de dégager un profit et de continuer l'aventure sereinement. Par malchance, celui ci est si maigre que je vais devoir passer un an, peut-être deux à écumer ce même trajet encore et encore avant de pouvoir envisager un jour de repartir découvrir sereinement les splendeurs d'un monde vierge et terrifiant.
Pour l'instant on a un jeu très moyen où il est trop facile de confronter deux côté totalement opposé. Des textes bien écrits qui rendent hommages à la mythologie du maitre, en permanence sabordé par le zozotement de la narration ( avec ses zea et ses zailors ) tout comme une histoire surréaliste et malvenu de mignons cochon d'inde parlant. Une direction artistique sombre, fantasmagorique et oppressante qui cotoie des portraits d'officier trop pastel. Une mécanique de jeu présente et bien maitrisé desservie par un gameplay dramatique où ni l'exploration ni le commerce ne sont rentable. Seule solutions pour ne pas tomber game over au milieu de l'océan: grinder l'une des rares routes maritimes possible durant des heures afin de s'offrir un beau vaisseau remplis de fuel et rations d'avance.
Si on peut pardonner les premiers défauts, le dernier ôte simplement toute saveur au jeu. Toute sensation d'amusement et de plaisir finit par disparaitre. Il va falloir que la devteam se penche sérieusement sur ce soucis d'équilibrage et trouve le savant équilibre entre difficulté et impossibilité. En soit rien d'insurmontable: il suffirait par exemple que toute île permette de faire du commerce. Même sans toucher au profit, ce simple ajout autoriserait à lui seul de varier les trajets, et donc les surprises. Reste à savoir si l'équipe est au courant de ce drame et si elle désire travailler dessus.