Serpent in the Staglands: un autre candidat à la succession de baldur'sgate

[Tchey]

Tu as patché avec quoi ? Au lancement le jeu propose de faire une mise à jour, je dis OK, il me dit qu'il est à jour, version 15. Steam me dit que j'ai le build 731250 quand je regarde pour vérifier les fichiers locaux.
J'ai tenté d'ajoué une ligne de commande qui corrige quelques soucis parfois sur certains jeux qui n'aiment pas les français, mais ça n'a aucun effet ici.

Selon les fois, il faut mettre :

LC_ALL=C.UTF-8 (Battle Brothers via Wine, sans ça il manque des bouts d'interface)
ou LC_ALL=C (Planet Explorers Linux, idem)

(édition : ça marche ! Avec la commande suivante pour les options de lancement dans Steam :

LC_ALL=C.UTF-8 %command%

[Nuka]

Que vaut-il ? Je le trouve pas très beau (ca fait pixel art bouilli un peu), mais l'ambiance a l'air top.

[Tchey]

J'ai commencé une partie, avec mon avatar, plus deux compagnons faits à la main, puis j'ai recruté les deux autres compagnons du début, pour avoir le maximum de cinq personnages. Me suis promené un peu, trouvé des trucs et des bidules, et fait mes premiers combats contre des gobelins rigolos. Là j'ai cherché à comprendre l'interface, les combats, la pause active, etc. Un peu plus loin, j'ai trouvé un arbre avec un trou, et en voulant y aller, j'ai eu un message du genre "trop grand pour entrer !". J'ai regarder ma magie, et j'ai vu que j'avais un pouvoir de polymorphe pour devenir un chat. En miaulant joyeusement, j'ai pu entrer dans le trou de l'arbre avec mon personnage, les autres attendant dehors. Dans la petite grotte, un type. agressif. Oups. Mon mage sans équipement a fini sa carrière là.

Maintenant, je lis le manuel, puis je recommencerais, j'en suis vraiment qu'au tout début du jeu, tout ce que j'ai fait en presqu'une heure doit pouvoir se refaire en 10 minutes quand on connait.

Pendant encore 3 jours, il est en promo sur Humble Store : https://www.humblebundle.com/store/p...nds_storefront

[JPh60]

Après avoir vu la vidéo de Choca, j'avais essayé la démo il y a quelques semaines. Globalement j'ai vraiment aimé, le système de jeu combine avec élégance classicisme et originalité, surtout pour la magie, et l'ambiance "Europe de l'est médiévale" est sympa, même si sur la démo on n'en profite pas beaucoup.
Le début est vraiment difficile, on commence sans équipement ou presque, en se battant avec des instruments de cuisine qui ne sont pas la "Heavy frying pane" de Dragonlance, et on en chie. Après avoir tué, laborieusement après moult sauvegardes, un trio de brigand, j'ai pu mettre un bout de cuir sur le dos de certains perso et récupérer quelques vraies armes, ça allait beaucoup mieux. Au final j'ai du mettre plus de trois heures à faire la démo, ce qui aurait du en prendre moins d'une, et j'aurais volontiers continué, c'est un très bon signe...
Je suis quand même un peu sceptique sur l'aspect "old school" assumé, l'interface n'est pas toujours ni très lisible, ni très pratique et la pixellisation finit pas faire mal aux yeux, au sens propre car en revenant à une définition normale, ça faisait un peu bizarre. Malgré tout je finirai probablement par l'acheter quand j'aurai un "trou" dans mon planning vidéoludique.

[Tchey]

Voilà longtemps que je n'avais pas été captivé par un jeu de rôle ! Serpent in the Staglands me réconcilie avec le genre, pour le moment (environ 6 heures de jeu selon Steam). J'ai avancé un peu, mon nouveau groupe de quatre (deux personnages construits, deux personnages recrutés, reste une place libre) est niveau 3. L'expérience monte doucement mais les passages de niveau semblent être assez marquants dans la vie d'un personnage.

Mon équipe est :

- Une femme au bouclier, orientée défense et corps à corps (recrutée), avec un sale caractère ;
- Une femme à l'arbalète, herboriste, supposée être mon éclaireuse, pour le moment se contente de tirer ses carreaux (construite) ;
- Un homme alchimiste lanceur de fioles ("grenades"), soigneur principal, pote avec la nature, qui peut parler avec des bestioles parfois (recruté) ;
- Un homme magicien plutôt offensif et malédiction, maniant le fouet, charismatique et linguiste (perso principal, construit).

Dans la journée je ferais un retour plus détaillé si j'ai le temps.

[Maalak]

Faudra que tu joues ensuite à Darklands si les vieilleries ne te font pas peur.

[Tchey]

Ouep mais non. Darklands, c'est peut-être bien, mais c'est vieux et vieilli. Serpent in the Staglands, c'est "retro", mais c'est "moderne" avec des dessins, effets visuels, animations, couleurs, bouillies de pixels etc, qui sont malgré tout bien plus fins que ce qui se faisant "avant".



Premières minutes du jeu. Après une introduction où je dois répondre à quelques questions dont j'ignore l'influence, voilà la première rencontre avec les graphismes, et l'histoire.



Dans la bibliothèque où je débute, se trouvent des pupitres sur lesquels je peux écrire. J'ignore quoi faire, alors je fais des gribouillages et je m'en vais.



Le jeu offre une réelle ambiance particulière. On y retrouve des gobelins et des trucs aux oreilles pointues, mais l'ensemble sonne "nouveau", ou en tout cas, pas trop usé, pour les vétérans des jeux de rôle et d'aventure. Il n'y a pas de journal en jeu, il faut tout noter à la main sur un cahier intégré au jeu, ou sur un cahier papier, si l'on veut garder note des noms, lieux, intrigues... Dans la même idée, on me donne un document pour me décrire une menace locale, ce qui place un parchemin dans l'inventaire. Tous les parchemins sont lisibles, et celui-là ouvre cette écran :




De même lorsque je recrute mon premier compagnon dès le début du jeu, après la discussion d'introduction, un écran s'affiche briévement en guise de chargement pour intégrer le PNJ à l'équipe. C'est tout bête, mais "ça le fait".



Lors des chargements, le sang coule dans les fissures, et la tombe donne quelques conseils de jeu. J'aime beaucoup le personnage qui pleure, la posture des autres derrières, le regard, etc... Pour le moment, j'ai eu de la lecture, mais modérée, et globalement dans un anglais relativement accessible. Les francophones uniglothes auront du mal à suivre par contre.



Quand je recrute des PNJ, je peux les accepter dans le groupe tel qu'ils sont, avec leurs personnalités et les risques qu'ils partent plus tard, ou je peux les soumettre à ma volonté et en faire des serviteurs qui ne m'abandonneront jamais. Sur le panneau de gauche, on peut lire que j'ai glissé dans de l'huile... En tapant sur des tonneaux pour trouver des trucs à revendre, j'ai glissé et me suis retrouvé étalé par terre.



Me voilà maintenant à la tête d'un groupe de 4. Au départ je peux créer un groupe complet, ou juste un, ou deux... personnages. J'ai fait l'erreur de créer seulement un compagnon, et de recruter ensuite les deux PNJ disponibles dès le départ. L'erreur, car je me retrouve avec 4 personnages au lieu de 5 possible, et vu la difficulté du jeu, 1/5 de puissance en moins, ça se ressent (j'avais joué rapidement avant avec un groupe de 5 sur la toute première heure de jeu).



La mort est mortelle. Si le personnage principal, le premier que l'on crée, meurt, c'est gameover. Si c'est un compagnon qui meurt, le jeu continue, mais je n'ai pas trouvé de moyen pour les ramener à la vie, je ne crois pas que ce soit possible.



Je peux organiser l'odre de marche. Ici j'ai mis mon avatar à l'arrière, l'archère et le soigneur ensuite, et la guerrière devant.



En attendant d'avoir des sorts plus puissants et de l'équipement valable, j'utilise les deux mages en soigneur, et j'attire les adversaires un par un quand c'est possible. Ils laissent parfois du butin au sol. Tout ce qui reste au sol, reste au sol. Je peux venir le chercher plus tard si je veux, ce sera toujours là. La touche Tabulation permet d'afficher une petite fenêtre en bas qui liste les objets à proximité des personnages seléctionnés.



Les PNJ recrutés ont parfois des lignes de dialogues qui se déclenchent dans certaines situations. Ici la guerrière Catalina fait preuve d'une grande symphatie envers les pouilleux du village où je viens d'arriver.



Au village, je trouve des quêtes logiques (pas tuer 10 sangliers, mais plutôt faire évader un rebelle, ou au contraire chopper son complice, notamment). L'inventaire est par personnage, mais il existe aussi un sac commun, très pratique pour gérer le groupe. Le personnage utilisé pour les discussions influence les dialogues, selon ses compétences. Souvent, le jeu m'invite à choisir quel personnage agit ou parle.



(à suivre)

[hisvin]

http://www.gog.com/game/serpent_in_the_staglands
Ristourne de 30%

[Tchey]

J'avais oublié de poster le reste du message, étant limité dans le nombre d'images. Voilà :

Après un temps de jeu, je découvre une option pour lisser les pixels et donner un effet aquarelle. En plissant les yeux, vous verrez la différence, sur l'écran de jeu mais aussi sur l'interface. J'ai bougé la vue à l'insu de mon plein gré entre les deux captures, mais ça reste visible. Par exemple, il y a moins de bruit sur les pavés.

Pixels pixélisés :



Pixels lissés :



Avec un peu plus d'expérience, à la fois en terme d'XP et de connaissance du jeu, les combats sont toujours délicats, mais j'ai le sentiment de les contrôler un minimum. Ici, Catalina la guerrière encaisse les coups d'un bandits humains, qui piétine le corps sanglant de son complice. Ghazal l'éclaireuse recharge son arbalète (l'animation est sympa, le personnage pose son pied sur la cale de l'arbalète et tire la corde). Vilhelm l'alchimiste utilise un sort de soin vert sur Catalina, sort qui prend plusieurs secondes à lancer, mais qui reste ensuite canalisé. Yelb utilise un sort de décrépitude rouge, là encore long à lancer, mais qui reste canalisé.



Après quelques combats, quêtes, exploration... la groupe est maintenant niveau 3. A chaque niveau, le personnage gagne 2 points à placer dans les attributs, et 2 points à placer dans les compétences. La lecture du manuel, plus que conseillée, fait partie intégrale du jeu, j'ai envie de dire.



A la manière d'un Fallout ou Arcanum, le jeu est découpé en deux phases. L'une est locale et toute l'action ou presque s'y déroule, sur des cartes assez grandes qui sont liées par "une zone de chargement". L'autre est globale et permet de se déplacer au niveau continental, avec des rencontres éventuelles en chemin, et le temps s'écoule avec un cycle jour/nuit. Pour passer d'une carte à l'autre, tout le groupe doit être présent à quelques mètres, sauf en de rares occasions où seul un personnage peut passer, pour une quête par exemple. Dans ce cas, les autres attendent.



Ce jeu m'inspire bien, et je n'ai pas rencontré de bugs visibles jusqu'à présent. Les graphismes particuliers sont... particuliers, mais finalement très rapidement assimilés. Avec l'option pour lisser les pixels, c'est plus agréable je trouve. Je joue sur Linux avec un système français et clavier azerty, et j'ai du faire une petite manipulation pour lancer le jeu, en ajoutant une ligne de commande dans les options de Steam :

LC_ALL=C.UTF-8 %command%

Sans cette ligne, le jeu n'affiche pas tout et bloque au premier écran après le questionnaire d'introduction. Voilà voilà, je continuerai à poster des images de mes aventures peut-être, mais il y a risque de spoiler.

A vous.

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Suite à ça, j'ai continué à jouer, j'ai maintenant environ 10 heures au compteur. Je commence à lâcher un peu, à cause d'un élément agaçant : les chargements. Le jeu étant très difficile, il est fréquent de devoir recharger deux, trois... six... fois pour un combat un peu tendu (la mort est définitive, on ne peut pas sauver un compagnon). Et les temps de chargement sont un peu long par rapport à leur fréquence (environ 5-10 secondes à la louche). J'aurai aimé une option pour relever les compagnons tombés pendant un combat, du moment qu'au moins le personnage principal survive au combat. Là non, c'est frustrant, sur un mauvais jet de dès, paf, le compagnon meurt, la troupe est foutue, rechargement. Ce n'est pas du tout le genre de jeu où l'on peut perdre un compagnon "de temps en temps"... même s'il semble y avoir une trentaine de recrues potentielles (j'en ai trouvé 6 je crois, certains excellents, d'autres... moins). Je regrette aussi un peu la magie qui semble peu puissante, en dehors des sorts quasi obligatoires de soins ou protection sur le costaud du groupe qui va dans la mêlée (j'ai accès au niveau 2, sur 3). Un autre truc un peu lourd, c'est qu'il faut choisir le personnage spécifique à certaines actions, le jeu ne prend pas automatiquement le plus compétent si le groupe est sélectionné. Là où c'est lourd, c'est pour certains objets par exemple des bibliothèques, sur lesquels on peut agir avec les compétences. Je dois choisir mon plus fort en Nobility puis cliquer sur l'étagère pour trouver un livre qui me donne quelques XP. En soit, rien de problématique, sauf que je dois faire ça pour mes 5 personnages, et pour chacune de 6 compétences, et pour chacune des XX étagères de la bibliothèque.

En dehors de ça, l'ambiance reste prenante, les choix semblent porter à conséquences, on peut aller aux putes homme ou femme, on peut vendre nos compagnons à des esclavagistes, y'a des tas de trucs cachés (trop peut-être, sans spoilers on les trouve difficilement)...

Bref, le jeu est très imparfait, et en même temps, très plaisant.

[60691]

Question, par rapport à un "RPG" Bioware, comment celui-ci se situe-t-il en terme de myriades d'ennemis à tuer ? Est-ce qu'on tue trouze millions ennemis par minute de jeu, ou bien est-ce que les combats sont rares, permettant des approches différentes (discuter, infiltrer, charmer si la magie le permet, etc.) ?

[Tchey]

Pour le moment, je n'ai vu que des combats obligatoires. Certains sont vraiment très difficiles, ça passe après 5 ou 6 chargements sur un coup de dès plus heureux... ou alors ça ne passe pas, le jeu n'alignant pas les adversaires en fonction du groupe (ce qui est très bien). On peut passer un bon moment sans combattre, et en exploration on peut passer un bon moment à combattre une succession de petits groupes plutôt facile, selon les zones.

La magie est vraiment décevante dans le jeu. L'offensive est surtout du débuff trop long a lancer, la défensive est intéressante mais surtout en focus donc en général je choisi le soin ou l'armure et je laisse le reste, et reste la magie intrigante, mais peu "efficace", comme le morph chauve souris de groupe pendant 10-20 secondes qui boost le déplacement.

Ce gars là teste (en anglais) le jeu et pointe bien tous les défauts du jeu, juqu'à sa conclusion que malgré tout, SitS est charmeur, il a "quelque chose" que beaucoup n'ont pas.

[60691]

Merci pour ton retour. J'essaierai quand je le trouverai à 4-5 € je pense.

[Tchey]

Après Serpent in the Staglands, ils travaillent sur Copper Dream : http://copper-dreams.com/ Un JdR 3D avec du combat en tour par tour simultané, entre Grandia et Frozen Synapse, dans une grande ville Steampunk avec un "axe Z" (grappin, passage par fenêtre...). A venir en 2016 pour Linux, Mac et Windows. "On ne peut pas sortir de la ville, mais on peut la parcourir de bien des manières".

[Catel]

Tu veux dire cyberpunk

[Tchey]

Stymberpunk.

[Mezcalien]

Merci Tchey, ta petite tribulation m'a carrément donné envie de ce jeu. C'est surement instinctif, peut-être symbolique ou l'envie soudaine de me faire beaucoup de mal.

Alors j'ai vu ton monde et ce machin qui ressemble à une vraie purge et aussi un fourmillement d'idées et de passion. Je lance le bouzin et j'ai trouvé ça cool. C'est facile et ça rame pas, tellement c'est oldschool. Bon c'était l'écran d'accueil.
Je lis un peu la fille qui pose des questions sorties de nulle part au début et c'est déjà un investissement.

Mais l'ambiance vraiment...et même si je dépasse pas les préliminaires ça m'a déjà amusé. J'essaierai prochainement de créer un personnage.

[Tchey]

Une vidéo de présentation de leur nouveau jeu, Copper Dreams :



On en apprend plus sur le système de jeu utilisé pour Copper Dreams, qu'ils nomment "The Candle Burns" : http://whalenoughtstudios.com/the-candle-burns/

Une image de Copper Dreams :



Et si ça ne suffit pas, une extension gratuite pour Serpent est annoncée pour la fin de l'année : http://whalenoughtstudios.com/announ...fools-banquet/ qui utilisera notamment le système The Candle Burns, un nouveau moteur avec des lignes de vue volumétriques, et gestion des reliefs.

Features

The Burning Ruleset includes the following features:

A volumetric line of sight
Light and shadow system with dynamic lights for sneaking movement
Fully climbable and traversable height
Isometric view with four direction camera
AI with environmental tactics as well as last known position indicators
Turn based combat with timed resolution
Ailment based health system
Multi-species companions
Inventory items with a range of uses in and out of combat
Global clock with time of day lighting

[Catel]

Copper Dreams est sur Kickstarter:

https://www.kickstarter.com/projects.../copper-dreams