-des gendarmes, pas des militaires
. Et je trouve que ca ne vaut pas les affrontements entre pompiers et CRS.
-certes. Mais je ne comprends pas le sens de ta phrase : en gros, tu conteste le fait que le politique tire sa legitimite des urnes ?
-donc a la base, on a un probleme de representativite, organise par l'etat pour torpiller le regime specifique des intermittents. Si Sarkozy a organise ce torpillage, pourquoi Hollande (ou un sbire), ne l'a pas remis en cause ? Est-ce que les "vrais" representants des intermittents ont demande sa remise en cause ? Pourquoi ne pas negocier sur cette representativite ?
L'impression que ca donne, c'est qu'une fois de plus les intermittents se battent pour preserver leurs acquis, sur le dos d'un systeme moribond.
Si j'osais, je dirais que pour des artistes, les intemittents ont perdu la guerre de la communication, et ca, ca ne pardonne pas. Et que ce n'est pas -de mon point de vue- en agitant le foulard rouge de l'annulation de festival (pas celui d'Avignon, ne te fache pas) qu'ils vont faire avancer le debat et la "popularite" de leur mouvement, element essentiel dans toute negociation.
Et cela alors que justement, les intermittents disposent d'une vraie opportunite de prise de parole, en public, et meme face a aux responsables. Plutot que menacer de ne pas jouer devant le ministre, pourquoi ne pas faire passer le message avant ou apres la piece ? Organiser un debat lorsque le ministre viendra ? Ils perdent une occasion de negocier en position de force, sous la lumiere mediatique. La, on annonce que si le ministre vient, pas de pieces. C'est le refus de dialogue et de la negociation, qui aurait pu se faire sans les intermediaires.
Pour faire un parallele avec l'armee, c'est comme quand il y a une visite et que le chef de corps fait etablir la liste des questions a poser a l'autorite. Il n'en sort rien et on avance pas. Je suis sur que c'est l'image que tu en as, et elle est encore surement vraie dans certaines unites.
La ou j'ai servi, il n'y avait pas ce filtre. Une autorite vient, elle ecoute le point du chef avant tout, mais elle rencontre quand meme l'ensemble des categorie, et bien souvent de maniere libre.
Ce serait quand meme un putain de paradoxe que l'armee donne l'exemple a suivre en terme de dialogue social...[