Polalaaa le dernier Mister Miracle!!
Si vous n'avez pas encore commencé, lisez cette série merveilleuse.
non, la série actuelle par Tom King et Mitch Gerads. Encore en cours aux US. Pas d'annonce pour la VF à ce que je sache.
Tom
King
Ce sera pour 2019 chez Urban (annonce lundi à la présentation des titres de fin d'année aux libraires)
Ha et tant que j'y suis dans les annonces, pour les Swamp Thing de Wein/Wrightson, ils attendent la plate-forme de streaming DC où il y aura une adaptation live histoire de profiter du regain de notoriété.
C'était malheureusement assez court comme présentation (10/15 minutes) donc c'était uniquement sur les gros focus : Batman White Knight (DC a d'ailleurs commandé une autre histoire à SGMurphy dans le même univers), Tom King donc (avec l'annual sur la relation entre Batman et Catwoman), le Batman Day et sur les 80 ans de Sup' : gros artbook, biographie dessinée de Shuster et coffret.
Bon !
Je viens de terminer l'intégrale de Sin City, 15 ans après ma découverte des livres édités par Rackham.
On retrouve cette intégrale impressionnante, toujours chez Rackham, sous la forme d'un dictionnaire de plus de 2 kg.
Grosse gifle de relire les 4 premiers tomes après tant d'années. Le film de Rodriguez est passé par là entre temps et force est de constater que l'oeuvre de Miller a été un storyboard de luxe.
Je suis encore en train de digérer les bouquins, et je me posais des questions sur l'orientation politique de leur auteur au moment de la production de Sin City.
Aujourd'hui je sais que Franck Miller est un conservateur endurci mais à cette époque, quelles étaient ses idées ?
Au niveau des thématiques on trouve pèle-mèle :
- Une mise à mal des valeurs morales
- La corruptions omniprésente à toutes les strates de la société, propagée par Wallenquist
- La collusion entre religion, le politique et le judiciaire
- Des héros issus de la fange de cette société qui se battent pour la justice
- Une mise à mal des figures de héros classique
- Une certaine ouverture sur les relations homosexuelle
Du coup, à mon degré de raisonnement, j'ai l'impression que Sin City est une oeuvre de gauche / extrême gauche.
On suit les mésaventures d'anti-héros issus du dernier maillon de la chaîne sociale, luttant contre l'ultra-libéralisme et une oligarchie qui a un contrôle quasi total de toutes les facettes sociétales américaines.
Vous en pensez quoi ?
Il me manque des bouts (1 tome jamais lu) et pas mal à relire et je trouve cette intégrale superbe mais 2kg c'est contre tout plaisir de lecture pour moi
Cela dit, je pense un peu comme toi, que Miller a toujours été un marginal face à la société dans laquelle il vit, comme un pré Brian Wood. A un moment de sa vie, en revanche, il a basculé de gauche à droite, mais je ne me l'explique pas.
"Elminster this, Elminster that. Give ME two thousand years and a pointy hat and I'll kick his arse!"
Miller est très multi-facettes au niveau politique, pas seulement conservateur endurci comme tu le dis. Comic Box avait fait plusieurs articles sur le sujet et il apparaissait que, au vu de ses oeuvres mais aussi de ses déclarations et de sa vie que le bonhomme a tendance à avoir des prises de position très déterminé sur chaque sujet mais sans pour autant que cela le définisse d'un bord plus que d'un autre. Je pourrais donner des exemples mais je risquerai de dire des conneries vu que j'ai lu ces articles, il y a longtemps. Disons qu'il n'est pas aussi à "droite" que certains veulent le faire croire mais qu'il n'est pas non plus aussi à "gauche" que les Dark Knight 1 / Sin City pourraient également le laisser supposer. Miller d'ailleurs déteste qu'on le cantonne à une partie de l'échiquier idéologique tout en en jouant à chaque nouvelle histoire.
J'espère avoir aidé...
Gniiiiii il est dans ma BAL et je suis au boulot
Sinon j'ai lu quelques bouquins chez Snorgleux : Insekts, Black Eyed Kids et Jimmy's Bastards.
Le dernier vaut le coup (Garth Ennis qui fait une parodie de James Bond), le reste est tout à fait oubliable.
Et je suis en train de me refaire Scalped, il me reste les 2 derniers volumes que j'avais jamais lus, c'est vraiment excellent jusque là. Par contre j'ai le moral dans les chaussettes.
Bon ben fini Scalped.
Et c'est vraiment excellent, un polar indispensable dans toute bédéthèque pour moi.
1200 pages et personnellement je ne vois pas de ventre mou, de passages inutiles, mieux je pense que les meilleurs moments sont ceux qui ne font pas avancer l'intrigue principale.
Spoiler Alert!
Les personnages vont me manquer et je suis heureux de les retrouver à ma prochaine lecture, comme je suis heureux de retrouver ceux de The Wire à chaque visionnage.
Sinon Grave c'est bien joli, je m'attendais pas à un format comics, la version classique sera en format normal.
J'ai demandé au patron, il fallait une reliure souple pour intégrer les différents papiers (couv des magazines), donc plus petit format.
Enfin je m'en fous, je me connais je prendrai les 2.
Bon sans surprise Grave les Contes du cimetière de Corben (sortie en septembre de la version normale) j'ai adoré, y a que Corben pour dessiner aussi bien des forêts et des marais aussi flippants. Pis l'histoire de Daenus, woulala, y a des scènes avec un cyclope qui tue le nonoeil.
Me suis relu tous les Locke & Key, pfouah je suis super fan, pour moi un indispensable, je n'y vois pas de défaut : la narration est béton, le scénar ultra carré y a rien de gratuit et c'est super inventif en même temps, la mise en page inventive quand il faut, bref la grande classe.
Me suis relu également les Lazarus, je suis conquis également. J'avais pas trop aimé le 5 mais à la relecture je vois toutes ses qualités et le 6 (qui n'est qu'une compilation de récits indépendants par différents dessinateurs donc a priori pas le truc ultime) est vraiment excellent, ça approfondit le monde sans le complexifier outre mesure, une vraie grande série !
Tiens d'ailleurs Locke & Key, ils sont intéressant les ptits trucs qu'ils ont publié hors des 6 tomes principaux?
Mais pourquoi ?
Si tu l'as commencé c'est que t'as la version collector, comme moi et que donc tu peux continuer à le lire.
Si c'est à cause de la blague sur le cyclope... ben c'est une blague. C'est beau à s'en crever les yeux si tu préfères ?
Ben t'avais tellement bien vendu le truc que je m'attendais à quelque chose de ouf alors qu'en fait c'est un peu chiant, quoi. C'est une succession de minuscules histoires qui vont nulle part et qui n'inspirent pas grand chose ; visuellement, le trait de Corben et ses personnages difformes mi-rigolos mi-bizarres avec leurs différentes « textures » est sympa mais la composition des cases et des pages est au mieux quelconque et souvent confuse (typiquement, Daenus, j'ai rien compris). Je vais pousser un peu mais je suis pas sûr de le finir.
Désolé que ça te plaise pas. :/
Ne jamais faire confiance à un libraire
T'as bien raison.
Bon sinon j'ai lu la VF du vainqueur des Eisner, Moi ce que j'aime c'est les Monstres d'Emil Ferris (Fantagraphics / Monsieur Toussaint Louverture ça sort le 23/08 et c'est prépublié dans Libé cet été )
J'ai lu le SP que MLT m'a gentiment envoyé et je me joins au concert de louanges, c'est vraiment exceptionnel comme bouquin.
Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s’imagine même être un loup-garou: plus facile, ici, d’être un monstre que d’être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d’une balle dans le cœur. Mais Karen n’y croit pas et décide d’élucider ce mystère. Elle va vite découvrir qu’entre le passé d’Anka dans l’Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s'embraser et les secrets tapis dans l’ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants. Journal intime d’une artiste prodige, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est un kaléidoscope brillant d’énergie et d’émotions, l’histoire magnifiquement contée d’une fascinante enfant. Dans cette œuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d’un Crumb et l’univers de Maurice Sendak.
À travers ce livre, Emil Ferris tisse de courage, de force, de résilience, l’étendard de ceux qui survivent, de ceux qui se relèvent et ne veulent plus se taire. Et si ce n’est pas œuvre autobiographique tout y est néanmoins vrai. La clé de ce projet est la différence, et Emil Ferris l’a écrit pour les minorités, l’a dessinée pour la liberté d’être ce que l’on veut, humainement et intimement, et l’a porté envers et contre tout, pour le droit d'être la femme que l’on veut. Et c’est pour ça que Moi, ce que j’aime, c’est les monstres nous frappe si fort aujourd’hui, car il s’adresse à nous, à nos problèmes, à notre monde.
Fiction empreinte de vérité, c’est une œuvre sur la différence qui transcende les genres et abolie les frontières entre les lecteurs. Emil Ferris l’a écrite pour les minorités, l’a dessinée pour la liberté d’être ce que l’on veut, humainement et intimement, et l’a portée envers et contre tout pour prouver que l’on peut se relever, que l’on peut se reconstruire et laisser sa marque. Et c’est pour ça que Moi, ce que j’aime, c’est les monstres frappe si fort aujourd’hui, il s’adresse à tous, à nos problèmes, à notre monde.
- Par le style (du stylo bille, je n'ai souvenir que de Pastor à ses débuts dans un style similaire)
- Par le foisonnement de thématiques qui loin d'alourdir le propos l'enrichit, voire justifie le bouquin
- Par la maturité graphique et narrative pour un premier bouquin
Hâte de lire le tome 2 ! Voilà mon point de vue de lecteur
D'un point de vue professionnel, je suis plus circonspect ; 18k exemplaires, je ne vois vraiment pas comment ils vont le vendre, même avec des libraires (dont je suis) et une presse motivés.
L'objet est tellement hors-normes ! Massif, lourd, il est intimidant avant la lecture (qui pourtant est fluide hein, je préfère insister), le feuillettage ne rassure pas des masses (dur de voir la trame générale avant de plonger dedans), le style est quand même des plus clivants, et 34€90, t'essaies pas à la légère....
Je vois pas les fans de bédé acheter ça (à la rigueur les fans d'indé /expérimental mais ça fait pas bezef) et je ne vois pas les fans de roman se ruer dessus, à cause du style graphique justement, assez rebutant pour un lecteur lambda.
Concernant le texte pur oui il y en a beaucoup, quelques belles phrases poétiques mais c'est quand même essentiellement du texte narratif, pas littéraire).
Alors oui les Inrocks, Télérama, ptet même Lire vont faire de la pub, ça va se vendre pas mal chez les CSP+ (mais de là à ce que ce soit lu il y a un monde), c'est un très bon candidat pour Angoulême... Mais 18k exemplaires, malheureusement j'y crois pas. Mais je ne demande qu'à me tromper.
En tous cas si vous voulez lire un bouquin hors-normes, qui ne ressemble à rien que vous ayez déjà lu, vous pouvez foncer.
C'est pas plutôt ça l'omnibus des 75 ans ?
Ou alors je confonds
Le descriptif Cultura, plus disert :
Omnibus je parlais surtout du format assez phat, ce n'est pas un récit, c'est un "beau livre" (je déteste ce mot).Une super histoire Bâtir la Maison des Idées Dès le tout premier numéro de Marvel Comics de l’impresario du pulp Martin Goodman en 1939, les créateurs de comics de l’Âge d’or de Marvel ont bouleversé les scénarii traditionnels de fantasy en faisant entrer l’inhumain et l’invincible dans le monde réel. Avec des personnages comme l’intrépide androïde la Torche Humaine, le vindicatif Namor Prince des mers, ou Captain America, l’avorton changé en modèle, Marvel a créé un univers mythologique ancré dans un monde proche de celui des lecteurs, débordant de chagrin et d’humour. Au début des années 1960, cette approche audacieuse a donné naissance à des héros devenus depuis de grandes figures du genre: Spider Man, l’incroyable Hulk, les Quatre Fantastiques, Iron Man, les Avengers, Thor, les X-Men, la liste est longue. Les passionnés célèbrent encore cette époque comme l’ère Marvel des comics, peuplée d’un panthéon de héros se chamaillant, de monstres incompris et de nobles méchants. Pour fêter le 75e anniversaire de Marvel, TASCHEN présente un magnum opus de l’éditeur de comics le plus influent d’aujourd'hui, qui vous fait entrer dans le secret de ses célèbres personnages, mais aussi dans la «pépinière» d’architectes de cette maison, dont les noms sont presque aussi connus que ceux des héros qu’ils ont animés: Stan «the Man» Lee, Jack «King» Kirby, et une pléiade de stars comme Steve Ditko, John Romita, John Buscema, Marie Severin et bien d’autres encore. Avec des essais d’historiens de la bande dessinée et de l’ancien rédacteur en chef de Marvel, Roy Thomas, ce livre s’immerge dans l’univers des milliers de personnages costumés qui continuent à défendre la bonne cause dans les bandes dessinées, les films et les rayons jouets dans le monde entier. Ce livre format XL comprend: Plus de 700 pages et près de 2.000 images, dont des comics vintage, des œuvres d’art uniques, des photos de films et des coulisses de tournage, ainsi que des jouets et des objets de collection rares. Une frise chronologique en accordéon de plus d’un mètre vingt Des biographies de plus de 300 artistes, scénaristes, éditeurs et fans célèbres qui ont façonné l’histoire de Marvel