La 3ème tentative aura été la bonne : je viens de finir Gothic 3
Dans l'ordre, je me serais donc fait sur un an Gothic 2, Risen, Risen 2, Gothic 3
Il me reste Risen 3 que je procurerai quand je le trouverai à vil prix, et Gothic 1 le jour où j'arriverai à passer les 3 premières minutes sans être dégouté des graphismes et de la maniabilité...
Comme pour Gothic 2 à partir des dragons, j'ai cédé à l'appel des cheats codes. Pas parce que la difficulté devenait insupportable (comme pour Gothic 2), mais plutôt pour pouvoir avancer plus rapidement vers la fin. Devoir faire super gaffe aux combats au début, ça me va. Mais à force... Et devoir faire gaffe à tous les points de compétence dépenser pour optimiser son personnage, je n'ai jamais aimé ça.
Du coup, je me retrouve toujours en fin de jeu avec un personnage plutôt touche à tout, mais vraiment bon en rien.
Gothic 3 est un paradoxe pour moi :
Je pourrais lui citer plein de défauts. Mais pour les qualités, j'aurais du mal à vraiment lui en trouver une. Et cependant, j'ai bien aimé y jouer.
Du coup, je pense que je l'ai aimé juste grâce à sa base de mécanisme Gothic que je ne pourrais pas définir. Une alchimie particulière entre différents éléments qui rendent le jeu sympa de base même si tout le reste est loupé.
Mon plus grand regret reste la non évolution du monde.
Alors oui, on a bien de la délivrance de ville avec ensuite une occupation des lieux par l'autre camp.
Mais pourquoi rien ne change en ville ensuite ?
Exemple le plus flagrant, pourquoi les rebelles une fois une ville libérée laissent les cadavres de condamnés à mort pourrir sur des poteaux en plein milieu ???
L'idéal aurait été d'avoir de nouvelles quêtes (intéressantes et originales si possible) à faire par les nouveaux occupants de la ville, mais il ne faut pas trop en demander des fois.
(au passage, ce changement d'ambiance de lieux avait été une des choses qui m'avait bien marqué dans Gothic 2 entre les différents chapitres)
Bref, Gothic 3, un jeu qui n'a pas grand chose pour lieu mais qui reste bien sympa à jouer malgré tout pour son ambiance que je n'ai pour l'instant retrouvé que dans les jeux Piranha Bytes
---------- Post added at 11h47 ---------- Previous post was at 11h43 ----------
Je l'ai commencé aussi en me disant que l'histoire allait tout sauver.
J'ai joué jusqu'à la moitié et j'ai fini avec youtube et lecture de solution.
Contrairement à ce que je pouvais penser il y a un certain temps, une histoire bien ficelée ne peux pas sauver un jeu si la mécanique de jeu ne plait pas. (trop couloir pour ma part)
Gothic 3 pareil à la fin j'ai rushé toute la partie nordique car je commençais à saturer. Pas mal de défauts, mais l'univers est quand même prenant, l'exploration du monde est sympa, les mécanismes de Gothic font tjr effet.
Fais toi souffrance pour Gothic 1, il vaut le coup ! L'ambiance y est excellente
Moi sur Steam Je suis salement suisse-romand.
J'ai aussi plus ou moins la même interprétation que Zerger du scénario.
Spoiler Alert!
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Sinon j'ai bouclé NaissanceE, et ce voyage au dans ce monde complètement barré et déserté vaut bien son pesant de cacahouètes. Et les choix des musiques (manifestement les devs sont de vrais mélomanes) fait plaisir à entendre, on est loin des trucs vus et revus.
Les décors sont géniaux, réellement impressionnant (bien plus que l'arrivée dans Rapture de Bioshock, par exemple), l'impression d'immensité vaut le détour, tellement c'est peu habituel de voir ça dans un JV.
Moi sur Steam Je suis salement suisse-romand.
J'ai failli finir (re-finir, en fait, je l'avais déjà torché sur PS3) Condemned 2 Bloodshot sur 360. Cet enculé de sa mère de jeu a décidé de flinguer ma sauvegarde comme ça, pour rigoler, juste avant le boss final. C'est frais, inattendu, ça fait toujours plaisir. Bref.
Je suis un grand fan du 1 malgré son gameplay hyper limité (attaque, parade, un peu de flingue, rincez, répétez). L'ambiance du 2 est légèrement inférieure ; dés la fin du premier niveau, on se retrouve dans des rues suintantes d'une étrange substance noire qui fait spawner des abominations un peu carton-pâte. On a déjà vu plus fin, et c'était dans Condemned 1, c'est con.
Ce qui frappe le plus quand on lance le jeu c'est la gueule des personnages. Dans Condemned 1, Ethan Thomas, un type basané à la carrure (anormalement, apprendrons-nous vers la fin) dense (ça veut dire qu'il a des cuisses de la taille de mon torse), épaulé par son associée typée employée de bureau à la sécu, se met en quête d'un meurtrier fini à l'acide de batterie en explorant les bas-fonds les plus obscurs d'une ville qui s'appelle probablement New York.
Lorsque le 2 démarre, Ethan semble tout droit sorti d'une Hellfest locale et tente de redonner des couleurs à son teint de zombie à coup de whisky. Son associée semble avoir perdu 40kg et rajeunit de 10 ans. A se demander dans quel monde parallèle on a bien pu atterrir. Bon, passons, ils ont dû changer de chara designer.
Monolith a fait l'effort de diversifier le gameplay. On peut ainsi réaliser quelques combos, des fatalities environnementales ou balancer un flingue vide dans la gueule du psychopathe d'en face. J'ai un petit problème avec les combos parce que certes, ils font un peu bobo, seulement il permettent à l'adversaire de nous mettre une bonne droite à chaque fois. C'est comme ça, si tu veux infliger plus de dégâts, faut que t'en prennes (problème, au-delà du mode Normal, ce n'est pas viable et on lance des combos juste pour le fun, quand on est sûr de gagner et/ou d'avoir un checkpoint pas loin). Dans certaines situations, il est infiniment plus sûr d'utiliser des exploits débiles (parfois, en alternant crochet + coup de pied, l'ennemi boucle sur une animation de déséquilibre qui l'empêche de frapper) que de chercher à sortir du combo.
L'IA a été subtilement retouchée pour qu'elle se focalise sur vous. Dans Condemned 1, un taré qui incrustait ses phalanges dans la mâchoire d'un autre par accident (accident que vous appreniez dés lors à provoquer stratégiquement) avait deux conséquences plutôt plaisantes : les deux types vous oubliaient pour se mettre allègrement sur la tronche (encore aujourd'hui les animations restent fantastiques) et il ne vous restait plus qu'à finir le gagnant.
Ben là non, un type va inexorablement se ruer sur vous malgré tous les coups de pieds dans les couilles qu'un NPC pourra lui envoyer. On perd un peu le sentiment d'avoir affaire à des tarés (ce qui était immersif) pour découvrir celui d'être aux prises avec des IA (ce qui l'est nettement moins, ça coule de source).
Gros bon point cependant, les phases "détectives". Condemned 1 étaient linéaire à ce niveau (il suffisait de suivre les instructions sans aucune liberté), ici c'est nettement plus amusant. Déterminer l'heure de la mort à l'aide de la montre brisée d'un cadavre, l'identité d'un mort par son uniforme, c'est rarement compliqué mais au moins on peut se gourer et obtenir un score pourri.
Visuellement c'est très, mais alors très sombre. Tellement sombre que sans écran un peu doué dans les nuances de noirs, ça risque par moment (souvent, en fait) d'être soit illisible, soit dégueulasse (en obligeant à pousser la luminosité). Le motion blur est aussi assez pénible car même en pivotant à deux à l'heure, il y en a.
Pouce rouge pour un niveau copié-collé du premier épisode. J'imagine que Monolith a eu une panne d'inspiration, ça fait tache.
Quoique j'en dise, tout n'est pas noir (enfin graphiquement si, pas mal) ; le gameplay reste efficace et véhicule une authentique sensation de violence brute. Les armes à feu, faisant fi du luxe d'un réticule, sont à peu près aussi rares que destructrices et ce type de ratio est franchement intéressant. Les esprits propres me diront que d'un point de vue moral, ça se discute (quand on éclate la tête d'un badass au jugé, on est content : on n'a usé qu'une seule balle. Oui, y'a matière à discuter). Les tentatives d'explications de l'univers font un peu disparaître la magie (noire) sans être formidables et le final (de ce que je m'en souviens puisque je ne l'ai pas revu, HEIN GROS FILS DE GROSSE PUTE) manque de panache. Un niveau approche toutefois méchamment l'anthologique en vous faisant vous demander pendant un quart d'heure : "non mais attends, il va quand même pas surgir un putain d', là ?".Spoiler Alert!Spoiler Alert!
Une bonne expérience globale, à recommander. Mais on ne peut s'empêcher d'attendre un Condemned 3 qui mettrait tout à plat pour ne garder que le meilleur des deux premiers et nous servir un truc vraiment, vraiment fabuleux.
Tu n'es pas le seul à rêver d'un Condemned 3 (ou mieux, un reboot du 1, avec un gameplay dynamique + body awareness + niveau plus grands et "ouverts"). C'est con, je n'ai pas d'Xbox, donc le 2ème opus, je n'y toucherai probablement jamais alors que j'ai bouclé plusieurs fois le 1er.
Sinon de mon côté j'ai fait d'une traite Brothers: A Tale Of Two Sons, et je comprends très bien l'avis ultra enthousiaste de TotalBiscuit (qui n'hésite pas à dire que c'est le meilleur jeu auquel il a joué ces 20 dernières années), tellement l'aventure est belle et prenante, et à la fois tendre et cruelle. Vraiment, Hollywood devrait en prendre de la graine au lieu de nous pondre leurs daubes débilitantes et ultra prévisibles...
Visuellement, le titre est superbe, la DA est clairement une des meilleures que j'ai vue à ce jour (dommage que les ombres ne soient pas plus précises, c'est ce qui fait tache parfois, je trouve), et les musiques sont aussi formidables. Nom de Dieu, que c'était bon et intense, avec en plus un gameplay intelligent ()Spoiler Alert!
Un authentique classique, je trouve.
Moi sur Steam Je suis salement suisse-romand.
Moi Condemned 1 m'avait vite saoulé, je sais même plus précisément pourquoi, mais j'ai le souvenir d'un truc ultra répétitif.
Le 2 m'avait plus plus vu que j'ai réussi à le finir.
C'est con, j'ai essayé de retrouvé mes impression sur les jeux, mais la fonction recherche du forum est complétement à l'ouest.
Effectivement, y'a des éléments comme ça qui obligent à prendre toute l'histoire au premier degré. Du coup ça reste un peu confus (pour moi).Spoiler Alert!
Tout ça me fait regretter qu'il ne soit jamais sorti sur PC, parce qu'il m'a toujours fait envie (en particulier la scène).Spoiler Alert!
Fini Metro Last Light (campagne principale. J'ai vraiment bien aimé, mieux que le premier. D'abord, l'infiltration m'a semblé plus facile et plus "souple". Ensuite, c'est un jeu où on est pris dans l'histoire, où le personnage finit par faire un peu corps avec le joueur. Du coup, j'ai parfois épargné des ennemis, parfois, je me suis déchaîné contre eux parce que j'étais vraiment énervé. Ainsi, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir le choix de faire ce que je voulais, et non qu'on me dise "si tu fais ça c'est bien ; si tu fais ça c'est mal". Le système d'alignement est très discret. Logiquement, j'ai eu la "mauvaise fin", mais ça me convient ; c'est ce que j'aurais fait de toute façon ; on est humain, quoi, et parfois, on a envie de casser la tête à un nazi, non mais ! J'ai aussi bien aimé les différentes armes et la variété qu'elles apportent au combat.
En revanche, les missions finalessont un peu moins bonnes même si elles se justifient scénaristiquement.Spoiler Alert!
A faire donc. Pour moi qui suis plutôt une quiche en jeux vidéos, le mode normal a été un bon compromis, car pas trop frustrant (certains boss sont vraiment pénibles pénibles et sans grand intérêt, autre petit bémol).
Bref, je le conseille vivement pour l'immersion et le métro, de toute beauté.
Les DLC valent-ils le coup ? (je les ai, mais ai peur de l'overdose...)
Un blog sur le vin, la littérature, l'amour et les chocolatines : Contient des sulfites
Hier j'ai quasiment finis d'une traite Kane & Lynch 2: Dogs day.
Pour résumer un peu l'effet que m'as fait ce jeu je vais parler de la caméra qui bouge dans tous les sens dès qu'on se met à courir, et d'habitude c'est un truc que je supporte pas donc j'ai cherché dans les options et ait trouvé le moyen de la désactiver pour avoir une caméra fixe beaucoup plus pratique.
J'ai joué deux minutes comme ça puis j'ai réactivé la caméra folle de base.
En fait ce jeu réunis plusieurs tares qui auraient du me le faire lâcher au bout de dix minutes tant elles sont rébarbatives: Déjà c'est un TPS, genre que j'ai toujours trouvé particulièrement médiocre à quelques rares exceptions, ensuite les combats peuvent rapidement devenir très confus et l'écran est saturé d'effets (je vais y revenir) qui sont conçus pour te retourner la tête dans tous les sens.
Et pourtant il y a une synergie entre des qualités de gameplay tout à fait honnêtes et des idées géniales qui lui donnent un cachet vraiment unique.
D'abord on va parler du gameplay de TPS qui est beaucoup plus intéressant que ce que le jeu laisse penser au départ. Les premiers ennemis sont vraiment cons et le jeu est très linéaire mais le gunplay assez rugueux est au final très intéressant et bénéfice de bruitages qui font vraiment bien le boulot. Tout ça est combiné à un Level Design de bonne qualité avec des zones bien conçues et qui laissent toujours assez de chemins différents pour essayer de contourner les ennemis. Il y a un système de cover mais au final on ne peut jamais rester statique, on court pour essayer d'échapper aux tirs, on tombe régulièrement sous les tirs ennemis et on panique en tirant dans tous les sens alors qu'on est encerclé et au bord de la mort. Bref les gunfights sont frénétiques et rapidement confus mais ils requièrent plus de réflexion qu'ils ne le laissent paraitre.
Et surtout cette frénésies est entièrement au service de l'ambiance et de la narration. Mais attention, pas une narration pédante et qui fait du mauvais cinéma comme dans Spec Ops The Line ou qui fait constamment pleuvoir des cutscenes comme dans Max Payne 3. L'histoire est simple et ne s’embarrasse d'aucune sous-intrigue inutile, les dialogues et les cutscenes vont à l'essentiel mais au final elle est passionnante, et au fur à mesure que le ton deviens de plus en plus cru et radical, on commence vraiment à s'attacher à ces héros à l'amitié surréaliste. L'ambiance est formidable ! Shanghai est modélisée avec un sens du détail comme on en voit rarement et est un personnage à elle seule, toutes les zones qu'on traversent sont crédible et presque photoréalistes alors que la technique du jeu est assez faible.
Et nous on est immergé en plein dedans grâce à la caméra la plus organique que j'ai vu dans un jeu vidéo: Lorsqu'on se retrouve dans des espaces sombres elle essaie d'ajuster l'intensité de l'image, elle tremble et tente désespérément de cadrer sur notre personnage lorsqu'il se met à courir, elle tombe à terre lorsqu'on meurt, la compression vidéo pète les plombs lorsqu'un magasin explose devant nos yeux, chaque chapitre se charge comme une vidéo youtube mal encodée. Et quand l'histoire commence vraiment à prendre un tournant désespéré pour les deux personnages, on les voit regarder vers elle et poser la main devant comme si ils nous demandaient d'arrêter de filmer pendant que leurs dialogues sont parfois brièvement interrompus par des bruits de compression audio. Et lorsque le final arrive au bout de 5H on a l'impression d'avoir été le troisième personnage de cette histoire et de s'être contenté de tenir la caméra pendant que Lynch mettait cette ville qui ne veut pas de lui à feu et à sang.
Kane & Lynch 2 est un TPS brutal et extrêmement intense dans lequel on incarne un héros fragilisé et à moitié psychopathe qui tire bien mais qu'on a toutes les peines du monde à manier. La campagne solo est très courte, le multijoueur est très sympa mais il est complètement déserté. Le jeu est à même pas trois euros sur Steam en ce moment mais je pourrais pas honnêtement le recommander parce que c'est une expérience comme on en voit rarement. Il parait que IO Interactive sont satisfaits de leur jeu malgré sa mauvais presse et je comprends pourquoi, mais pour le joueur il n'y a que deux solutions: On adore et on finis la campagne en un clin d’œil (Pour éventuellement s'intéresser au mode arcade qui peut être joué en coop et qui bénéficie d'un excellent gunplay) ou alors on trouve ça nul à chier et on lâche le jeu en vingt minutes.
Kane & Lynch 2 on l'a fait en coop et on a tout à fait réussi à rentrer dedans.
Malgré une difficulté bien corsée sur la fin (en jouant en Hard on a bien du recommencer certains passages vingt fois) on est restés accrochés jusqu'au bout parce qu'on avait soif de sang et que le jeu nous en donne pour notre argent de ce côté.
Comme tu le dis, les gunfight sont déments.
On grandit au milieu des rōnins.
J'ai aussi trouvé Kane & Lynch 2 méchamment immersive, et perso les filtres qui "cradent" l'image, je suis très client, tellement ça change de tous ces jeux qui essaient d'avoir des rendus les plus lisses possible; c'est rafraîchissant. Tiens, d'ailleurs tu me donnes envie de le refaire, tellement ce trip d'ultraviolence a quelque chose de fascinant, je trouve.
Moi sur Steam Je suis salement suisse-romand.
Pardon ?
C'est complètement le contraire, les jeux avec un rendu qui priment la visibilité c'est des exceptions (Mirror's Edge est un des plus notables) sinon une écrasante majorité des jeux essayent au contraire de rajouter le plus de saloperies possibles (lens flare et autres effets d’éblouissement, flou de mouvement, filtres de couleurs, aberration chromatique, grain d'image, projections sur l'écran, tremblement de la caméra...), et c'est vraiment pas un phénomène nouveau.
Kane & Lynch 2 pousse juste ce raisonnement à fond (et je suis pas trop client) mais c'est pas du tout un jeu à contre-courant.
Certes, mais je dois bien avouer que j'adore ces effets-là (genre l'éblouissement dans BF3), c'est pour moi une avancée visuelle par rapport aux jeux pre-2006 on va dire (en gros). Bien entendu, si tout le monde s'y met ça va devenir lassant, mais justement j'en vois pas énormément sur le marché.
Mais pour les jeux d'action, je trouve ça top.
Moi sur Steam Je suis salement suisse-romand.
Effectivement, mais c'était pas encore très courant non plus à l'époque de sa sortie et surtout la plupart des jeux (genre les derniers Battlefield et aussi un peu Metro Last Light à mon grand regret) utilisent ces effets d'une manière peu pertinente en pensant que ça va rendre le jeu joli alors que ça casse l'immersion qu'ils essaient de créer à coté. Là le raisonnement c'est que toi, le joueur, t'es le troisième personnage silencieux qui accompagne les héros et tient la caméra comme il peut au milieu de ce bordel, du coup tous ces effets ont une vraie justification et ils essaient pas de faire croire que c'est joli mais rendent plutôt une image aussi crade que si c'était une vidéo Youtube tournée avec une caméra bon marché.
La plupart des fps s'y mettent (ce qui est un peu con: le personnage n'a pas une vitre devant les yeux). Et même les tps maintenant.
J'ai l'impression qu'on ne veux plus faire oublier la caméra mais carrément assumer sa présence en rajoutant ses effets, sans compter cette mode du cinémascope.
Bah justement ils n'en font généralement rien, dans les Battlefield et Destiny par exemple on voit bien qu'ils veulent que t'ait l'impression d'incarner le héros avec un Body awareness et des mouvements assez poussés, et toutes ces saloperies à l'écran ils les rajoutent simplement parce qu'ils pensent que c'est joli. Et généralement c'est un mauvais choix parce que ces effets n'ont pas lieu d'être si tu voit le jeu à travers les yeux de ton personnage. (Le seul où c'est un peu justifié à la limite ce serait Metro Last Light vu que tu porte un casque tout le long du jeu)
Si encore ils donnaient à la caméra une présence physique dans le jeu comme Kane & Lynch 2 justement ça pourrait être intéressant mais en l'état c'est juste un gimmick de merde comme les teintes monochromes et le bloom qu'on a eu à l'aube de la dernière génération de consoles. D'ailleurs je recommande le visionnage de cette vidéo qui traite assez bien le sujet:
C'est marrant, je ne trouve pas ces effets aussi envahissants que sur ta BD... à part les effet HDR qui parfois sont très casse-burne, mais sinon pas de quoi en faire un drame
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Cette BD elle date de l'époque où les développeurs commençaient juste à vraiment découvrir ces nouveaux effets qu'étaient le bloom ou le motion blur et en abusaient sans vergogne. Aujourd'hui la mode est quand même un peu passé donc ces effets sont présents mais mieux maitrisés et plus subtils, en revanche il y a tous ces effets de crasse à l'écran ou de lens flare (qui fait son grand retour après avoir disparu au début des années 2000) qui sont propres à la nouvelle génération et qui sont massivement utilisés pour cacher les défauts et parce que les développeurs pensent toujours en découvrant un nouvel effet que c'est tellement cool qu'il faut en mettre partout.
Ça leur passera. (J'espère)
Qu'on aime ou pas c'est autre chose, je faisais juste remarquer que c'était pas nouveau.
Moi ce qui m'a toujours le plus exaspéré c'est le traitement sur les couleurs.
Sur des jeux comme les derniers BF ou Dirt t'as des mods qui permettent de gicler les filtres de couleur, et je trouve le résultat saisissant.
Les jeux deviennent vraiment photo-réalistes sans, mais aussi beaucoup plus colorés, vivants, agréables...
Ça me donne l'impression qu'ils appliquent du caca sur l'image juste pour le plaisir de saboter le boulot.
C'est comme au cinéma avec les images de synthèse, finalement: les meilleurs effets sont ceux qui passent inaperçu tellement ils s'intègrent bien au reste. Justement les éblouissements de Battlefield 3 & 4 ne font pas tache, parce que très réaliste de comment notre œil réagit face à une lumière trop fort encaissée de front.
Moi sur Steam Je suis salement suisse-romand.
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Il manque rien, c'est simplement que les développeurs ont optimisés le rendu des couleurs pour le filtre bleu/marron qu'ils lui ont appliqué dans les derniers mois de développement donc forcément une fois que tu retire ce filtre, c'est un peu trop saturé. Mais même comme ça, sans optimisation du rendu des couleurs, c'est beaucoup plus beau qu'avec le filtre activé:
Je pense que l'exemple le plus saisissant il se trouve à la fin de cette vidéo (vers 11:35) avec les premières images des missions à bord du tank et du chasseur qu'on peut apercevoir brièvement. Il y avait pas encore de color grading de prévu et ça se voit, le rendu est même beaucoup plus impressionnant que Battlefield 4 alors que la vidéo va bientôt avoir quatre ans.