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Discussion: Topic de l'histoire

  1. #5551
    Citation Envoyé par Duffmanixon Voir le message
    c'est un master 2 en muséologie pour Draguignan...
    Et alors ? Traverses la Rue et vas-y

  2. #5552
    ça aurait pu m'intéresser également y'a 2 ans.

    Une de nos profs nous avait parlé en début de L3 d'une opération Phoenix je crois, où des entreprises type l'oreal recyclaient des étudiants en science humaine comme DRH. Et cette prof' est partie 1 mois après pour faire le concours de l'ENA.

    J'ai commencé à comprendre que c'était la merde vers ce moment, certains le comprennent juste avant la thèse, et d'autres pendant
    C'est un peu le grand tabou, les profs n'osent pas aborder ce sujet, et les élèves entre eux essayent de pas se démoraliser.

    On était genre 8 à la fin de la promo à arriver à la case Master recherche, les environs 52 autres qui ont passé la L3 ont soit bifurqué vers le Capes, soit sont partis faire du journalisme/patrimoine via une passerelle.
    ça sent le gros gâchis humain. Y'a que les élèves qui enchaînent les notes >16/20 qui vont finir chercheur, si la précarité ne les a pas broyé avant.


    Finalement, de tous les canards historiens du topic, le seul qui réussit à en vivre, c'est Mdt (au prix d'une vie de servitude auprès de la bureaucracie de l'EN, sans compter les crachats des parents d'élèves )
    Dernière modification par tompalmer ; 19/09/2018 à 01h19.

  3. #5553
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    ça aurait pu m'intéresser également y'a 2 ans.

    Une de nos profs nous avait parlé en début de L3 d'une opération Phoenix je crois, où des entreprises type l'oreal recyclaient des étudiants en science humaine comme DRH. Et cette prof' est partie 1 mois après pour faire le concours de l'ENA.

    J'ai commencé à comprendre que c'était la merde vers ce moment, certains le comprennent juste avant la thèse, et d'autres pendant
    C'est un peu le grand tabou, les profs n'osent pas aborder ce sujet, et les élèves entre eux essayent de pas se démoraliser.

    On était genre 8 à la fin de la promo à arriver à la case Master recherche, les environs 52 autres qui ont passé la L3 ont soit bifurqué vers le Capes, soit sont partis faire du journalisme/patrimoine via une passerelle.
    ça sent le gros gâchis humain. Y'a que les élèves qui enchaînent les notes >16/20 qui vont finir chercheur, si la précarité ne les a pas broyé avant.


    Finalement, de tous les canards historiens du topic, le seul qui réussit à en vivre, c'est Mdt (au prix d'une vie de servitude auprès de la bureaucracie de l'EN, sans compter les crachats des parents d'élèves )
    Sur ma bande de potes de fac d'histoire, 2 ont continué en M2, et sur ces 2 là, un seul a réussi à faire une thèse en archéozoologie, l'autre vivote de CDD en CDD dans des musées.
    Les 8 autres (dont moi) travaillons dans des domaines avec absolument aucun rapport avec l'histoire.
    Hi, I'm Elfo !

  4. #5554
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    Une de nos profs nous avait parlé en début de L3 d'une opération Phoenix je crois, où des entreprises type l'oreal recyclaient des étudiants en science humaine comme DRH. Et cette prof' est partie 1 mois après pour faire le concours de l'ENA.
    )
    Recycler n'est pas vraiment le terme adapté. Ils cherchaient des profils différents avec des compétences différentes que les écoles de commerces habituelles. C'est un programme qui marche d'ailleurs très bien. Il faut juste accepter de passer du côté du grand Capital.

    Si le sujet de " c'était de la merde" est l'orientation en recherche en histoire, il ne faut pas être candide et être conscient de ses possibilités personnelles et des postes offerts, comme dans toutes les formations équivalentes en SH. Soit quasi rien sauf pour les normaliens agrégés qui, eux-mêmes, luttent pour rejoindre les grandes villes. Mais bien heureusement, la formation d'historien ne se limite pas à ça. C'est plutôt positif de voir que beaucoup se réorientent et trouvent des emplois divers. Malheureusement, c'est encore en France nettement moins reconnu que dans les pays anglo-saxons où un bon diplôme de SH ouvre beaucoup de portes.

  5. #5555
    Salut

    Je ne sais pas si cela intéresse certains, mais suite à une discussion sur un autre forum, je prépare une (courte) série d'articles sur le cas de la Norvège durant la Seconde Guerre mondiale, dont le premier est consacré à la légitimité du Gouvernement norvégien en exile à Londres. Le deuxième (le week-end prochain) à la Campagne de Norvège d'Avril - Juin 1940 (uniquement sous l'angle de l'armée norvégienne). Pour la suite, je ne sais pas, probablement un troisième sur la résistance intérieur et un dernier sur le Gouvernement Quisling.

    Donc à tout hasard, si cela peut intéresser certaines personnes ici.

    NB : comme c'est uniquement sur un forum, je n'ai pas forcément travaillé la rédaction, mais du "rédigé-lecture-rapide" sans notes bibliographiques.


    Partie 1 : Les fondements de la légitimité du Gouvernement norvégien en exile à Londres

    À noter que sur ce sujet, je conseille aussi vivement un film : Ultimatum (Kongens nei), 2016. Un film norvégien qui relate, l'invasion allemande en se focalisant sur la fuite du Roi Haakon VII et les décisions conduisant au choix de la résistance à l'occupation à travers les journées des 9 - 11 avril 1940. C'est assez bien fait sur le plan historique avec un bon jeu d'acteurs (par contre, la réalisation est assez moyenne).

    Sinon pour revenir sur le cas de la résistance norvégienne, il faut au préalable prendre deux éléments en considération :
    - rappeler un élément fondamental de la pensée politique norvégienne, en l'occurrence le respect de la légitimité constitutionnelle;et le respect des valeurs qui en découle. Pour rappel, la Constitution a été adopté le 16 mai 1814 (malgré quelques amendements / modernisations), l'essentiel du texte est encore en vigueur, ce qui en fait la plus veille constitution écrite en vigueur en Europe et la deuxième plus ancienne dans le monde (après celle des États-Unis) ;
    - la Norvège devient officiellement indépendante en 1905 (séparation avec la Suède). Et le Prince Charles de Danemark (le futur Haakon VII) se voit proposer le trône par le Storting (Parlement) puis confirmé par un référendum populaire, avant d'être officiellement investis par un nouveau vote du Storting. Donc l'ensemble de la procédure est effectué sous couvert du respect de la légitimité constitutionnelle.

    Pour revenir au cas de la Norvège durant la Seconde Guerre mondiale, il faut noter quatre étapes essentielles, dont deux relatives au Roi Haakon VII.

    1°: Globalement, l'opération allemande (complexe) d'occupation de la Norvège le 9 avril 1940 est une large réussite sauf sur un point, le débarquement à Oslo échoue suite à la perte du Blücher coulé par la forteresse d'Oscarborg (un des îlots dans le fjord d'Oslo). Résultat, la famille royale, le gouvernement Nygaardsvold et l'ensemble des membres du Storting sont en mesure d'évacuer la capitale pour prendre progressivement la direction de Lillehammer. Résultat, Hitler échoue à un imposer une solution à la danoise, c'est-à-dire une légitimation de l'occupation.

    Toujours est-il que dans l'après-midi, lors d'une réunion du Sorting à Elverum, le Parlement décide de déléguer à titre provisoire l'ensemble de ses pouvoirs au Gouvernement en attendant de pouvoir être de nouveau régulièrement convoqué en session ordinaire : "le Storting mandate le Gouvernement pour qu'il défende les intérêts du Royaume, et au nom du Storting et du Gouvernement, qu'il prenne les décisions et dispositions qu'exigeront la sûreté et l'avenir du pays".

    Première étape fondamentale.

    2°: Toujours est-il que le Roi et le Gouvernement continuent de fuir en échappant à plusieurs tentatives pour les capturer. Finalement l’Ambassadeur allemand réussit à obtenir un entretien avec le Roi à Elverum. Il s'agit toujours de faire légitimer l'occupation allemande, avec une nouvelle donne en l’occurrence Quisling (en effet, ce dernier a profité de l'invasion allemande pour proclamer à la radio son propre gouvernement...).
    L’entrevue est un échec. En effet, d'une part Haakon VII refuse de reconnaître Quisling au motif qu'il n'a pas la confiance du Storting donc aucun droit au Gouvernement, le seul Gouvernement légitime est celui de Nygaardsvold ; d'autre part il se rattache encore à la légitimité constitutionnelle. Très globalement, après l'énoncé des conditions allemandes, il se réunit avec son gouvernement est explique qu’il se doit de respecter l'appel du peuple norvégien en 1905, lequel vise à la création d'une monarchie constitutionnelle et au respect de la Constitution ; qu'il ne vise aucunement à intervenir dans la décision du Gouvernement, lequel dispose du seul pouvoir légitime ; qu'il comprendrait que le Gouvernement accepte les conditions allemandes pour éviter une effusion de sang ; mais que néanmoins en cas d'accord qu'il ne peut trahir son engagement vis-à-vis du Peuple et de la Constitution et que dans cette hypothèse il sera de son devoir d'abdiquer lui et l'ensemble de sa famille du trône de Norvège.

    Le Gouvernement Nygaardsvold décide de faire bloc. Dans la soirée, le Premier ministre prend la parole à la radio pour annoncer le rejet la proposition allemande, appeler le Peuple norvégien à résister à l'invasion allemande et rejoindre la France et le Royaume-Unie dans la guerre contre le IIIe Reich.

    Après diverse pérégrination, le Roi, le Gouvernement et une partie de l'administration / politique seront évacués vers l'Angleterre lorsque le corps expéditionnaire britannique français quitte la Norvège à la mi-juin.

    3°: Toujours dans l'optique de légitimé l'occupation, le commissaire du Reich Terboven réussit à convoquer (en réalité, séquestrer) une partie du Storting, le 13 juin 1940 à Eidsvoll, lieu symbolique puisque l'adoption de la Constitution a lieu dans cette ville en 1814 (accessoirement une petite ville très agréable en été sur les berges du lac Mjøsa). En l'occurrence, sont présents 130 députés sur 150 afin d'imposer une modification de la Constitution visant notamment à prononcer la déposition du Roi et la destitution du gouvernement. Finalement, le Parlement semble près de céder le 30 juin, néanmoins la présidence provisoire (le Président du Storting Hambro étant aussi réfugié à Londres) décide de faire faire parvenir un courrier au Roi (par l’intermédiaire de la Suède) pour lui demander de renoncer à la couronne.

    Le 3 juillet 1940, le Roi Haakon VII prend la parole à la BBC pour répondre, allocution annoncée à l'avance et qui sera très largement écoutée en Norvège. Il annonce, alors, qu'il refuse de renoncer au trône en rappelant :
    - que le Gouvernement Nygaardsvold a reçu les pleins pouvoirs du Storting à Elverum et qu'il est donc seul à détenir la légitimité, sauf nouvelle réunion régulière du Parlement ;
    - qu'en l’occurrence, le Storting agit sous la contrainte, sans l'ensemble de ses membres dont son Président et qu'il ne s'agit donc pas d'une réunion régulière susceptible de modifier les décisions précédentes. Or, un parlement privé de sa liberté d'action et de son fonctionnement régulier ne peut intervenir légitimement pour modifier la Constitution.
    - il explique notamment : "Je ne vois pas comment j'agirais dans l'intérêt de la Nation en donnant suite à la requête. Cela conduirait à valider un système à l'encontre la Constitution norvégienne et à céder au fil directeur de mon règne, c'est-à-dire rester strictement dans le cadre de la Constitution. C'est la liberté et l'indépendance du peuple norvégien qui sont le premier commandement de la Constitution, et je pense suivre ce commandement et préserver au mieux les intérêts du peuple norvégien en m'en tenant strictement à la position et à la tâche qu'un peuple libre m'a confiée en 1905".

    Ce "non du Roi" constitue l'acte fondateur de la résistance norvégienne dans la population et conduit notamment le Storting à refuser toute compromission en suivant la voie tracée par le Roi.

    Le Commissaire du Reich décide, alors, le 25 septembre 1940, de mettre fin "au temps des libertés" en annonçant que l'ensemble des institutions, le Parlement et le gouvernement sont dissous, tandis que la maison royale est déposée, tout en précisant que désormais "si le peuple norvégien veut retrouver sa liberté et son indépendance, il n’y a qu'une voie possible, celle du Nasjonal Samling (le mouvement de Quisling).

    4°: Le quatrième élément peut paraître plus négligeable, mais néanmoins d'une grande importance, en l'occurrence la question des finances.

    Il faut savoir que si globalement, le Gouvernement et l'Armée sont totalement non préparés à la guerre, la situation est très différente au sein de la Banque Nationale de Norvège. En effet, dès 1938, le directeur Rygg a fait en sorte préparer l'évacuation de 50 tonnes d'Or en cas de conflit et d'atteinte à la neutralité. Résultat, dès l'annonce de l'invasion de la Norvège, il réussit à faire évacuer les réserves en direction de Lillehammer. Ainsi, lorsque les Allemands entrent, le lendemain, dans les locaux à Oslo, ils ne peuvent que découvrir l'absence des réserves.
    Toujours est-il que ces dernières finissent par se retrouver à Molde durant le mois de juin 1940, et une partie est en mesure d'embarquer sur croiseur britannique Glasgow, lequel transporte la famille royale et le Gouvernement. Le reste sera en mesure de suivre durant les semaines suivantes à bord de divers navires de pêches et caboteurs.
    Ainsi, le Gouvernement en exile est en mesure de disposer de ces propres finances et non de vivre sur les subsides britanniques comme d'autres.
    Cette indépendance financière est renforcée par le fait que la flotte de commerce (à l'époque la quatrième au monde) est en mesure d'échapper à la main mise allemande et est officiellement et provisoirement regroupée sous un organisme contrôlé par l'État (Nortraship) pour la durée de la guerre. Il faut savoir que la flotte de commerce participe en 1940 - 1942 à environ 40% de l'approvisionnement maritime en direction du Royaume-Unie et que 4 000 marins (sur 24 000) y laisseront la vie. Pour la petite histoire, aujourd'hui on retrouve plusieurs plaques, devant l'entrée du Musée des forces armées norvégiennes à Oslo, comportant le nom des marins de la flotte de commerce tués durant la guerre, preuve de l'importance de ce sacrifice dans la mémoire.

    En parallèle, on note :
    - une marine de guerre (environ 60 navires et 7 500 marins) dont l'un : le destroyer Svenner est coulé durant le débarquement du 6 juin 1944) ;
    - une force aérienne avec cinq escadrons : No.331 et No.332 (Spitfire) No.330 (hydravions), No.333 et No.334 (Mosquito) Squadron, auxquels s'ajoutent divers Flight provisoires. Soit environ 2 600 hommes ;
    - une force terrestre avec une Brigade norvégienne sous contrôle direct du Gouvernement, mais jamais utilisé dans l'espoir d'un débarquement allié en Norvège. On peut signaler aussi quelques commandos qui participeront à quelques raids en Norvège, notamment la fameuse bataille de l'eau lourde ;
    - enfin, une force de police est créée en Suède à partir d'exilé début 1943 (lorsque la neutralité suédoise bascule progressivement des allemands aux alliés). Environ 1 500 hommes, immédiatement disponible dans l’éventualité d'une libération du territoire national afin d'y établir le plus rapidement possible l'autorité du Gouvernement légitime.
    Ils interviendront notamment au Finnmark (le nord extrême de la Norvège) début 1945. En effet, suite au basculement de la Finlande, les troupes soviétiques pénètrent en territoire norvégien à la fin octobre. Le Gouvernement norvégien et les Britanniques protestent officiellement auprès de Staline, mais ce dernier juge inutile de poursuivre plus en avant n'y voyant pas d'intérêts réels pour l'URSS. Un accord est finalement passé prévoyant l'évacuation des troupes soviétiques, tandis que la police norvégienne (celle basée en Suède) déploie 1 500 hommes. Un certain modus vivendi finit par s'installer entre les troupes allemandes, norvégiennes et soviétiques, personne ne voyant l'intérêt à pousser le combat. Toujours est-il que l'autorité du Gouvernement et du Roi est progressivement restaurée dans cette petite portion du pays.

  6. #5556
    Citation Envoyé par Seymos Voir le message
    Si ça t'intéresse, mon mémoire de master portait sur la guerre diplomatique en Scandinavie de 1932 à 1940.

    Tu pourras peut être trouver des infos ou des sources pour ton travail.
    Salut

    Cela pourrait fortement m'intéresser. Je t'envois un MP sur le forum.

  7. #5557
    J'a l'impression qu'il y a un film récent sur l'invasion de la Norvège même s'il n'est pas sorti en France.

    Général de canapé : Jamais devant, toujours vivant !

  8. #5558
    Citation Envoyé par Stelteck Voir le message
    J'a l'impression qu'il y a un film récent sur l'invasion de la Norvège même s'il n'est pas sorti en France.
    C'est le film dont je parle au tout début de mon post.
    Ultimatum pour la version français, oui il est bien sortie en français, par contre, aucune idée sur la qualité de la VF. Je sais qu'il avait été diffusé l'année dernière sur Canal+ (Kongens nei en Norvégien ou The King's Choice pour la version anglaise).

  9. #5559
    Toutes mes excuses je lis trop vite et je n'avais pas fait le lien avec le changement de titre des différentes versions du film.
    Du coup en pénitence je vais m'arranger pour voir le film. (Pas en VF).
    Général de canapé : Jamais devant, toujours vivant !

  10. #5560

  11. #5561

  12. #5562
    Ça me laisse toujours rêveur les youtubeurs qui n'arrivent pas à prononcer le nom de leur chaîne.
    Citation Envoyé par Franckii Voir le message
    Tu verrais ma vie, tu en serais très étonné. Là je suis entrain de lire Peleliu 1944 the forgotten coin of hell en écoutant la BO de la Ligne rouge tout en sirotant une bonne vieille chimay triple.

  13. #5563
    Coin les canards !

    Dites, vous avez des retours sur "La Guerre des loups - L'enfer du Lingekopf", des éditions Pierre De Taillac ?

    C'est une BD qui me tente bien, le style graphique ressemble beaucoup à une autre BD "Le pilote à l'edelweiss", des éditions Paquet.

    Et surtout, l'histoire centrée sur les chasseurs alpins pendant la grande guerre m'intéresse tout particulièrement.

  14. #5564
    Décès hier de Christian-Jacques Ehrengardt (CJE), l'ancien rédacteur-en-chef vedette et créateur de la revue Aéro Journal (sous diverses formules depuis 1972).

    Probablement un des plus grands spécialistes de l'histoire de l'aviation française, en plus d'être un auteur d'un immense talent par sa capacité à rendre les sujets accessibles, agréables à lire, avec une dose d’humours tout en indiquant clairement ses analyses. Probablement le plus grand spécialiste sur l'Armée de l'Air en mai - juin 1940, ses ouvrages (seule ou en collaboration) restent encore des références.
    Mais aussi par son envie de partager et d'aider les jeunes auteurs / chercheurs en la matière en partageant les infos historiques, distillant des conseils, toujours un petit mail / appel téléphone gentil pour expliquer.

    Il était celui qui m'a déclenché ma passion pour l'histoire de l'aviation (et plus globalement l'histoire militaire) lorsque j'ai découvert ses articles alors que j'étais au lycée. Il m'avait aussi ouvert les pages de sa revue pour y écrire et fournis de nombreux conseils pour améliorer la rigueur de mes recherches et de l'écriture.

    Je voulais juste lui écrire un petit hommage.


  15. #5565
    Sur Arte il y a une excellente série/docu sur la guerre de 30 ans.
    Je vous conseil grandement le visionnage.
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-016...de-trente-ans/

  16. #5566
    J'ai regardé les 3 premiers épisodes (sur 6) la semaine dernière, je le recommande aussi, c'est bien foutu.

  17. #5567
    Citation Envoyé par ajcrou Voir le message
    Décès hier de Christian-Jacques Ehrengardt (CJE), l'ancien rédacteur-en-chef vedette et créateur de la revue Aéro Journal (sous diverses formules depuis 1972).

    Probablement un des plus grands spécialistes de l'histoire de l'aviation française, en plus d'être un auteur d'un immense talent par sa capacité à rendre les sujets accessibles, agréables à lire, avec une dose d’humours tout en indiquant clairement ses analyses. Probablement le plus grand spécialiste sur l'Armée de l'Air en mai - juin 1940, ses ouvrages (seule ou en collaboration) restent encore des références.
    Mais aussi par son envie de partager et d'aider les jeunes auteurs / chercheurs en la matière en partageant les infos historiques, distillant des conseils, toujours un petit mail / appel téléphone gentil pour expliquer.

    Il était celui qui m'a déclenché ma passion pour l'histoire de l'aviation (et plus globalement l'histoire militaire) lorsque j'ai découvert ses articles alors que j'étais au lycée. Il m'avait aussi ouvert les pages de sa revue pour y écrire et fournis de nombreux conseils pour améliorer la rigueur de mes recherches et de l'écriture.

    Je voulais juste lui écrire un petit hommage.

    Pour moi aussi, ça a été un "coup dur" d'apprendre ça
    On se connaissait par internet depuis plus de 20 ans
    Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards

  18. #5568
    Citation Envoyé par La Mimolette Voir le message
    Sur Arte il y a une excellente série/docu sur la guerre de 30 ans.
    Je vous conseil grandement le visionnage.
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-016...de-trente-ans/
    Merci pour l'info, je vais regarder.

    Surtout que j'essaye actuellement de me documenter sur le sujet en commençant le bouquin de Peter Wilson (Europe's Tragedy: A New History of the Thirty Years War). Pour l'instant, j'en suis seulement au début sur les origines du conflit, mais sacrément costaud comme lecture, car extrêmement dense niveau informations et analyses. Donc un gros documentaire d'introduction sera probablement une bonne chose pour mieux appréhender les choses.

  19. #5569
    j'ai réussis a mettre la main sur ce livre, qui a fait scandale et fait encore scandale en Pologne, par l'historien Jan Gross.


  20. #5570
    L'histoire d'une fête des voisins qui a mal tourné en 41 ?


  21. #5571
    Je connais de nom mais jamais lu.

    Personnellement, actuellement je termine la lecture de L'Europe barbare (Keith Lowe). Sur les conséquences de l'immédiate après-guerre en Europe. C'est sympathique comme lecture entre situations des déportés / travailleurs déplacés en Allemagne / Vengeances / Guerres civiles / déplacements de population / épurations ethniques à l'Est et dans les Balkans. Une bonne lecture détente.

    Le bouquin, outre ses grandes qualités en termes de recherches, a aussi le mérite de rappeler une histoire de l'Europe qu'on a tendance à oublier volontairement pour se focaliser essentiellement sur le miracle de la reconstruction immédiate en Europe de l'Ouest. Ainsi que de montrer les conséquences ultimes de la politique / violence déclenché par le nazisme qui aboutit à remodeler complètement les populations en Europe de l'Est.

  22. #5572
    J'ai regardé la cérémonie sur la fin de la Première Guerre Mondiale, quand j'ai entendu le Boléro de Ravel, il m'est alors revenu un détail "amusant" : Ravel a été tué par le neurochirurgien Clovis Vincent (certains diront "opéré", mais quand on opère quelqu'un qui ne veut pas, juste pour vérifier qu'on a raison alors qu'on a tort, c'est assez contestable et peu déontologique), Clovis Vincent célèbre également pour avoir inventé... le "torpillage" consistant à torturer des poilus souffrant d'obusite et considéré comme des simulateurs à l'aide de chocs électriques...

    Je me doute que cette œuvre n'a pas été jouée ce jour pour cette raison, mais c'est bien de se souvenir de ça aussi...
    Tout a commencé par une nuit sombre, alors que je cherchais un raccourci clavier que jamais je n’ai trouvé.
    Citation Envoyé par Djal Voir le message
    Omar est drôle. Toujours.

  23. #5573
    Jpp de 14-18 moi.

    Au final on en a pas tant entendu parler que ça, au début et à la fin. Mais bon.

  24. #5574
    Coin

    Je m'intéresse de plus en plus à l'histoire de la conquête spatiale dans le contexte de la guerre froide, et me demandais si quelqu'un avait un bouquin pour néophyte à me conseiller
    Néophyte car j'y connais pas grand chose à la période, j'ai bien évidemment retenu l'essentiel de ce qu'on m'a enseigné à l'école mais j'ai jamais gratté plus et comme c'est assez complexe et qu'il y a beaucoup de choses je pense être un gros noob

  25. #5575
    Y'avait un docu sur dailymotion très bien fait et assez complet (en 4 parties)

  26. #5576
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    Jpp de 14-18 moi.

    Au final on en a pas tant entendu parler que ça, au début et à la fin. Mais bon.
    Le problème c'est qu'au lieu de bosser un peu, on a surtout ressassé les mêmes histoires convenues qu'on serine aux gens depuis 70 ans : et la Marne, et les tranchées, et Verdun, et les mutineries, et l'Armistice et puis voilà. Le reste rien à foutre.

    Et avec la caisse de résonance d'Internet + notre bulle jeux vidéo, on a presque l'impression que ce sont les Anglo-Saxons qui ont tout fait dans cette guerre.

  27. #5577
    Moi j'ai vu surtout que deux choses sont sorties :

    - On a refait un distingo sur mémoire et histoire, et la conclusion des débats était toujours "on laisse la recherche de la vérité aux historiens et on laisse les politiques faire la mémoire". (la vérité est trop complexe pour le citoyen lambda)

    - L'important c'est d'être patriote, parce que c'est mieux qu'être nationaliste.

    Dans les deux cas c'est hyper dangereux, parce qu'on laisse l'interprétation de l'histoire aux politiques/journalistes/éditorialistes.
    Et avec ça on attise le patriotisme, qui est la dernière marche avant le nationalisme (c'est quand même très facile de glisser de patriote à nationaliste)

    Donc voilà, glissement sémantique assez sévère je trouve, qui montre que l’extrême droite gagne la bataille des idées.
    On commence à ressentir le retour de balancier énorme de décennies de conneries, j'aimerais que ça n'aille pas trop loin.

  28. #5578
    Citation Envoyé par Catel Voir le message
    Le problème c'est qu'au lieu de bosser un peu, on a surtout ressassé les mêmes histoires convenues qu'on serine aux gens depuis 70 ans : et la Marne, et les tranchées, et Verdun, et les mutineries, et l'Armistice et puis voilà. Le reste rien à foutre.

    Et avec la caisse de résonance d'Internet + notre bulle jeux vidéo, on a presque l'impression que ce sont les Anglo-Saxons qui ont tout fait dans cette guerre.
    Je suis d'accord sur tous les points.
    Il traîne de nombreux lieux communs, erreurs ... remontant à la première guerre mondiale ou à l'immédiat après guerre, et de plus, je n'ai pas vu de comparaison rigoureuse de la "contribution" de chaque belligérant :

    Les Allemands ont perdus parce que les gauchistes ont poignardé dans le dos les vrais courageux soldats.
    Les anglais auraient gagné la guerre en 2 mois s'ils n'avaient pas été obligés de ce traîner ces lamentables boulets de français
    Les français auraient gagné la guerre en 2 mois s'ils n'avaient pas été obligés de ce traîner ces lamentables boulets d'anglais
    Les Américains ont gagné la guerre en deux mois, alors qu'anglais et français n'avaient pas été capable de remporter une seule victoire réunis pendant 4 ans
    Dernière modification par jeanba ; 12/11/2018 à 16h48.
    Le jeu vidéo est une chose trop grave pour le laisser aux canards

  29. #5579
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    Jpp de 14-18 moi.

    Au final on en a pas tant entendu parler que ça, au début et à la fin. Mais bon.
    Jpp, kézako ?

  30. #5580

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