Alors, je n'ai pas encore fini de tout lire, mais je retiens deux choses de CPC.
Je sais pourquoi j'aime autant Maria Kalash (aussi connue comme celle-qui-arrive-à-me-faire-rire-en-parlant-de-camioneurs), elle est Beauceronne. Nous partageons la sagesse des grandes plaines et l'humour désabusé de ceux qui connaissent les mornes contrées où le blé est plus courant que le gazon. De toute la rédaction, c'est de loin Maria Kalash que je lis avec le plus de plaisir.
Ensuite le test de Far Cry 3, qui est sans doute le test de CPC qui m'a le moins donné envie d'essayer un jeu depuis que je lis le canard. J'aime beaucoup le style de LFS et j'ai donc aimé lire le test, qu'il note enfin jusqu'à 10 ne me dérange pas du tout, mais il rejoint dès à présent la case "tel Omar Boulon, jamais je n'achèterai un jeu que tu encenses depuis que j'ai acheté Stalker et son gameplay en carton". Au moins LFS a l'honnêteté de le dire : le gameplay ne vaut "que" 8, il devient parfois répétitif et ce n'est pas ce qui l'a poussé à mettre cette note.
J'avais déjà perdu confiance en lui quand j'avais acheté Serious Sam 3 suite à son 7 justifié par "un gameplay toujours aussi nerveux et old-school" alors que le gameplay était la seule chose à peu près correcte d'un jeu qui était une trahison complète de l'esprit de sa série, à tous les points de vue (level design, character design, humour, secrets débiles... bref tout ce qui différenciait Serious Sam de Painkiller).
Mais là, cet enthousiasme forcené, tout le paragraphe "jeu de tir à la première personne du pluriel" qui encense le moyen qu'ont trouvé les devs pour parler aux neuneus, cette volonté de montrer que le jeu est intelligent sans jamais démontrer pourquoi... J'ai lu tous les papiers de LFS sur Far Cry 3 (sans jamais y jouer), j'ai même maté quelques vidéos promo, et je ne sais toujours pas quel est le propos du jeu, si ce n'est la folie (traité des centaines de fois dans le jeu vidéo, par ailleurs). Je ne sais comment il est amené, comment il est traité, ou ce qui pousse à vouloir le comprendre. Dommage parce qu'apparemment c'est le propos du jeu qui fait son intérêt.
Peut être aurais-je l'illumination si jamais je venais à y jouer, peut être que ce test aurait un sens, peut être pourrais-je comprendre pourquoi c'est "un jeu vidéo où l'on tue et qui a pour thème des jeux vidéos où l'on tue", mais depuis que je l'ai lu, j'ai une furieuse envie de ne pas essayer.
Je ne doute pas un seul instant de sa sincérité, de son indépendance totale vis-à-vis d'Ubisoft, mais je trouve qu'un seul rédacteur à l'enthousiasme immodéré suffisait. Heureusement que je ne lis pas CPC pour l'avis des rédacteurs, en fait.