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  1. #1261
    Grand maître du lien affilié

  2. #1262
    Le sujet a l'air intéressant, mais dans les 5 minutes, y a déjà un truc qui m'a énervé : le reportage France 2. "Des millions d'accros." Non, joueurs c'est pas bien. Faut parler d'accro.
    Bon, j'vais prendre un abonnement moi.

  3. #1263
    T'as pensé au coupe-circuit? Avatar de Jeckhyl
    Ville
    Crétin des Alpes
    On peut parler d'accros du skateboard, d'accros des échecs, ou d'accros de la pêche à la ligne, mais pas d'accros du jeu vidéo : les joueurs ont une sensibilité trop exacerbée .
    Citation Envoyé par perverpepere Voir le message
    je préfère être dans les ruisseaux des petits geste inutiles que dans le torrent du je m'en foutisme.

  4. #1264
    Le problème c'est que jusqu'ici le terme "accro" a trop souvent été utilisé pour parler "d'addiction" et pas simplement de passion.
    Et puis socialement être "accro" aux échecs ou à un sport, ça passe tout de suite "mieux", on y peut rien, c'est le bon sens populaire
    Après y'a plus de quoi fouetter un chat non plus, mais je comprends que ça puisse encore gêner un peu aux entournures.

    -.-.-– nAKAZZ, depuis 2024

  5. #1265
    Surtout que accros là est utilisé pour remplacer pigeons clients d'Ubisoft. On parle pas d'accros quand des gens vont voir un film en masse, achètent le dernier iBidule ou suivent le régime Fatfast.

    Et le procès jeu avec un fond d'Histoire, on pourrait le faire pour le cinéma et tellement d'autres articles de grande consommation. L'analyse intéressante serait de démonter l'argument marketing qui vise à utiliser des spécialistes consultants pour vendre une crédibilité.

    Dans certains cas, ils y a vraiment une démarche pour s'assurer d'une véracité dans l'expérience du média, dans d'autres ce sont juste des gens payés pour la promo et mettre un nom d'autorité sur l'emballage.

  6. #1266

    Ce snobisme des clients d'Ubisoft / Apple.

    Ca m'étonne guère, de la part d'un accro aux jeux vidéos :smile:



    L'émission est chouette, j'aime bien le moment où le débat commence à partir du GTA

  7. #1267
    C'est étrange chez les joueurs de jeu vidéo, ce besoin de légitimité.
    Citation Envoyé par Big Bear Voir le message
    Je suis totalement d'accord avec le canardpcnaute M. Cacao.

  8. #1268
    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    C'est étrange chez les joueurs de jeu vidéo, ce besoin de légitimité.
    Nous sommes un peuple outragé ! Un peuple brisé ! Un peuple martyrisé !

  9. #1269
    Citation Envoyé par Bah Voir le message
    C'est étrange chez les joueurs de jeu vidéo, ce besoin de faire des phrases.
    REZONE : LAN en Essonne (vers Arpajon) Prochain LAN : 06/07 avril ; Infos sur https://www.facebook.com/groups/rezone91/

  10. #1270

  11. #1271
    REZONE : LAN en Essonne (vers Arpajon) Prochain LAN : 06/07 avril ; Infos sur https://www.facebook.com/groups/rezone91/

  12. #1272

  13. #1273
    Disclaimer : les jeux sérieux c'est mon gagne pain, cela fait bientôt dix ans que j'en commet.

    Punaise quelle déception !
    Cette mission commence comme un faceplam permanent. J'ai mal au visage là à force. Heureusement les 20 dernières minutes rattrapent sérieusement le naufrage annoncé.

    Cela commence avec un temps fou passé sur un jeu commercial (c'était quoi de nouveau le thème de l’émission ?) et il faut attendre une demi-heure pour enfin qu'on parle de serious games. La moitié du temps de l’émission ou presque. Au passage, en dehors des clichés et jugement de pacotilles qui émaillent l'émission, il y a pas mal d'âneries qui passent. La psy se plante parce qu'AC a déjà été utilisé à l’école, l'historien à propos des jeux vidéos à base historique ("Il y a 15 ans je n'aurais pas parié qu'un jeu puisse être fondé sur l'histoire", et Versailles c'est du camembert frit ?! C’était il y a 20 ans quand même).
    Ce qui est plus que dommage alors qu'en parallèle ils disent d'excellentes choses quand ils savent de quoi ils parlent: la psy souligne bien qu'un jeu peut s'utiliser de plein de manière différente, tout dépend de ce qu'on y recherche, elle traite de déconstruction, l'historien qui parle de la difficulté d'avoir une histoire rigoureusement exacte même dans les musées, etc...

    Et après avoir attendu une demi-heure, on arrive à quoi ? A un gars dont ce n'est pas le domaine qui passe la majeur partie de sa présentation à parler d'un jeu UE chiant car il faut bien coller au cliché de merde qui est dans le titre de l’émission. Bon, miracle, on parle enfin d'un jeu vaguement réussi. Est-ce qu'on rentre dans le vif du sujet et on va vraiment aborder les choses ? Peut-être commencer par une définition de ce qu'est un serious game, et comment il se différencie d'un jeu commercial ? Ou soyons fous, tenter de traiter les questions liminaires de Schneidermann ?

    Ben non, fallait pas rêver, continuons à nous rouler dans l’incompétence crasse. L'intervention de Kalash est à cet égard surréaliste : elle commence à dire que les jeux sérieux sont mauvais, qu'ils ne sont pas fun et sont trop pédagogiques. A ce moment là de l’émission je crois que je me suis fait une triple fracture du nez à force de me cogner la tête sur mon bureau. Pourquoi ? Tout simplement parce que Kalash a très probablement 0 compétences pour juger de la qualité d'un jeu sérieux. Je m'explique : un jeu sérieux ce n'est absolument pas un jeu vidéo commercial, il n'est pas destiné à tous les publics. Enfin cela arrive, mais c'est une minorité (le jeu de France 2 en fait partie). Il est destiné à être utilisé dans un certain cadre précis, pour un certain public précis. Une réalité qui est abordée 5s au détour d'une phrase de Lalo.
    Si un jeu vidéo sérieux a été crée par exemple comme outil pour être intégré dans l'apprentissage de l’écologie en classe de CM1, les seuls à vraiment pouvoir juger de la pertinence et de la qualité du jeux sérieux sont les profs et les élèves de CM1. Il y a d'ailleurs en ce moment tout un mouvement visant à redéfinir les méthodes de quantification de la qualité et de l'impact des jeux sérieux (http://gameimpact.net/) car il y a un gouffre certain entre devs et universitaires, mais je m’égare.

    Bref, si une adulte qui teste des jeux vidéos commerciaux à longueur de journée tombe sur un jeu de ce type, elle risque fort de le trouver nul et pas fun. Ce qui est normal, elle n'est pas le public visé. Sans compter bien entendu l'autre problème qu'est la définition de ce qui est "fun". Créer un jeu sérieux en cherchant à être "fun" (ce qui est le but premier d'un jeu commercial puisqu'il doit se vendre) est une erreur monumentale. Un jeu sérieux est une réponse à une question, un outil de plus dans la boite outil de l'enseignant.

    On ne demande pas à un documentaire sur les abeilles d’être fun avant tout, non ?
    Allez-y, jouez à Ayiti (http://ayiti.globalkids.org/game/), est-ce que ce jeu est "fun" ?
    Pour moi c'est un de jeux les plus déprimants que j'ai vu. Mais il est excellent.

    Les jeux vidéos sont un média, comme le cinéma. Ils peuvent être un media de divertissement, comme les jeux vidéos traités dans CPC ou les blockbusters Hollywoodien ou alors ils peuvent être un media d'apprentissage, comme un documentaire ou un jeu sérieux. Personne n'a reproché à Shoah de Lanzmann de ne pas être divertissant. Oui je sais j'approche dangereusement le point godwin, mais je tiens vraiment à souligner à quel point Kalash jugeant tout sous l'angle d'un "fun" objectif est une aberration totale. Ceci dit, il est absolument exact que dans la mer de jeux sérieux existant actuellement, il y a une vaaaaaste majorité d’étrons. C'est indéniable.

    Continuons avec l'intervention de Kalash et arrive la partie sur les acteurs de l'industrie du jeu sérieux. Elle avoue tout d'abord que ce n'est pas vraiment son domaine de prédilection (pour être méchant on dirait que c'est une constante dans cette émission, des gens qui parlent de trucs qu'ils ne connaissent pas ou mal) et c'est tout à son honneur. Mais v'la t'y pas qu'elle commence à élaborer des théories à trois francs six sous sur le pourquoi du recours au jeu sérieux et sur qui les faits. Newsflash : des types qui ne font que du jeu sérieux, tout le temps, cela existe. Et pas parce que c'est des frustrés qui n'arrivent pas à gagner leur pain en faisant des jeux vidéos commerciaux.
    Résultat logique de cet amoncellement d’âneries absolues : Schneidermann en arrive à la conclusion que le concept de serious game n'est qu'une vaste escroquerie. Il est d'ailleurs très bien dans son rôle de candide absolu Schneidermann, très bon.

    Heureusement Mauco et Lalo remontent le niveau et dressent un tableau bien plus réaliste des choses. C'est pas forcément Byzance et à certaines problématiques comme l’évaluation ne sont pas évoquées, mais c'est à partir de ce moment qu'on se dit qu'en fait l’émission commence vraiment. Mauco fait bien le distinguo entre jeu qui doit toucher un large public et un jeu au public captif, il développe ensuite bien le coté uniquement complémentaire du jeu sérieux par rapport aux techniques existantes d'apprentissage, puis on aborde tout un panel de vraies questions et problèmes sont abordés, parfois très succinctement, mais au moins on en parle. On aurait pu se passer des théories de Gardner, mais bon.

    Au final, une émission confuse, au ras des pâquerettes, prenant grand soin de cultiver les clichés et qui ne vaut que pour ses dernières vingt minutes. Les seuls invités pertinents étaient Mauco et Lalo et l’absence d'au moins un dev de jeu sérieux ou tout autre acteur du marché que Mauco se fait cruellement sentir. Au moins on finit sur une note de curiosité optimiste, c'est déjà cela.
    Dernière modification par Grosnours ; 04/05/2015 à 12h00.

  14. #1274
    Versailles c'est du camembert frit ?!
    Oui, de la vraie merde qui a montré qu'un jeu devait rester un jeu.

    je pense que le sujet aurait pu être décomposé, mais pour une émission qui doit se vendre un peu, ACU est une clé d'entrée au sujet.

    . Je m'explique : un jeu sérieux ce n'est absolument pas un jeu vidéo commercial, il n'est pas destiné à tous les publics. Enfin cela arrive, mais c'est une minorité (le jeu de France 2 en fait partie). Il est destiné à être utilisé dans un certain cadre précis, pour un certain public précis. Une réalité qui est abordée 5s au détour d'une phrase de Lalo.
    Je pense que cette approche nous fait aller droit dans le mur, il faut s'appuyer sur le privé et favoriser la culture dans le jeu vidéo classique pour s'ouvrir a tous.

    Je dis pas qu'il faut abattre le serious game, mais c'est plus facile de partir de trucs populaires pour aborder des points. Pas mal de profs par exemple s'aide du nom de la Rose, en nous expliquant pourquoi ça c'est vrai et ça ne l'est pas.

    Peut être que cette émission ci te conviendrait peut être pour évoquer la partir du sujet AC : http://forum.canardpc.com/threads/74...=1#post8854288
    Et qu'une émission sur les serious game purs et durs aurait pu avoir lieu. Le seul problème c'est que y'en a déja une sur @si assez similaire.

    Et surtout tout le monde s'en fout, même si @si n'est pas une chaine qui repose sur l'audience, faut qu'il y ait un minimum de croustillant.
    Grand maître du lien affilié

  15. #1275
    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    Je pense que cette approche nous fait aller droit dans le mur, il faut s'appuyer sur le privé et favoriser la culture dans le jeu vidéo classique pour s'ouvrir a tous.

    Je vais te donner un truc tout simple pour être sur de ne pas raconter de conneries quand tu parles de jeux vidéos et/ou de serious games : remplace les mots "jeu vidéo" par "film" et vérifie que ce qui est dit est toujours cohérent. Un media est un media après tout.
    Utilisons tout de suite ce petit truc : est-ce que le cinéma populaire favorise la culture dans les films grand public ?
    La réponse est simple : non, et ce n'est pas son rôle.

    Tu peux avoir des films qui traitent d'une certaine époque et des profs qui les utilisent en classe pour les visionner puis en débattre.
    On peut faire exactement la même chose avec des jeux vidéos comme AC. Cela a fonctionné et fonctionnera. Mais c'est passer à coté de toute la dimension supplémentaire du media JV par rapport au media vidéo.
    On peut utiliser les Sims en classe pour apprendre des notions de gestion. Cela a fonctionné et fonctionnera.
    On peut utiliser Civilization en classe pour apprendre un peu d'histoire aussi. Cela a fonctionné et fonctionnera.
    Etc, etc...
    On peut aussi essayer de faire rentrer la pièce carrée dans le trou rond. On y arrivera bien à force. Un des principes de base des serious games est d'apporter une réponse sur mesure à un certain problème, alors qu'utiliser un jeu commercial pour résoudre ce même problème se traduira par des contraintes certaines.

    Si tu crois vraiment que les jeux grand public vont eux faire l'effort de devenir des outils pédagogiques tu te fous le doigt dans l’œil jusqu'à l’omoplate. Ils n'en ont rien à battre d’éduquer le public et ils ont bien raison. L'exactitude historique dans les jeux vidéos est soit un outil marketing soit un moyen de rendre le joueur plus intéressé, mais ce n'est jamais un but premier. Marie-Antoinette est aux films ce que AC est au jeux vidéo : une œuvre commerciale qui ne prétend absolument pas à éduquer mais bien à rapporter de l'argent. Le cadre historique (et la fidélité à l'Histoire) est un plus volontaire mais ce n'est rien d'autre qu'un accessoire.

  16. #1276
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message
    Disclaimer : les jeux sérieux c'est mon gagne pain, cela fait bientôt dix ans que j'en commet.

    Punaise quelle déception !
    Tu découvres ASI ? C'est toujours comme ça quand il y a plus de 2 invités, ils ne vont jamais en profondeur. Du coup on en ressort tout aussi ignare qu'avant le visionnage.

  17. #1277
    Disons que je découvre à moitié, je viens de me faire parrainer pour l'occasion par un canard sympa.
    Ce qui me déçoit le plus c'est que l’émission décolle vraiment sur la fin, et qu'on y voit des trucs qui auraient mérité un développement bien plus large. Il y avait du potentiel, quoi.

  18. #1278
    J'attendais l'intervention du GrosNours avec impatience

    J'avoue être assez souvent déçus par les émissions d'@SI.

  19. #1279
    Citation Envoyé par sparouw Voir le message
    J'attendais l'intervention du GrosNours avec impatience

    J'avoue être assez souvent déçus par les émissions d'@SI.
    Remercie le canard sympa.
    Ton prochain tu ne tueras point, le suivant par contre...

  20. #1280
    Merci canard Sympa

  21. #1281
    Citation Envoyé par sparouw Voir le message
    Merci canard Sympa
    Et toi, sparouw, une analyse sur l'émission sur les opérations homo ?
    Ton prochain tu ne tueras point, le suivant par contre...

  22. #1282
    Ca fait belle levrette que je regarde plus leurs émissions...

  23. #1283
    Mais c'est passer à coté de toute la dimension supplémentaire du media JV par rapport au media vidéo.
    ça dépend j'ai très peu d'exemples de jeux que je pourrais utiliser pour enseigner, mais l'idée d'utiliser l'éditeur de little big planet pour faire de la physique par exemple c'est cool.

    Pour moi faire des jeux chiants, ça n'a aucune valeur ajoutée si ça n’intéresse pas l'élève. On part de tellement bas que tout ce qui fait lever un cil doit être utilisé, quitte a relever le niveau au fur et a mesure.
    J'ai absolument rien appris en jouant a Versailles, si ce n'est un "fun fact" que le roi mangeait beaucoup.

    L'idée c'est de montrer aux élèves que c'est cool d'être cultivé, pas que c'est chiant. Donc il faut partir de leurs centres d’intérêt pour les amener ou tu veux.

    Bref, un mauvais jeu, ça ne marchera pas. C'est pas "parce que c'est un jeu" que ça marchera de façon magique.
    Grand maître du lien affilié

  24. #1284
    Citation Envoyé par Grosnours Voir le message

    Je vais te donner un truc tout simple pour être sur de ne pas raconter de conneries quand tu parles de jeux vidéos et/ou de serious games : remplace les mots "jeu vidéo" par "film" et vérifie que ce qui est dit est toujours cohérent. Un media est un media après tout.
    Utilisons tout de suite ce petit truc : est-ce que le cinéma populaire favorise la culture dans les films grand public ?
    La réponse est simple : non, et ce n'est pas son rôle.

    Tu peux avoir des films qui traitent d'une certaine époque et des profs qui les utilisent en classe pour les visionner puis en débattre.
    On peut faire exactement la même chose avec des jeux vidéos comme AC. Cela a fonctionné et fonctionnera. Mais c'est passer à coté de toute la dimension supplémentaire du media JV par rapport au media vidéo.
    On peut utiliser les Sims en classe pour apprendre des notions de gestion. Cela a fonctionné et fonctionnera.
    On peut utiliser Civilization en classe pour apprendre un peu d'histoire aussi. Cela a fonctionné et fonctionnera.
    Etc, etc...
    On peut aussi essayer de faire rentrer la pièce carrée dans le trou rond. On y arrivera bien à force. Un des principes de base des serious games est d'apporter une réponse sur mesure à un certain problème, alors qu'utiliser un jeu commercial pour résoudre ce même problème se traduira par des contraintes certaines.

    Si tu crois vraiment que les jeux grand public vont eux faire l'effort de devenir des outils pédagogiques tu te fous le doigt dans l’œil jusqu'à l’omoplate. Ils n'en ont rien à battre d’éduquer le public et ils ont bien raison. L'exactitude historique dans les jeux vidéos est soit un outil marketing soit un moyen de rendre le joueur plus intéressé, mais ce n'est jamais un but premier. Marie-Antoinette est aux films ce que AC est au jeux vidéo : une œuvre commerciale qui ne prétend absolument pas à éduquer mais bien à rapporter de l'argent. Le cadre historique (et la fidélité à l'Histoire) est un plus volontaire mais ce n'est rien d'autre qu'un accessoire.
    Donc on peut jouer à un "jeu" chiant et comme sous prétexte qu'il apprend des trucs il vaut le coup ? Je comprends pas bien le principe.

    En reprenant ton exemple, les seuls films qu'on m'a fait voir au collège / lycée sont des grands films du cinéma, pas des films "éducatifs". Quand bien même on me ferait voir un documentaire, je sais à l'avance le type de media dont je m'approche, et un documentaire n'est pas un "film éducatif".

    Tu peux me donner un exemple de "serious film" ? Un film qui n'est dédié qu'à l'apprentissage de quelque chose sans aucun respect des codes de ce média ?


    Edit : je joue sur le même ton que toi mais j'en sais rien en fait je t'invite juste à continuer ta pensée sur le sujet.

  25. #1285
    Les vidéos d'entreprise?

  26. #1286
    Pour moi un film éducatif, c'est ce qu'ils passent dans les simpsons pour parler des relations sexuelles
    Grand maître du lien affilié

  27. #1287
    Je pense que vous commencez à pointer du doigt l'escroquerie du nom "serious games" qui est en fait ce qui était autrefois appelé jeux éducatifs mais comme il y a sérieux dans le nom, on peut se permettre de le rendre barbant.
    C'est le gros problème à mon avis puisqu'il me semble que le plaisir est un facteur non négligeable dans l'apprentissage. En fait ils font de la vidéo d'entreprise avec une petite intéraction mais bon la route est encore longue pour vraiment avoir une plus value intéressante.
    Je n'aime pas non plus la distinction entre jeu fun ou commercial et jeu sérieux pour le contenu. Ce que révèle ce changement de nom est juste le commanditaire de son utilisation. En jeu commercial c'est l'utilisateur qui va le choisir suivant son envie, en jeu sérieux ce sera son entreprise ou son organisme de formation. Et là c'est le drame, car plaire à une personne qui ne l'utilise pas peut vraiment manquer l'objectif final d'être un outil d'apprentissage.
    Et c'est sans parler du potentiel de tous ces jeux que l'on considère divertissant mais dont l'utilisation avec un objectif précis et encadré peut au final se révèler être un support solide pour bon nombre de matières.

  28. #1288
    Faudrait peut être commencer par la définition du "serions game". J'ai l'impression que vous n'en parlez que pour l'école mais est-ce bien le seul lui d'utilisation ?
    Ton prochain tu ne tueras point, le suivant par contre...

  29. #1289
    Non y'avait un serious game fait pour usage interne dans je ne sais quel boite pour apprendre a sécuriser ses données, moi je trouve ça bien.
    Grand maître du lien affilié

  30. #1290
    Citation Envoyé par Wobak Voir le message
    Donc on peut jouer à un "jeu" chiant et comme sous prétexte qu'il apprend des trucs il vaut le coup ? Je comprends pas bien le principe.

    En reprenant ton exemple, les seuls films qu'on m'a fait voir au collège / lycée sont des grands films du cinéma, pas des films "éducatifs". Quand bien même on me ferait voir un documentaire, je sais à l'avance le type de media dont je m'approche, et un documentaire n'est pas un "film éducatif".

    Tu peux me donner un exemple de "serious film" ? Un film qui n'est dédié qu'à l'apprentissage de quelque chose sans aucun respect des codes de ce média ?


    Edit : je joue sur le même ton que toi mais j'en sais rien en fait je t'invite juste à continuer ta pensée sur le sujet.
    Premièrement, où ai-je dit que les jeux sérieux "n'avaient aucun respect des codes des jeux vidéos" ?
    C'est un non-sens absolu. Le processus de création d'un jeu vidéo sérieux est extrêmement proche de celui d'un jeu commercial. C'est le but initial qui n'est pas du tout le même. Tu ne crées pas un jeu sérieux pour le vendre ou parce que cela te fait plaisir. Enfin tu peux, et c'est même ce que les boites spécialisées dans les serious games font (les vendre), mais elles partent bien d'un besoin initial (apprendre à lire, à compter, etc...).
    Tu réponds à un certain besoin. Pour tout le reste, on a exactement les même mécanismes que les jeux commerciaux. Tu peux parfaitement avoir des Skinner box dans un jeu sérieux, comme dans le premier F2P venu. Et à cause de ce but initial différent, il est totalement absurde de juger un jeu sérieux suivant les mêmes critères qu'un jeu commercial.
    Bien sur qu'un jeu vidéo sérieux peut être "fun", mais un jeu vidéo sérieux qui n'est que fun c'est de la merde en barre. Le but premier est l'apprentissage d'un savoir.
    C'est vous qui directement passez du coq à l’âne en disant : "ah ben le jeu il a pas été calibré pour être que fun, c'est donc qu'il est chiant !". Et ça c'est de la grosse connerie. Mais c'est pas un truc nouveau du tout pour moi. Il y a souvent deux catégories de personnes qui résistent de toutes leurs forces au concept de serious games : les ultra-conservateurs du monde de l’éducation et... les joueurs de jeux vidéo, qui ne peuvent concevoir que leur loisir chéri n'est qu'un media comme un autre.

    Et là je me demande : mais vous l'avez vu le reportage de TF1 qui est passé dans l’émission ?
    Les gamins, ils avaient l'air de se faire chier ?
    Et le jeu, il avait l'air d’être supra-méga-fun ?
    Ah ben mince alors, comment est-ce qu'ils pouvaient apprécier le jeu malgré tout ?
    Quel paradoxe !

    Et il en va de même avec la plupart des jeux sérieux. Ils ne sont pas fun de manière délirante. Et pourtant on se fait pas chier une seconde en y jouant. Je n'ai jamais, ô grand jamais crée un jeu sérieux pour qu'il soit fun (quand je fais des cours sur le design d'un serious game, un de mes premières slides est un gros FUN barré d'une croix rouge ) et pourtant les élèves aiment beaucoup y jouer. Mais par contre je veux que les gamins (ou les adultes, cela dépend du public) qui y jouent s'amusent en apprenant, qu'ils aient envie d'y rejouer quand ils rentrent à la maison après l’école.

    Est-ce que tu as joué à Ayiti dont je parlais avant ?
    C'est un jeu assez déprimant, mais excellent. D'ailleurs dans les jeux commerciaux, c'est absurde aussi de croire que c'est le "fun" qui est la seule recette magique. Est-ce que Papers Please est intrinsèquement fun ?
    Là normalement cela devrait mener à un débat sur le concept même de fun et à la relativisation de cette notion, et donc par là même de ce qui est "chiant".

    Deuxièmement pour revenir au parallèle avec la vidéo/le cinéma, je ne comprends pas comment tu peux dire qu'un documentaire n'est pas un film éducatif. Ce n'est pas parce que tu n'as pas d'acteurs (par exemple, il y a d'autres différences) qu'un documentaire ne suit pas les règles du media vidéo.
    Un documentaire c'est un film qui est conçu pour apprendre quelque chose au spectateur. Tu as des documentaires "chiants" comme tu en as des passionnants. Le tout sans avoir le coté "fun" des films d'Hollywood. D'où mon parallèle avec les jeux sérieux. Comme toutes les comparaisons elle est loin d’être parfaite, mais cela permet justement de comprendre la stupidité du cliché jeu sérieux => chiant. Et est-ce que le cinéma se porterait mieux si les documentaires n'existaient pas du tout ? Alors bien sur c'est bien plus compliqué que cela pour le cinéma car les films commerciaux peuvent porter un message et les frontières peuvent être floues mais l’idée est là.

    La question à te poser est la suivante : en tout honnêteté, est-ce que cela te gêne pas un tout petit peu de penser que le jeu vidéo en tant que media ne peut servir qu'au divertissement pur ?
    Pire, comme semble le penser tompalmer, qu'il faut indirectement confier une partie de l’éducation des gamins à ΕΑ et Ubisoft ?

    Citation Envoyé par MoTorBreath Voir le message
    Je pense que vous commencez à pointer du doigt l'escroquerie du nom "serious games" qui est en fait ce qui était autrefois appelé jeux éducatifs mais comme il y a sérieux dans le nom, on peut se permettre de le rendre barbant.
    C'est le gros problème à mon avis puisqu'il me semble que le plaisir est un facteur non négligeable dans l'apprentissage. En fait ils font de la vidéo d'entreprise avec une petite intéraction mais bon la route est encore longue pour vraiment avoir une plus value intéressante.
    Je n'aime pas non plus la distinction entre jeu fun ou commercial et jeu sérieux pour le contenu. Ce que révèle ce changement de nom est juste le commanditaire de son utilisation. En jeu commercial c'est l'utilisateur qui va le choisir suivant son envie, en jeu sérieux ce sera son entreprise ou son organisme de formation. Et là c'est le drame, car plaire à une personne qui ne l'utilise pas peut vraiment manquer l'objectif final d'être un outil d'apprentissage.
    Et c'est sans parler du potentiel de tous ces jeux que l'on considère divertissant mais dont l'utilisation avec un objectif précis et encadré peut au final se révèler être un support solide pour bon nombre de matières.
    Toi, ta la tête d'un véritable expert CPC. Tu sais pas du tout de quoi tu parles mais tu l'ouvres bien grand.
    Ceci dit tu as raison sur un point : un jeu commercial on le choisit (d'où le rôle majeur du fun), un serious game bien souvent on le choisit pour toi. Ce qui fait un challenge de plus à relever, mais les serious games relevant parfois par essence de la quadrature du cercle, on est plus à cela près...

    Citation Envoyé par Markus Voir le message
    Faudrait peut être commencer par la définition du "serions game". J'ai l'impression que vous n'en parlez que pour l'école mais est-ce bien le seul lui d'utilisation ?
    Les serious games sont en ce moment dans tous les domaines de l'education. Publique, privée, enfants, adultes, professionnels, particuliers.
    Tu en trouves à l'armée, dans la police, à l’hôpital (gros gros potentiel), sur les plate-forme pétrolières, dans les fermes d’élevages des saumons, dans les écoles, à l'université, partout.
    C'est un outil pédagogique en plus, mais bien sur un outil pédagogique comme un autre. Un outil de plus dans une boite à outils.

    Citation Envoyé par tompalmer Voir le message
    Non y'avait un serious game fait pour usage interne dans je ne sais quel boite pour apprendre a sécuriser ses données, moi je trouve ça bien.
    Oui typiquement, au lieu de pondre un doc (chiante ? ) de 150 pages on va te faire un serious game à la place. Cela dépend de la qualité finale du produit, mais on y perd pas forcément au change.

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